Famille : Mère de Zack et Scarlett (05/2011) & Aydan Raykin (09/2014)
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14.06.22 19:33
Bal de fin d'année 2022
Bonjour, cher élèves d'Indarë. C'est une année qui se termine pour les lycéens et, comme chaque année, c'est l'occasion de faire la fête et de célébrer les vacances à venir - ou les futurs cours d'été, pour ceux d'entre vous qui n'ont pas eu la chance ou la présence d'esprit de réussir leur année. On vous souhaite bien du courage ~
Mais ce n'est pas le sujet de ce soir. Non, ce soir, on s'amuse et on oublie le reste ! L'auditorium a été décoré selon le thème multiple des mythologies à travers le monde. Les inspirations sont mélangées dans un assemblage multiculturel - et peut-être un peu bancal mais on s'en fiche, on est de lycéens pas des réalisateurs d'hollywood ! Au centre se trouve la piste de danse, dont le sol vous rappellera les anciens temples grecs, et où vous pourrez profiter pleinement de la musique.
Autour, les tables décorée sur la base de la culture aztèque où vous avez tous été placés pour le repas. On a évité les mélanges aléatoires de cultures parce qu'un plat égyptien mélangé à de la nourriture traditionnelle japonaise c'était peut-être pas l'idée du siècle, mais c'est quand même l'occasion de manger quelque chose de différent (et de meilleure qualité) que ce qu'on nous sert au réfectoire. Et aussi de faire connaissance avec les autres personnes assises à votre table, après tout, pourquoi pas. On a opté pour du poulet à l'ananas, des lasagnes végétariennes ou une salade au saumon fumé, faites donc votre choix en arrivant. Pour les desserts, on a tout un tas de choix de gâteaux donc si vous avez encore faim, vous pourrez faire votre coma alimentaire tranquillement.
Un bar de boissons non-alcoolisées est disponible en permanence à proximité de la scène, décoré sur le thème de l'Egypte antique (ah, on avait prévenu qu'il y avait des mélanges). Vous avez le choix entre tout un tas de soda, de cocktails et autre punch sans alcool préparés par les volontaires du collège qui ont accepté de nous aider.
Sur la scène se trouve les trônes vikings qui serviront pour le roi et la reine du bal. Ceux-ci seront élus indépendamment l'un de l'autre (eh non, on n'élit pas un couple royal, simplement un roi et une reine). Vous voulez être éligibles ? Il vous suffit de mettre un petit message HRP dans votre post sur ce sujet. Les votes pour le roi et la reine seront lancés un peu plus tard dans la soirée, et les résultats annoncés avant minuit, restez donc jusque là.
Vous trouverez des stands photos pour garder un souvenir aux quatre coins de la salle, chacun tenus par un membre du club de photo qu'on a réussi à corrompre avec de la nourriture. Ils sont sur trois thèmes pour trois mythologie : grecque, égyptienne et shinto. N'hésitez pas à vous prendre en photo.
Pour votre tenue, la liberté est grande. Un petit rappel d'une des mythologies est un plus, par exemple un motif aztèque ou une tenue traditionnelle japonaise, mais l'essentiel est que vous soyez bien dans vos habits et que vous vous amusiez pleinement. Profitez bien de la soirée !
Images de référence:
Stands photo
Tables
Trône sur la scène
Tenues
@Indarë
18 juin 2022/ Event
A partir d'aujourd'hui, le bal est ouvert. Vous pouvez poster tout ce que vous voulez sachant que, inrp, il est actuellement 18h et que vous pouvez avancer jusqu'à 20h30.
Damen Irridval
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Date de naissance : 26/03/2004
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C'est à se demander pourquoi il vient tous les ans. Parader, en partie, sans doute. Chercher une manière de surprendre sans se répéter. Difficile de faire plus tape-à-l'œil que la robe de mariée sur mesure avec laquelle il s'est pointé à son premier bal d'Indarë, mais tout l'intérêt de la créativité, c'est de réfléchir à la meilleure manière de se renouveler un peu. Le thème qu'ils ont annoncé pour le bal cette année laisse nettement la place à l'imagination. Mythologies à travers le monde, hein ? Il y a tant de possibilités avec un tel sujet.
Il a fouillé un peu partout. Toutes les mythologies qu'il a pu trouver, les dieux et déesses, les personnages importants, les représentation qui en ont été faites sur des gravures, des sculptures ou des peintures. Si Aphrodite aurait pu être tentante, par principe, le fait qu'elle soit principalement représentée nue ou avec une robe finalement assez banale l'a fait changer d'avis. D'accord, c'est logique, vu qu'elle est le principe même de la "beauté sans artifices", mais il y a peu de chance que, dieu ou pas dieu, on le laisse débarquer sans vêtements au bal - même si ça serait tentant - et la robe blanche toute en simplicité, ce n'est pas vraiment son truc. La plupart des imageries qu'il a trouvées dans plusieurs mythologies lui ont plu mais il a fini par se rabattre sur un qui pouvait lui permettre d'attirer l'attention à sa manière sans s'encombrer d'un masque comme la plupart des divinités égyptiennes. Il a donc fouiné du côté des aztèques, renoncé à l'idée pourtant très intéressante de se ramener avec des grandes ailes aux plumes colorées - trop encombrant et il n'a pas envie de percuter la moitié des gens en essayant juste de faire sa vie - donc il a opté pour l'équivalent dans sa coiffure. Et ses fringues. Et un peu tout en fait.
Toujours est-il que là où la plupart de ceux qu'il croise se sont contenté d'une tenue habillée avec des motifs rappelant l'une ou l'autre des mythologies présentes dans le décor, il s'est fait fabriquer quelque chose d'unique. Une jupe tout juste assez longue sur le devant pour cacher le haut de ses cuisses s'il tire un peu dessus - ce qu'il ne fera pas, juste pour voir combien de temps il faudra à un Castel pour lui faire l remarque - des protège-poignets et genoux en imitation de métal et un haut qui laisse visible une bonne moitié de son torse, le tout avec des franges et des plumes qui se battent en duel, des chaussures ouvertes en cuir et une coiffure surchargée de plumes et de décoration plaquées or qui attire l'attention à dix kilomètres. Mais au moins il est sobre pour l'instant, on peu lui accorder ça. Pas sûr que ça va durer, mais peu importe.
Il entre dans l'auditorium en étirant sa nuque. Il a mis assez d'argent pour avoir quelque chose d'assez léger sur la tête, mais ça pèse quand même son poids. Cette année, le conseil a changé de système pour leurs élections, il semblerait. Plus de larbin à l'entrée pour prendre les votes. Il a hésité un moment à se présenter encore une fois pour le titre, mais il faut bien laisser leur chance aux autres. Sans compter que les potentiels vainqueurs ont généralement toujours un petit côté intéressant, ça fait des cibles faciles au vu de tous avec qui jouer de ses charmes s'il finit par s'ennuyer. Ce qui est fort probable, dans ce genre d'environnement.
Il peut au moins leur accorder qu'ils ont fait un effort sur la déco. Évidemment, c'est pas du grand art parce que le conseil n'a pas les moyens de payer un décor super réaliste, mais ça reste un truc potable. Il leur accorde un point pour ça, retiré quasiment par défaut vu qu'aucun d'eux n'a eu la décence de glisser discrètement une bouteille d'alcool dans le bar. Ce n'est pourtant pas bien compliqué de faire ça discrètement. Une fausse bouteille d'eau avec un signe que seul eux peuvent comprendre et le tour est joué. À moins que les Castel soient assez parano pour goûter toutes les boissons avant de les autoriser autour de la table. Ouais... ça leur ressemblerait bien, en fait. Pas grave, il s'y attendait, il en a caché quelque part. Comme à chaque fois - sauf quand il arrive déjà imbibé, finalement. En attendant, il se contentera d'un de leur pseudo-cocktails sans alcool, même si ça a quand même un goût vachement fade. Enfin, c'est peut-être juste lui.
« Les fêtes n'existent que pour colorer les angoisses. »
"Participer" au monde, s'intégrer et être enfin parfaitement à ma place, ça implique aussi les événements publics. Je peux pas vraiment dire que c'est pas mon truc, tant qu'on me force pas à parler devant tout le monde, mais je suis aussi une boule d'anxiété ambulante donc forcément l'idée d'aller à ce bal me stresse. On va oublier la danse vu que j'ai absolument aucun talent dans le domaine, mais il paraît qu'il y a d'autres trucs. Et ça me permettra de rencontrer quelques personnes et d'essayer de me faire des amis. Un peu de courage.
J'ai passé une bonne heure à me préparer. Il fallait que j'aie l'air un minimum présentable, et c'est toujours une épreuve de m'habiller avec ce genre de tenues. Parce que les costards et les chemises, c'est joli, mais c'est fait pour être porté près du corps, et je suis un peu parano à ce niveau-là. Je sais qu'on voit rien, j'ai fait des tours sur moi-même dans toutes les directions pour être sûr qu'il y a pas un relief dégueulasse qui réussisse à passer avec ma chemise, mais c'est super stressant. C'est la première fois que je porte quelque chose d'aussi près de corps depuis... euh... depuis une éternité ? Le reflet fait du bien à voir, cela dit. Si je pouvais porter un binder en permanence, je crois que j'aurais tout ce que je veux dans la vie. Enfin bref. J'ai pas trouvé spécialement d'idée sur le thème des mythologies, mais ils ont dit qu'on pouvait venir un peu comme on voulait, donc j'ai pas spécifiquement cherché. Et puis techniquement, le vert c'est la couleur de Loki dans les marvel, il doit bien y avoir un lien avec le dieu dont ils se sont inspirés, non ? Le dieu des blagues, ça me va bien. C'est un peu mon moyen d'expression principal. Ah oui et je sais pas faire les noeuds de cravate aussi, c'était sport.
Mais. Mais mais mais. Je ressemble à quelque chose, maintenant. Et j'ai réussi à faire un truc potable avec mes cheveux sans trop mettre en valeur les traits de mon visage. Je me demande si la testostérone va influencer ça quand je pourrais enfin en prendre... pas le moment. Pour l'instant, je dois me calmer un peu. C'est juste une soirée. Manger, papoter, essayer de me faire des amis en priant pour que personne ne fasse de commentaire sur ma voix beaucoup trop aiguë, et tout ira bien. Allez. Je cache mon élastique sous ma manche, je range un petit sachet dans ma poche au cas où il claque, et je descends des dortoirs jusqu'à l'auditorium. Ça va bien se passer. On a des tables attribuées, donc j'aurais pas besoin d'essayer de m'intégrer de force dans un groupe, je pourrais juste parler naturellement. C'est pas mal dans mes cordes, ça. Engager la conversation, c'est un peu plus compliqué. Du coup si je saute l'étape c'est nickel.
Enfin les tables, ça sera plus tard. Je sais même pas à quelle heure c'est censé être. Déjà moi, je suis à la bourre. Je suis ponctuel d'habitude mais 18h, c'était un peu tôt par rapport à mes derniers trucs à faire, donc avec le temps que j'ai mis à me préparer, voilà. Mais c'était l'heure d'ouverture, pas un rendez-vous. Faut que je trouve de quoi m'occuper. Ou quelqu'un à qui parler. ... Je vais commencer par prendre un truc à boire, en fait. Le sucre ça fait toujours du bien.
N'ayant eu ni le courage, ni l'envie de participer au dernier bal de fin d'année, il était désormais temps pour le jeune couturier de prouver à tous ses losers ce qu'il a réellement dans le ventre. En plus, quelle chance, le thème est assez vaste sans trop l'être, de quoi alimenter les inspirations les plus folles. Cependant, il n'est pas question pour lui de se contenter d'un déguisement acheté aux magasins de cotillons -très souvent d'une qualité déplorable- ou de ne coudre que quelques symboles sur un vêtement ne servant qu'à ça pour le rendre grec, maya ou chinois. La facilité, ça n'a jamais été dans ses cordes et cette soirée a représenté celle de tous les défis... en termes de préparation, bien sûr. Le reste, ça sera dans la poche sans grande difficulté.
Il se trouve qu'être créateur de mode s'avère bien utile dans ce genre de moments avec comme unique limite de création celle que l'on se met... en-dehors de la thématique imposée, cela va de soi. Alors aux crayons et ensuite direction les magasins et enfin les aiguilles ainsi que la machine à coudre. Mais d'abord, il faut une idée, une idée qui sorte de l'ordinaire et qui permette au créateur d'afficher au grand jour à quel point il est génial.
Durant de longues heures, même très longs jours, Timaé s'est creusé la tête et a couché sur papier des dizaines de looks avec un potentiel suffisant pour qu'il se décide à en laisser une trace quelque part dans son carnet. Seulement, toutes manquaient cruellement de quelque chose, de... de ce concept qu'on appelle si singulièrement l'originalité et qui pourtant marque cruellement la différence entre les simples d'esprit et les véritables génies. Son ultime défi pour clôturer une année si haute en couleur est de réaliser non pas sa tenue, LA tenue d'un soir qui fera rougir ou verdir de jalousie les plus envieux d'entre tous.
- Oh, papa, si seulement tu m'avais payé un couturier aussi talentueux pour me confectionner quelque chose d'encore plus grandiose, ricane le jeune garçon dont les mèches noisettes tombent sur son nez alors qu'il gribouille encore et toujours à la recherche de la pièce maîtresse de la collection de son existence.
Presque la totalité des mythologies occidentales sont passées à la trappe. Seulement, il aurait été trop simple de sélectionner ce que tout le monde connaît déjà par cœur. Zeus, Freyja, au secours... et inutile de penser à l'Egypte, c'est du pareil au même. L'Asie lui semblait intéressante, mais tout aussi surcotée que le reste. Décidément, reproduire un dieu ou une déesse ne paraissait au goût de l'artiste que comme un parfait copier-coller du vu et revu éternel du monde mythologique dans sa complète globalité.
Et puis, après moult énervements et réflexions en tous genres, une idée a germé. S'il ne peut pas reproduire une ou plusieurs entités divines, il va en fabriquer une de toute pièce et le Japon s'annonce comme étant un élément de choix... privilégié par son inspiration naissante. La Rome et la Grèce antiques sont trop... simples à restituer à une personnalité particulière et il serait fâcheux de ne se rendre compte qu'entouré des autres que ces heures de travail n'auront servies à rien si ce n'est à passer pour un imbécile.
Alors, c'est décidé, le kimono traditionnel japonais sera le point de départ de l'œuvre et rapidement les coups de crayon s'enchaînent, presque guidés par la créativité elle-même. Des bouts de tissus tombent, des chaussettes montantes faisant office de bottes remontent jusqu'aux cuisses, une tresse exagérément longue incarne la coiffure, un grand nœud rouge habille le dos tout en servant de fermeture et de la peau est affichée pour ajouter une petite touche de piment. Le croquis, au bout de plusieurs heures, arrive à sa fin et un bémol apparaît ; il s'agit d'une femme ou du moins d'une silhouette possédant quelque chose que lui n'a pas. Presque naturellement, Timaé a dessiné ce vêtement pour une personne ayant du monde au balcon et il a beau se regarder sous tous les angles, son torse reste des plus plats. Et si l'idée tentante de faire appel à quelqu'un pour lui fabriquer une paire de seins siliconée plus que réaliste demeure, les moyens et le temps jouent en sa défaveur. Et puis, de toute façon, ça ne change pas grand-chose... les gens devront donc se contenter de potentiellement voir ses tétons naturels, pas de quoi en faire un drame, n'est-ce-pas ?
Avec ses talents de manipulateur, de pseudo-comédien et son charme inconditionnel, il parvient, par le biais de son frère et de ses parents qui ont des connaissances plutôt artistes, à entrer en contact avec un perruquier, un fabricant de chaussures, mais aussi à se procurer des tissus aux motifs particuliers, la plupart dans des tons avoisinant les mauves et les violets. Après quoi, le travail peut commencer. Dans un acharnement et une passion presque détachée de la réalité, il parvient à boucler ce qui doit être fait dans les temps tandis que de leurs côtés, les autres professionnels lui permettent la réception d'une paire de chaussure à talons épais ainsi qu'une perruque très réalité dont la longueur de la tresse atteint un peu plus d'un mètre.
Un faux grain de beauté dessiné sous l'œil gauche et l'ajout de légères touches de blush ainsi que de fards à paupière viennent compléter le look plus qu'atypique qu'il a décidé de réaliser. Durant de longues, très longues minutes, il se regarde, ajuste ce qui doit être ajusté et vérifie qu'aucun détail compromettant ne parvienne à gâcher ce moment, son entrée dans la salle qui, il l'espère, sera remarquée par tous.
La perruque est lourde et marcher de façon convenable avec des talons, aussi confortables soient-ils, n'est pas chose aisée puisqu'il n'a pas eu cette chance inouïe d'en porter plus que ça, mais il va devoir s'adapter. Dans le pire des cas, il n'aura qu'à retirer ses bottes pour terminer pieds nus, mais cela serait fâcheux. En plus de ça, ça lui fait gagner plusieurs centimètres, une sensation nouvelle dont il a bien l'intention de profiter durant ces quelques heures où son mètre soixante-deux n'est plus qu'un vestige du passé.
Déjà dans les couloirs, des personnes attardent leur regard sur son costume, le faisant sourire tout en laissant derrière lui le doux son des talons résonnant à chacun de ses pas, un véritable goût de victoire qui le pousse à continuer dans une démarche assurée, le pari relevé.
HRP:
Ze veux être Roi ou Reine du bal svp !! VOTEZ POUR MOIIIIII
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Allez, allez, peut-être que ça ne sera pas aussi ennuyeux qu'il ne le croyait. C'est un bal, de toute façon, avec un peu d'imagination on finit toujours pas en faire quelque chose. Que ce soit en faisant quelques petits commentaires bien placés sur scène une fois élu, des petits sous-entendus pour semer des doutes et des rumeurs, ou de façon plus direct. on parle de drames adolescents en permanence dans les films et les séries, il faut bien qu'il y en ait grandeur nature, sinon où les scénaristes tireraient-ils leur inspiration ? N'empêche que leurs cocktails au jus de fruit manquent quand même de goût. Il aurait du planquer une flasque quelque part. Dans sa coiffure, peut-être - le reste laisse assez peu de place à la dissimulation. De toute façon, avec ou sans alcool, sa place est très souvent à côté du bar, autant garder cette réputation jusqu'au bout. Ce n'est pas à un bal qu'il dansera vraiment, l'ambiance est trop distante à son goût.
Il sirote une boisson à peine sucrée en observant ceux qui entrent dans l'auditorium. Des costumes et des robes plus ou moins élaborés, certains qui se fondent dans la masse avec des couleurs plus classiques, d'autres qui ressortent un peu plus, comme le vert forêt qu'il voit passer dans la foule et qui s'avance vers le bar. Son propriétaire n'a pas l'air super à l'aise. Peu habitué aux foules, ou juste à cette foule en particulier ? Les bals de fin d'année sont quand même un contexte un peu spécial. Ce sont les personnes qu'on voit toute l'année, et les années suivantes, de quoi créer et défaire des liens et des réputations. Un pas de travers sur la piste peut avoir des conséquences bien plus fâcheuses que dans une soirée privée ou dans une boîte de nuit où personne ne te regarde vraiment danser.
» Si tu montres trop que tu as peur, tu auras encore plus peur.
Philosophie de comptoir, puisqu'il traîne à côté des boissons. Autant jouer du cliché, ça contraste grandement avec son style purement et simplement atypique. Il a une bouille mignonne, ce gamin en costard vert. Et il est plus petit que lui. Beaucoup plus petit. Ça, c'est agréable, pour une fois.
» Carre un peu plus les épaules et personne ne te remarqueras assez pour te faire de commentaire, si c'est ça qui t'effraie. Mais t'as l'air trop timide, là, ça attire l'attention.
La preuve : il a attiré la sienne. Et oui, peut-être que ce gars ne lui a rien demandé mais bon, il aime bien dispenser des conseils inutiles. C'est gratuit et ça le distrait.
Parlant de distraction. Alors qu'il repose son verre en se demandant avec quelle autre saveur à moitié insipide il pourra le remplir à nouveau, quelqu'un fait son entrée dans la salle. une silhouette familière, il est persuadé de l'avoir déjà vu quelque part sans parvenir exactement à savoir où. Il faut dire que le style est assez atypique pour mettre en difficulté même son côté physionomiste. Il ricane en remplissant son verre d'un mélange de jus aléatoire.
» Allons bon, j'ai trouvé un successeur, ou quelqu'un qui essaye de me voler la vedette ? chuchote-t-il pour lui-même.
De là où il est, il ne peut pas voir son visage. Mais si ce nouveau visiteur s'approche un peu, Damen est persuadé qu'il arrivera à se rappeler où il l'a vu. Même si la longue chevelure ne lui dit rien, il y a un truc dans la forme des épaules, la ligne de la nuque, la courbe des hanches. Il finira par en avoir le cœur net, la soirée ne fait que commencer.
« Ce n’est pas si rouge. » « Pour toute réclamation, plains toi à Suika. »
Ce n’est pas si rouge. Elle se le répète encore et encore. Elle avait pourtant demandé à ce que sa robe soit d’un rouge sang à en faire pâlir ses propres hémoglobines. D’ordinaire, sa grand-mère exauçait les moindres de ses requêtes quand il s’agissait là d’élégance, notamment lorsqu’il était question d’événement de grande ampleur comme Boqin aimât les appeler. Pourtant, c’était bien un ensemble en grande partie vert qu’on avança jusque devant son visage. Prenant sur elle pour faire preuve de stoïcisme, elle inspira un peu et finit par souffler, saisissant de ses doigt l’étoffe sur laquelle étaient brodées fleurs et autres feuilles, symbole de féminité et de sublimité pour sa grand-mère. Tout ce qu’elle fut. Du moins tout ce qu’elle serait. « C’est inutile. » Avait-elle fini par marmotter à sa grand-mère qui s’était contentée de la toiser d’un œil brillant. Il sembla qu’elle prit plaisir à dénicher sur le visage presqu’imperturbable de sa descendante un sillon qui s’était creusé sur son front encore juvénile. Probablement une ride de ressentiment envers sa mère, cette dernière étant certainement l’instigatrice de tout ce fiasco. Après tout, elle n’aimait ni les hanfus, ni rien rallié à la culture chinoise, mais elle n’avait pas eu d’autres choix que de laisser sa belle-mère s’occuper de l’habillement de sa petite fille et ne put que donner le code couleur souhaité. Par conséquent, elle n’en avait fait qu’à sa tête et l’avait rendu vert, ce qui lui valut un point de sympathie en moins de la part de sa fille.
Niko s’était laissée habiller par sa grand-mère qui avait tenu à la vêtir de peur qu’elle n’abîme cet espèce de cadeau haï. Ce hanfu, elle le détestait. Non pas pour sa laideur, car il fallait reconnaître qu’il était époustouflant, mais parce qu’il n’était rien d’autre qu’un procédé de plus pour ses parentes de se mener une nouvelle guerre sans merci, où elle serait une fois de plus un dommage collatéral. Rien de plus ennuyeux. Pour se soustraire à ses réflexions, elle avait laissé son regard se promener sur le reflet que lui renvoyait le miroir. La gorge nouée. Quelle horreur. La tunique lui allait à ravir. Peut-être même un peu trop. Trop pour lui donner l’opportunité de se plaindre et de crier tout son mépris à l’égard de ce chiffon. Il n’est même pas rouge. Triturant les étoffes et tournant sur elle-même -car il faut bien reconnaître qu’elle aimait quand même se pavaner- il lui fallut quelques secondes pour réaliser que son visage venait d’être saisi avec la douceur d’un ogre, par sa grand-mère qui s’attela à la farder. Qu’est-ce que tu fais lui avait-elle demandé avant de se prendre un joli « tais-toi » sonnant à son oreille comme un doux rossignol bien grinçant et nasillard. « Les déesses chinoises sont de jolies femmes. Tu vas donc être jolie » Cela voulait-il dire qu’elle était donc moche sans grimage ? Formidable. Si elle a voulu protester, elle n'avait pas pu le faire, ses joues fermement piégées entre les doigts osseux de la mamie. Il ne lui restait plus qu’à être une véritable marionnette et de se limer les ongles si elle arrivait au moins à se saisir de la lime à ongles.
Finalement, elle la lâcha enfin. Et lui laissa le droit de se masser les joues. Une fois de plus, elle se lorgna dans la glace et cligna des yeux, sidérée. Joues orangées, teint blafard lèvres rouges. Au moins, elle n’aura pas à cacher ses rougeurs si elle venait à rougir. Et puis c’était joli ? De plus, si elle gaffait, personne ne la reconnaîtrait «Il fait beaucoup trop femme. » dit-elle tout de même « Rassure toi, ce n’est pas aussi flagrant que celui de ta mère. » Et une pique de plus. Une. « Si tu souhaites avoir une chance de réussir ce concours, tu en auras besoin. Pour l’heure, tu ne gagnes rien à être enfantine. » Après quoi, un silence s’installa, Boqin s’attaquant à la coiffure et Niko remâchant ses propos.
Enfin.
« C’est terminé. Tourne-toi. » Niko tourne sur elle-même -avec un plaisir refoulé bien entendu- « Tu peux y aller » suivi d’une petite tape cordiale sur la joue. Ni une ni deux, elle se sauva après s’être laissée complimenter par son grand-père tassé dans son fauteuil et journal en main. Il lui fallut un certain temps avant de gagner l’auditorium et constater qu’il était déjà bondé. Beaucoup de monde. Trop de regards curieux. Saluant aimablement les camarades qu’elle croisait sur son chemin, et même ceux qu’elle n’avait connu que le temps d’un regard, elle se chercha une occupation et la trouva. Examinant la décoration de la pièce avec attention simulée, elle avait été agréablement surprise. Ce n’était pas mal pour des décorations faites par des élèves. Du moins s’ils avaient vraiment été fait par des élèves. Une fois sa phase de décoratrice d’intérieure passée, Niko étudia à son tour attentivement les élèves. Beaucoup n’avaient fourni que le minimum d’effort pour leur accoutrement. Ça lui laissait au moins une chance de gagner malgré le fait qu’elle n'apprécierait pas une victoire offerte. Enfin offerte. Non pas vraiment. À bien y regarder, il y avait quand même de très jolis tenus. Elle se rapprocha de ceux-ci pour mieux contempler. Il y avait celle d’une possible fille qui avait opté pour une esthétique japonaise et qui attirait déjà les regards. Plus loin se trouvait également un jeune garçon qui lui serait assurément et très rapidement familier. Sûrement un amoureux de la Saint-Patrick, il ressemblait à Leprechaun, mais sans la barbe. Puis il y avait aussi l’aztèque qui avait pris plaisir à économiser sur les vêtements. Et qui à priori était le fils du maire.
S’ils se sont présentés, ce n’est pas gagné. Mais c’est comme cela. Niko était plutôt bonne joueuse lorsqu’il n’y avait pas le scolaire derrière. Une fois sûre d’avoir bien zieuté les individus les plus intrigants, elle partit se servir à boire, jetant un coup d’œil aux trônes sur la scène. Ce soir, elle pourrait être la déesse de la victoire.
HRP:
Moi aussi je me présente pour le titre de reine
Casey Morgan
Casey Morgan
Casey Morgan
Lycée |:| 3°B, Forge
Genre :
Sexe :
Age : 17
Date de naissance : 18/01/2007
Taille / Poids : 1m63 // 53kg
Orientation sexuelle : Indéterminée
Situation amoureuse : Pas trop sa priorité
Famille : Eden Morgan (frère) - Gemma Morgan (mère)
Un bal. Honnêtement je ne suis pas hyper motivée à y aller. Je ne vois pas trop l’intérêt de ces trucs mais mon frère m’a dit que ce serait une bonne occasion de sociabiliser. On ne va pas se mentir, cet argument a fait un gros flop, j’ai râlé et mon frère a dû utiliser l’argument nourriture pour me motiver. Donc moi je ne me rends au bal que pour la bouffe. Cette année, le thème c’est les mythologies internationales. J’ai fait l’effort de trouver une tenue qui peut avoir un rapport avec ce thème. Ca a été un peu compliqué parce que la plupart des habits traditionnels ne me plaisaient pas. J’ai tapé dans le japonais et là j’ai trouvé quelque chose. En plus eux aussi ont des divinités et des tenues traditionnelles pour honorer leurs dieux. Elles se ressemblent presque toutes à mes yeux.
Je me suis changée dans ma chambre, galérant un peu – beaucoup – pour certains trucs à attacher. Je crois que le moins chiant a été la coiffure. Enfin bon, j’ai fini par prendre une photo pour montrer à Eden avec un petit message.
« Ca fait assez mythologie nippone ? « Qu’est-ce que j’en sais moi ? J’suis pas expert en mode ! Mais tu ressembles à une petite japonaise, ça c’est sûr. » « J’suis pas petite !! » « Si tu le dis... »
Il m’agace ! Je me fais déjà chier à aller à un bal débile juste pour lui faire plaisir et pour manger, il pourrait au moins faire l’effort de ne pas me foutre sur les nerfs avant même que j’y sois…
Je me bouge finalement jusqu’à l’auditorium, arrivant un peu en retard au bal. Je m’en fiche, je veux juste la bouffe moi. Le reste me passe un peu au-dessus de la tête. J’arrive dans la salle et observe un peu aux alentours. Beaucoup sont réunis près du buffet à boissons. D’autres sont plutôt dans leur coin ou en groupe.
Je suis un peu déçue. Avec le thème actuel, personne n’a l’air de vouloir foutre une tenue simple qui me permettrait de voler quelques trucs. Entre le type blond à moitié à poil dans sa tenue aztèque, maya ou je ne sais pas quoi, ceux qui ont une tenue similaire à la mienne, ceux qui portent des trucs étranges… Personne ne porte une tenue avec des poches ou quoi ?! Comment je peux leur voler des trucs s’ils n’ont rien pour les porter ! Ah quoique certains ont des poches. Ce sont surtout les garçons mais ils doivent bien avoir des trucs sympa. Peut-être un porte-monnaie, un petit bijou caché ou autre. Allez ! Session repérage ! Je me déplace tranquillement dans la salle, essayant déjà de repérer qui cache de potentiels objets sympa et qui n’en a pas. Autant trouver un intérêt quelconque à ce bal en attendant de pouvoir manger.
HRP:
Je participe aussi pour la reine 8D
Elijah Desames
Elijah Desames
Elijah Desames
Lycée |:| 4°1, Gifted
Genre :
Sexe :
Age : 18
Date de naissance : 12/03/2006
Taille / Poids : 1m56 / 45kg
Orientation sexuelle : Hétéro
Situation amoureuse : On en parle pas ? On en parle pas. Merci
« Les fêtes n'existent que pour colorer les angoisses. »
On me parle. C'est à moi qu'il parle ? Oui, je crois. Disons que le contexte de ses paroles est beaucoup trop proche de mon comportement actuel pour que je me sente pas visé. Si tu montres trop que tu as peur, tu auras encore plus peur. Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ? Que les gens qui ont l'air mal à l'aise sont visés par défaut par ceux dont ils ont peur ? D'un côté, je sais que c'est vrai. Si tu te comportes comme une proie, tu attires l'attention des prédateurs, tout ça, mais je n'ai jamais aimé cette mentalité. Ca justifie les comportements de ceux qui m'ont harcelé.
- Je n'ai pas peur.
J'ai un peu de mal à comprendre ce qu'il me dit. J'ai encore du mal avec l'accent d'ici et même s'il est assez clair quand il s'exprime, il utilise des expressions que je connais pas. J'ai l'air trop timide, ça, j'ai compris. Mais trop timide pour quoi ? Pour passer inaperçu ? C'est pas comme si j'essayais vraiment d'être l'incarnation de la discrétion, sinon je serai pas venu, déjà, je suis juste naturellement moins à l'aise dans cette tenue. Mais bon, je peux pas expliquer ça parce que ça impliquerait d'expliquer les raisons. Et en plus, c'est pas un gars qui se promène habillé comme ça qui va comprendre qu'on puisse être mal à l'aise dans une certaine tenue. J'aimerais bien être assez à l'aise pour porter une tenue pareille avec autant d'assurance. Au lieu de ça, je suis juste là à stresser parce que je porte un costume plus près du corps que mes habits habituels. Et lui, on voit ses cuisses et ses hanches comme s'il se promenait en maillot de main avec un paréo.
Il se désintéresse de moi aussi vite qu'il s'est intéressé, pour concentrer son attention sur la personne qui vient d'entrer. Ce genre de personne me perturbe. Ils parlent avec les gens si facilement, comme si le monde était leur terrain de jeu. Le mien ressemble plus à un terrain miné qu'à un terrain de jeu. J'arrive pas à savoir si je l'envie ou s'il me met mal à l'aise.
Quelqu'un d'autre s'approche des boissons, une fille avec un super joli kimono vert et rouge. Son maquillage aussi est super sophistiqué. J'ai l'impression de l'avoir déjà vue, mais je saurais pas dire où. Avec le maquillage et la coiffure, c'est difficile à dire, ça peut tellement changer un visage et j'ai une mémoire visuelle un peu difficile. Je me décale un peu pour qu'elle puisse accéder aux boissons sans que je la gêne. Ça m'intrigue de pas savoir où je l'ai déjà vue, mais je veux pas la dévisager, c'est pas sympa de fixer quelqu'un. .... .... Ah mais c'est pas elle, justement ? Maintenant que j'y pense, c'est possible. Je pensais pas qu'elle était aussi grande. Elle me dépasse d'une tête, j'aurais dû chercher des semelles compensées sur mes chaussures, moi...
#A4CD27 Ⓒ Martel
HRP:
Je suis restée un peu vague sur la façon dont Elijah connaît Niko pour l'instant, on verra en fonction de l'évolution notre rp pour savoir s'il connaît autre chose que sa tête
La fête n'en est qu'à son début et l'heure n'est pas encore à foutre le bordel. Du monde, il y en a. Des costumes en tous genres aussi et les yeux du faiseur de bonheur ne cherchent rien de plus qu'à analyser les costumes qui en valent la peine. Qui s'impose comme une menace ? C'est la question qui brûle son esprit à un point inimaginable. A-il peur ? Pas vraiment. Il est surtout... curieux concernant des créativités insoupçonnées qui peuvent se glisser dans le rang des soumis et des personnalités qu'il juge sans grand intérêt. La plupart sont sages et obéissent bien sagement à ce qui est dicté, que ce soit par l'école, par les parents ou par le gouvernement mis en place. Du moins, c'est en apparence, car certains arrivent à bien cacher leur jeu. Et quoi de mieux qu'une soirée marquant la fin d'année pour faire tomber les masques.
Doucement, il s'avance et se sent déjà épié par bon nombre de personnes l'entourant. Alors, il sourit. Il est fier. Comment ne pas l'être lorsque l'on est conscient de son talent sans pour autant transpirer la prétention. Difficile de nier qu'à son âge, ce relève presque du génie de pondre de telles pièces. Certes, tout n'est pas entièrement fait mains, comme le motif du tissu ou la fausse chevelure qu'il porte, mais cela n'en demeure pas moins impressionnant.
Un léger tour de salle en un regard, quelques personnes retenant son attention, et puis la localisation du coin boisson. Il n'a aucunement l'intention d'attendre patiemment que quelque chose se produise sous son nez, qu'il soit introduit dans l'évènement en question ou non.
Le voilà qui désormais se dirige vers la table lui permettant de se servir à boire, c'est qu'il fait chaud ici, avec tout ce monde et les hormones en ébullition. Il croise le regard des deux personnes postées non loin de là, leur accorde un sourire charmeur, peut-être un peu trop. Voyons voir, l'illusion de son costume semant le doute sur son propre genre donnera-t-elle naissance à une situation cocasse ? Pas qu'il soit question pour lui de se vexer si on le prenait pour une fille. D'ailleurs, les rares fois où il lui arrive de suffisamment s'emmerder pour ne serait-ce que légèrement y penser, il arrive très simplement et rapidement à la conclusion qu'il s'en moque complètement.
Et puis, soudainement, tandis qu'il se sert -ou que quelqu'un dont c'est le job le fait pour lui-, il sent une présence plutôt imposante se faire dans son dos. Timaé ne tarde pas à se retourner pour tomber nez-à-nez avec cette brute sans cervelle de Dan Maxwell.
- Toujours en train de jouer à la gonzesse ? Ah non, pardon, c'est vrai que t'en es une. - Toujours en train de jouer au beauf ? Ah non, pardon, c'est vrai que c'est de nature.
Une réplique cinglante qu'il lâche avec une facilité déconcertante sans ne serait-ce que grimacer. Au fond, son but n'est pas d'être méchant, il est naturellement pourvu d'une honnêteté piquante. Et puis, c'est toujours difficile de rester silencieux face à la connerie humaine. Il lève le menton tout en sirotant tranquillement ce qu'il vient de commander, ne quittant pourtant pas d'une seule seconde le sportif des yeux. Sous prétexte qu'il est plus petit et moins "masculin" que lui, il devrait se soumettre ? Jamais. Quand bien même il sait que celui qui lui fait face en rêve, mais dans un contexte beaucoup moins charmant. Timaé a toujours su que ce mec était gay, mais que le reflet de la société, ses fréquentations et la pression de sa famille l'empêchaient clairement de lui courir ouvertement après.
Dan soupire en détournant le regard avant de croiser les bras, tâchant de cacher la honte qui lui traverse déjà la totalité du corps. A côté de ça, le petit brun jubile face à son énième victoire qu'il n'aura clairement pas volée.
- Oh, ta gueule... - Force-moi.
Définitivement décidé à ne lui laisser aucun répit, le couturier ne détourne son attention de la conversation pour rien au monde. Il est bien trop plaisant pour lui de mener cette soi-disant racaille en bateau et d'en permanence lui jeter à la figure son pathétisme et sa stupidité affligeante. Or de question pour lui de baisser les yeux devant une situation qui, à bien y réfléchir, l'attriste plus que ne le blesse réellement. Qu'on se moque de lui ou qu'on tente de le rabaisser lui efflore à peine l'épaule tandis qu'assister de son plein gré à un mec purement et simplement démuni au sein de sa propre existence le peine au plus haut point. Seulement, Timaé étant ce qu'il est, il n'a pas envie de lui tendre la main et de lui caresser le dos afin de le soulager de sa douleur. Ce n'est juste pas sa façon de procéder.
- Ouais, bah... tu peux rêver. - Celui qui rêve de ça, ici, c'est toi. Le jour où tu l'admettras enfin, je te promets que je te réserve une expérience unique en son genre. Un peu comme mon costume, ce soir. D'ailleurs, t'en penses quoi ? - Ouais, c'est... bah, c'est un vêtement de fille, quoi... - Rah, mais t'es trop con...
Jouant les exaspérés, Timaé lève les yeux au ciel alors qu'il s'était légèrement écarté de la table afin de montrer dans son entièreté la création dont il est si fier. Mais à la vue du manque d'investissement délibéré de son interlocuteur, il baisse les bras et s'ennuie déjà d'un échange qui tournera en rond, comme ils en ont l'habitude.
- Bon, écoute Dan, je n'ai pas envie de passer ma soirée à batailler avec toi alors que nous savons très bien que cela ne mènera à rien. Alors, ouste ! J'aimerais bien m'amuser et clairement, t'es un obstacle à mon fun, là.
Accompagnées du petit geste de sa main libre confirmant sa volonté à ce que celui-ci déguerpisse, ses paroles ne sont ni synonyme d'énervement, ni volonté de paraître agressif, mais plutôt un détournement comique d'une situation bien réelle. Il a clairement assez donné toute l'année avec ce type qui n'arrête pas de lui tourner autour. Alors, si ce n'est pas pour enfin lui avouer son amour caché, il ne voit aucune raison de perdre son temps.
Visiblement vexé et mimant le détaché, le sportif en question ne tarde pas à s'éloigner en soupirant un rire plutôt forcé jusqu'à complètement se fondre dans la masse, malgré sa taille plutôt impressionnante pour son âge... à moins qu'il ne soit parti de la soirée. Timaé n'en est pas sûr et ne cherche pas réellement à le savoir. Actuellement, il se demande plutôt ce qui est prévu au programme.
Damen Irridval
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B1 |:| Bar et restauration (TH)
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Age : 20
Date de naissance : 26/03/2004
Taille / Poids : 1m70 / 50kg
Orientation sexuelle : Pansexuel
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Messages : 710
Date d'inscription : 02/05/2022
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff ||| Emily : #990099 |||
Fierté ou vérité ? Avec certaines personnes, la différence est difficile à faire. Comme le gars à qui il parle. Il n'a pas peur, donc, alors pourquoi a-t-il l'air aussi mal à l'aise ? Vu son accent, il ne vient pas d'ici, peut-être que c'est juste le trac d'arriver dans un autre pays et de ne connaître personne ? Si ce n'est que ça, ça ne devrait pas être bien compliqué à corriger, Indarë est une grande école et la plupart des gens sont relativement fréquentables. Bon, pas lui, mais ça c'est un détail. La fille en tenue chinoise qui s'approche des boissons, par contre, l'est sûrement beaucoup plus. C'est sa partenaire de châteaux de sable, non ? Il ne savait même pas qu'elle était à Indarë. Décidément, Londres est une toute petite ville. Ou bien tout le monde est dans cette école, c'est possible aussi, dans ses mauvais jours il a l'impression que tout le pays y est réuni.
» Salut, partenaire.
Il va lui falloir d'autres surnoms, parce que s'il appelle tout le monde comme ça, il va commencer à manquer de repères - et à passer pour un cow-boy du fin fond du Texas, aussi, même s'il est encore loin de l'accent. Mais il avait d'autres préoccupations quand il l'a rencontrée - gagner, par exemple - alors il n'a pas trop eu le temps d'y réfléchir. Quelque chose finira bien par lui venir. Ou alors il peut juste trouver un autre surnom pour celle du jour précédent. Vampirella lui allait bien, après tout.
En tout cas, il semble que la table des boissons était le meilleur endroit où se rendre pour croiser du monde. Logique, vu qu'il n'y a pas encore beaucoup de musique, ni de nourriture en dehors des trucs à grignoter un peu plus loin, les gens se rabattent sur ce qu'ils trouvent, surtout quand ils viennent seuls. Comme lui. C'est plus amusant comme ça, la seule fois où il est venu accompagné... Enfin, c'est de l'histoire ancienne.
Il observe la dispute de l'autre côté de la table avec un petit sourire en coin. Ah, les passions adolescentes... Mais maintenant qu'il entend sa voix, il peut enfin mettre un souvenir sur cette silhouette. Alors il attend que l'autre type - beaucoup trop grand, d'ailleurs - se soit éloigné avant de fausser compagnie à ses deux camarades pour avancer vers l'artiste androgyne.
» On la gagne comment, cette expérience unique en son genre ?
Il aurait pu lui chuchoter à l'oreille, mais il a déjà utilisé cette technique et il faut savoir varier ses approches. C'est avec l'expression la plus neutre du monde qu'il s'est approché pour se resservir un verre, avant de lancer cette réplique avec nonchalance.
Hormis l’ambiance, ce qu’il y avait de meilleur dans un événement de la sorte, c’était le bar. Oui. Le bar. Conçu pour plaire aux invités et présentant de nombreuses petites collations diverses et variés. Encore plus avec un thème tel que celui dans lequel baignait ce soir l’auditorium. Grignoter avant le repas n’était pas l’idée la plus brillante qu’elle eu jusque là. Si sa grand-mère la voyait faire, elle serait certainement en colère, mais qu’importe, pour le moment elle était coincée entre quatre murs et Niko ne comptait pas se priver de goûter à tout ce qui peuplait la salle. C’est bien pour cela qu’ils étaient ici.
Il lui avait fallu peu de temps pour oublier le baptisé « Leprechaun » qu’elle avait pourtant rejoint, son attention portée sur les boissons alors qu’elle se servait un verre de jus de fruit. Elle avait lâché un petit « merci » de courtoisie accompagné d’un sourire sans même avoir réellement fait attention à lui et porte à ses lèvres sa coupe. Si au départ elle se contente de boire, une nouvelle sensation d’être observé lui vint. Ce n’était pas aussi désagréable que la première fois, mais c’était perceptible. Comme si elle savait où regarder, ses mirettes se posèrent sans la moindre hésitation sur le bonhomme vert. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser que c’était le garçon de la permanence, qui la regardait une fois de plus. Et cette fois-ci, ce n’est pas elle qui avait commencé.
-Tiens donc. Tu as l’air partant pour un deuxième round.
Cette fois-ci, Niko plaisantait même si elle supposait qu’il pourrait très certainement le prendre au premier degré vu comment leur rencontre avait commencé. Mais peu importe, qu’il l’interprète comme il le souhaite. On ne lui laissa pas le temps de s’attarder davantage sur lui, la jolie demoiselle en kimono assez sombre vint près d’eux en leur offrant un sacré sourire. Quelle charmeuse songe Niko, quelque peu amusée avant que ne commence les soucis. Elle avait assisté à la scène sans la comprendre, mais avait décidé de détourner le regard lorsque le ton commença à monter. De surcroît, lorsqu’elle comprit que la jeune fille était en fait un jeune homme. Elle aurait failli cracher le contenu de son verre si son éducation ne lui avait pas proscrit un tel comportement. Vraiment ? Un homme ? « Décidément, je ne comprendrai jamais ». Ce qu'elle avait compris en revanche, c'est qu'elle continuerait à ne pas se mêler de l’affaire. Elle avait quand même pris la peine de sourire en signe de salutation à Damen qui, semble-t-il, ne savait toujours pas comment elle s’appelait et avait regardé en silence ce dernier s’adresser à son interlocuteur, étonnée par sa conduite en public. Quand on y pense, comment pouvait-elle prétendre être stupéfaite ? On parlait tout de même du Don Juan de l’institut. Elle secoua la tête, ne sachant pas si elle était amusée ou tout simplement trop prise de paresse pour réagir et préféra s’attarder sur quelque chose de moins compliquer à comprendre.
- Mais dis moi, en quoi est-ce que tu es déguisé demande t-elle à Elijah sur qui elle avait reporté son attention. J’ai du mal à deviner. Mais ce costume te va à ravir.
Tandis qu’elle complimentait ce dernier, elle observa du coin de l’œil une demoiselle en kimono faire son entrée. Elle aussi elle était jolie. Elle aimait son kimono. Empreinte d’une étrange fierté provenant très certainement de ses origines nippones, elle eut l’envie de la complimenter.
-Son kimono est très joli n’est ce pas ? Dit-elle en s’adressant à Elijah, tête penchée pour mieux la regarder.
Ce soir, Niko se parut bien élogieuse.
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18.07.22 23:51
Bal de fin d'année 2022
il est 20h30. Les repas choisis sont servis à table donc vous pouvez aller manger (aussi vite ou lentement que vous voulez). On confie aussi à chacun une enveloppe pour le roi du bal (dorée) et une autre pour la reine du bal (argentée). Vous pouvez avancer jusqu'à 23h30.
Rappel du premier post : Les tables ont été décorée sur la base de la culture aztèque où vous avez tous été placés pour le repas. On a évité les mélanges aléatoires de cultures parce qu'un plat égyptien mélangé à de la nourriture traditionnelle japonaise c'était peut-être pas l'idée du siècle, mais c'est quand même l'occasion de manger quelque chose de différent (et de meilleure qualité) que ce qu'on nous sert au réfectoire. Et aussi de faire connaissance avec les autres personnes assises à votre table, après tout, pourquoi pas. On a opté pour du poulet à l'ananas, des lasagnes végétariennes ou une salade au saumon fumé, faites donc votre choix en arrivant. Pour les desserts, on a tout un tas de choix de gâteaux donc si vous avez encore faim, vous pourrez faire votre coma alimentaire tranquillement.
Tables
C'est l'heure du repas. Vous pouvez poster tout ce que vous voulez sachant que, inrp, il est actuellement 20h30 et que vous pouvez avancer jusqu'à 23h30. Inrp, les tables ont techniquement des "plans de table" mais vu qu'on est pas nombreux, et que ce serait moins drôle, vous pouvez décider vous-même de qui est installé à votre table. La phase suivante sera lancée le 18 août.
Vous pouvez aller voter directement pour le roi et la reine du bal en passant par ce formulaire. Toutes les informations sont disponibles directement dessus.
« Les fêtes n'existent que pour colorer les angoisses. »
- J'aimerais mieux éviter.
Le deuxième round, très peu pour moi, déjà que j'étais hyper mal à l'aise la première fois mais dans un endroit et une situation comme ça, ça voudrait dire que tout le monde nous verrait et ça serait mille fois plus stressant dooonc, on va éviter. Mais bon, la raison est différente, aussi ! Je la regardais juste parce que j'essayais de la reconnaître, elle me pardonnera, non ?
- Je n'ai pas très envie d'accumuler les défaites.
Je souris en prenant une gorgée dans mon verre. Franchement, faire des blagues comme ça, c'est déjà nettement plus mon élément que le reste. Ça m'aide à être un peu plus serein. En même temps, tout m'aiderait à être plus serein que d'être dans la ligne de mire d'un gars comme celui qui m'a adressé la parole il y a cinq minutes. Parlant de ça...
"La personne qui vient d'entrer". C'est ce que j'ai pensé tout à l'heure quand le blondinet trop peu habillé s'est désintéressé de moi mais en fait, maintenant qu'il s'approche, je me rends compte que c'est un de mes colocs. Lui aussi visiblement beaucoup plus à l'aise que moi à porter une tenue peu familière. En fait, ça me perturbe un peu qu'il ait l'air aussi féminin comme ça mais d'un côté, ça me rassure. Sur l'opinion qu'il aurait s'il était au courant pour moi. Pas sur celle du gars à qui il parle, par contre, ça a l'air d'être le genre de personne que je fuis comme la peste. Heureusement la dispute ne dure pas trop longtemps - j'ai pas très envie d'assister à une bagarre pour mon premier événement scolaire ici, on va pas se mentir - et le blond commence à poser ses pions. Bon. Eh bah je vais m'intéresser à autre chose avant que ça devienne gênant... Peut-être que je devrais juste m'éloigner un peu.
J'hésitais encore mais, finalement, je suis resté. Pas pour les deux qui se draguent à côté du bar - enfin, l'un des deux drague, j'ai arrêté d'y prêter attention après pour pas devenir une écrevisse - mais parce que la fille de la dernière fois vient de me parler.
- Oh c'est... pas un déguisement. J'ai juste pris ça comme ça...
C'est faux, j'ai passé une éternité à trouver quelque chose qui me donne pas l'air d'être totalement à côté de la plaque ni qui souligne trop mon corps sans être flasque pour autant, mais je sais pas du tout gérer les compliments. Déjà, ne pas passer par trois teintes de rouge différentes serait un début. Enfin, au moins ça va bien avec le vert.
- Ta tenue est super belle aussi.
Et son maquillage. C'est fou ce que les gens sont capables de faire avec des couleurs, quand même. j'ai jamais trop eu la fibre artistique, alors ça m'impressionne toujours un peu. Elle attire mon attention sur une jeune fille qui vient d'entrer, une blonde en kimono blanc, en soulignant là encore sa tenue. Est-ce qu'elle a un attrait pour la mode ? Enfin, je vais pas me plaindre, je préfère entendre quelqu'un qui commente les gens de cette façon plutôt que ceux qui les critiquent dans leur dos.
- Oui, elle est jolie.
Attends, j'ai dit "elle" ? ... Ok, je me suis encore planté sur mon anglais. C'est pas du tout ce pronom-là pour les kimonos, là on dirait juste que je parle de la fille ! Je sens que mon visage prend encore plusieurs teintes de rouge et je me racle la gorge en roulant un peu des yeux.
- Enfin, il. Le kimono.
Il va vraiment falloir que je prenne l'habitude d'utiliser le bon pronom pour les objets. Mais c'est pas facile, aussi, c'est vraiment pas naturel pour moi. J'ai voulu parler de sa tenue, c'est féminin, j'ai dit "elle". Mais va expliquer ça à quelqu'un qui parle pas français et qui a pas la moindre idée de comment marche ma langue, surtout qu'en plus vu comme je rougis c'est encore plus suspect.
- On va... euh... C'est l'heure de manger, non ?
Ils avaient mis un plan de table, je crois. Je sais pas du tout où je suis censé m'asseoir. J'ai juste envie de me cacher dans mon assiette, pour l'instant. Avec un peu de chance, on sera à la même table, j'ai pas envie d'être entouré que par des inconnus...
Une personne s'en va et en voilà une autre qui s'introduit à la suite d'une conversation close entre deux potentielles âmes sœurs. Quelqu'un qui, d'ailleurs, est semblable à une sorte de léger électrochoc pour le jeune couturier toujours posté près du bar, ou du moins à ce qui sert de bar pour la soirée. Et d'après la première prise de parole de l'intéressé, celui-ci aurait tout bonnement écouté la conversation. A moins que la discrétion n'ait pas été leur point fort, ce qui ne serait pas une surprise puisque Timaé est tout sauf discret.
Un fin étirement des lèvres en coin et un regard furtif sur celui qui s'impose comme volontiers futur client de ce qui a été présenté comme une expérience unique en son genre. Il faut dire que les termes ont été quelque peu déformés par le simple fait qu'il se savait dominant dans l'échange avec Dan. Celui-ci n'était pas sûr de lui et n'avait très certainement jamais eu le moindre échange plus que banal, viril et cordial avec un homme, ce qui rendait ses paroles plus déstabilisantes encore dès lors où il dénudait partiellement les parts les plus inavouées d'un basketteur pourtant trop sûr de son hétérosexualité affirmée et criée sur tous les toits.
Or, ici, le scénario est quelque peu différent, bien qu'il ne connaisse pas grand-chose de cet individu qui lui fait face, ou plutôt qui est positionné à côté de lui. Ce dont il est certain, c'est que les barrières que son colocataire s'est empressé d'ériger, lui ne les a pas, pouvant ainsi être aussi déroutant qu'amusant. Aucune craintes, pas de faux-semblant, simplement un mec qui exprime tout haut ce qu'il pense, ressent, voit et désire.
Quelques images lui reviennent en tête, celles de leur première rencontre un jour comme un autre en retenue, parce qu'ils ont tous les deux été catégorisés cancre du lycée. C'est d'ailleurs à ce moment-là qu'il lui avait demandé de dessiner ses mains et qu'il en avait fait, malgré lui, une sorte de muse pour les croquis masculins ayant été créés par la suite.
- La gagner ? Je dirais plutôt qu'il faut la mériter.
Une pointe de prétention ? Pas vraiment, plutôt une volonté d'un peu jouer avec ce garçon qui a certainement fait tourner la tête à plus d'une personne présente dans cette salle et même dans la ville, il en est certain. Et pas toujours de la façon que l'on croit. Comment le sait-il ? Disons qu'il a mené quelques petites recherches après avoir quitté cette fameuse salle de détention, leur premier échange lui ayant laissé quelques traces difficiles à faire partir. Non, pas ce genre-là, malheureusement pour lui. Plutôt celles qui vous grignotent la cervelle et vous laissent une empreinte indélébile jusqu'à ce que vous ayez assouvi le fantasme imprégné dans le sang. Un tatouage invisible qui vous gratte la chair et vous démange de l'intérieur avec une volonté quasi-viscérale d'en finir le plus rapidement possible sans quoi on a peur d'en devenir fou.
Damen Irridval, c'est donc ça le nom du blond trop ouvert d'esprit pour presque lui présenter son anatomie toute entière pour un simple dessin. Ça le fait légèrement glousser tandis qu'il laisse lentement sa main glisser le long de sa tresse jusqu'à en attraper le bout, la ramener près de sa poitrine puis la relâcher dans son dos. Un verre à la main, il se tourne vers sa cible et lui tend l'autre dont le majeur est rejoint par l'alliance que forme alors le bout des manchettes recouvrant ses bras. La lui serrer ? Ça serait trop... excitant... surtout si la température de sa paume est plus froide que la sienne. Non, dans un naturel provocateur, il lui en propose le dos, comme pour lui indiquer de venir y apposer ses lèvres, un geste cliché des années qu'il n'a jamais connues tout en étant conscient de l'absence de contact ayant normalement lieu dans ce genre d'échange.
- Il faut bien se saluer comme il se doit, non ? Il me semble que nous n'avons pas eu l'occasion de le faire, la dernière fois.
Détourner la conversation tout en n'en détruisant pas la saveur, une volonté propre au brun de voir de ses propres yeux comment ce cher Damen va réagir. D'après la réputation qu'on lui colle à la peau, il serait imprévisible dans ses gestes, ses paroles ou ses prises de décision. Qu'en sera-t-il, désormais ?
Damen Irridval
Damen Irridval
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Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
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La mériter ? Hm hm. Un artiste qui aime se mettre en valeur et qui a un semblant d'ego, donc. C'est amusant. Il aime bien les gens qui savent tenir leur répartie, ça change de ceux dont la conversation se limite à se vanter d'être sexy ou riche ou populaire, bref les gens pas intéressants. Alors que la répartie, ça, ça permet de chercher une personnalité. Trouver les failles derrière l'orgueil, chercher le petit point qui fera craquer l'autre pour lui faire perdre ses mots. Contrairement à l'image que beaucoup de gens se font de lui, Damen n'aime pas la facilité. Il apprécie l'interdit pour la même raison qu'il apprécie les joutes verbales : pour la petite notion de danger et d'adrénaline qui accompagne l'incertitude. Quand on ne sait pas quelles conséquences auront les actes et les paroles, le monde prend un peu d'intérêt. Sinon, autant sauter tout de suite. Enfin, bon. Le petit artiste a l'air d'humeur à jouer, bien plus qu'avec le gars à qui il parlait quelques instant plus tôt. La tension a changé de bord.
» Oh, vraiment ? J'ai servi de modèle, ce n'est pas suffisant ?
Il sourit en coin, faisant tourner son verre en perdant quelques secondes son regard sur les mouvements du liquide, avant de le relever pour suivre ceux de la longue tresse. Probablement pas naturelle, ou alors ses cheveux poussent vraiment très vite, mais ça reste de la bonne qualité. Monsieur ne lésine pas sur les moyens pour un simple bal de fin d'année, hein ? D'habitude c'est plutôt sa marque de fabrique à lui. Et probablement des gens comme son voisin, pour qui le prix d'un costard est aussi insignifiant qu'une mouche qui a osé s'introduire dans leur demeure, si ce n'est plus. L'argent est un détail à partir du moment où on en a.
Damen arque un sourcil alors que son interlocuteur tend la main vers lui, dans une position bien différente de celle d'une poignée de main. Son sourire s'élargit en prenant une allure incrédule. Le besoin de se démarquer exsude par tous ses pores, dans tous ses gestes. Pourquoi faire simple quand on peut faire original ? Avec un rire soufflé du nez, Damen se prête au jeu, saisissant presque tendrement sa main pour venir en effleurer le dos du bout des lèvres. Mais il ne le lâche pas, jouant du bout des ongles contre sa paume, glissant ses doigts sous la manchette pour effleurer sa peau.
» Enchanté, très cher. Je vous ai manqué ?
Il laisse échapper un petit ricanement mi-amusé, mi-prétentieux, repose son verre sur le bar pour s'approcher un peu plus. Le pouce de sa main libre glisse sous le menton de son vis-a-vis, amenant son visage à son niveau pour approcher ses lèvres des siennes. Il s'arrête assez près pour les effleurer. Trop attentif pour être saisissable. Pendant une seconde, il plante son regard dans le sien pour essayer d'y lire le moindre semblant d'émotion, gardant cette distance minime avant de sourire et d'écarter son visage. Il a tout le temps de s'amuser, d'autant plus qu'il n'a toujours pas lâché sa main et qu'il continue de la taquiner du bout des doigts.
Du coin de l'oeil, il remarque les gens qui vont s'asseoir à table. Oui, c'est vrai qu'il y a ça, cette année. D'un côté, pourquoi pas, ça ne lui ferait pas de mal de manger un vrai repas, pour changer. Même si on ne lui a pas laissé commander d'alcool quand ils ont demandé les préférences alimentaire de tout le monde. Forcément.
» J'ai droit à une place à ta table ou tu préfères me regarder de loin en rêvant que je sois plus près ?
Des plans de table ? Peu importe. Il ne les a pas regardés et il n'a pas l'intention de le faire, il s'assiéra où il a envie et s'il pique la place de quelqu'un, le quelqu'un en question n'aura qu'à se mettre ailleurs. C'est pas son problème.
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