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Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell
Rune Campbell
Rune Campbell
Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
Londres |:| Gérant de cabaret
Genre : Homme/Garçon
Sexe : Masculin
Age : 29
Date de naissance : 20/03/1995
Taille / Poids : 1m82 | 82 kg
Orientation sexuelle : Pansexuel.
Situation amoureuse : Surprenante liberté. Tu as de nombreux visages.
Famille : Une quoi ?
Pays d'origine : Norvège.
Nationalité : Anglo-norvégien.
Messages : 229
Date d'inscription : 28/08/2022
https://indare.forumactif.com/t300-rune-campbell-presentation

16.11.22 4:18
Rp en cours
Londres |:| Gérant de Cabaret

Cuisiner pour quelqu'un. Non. Cuisiner pour lui. Alix. Sans doute est-ce la chose la plus agréable de réalisée depuis fort longtemps. Sentir son regard. Alors qu'il prépare quelque chose. Alors qu'il habite cet espace. Sentir cette présence, près de lui. Dans la même pièce. Entendre cette respiration, au-delà même des mouvements, des bruits habituels d'une cuisine. Découpe. Mélange. Mais toujours l'entendre. Sa respiration. Comme une musique à jamais présente dans son esprit. Cuisiner pour lui. Pour Alix Scarønson. Oui. La meilleure raison pour faire de la cuisine. Alors. Oui. Qu'il le regarde. Qu'il le trouve fascinant. Qu'il l'appelle, ainsi. Comme un quotidien qui s'installe. Émotion qui étreint son cœur. Qui motive une étreinte plus présente. Un torse qui se presse à son dos. Des mains qui viennent se lier aux siennes. Elskling. Une première fois depuis ce matin, aussi. Mon amour. Tu es le premier. Oui. Le premier à ainsi m'appeler. À ainsi me regarder. Voir l'invisible. Le concevoir. Ces yeux. Tes yeux. Je ne peux m'empêcher de les remercier. De s'être dirigés sur moi.

Murmure silencieux.
Voix de l'esprit.

Qui vient doucement accompagner son regarder, alors qu'il suit le mouvement. Ces lèvres qui s'ouvrent. Ses dents qui viennent croquer dans la tartine. Un léger sourire, à regarder cela. D'un œil amoureux. D'un œil perdu au milieu de ses mèches d'or. Un œil rougeoyant. Passionné. Le regarder. Oui. Là encore. Lui. Le regarder. Sans doute pourrait-il sacrifier toutes les heures de sa vie. Pour simplement observer ces lèvres bouger au rythme de la discussion. Simplement pour regarder ce visage. Ces yeux qui lui cachaient tant de choses. Qui se sont ouverts. À lui. Caresser cette joue. Qu'il est adorable.

Rire. Intérieurement. Alors qu'il arrive à le trouver encore plus mignon encore lorsqu'il mange. Arriver à ce point. Et ne sentir aucune honte. Non. Au contraire. Se sentir bien. Heureux. Normal. Vivant. La vie. Cette même vie soulignée par le jeune homme alors qu'il regarde le rangement particulier du salon. Oh, bien entendu. Bordélique est un mot fort. Le sol est visible. Rien n'est sale. C'est juste. Oui. Il a cette image. Celui de quelqu'un qui peut rester longtemps. Entre des livres. Des feuilles. Ce serait finalement mal le connaître. Mais pas non plus impossible. Savoir se détacher pleinement des images. Des visuels. Des jeux. Des idées et des pensées. Savoir respirer. Disparaître. Dans le paysage de cet appartement.
Sourire. Doucement. En se disant que maintenant il ne disparaîtra pas. Mais qu'il y avait d'autre moyen pour être soi. Être dans ses bras. L'embrasser. Lui parler. Pouvoir lui parler des heures. De ce qu'il fait de ses journées lorsqu'il ne sera pas à ses côtés. De ce qu'il peut rêver. De ce qu'il peut imaginer pour son avenir. Le connaître. Lui. Son passé.

« Un peu de vie, oui. Naturellement, c'est quelque chose qui s'est imposé dans ma façon d'être, cette incapacité à ranger comme les autres. » Sourire. Tendre. Alors qu'il passe son nez contre le cou du jeune homme. Léger compliment qui vient se perdre contre sa peau. « Tu sens bon. » Le dire. Comme si cela était naturel. Alors que la conversation n'a rien à voir avec cela. Mais lui dire. Car cela est passé dans son esprit. À ce moment-là. Puis. Continuer à l'écouter. En chatouillant ce cou de quelques baisers.

« Oh ? C'est vrai. Tu as parlé de talents en couture, au début de notre soirée. » Une promesse. Lors de ce début. À nous de rendre le réel ... plus beau que l'idéal. Nouveau sourire. Oui. Ils avaient réussi. Cette soirée s'était terminée de la plus douce et belle manière. Et ce matin n'est-il pas l'un des plus beau matin à vivre ? Main. Donc. Qu'il glisse jusqu'à ses lèvres. Y déposant un baiser. « Je veux apprendre … » Poser sa joue au creux de cette main. Déposer un bisou contre le pouce. « Tous les talents que ces mains sont capables d'accomplir. Et je t'apprendrais les miens. » Lueur mutine. Et douce. Alors que ses lèvres viennent déposer un baiser au coin de ses lèvres. « J'ai beaucoup de volonté. »

Apprendre à coudre. Une autre raison de passer du temps avec lui. D'être à ses côtés. De l'écouter parler. D'échanger avec lui. Oui. Simplement. Cela. Passer du temps avec lui. Et le connaître. Le découvrir.

Grignoter à ses côtés ce petit-déjeuner. Une image impossible devenue réelle. Peut-être une image rêvée ? Peut-être. Déposer sa main contre son bras après avoir terminé la tartine. Caresser cette peau. La fraîcheur s'est installée. Ne pas avoir passé la nuit ici. Ne pas avoir laissé le chauffage habiter la pièce.
Caresser. Donc. Cette peau qui vient se blottir contre lui. Passer son nez contre le sien. Sourire. Doucement. À ces compliments. Alors. Ne pas pouvoir cacher. Petit regard qui se détourne. « Je suis inspiré. » Oui. Disons ça comme ça. Si je suis adorable. C'est parce que tu me rends adorable. Si je suis bon en cuisine. C'est parce que je cuisine pour toi. Ah. Mais. D'ailleurs.

« Tu l'es toi aussi. D'ailleurs. Adorable. » Venir passer son nez contre le sien. Venir glisser un doigt contre sa joue. « Fatigué. Éveillé. Ou pleinement endormi. » Un chaste baiser contre les lèvres du jeune homme. La main. Qui glisse doucement contre le flanc. Le ventre. Le torse. Sans véritablement chercher à s'arrêter. Sans véritablement chercher autre chose que ce doux contact. Presque un effleurement.

Puis. Petit sourire.
« Tu as la chair de poule … »
Rire. Doucement. Avant de poser ses lèvres contre son front.

C'est adorable. De voir cela.
Et mignon. Surtout. Lorsque les doigts. Effleurent cette chair de poule.
Jouer un peu avec ce sens. Pour lui rappeler sa présence. Dans le froid. Comme dans le chaud.
Toujours là. Non ?
D'ailleurs. Peut-être est-ce un peu plus que mignon et adorable. Mais cela l'est quand même. Aussi.

Puis. Simplement. Passer la main près de lui. Pour ouvrir un petit placard. Attraper un plaid. Qu'il défait d'un mouvement. Avant de le poser sur lui. Doucement. Glisser ses mains. Sous le plaid. Contre le ventre. « Permets-moi d'en profiter un peu. » Déposer un baiser. Contre son cou.

« Elskling. »
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Alix Scarønson
Alix Scarønson
Alix Scarønson
Alix Scarønson M1 |:| Chimie (SL)
M1 |:| Chimie (SL)
Genre : Homme/Garçon
Sexe : Masculin
Age : 21
Date de naissance : 30/07/2002
Taille / Poids : 1m93 / 80kg
Orientation sexuelle : C'est important ?
Situation amoureuse : "Les coups de foudre n'existent pas"
Famille : Frère jumeau de Rikissa, grand frère de Naev
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Nationalité : Norvégien
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Couleur(s) de parole : #9E1A12
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16.11.22 16:10
Rp en cours
B3 |:| Chimie (SL)

25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

La simplicité. Au fond, peut-être qu'il ne l'avait jamais eue. Pas avec sa famille, pas avec ses amis, pas avec sa vie de manière générale. Les choses n'étaient jamais simples. Parce que le monde n'était pas simple, oui, mais à cet instant... à cet instant les choses étaient simples. Se laisser aller, sourire, rire, écouter sa voix, le regarder, l'embrasser, partager un repas, profiter de sa présence. Rien de compliqué. Juste un bien-être paisible dans leur petite bulle de tranquillité. Juste lui. Juste eux. Sans rien pour les priver de tout ça.

Un petit compliment, sans préavis, soufflé contre son cou. Inattendu. Un compliment qui fit naître un nouveau sourire sur ses lèvres tandis qu'il détournait un peu le regard. Quelques battements de cœur irréguliers, surpris et flattés. Une main qui se serra et se desserra plusieurs fois, pour faire passer l'émotion. Reprendre le fil de la conversation sans rougir, ou pas trop. Malgré les baisers dans son cou qui lui donnaient envie de rire. Juste comme ça. Parce qu'il était heureux.

- Je ne suis pas un grand couturier, je te préviens. Mais...

Petite idée, qui germa dans son esprit. Idée agréable et douce, fraction d'avenir imaginaire. Un petit rêve dans le grand. Pour passer plus de temps à ses côtés. Évoluer à ses côtés. On ne cessait jamais de progresser.

- ... si je t'enseigne les bases, on pourra apprendre le reste ensemble.

Puis un petit rire, alors qu'il jouait distraitement avec la main qui ne se séparait plus de la sienne. Caresser ses doigts, les observer, les explorer, presque sans s'en apercevoir. Nouveau tic dans sa longue liste ? Peut-être.

- Il faut mettre à proximité cette dextérité sous tous les angles, après tout.

Continuer un peu cette petite note d'humour. Avant d'embrasser ses doigts avec tendresse. Oui, tout était simple. Il pouvait juste parler naturellement. L'embrasser quand il en avait envie. L'écouter. Sourire et rire sans aucune gêne ni aucune limite. Il pouvait juste... être. Sans image et sans réfléchir.

Un autre rire léger, alors. Sous son compliment. Moi, adorable ? Vraiment ? Difficile à croire. Difficile à nier, tout autant. Parce qu'il avait envie de l'être avec lui. Envie de le faire sourire et de le rendre heureux. Il baissa la tête, se mordilla la lèvre inférieure en tournant un peu les yeux. Tu manques cruellement d'objectivité. Ça ne rendait ça que plus doux. Plus touchant. Il se passa une main sur le visage en se sentant rougir. Juste un peu, oui. Mais quand même. Ça n'aurait pas dû être aussi facile, ça non plus. Mais il était heureux. Que quelques mots puissent avoir cet impact. Même si c'était sur lui. Et même si c'était un peu gênant.

Gêne qu'il préféra laisser de côté. Pour s'abandonner à ses mains, à ses caresses qui exploraient son corps si naturellement. Petit souvenir du milieu de soirée ; un moment d'égarement, où il s'était surprise à vouloir le toucher, l'effleurer, quand il avait glissé sa main contre la sienne, peiné à s'en détacher. Et maintenant, ce même besoin. De contact. D'effleurements. De légèreté.

- Je n'ai jamais froid. Ce sont juste des frissons. Par ta faute, même.

Un mensonge. Mensonge aussi total qu'il n'était pas crédible. Il ne cherchait pas non plus à le rendre si crédible que ça. Il se joignit à son rire en fermant les yeux lorsque ses lèvres vinrent se poser contre son front. Sans les rouvrir sous ses caresses. Frisson. Un vrai, cette fois. Aux petits picotements sur sa peau partout où ses doigts s'invitaient. Nouvelle source de chaleur, dans le plaid qui se posa contre lui. Moins nouvelle, dans les mains qui se glissèrent contre son ventre. Doux sourire attendri. Il garda les yeux fermés. S'installa confortablement contre lui.

- Tu peux en profiter autant que tu veux. Je suis tout à toi.

Son coeur, son corps, ses pensées. Il lui cédait tout. Tant qu'il pouvait posséder tout, de lui. Tant que ses caresses lui appartenaient. Tant que ce surnom lui appartenait.

- Je me sens tellement bien dans tes bras.

Tu es confortable. Encore et toujours. Une vérité qui n'était pas près de disparaître.
Alix
paroles en #9E1A12
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Rune Campbell
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Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
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16.11.22 17:07
Rp en cours
Londres |:| Gérant de Cabaret

Écouter cette idée. Qui germe dans l'esprit du jeune homme. Qui danse dans sa gorge et entre ses lèvres. Qui vient se blottir dans les frontières de ses propres pensées. Une image qui se dessine. Un instant qui se crée. Une envie qui se tisse. Une possibilité qui apparaît alors à ses yeux. Alors. Doucement. Un baiser. Contre cette épaule. Contre cette joue aux rougeurs cachées. Une réponse silencieuse. Du moins pour l'instant. Car les bras restent. Contre lui. Son souffle reste. Contre lui. Fermer les yeux. Doucement. Avant de simplement répondre.

« Ce sera avec plaisir. » Doucement. Ponctuer cette phrase d'un petit baiser dans ce cou. D'un effleurement de ses lèvres. Qui remonte jusqu'à sa chevelure. Yeux clos. Alors qu'il laisse son parfum à nouveau s'imprégner. Cette simplicité. Cette existence. Là. À ses côtés. Une étreinte agréable. Un futur agréable, proposé. Imaginé. Accepté. Sourire. Délicatement. « Je serai un élève studieux. » Une ponctuation en un rire, cette fois. Alors que les mots continuent d'être échangés. Oui. Les dextérités doivent être mises en commun. Elles doivent se mêler entre elles. Mais un doux rire. Autant amusé qu'attendri. Mettre en commun. À proximité. Leurs dextérités. Une autre promesse d'expériences communes. Bonheur qui vient s'installer – ou plutôt, qui continue de s'installer – dans les frontières de ses émotions.
Garder ses yeux fermés. Pour profiter de ses sens, touchés, par cette présence. Son parfum. La musique de sa respiration. La douceur de ses lèvres sur ses doigts. Le goût de sa peau contre ses propres lèvres. Son image. L'image de cette silhouette. Des courbes fines. De son sourire. De la lueur de ses yeux. À nouveau. Partager cette expérience, à nouveau. De ses sens se perdant dans son attraction. Pour lui. Lui. Ce jeune homme devenu aimant. Devenu passion. Devenu rêve. Devenu soi.

Quelques mots. Alors. Paupières qui s'ouvrent. Contre leurs silhouettes maintenant couvertes. Dents. Qui viennent mordiller doucement le lob de l'oreille. Jamais froid. Hein. Petite idée. Alors. « Menteur … » Petit soupir, à son oreille. Alors que ses doigts, glissent. Doucement. Jouent avec cette présence. La chaleur du plaid. Pour l'arracher, parfois, doucement, du corps. Des frissons ? Peut-être. Sans doute. Dans tous les cas. Effleurer cette peau. Tracer quelques arabesques. Alors que ses baisers contre son cou se transforment en quelques soupirs doux. Un souffle qui caresse sa nuque. Qui vient s'infiltrer entre la peau et le plaid. Jouer. Avec ses sens. Là encore. Différemment. Bouts des ongles, qui continuent leurs routes. Contre les flancs. Remontant doucement. Côtés des torses. Aisselles. Intérieurs des bras. Explorer. Oui. Et offrir en même temps ce petit jeu.

Puis. Doucement. S'arrêter. Alors que les mots résonnent. La vérité prononcée par Alix. Je suis tout à toi. Dit-il. Lueur dans les yeux. Tout à lui. N'avoir jamais eu cette chance. Quelqu'un. Qui prononce cela. Quelqu'un qui s'attache. Au point qu'il veuille partager cette idée de présence. D'existence. Alors. Tendrement. Le soulever. Et se redresser. À peine un instant. Suffisamment. Pour qu'ils retournent dans ce confort formé de coussins. Mais cette fois. Le porter jusqu'à lui. Face à face. Caresser ses hanches, alors qu'il vient doucement le blottir contre lui. « Ceci … » Main. D'Alix. Qui est dirigée vers sa poitrine. Son cœur. « T'appartiens. » Mon cœur. Un regard. Dans le sien. « Ceci. » Cette même main. Glissée jusqu'à ses lèvres. Qui viennent déposer un baiser. « T'appartiens. » Mon souffle. Alors. Doucement. Le presser un instant contre lui. Le garder. Entre ce plaid et lui. Mais pouvoir atteindre ses lèvres. Pour l'embrasser. Délicatement. Inviter sa langue. Qui vient caresser sa jumelle.

Puis. Le rompre.

« Ceci. » Poser son front. Contre le sien. « T'appartiens. » Moi. Mes pensées.

Alors. Doucement. Respirer. Mêler son souffle au sien. « Je suis tiens. Tout à toi. Comme toi. Tu es tout à moi. » Caresser cette joue. Se perdre dans ses yeux. Oui. Cette sensation. De ne vouloir partager son temps qu'avec lui. Avoir la liberté. D'être dans ses bras. D'embrasser ses lèvres. De respirer le parfum de son cou. De toucher ses courbes. De caresser celles-ci. Avoir la liberté. De l'imaginer. De rêver de lui. D'échanger, avec lui. De passer son temps. Avec lui. De dormir. Entre ses bras. Avoir la liberté d'ignorer tout ce qui les entoure. Juste pour profiter de cette présence. De ce parfum. De ces baisers. De sa voix.

Je t'aime. Le répéter. Dans le silence d'un regard. Non pas par peur qu'il l'oublie. Mais avoir la liberté de lui dire, silencieusement ou non. Avoir la liberté de se perdre dans ses yeux. Lorsqu'il lui dit, silencieusement ou non. Avoir la liberté d'être là. Juste là. Avec lui. Et avoir cette liberté. De prononcer quelques mots.

« Reste entre mes bras. Ils sont là pour toi.
Reste contre mon corps. Il est là pour toi.
Rien d'autre n'a d'importance. »


Caresser sa joue. Être libre de l'inviter à prendre ses aises. Rester. Ne pas vouloir qu'il parle. Encore et toujours. Sourire. Doucement. « Reste là. Toute la matinée. Je te ferai à nouveau la cuisine. » Ne rien proposer. Pour la suite. Ne pas vouloir se séparer de lui. Juste. Être là. Avec lui.

Avoir la liberté de vivre simplement.
De se sentir bien. Heureux. Avec lui.
Car ils s'appartiennent l'un l'autre.

« Jeg elsker deg. »
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Alix Scarønson
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Alix Scarønson M1 |:| Chimie (SL)
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16.11.22 18:10
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25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

Mensonge peu crédible, vite éventé. Dans un mordillement léger, dans un soupir à son oreille. Menteur. Oui, complètement. Mais il connaissait quand même ces frissons. Comme ceux qui s'éveillèrent aux nouvelles caresses sous son plaid. Un jeu, d'effleurements, de chaleur, de fraîcheur. Le souffle contre sa nuque, les ongles qui glissaient sur sa peau. La volonté prenante, irrépressible, qu'il continue. De vouloir se laisser aller, s'abandonner à sa présence, découvrir des sensations qu'il n'avait jamais éprouvées. Picotements, frémissements, expiration vacillante. Sans qu'il sache nommer ce qui la faisait trembler. Passion. Attirance. Fébrilité. Bien-être. Envie. Certitude. Oui, une certitude, celle que ces caresses lui étaient réservées. Que ces mains n'avaient jamais touché personne ainsi, avec cette douceur mêlée de curiosité. Peut-être avait-il seulement envie d'être unique, peut-être l'était-il vraiment. Mais l'idée, l'idée elle-même, insuffla un poids inédit dans ses paroles.

Je suis tout à toi. Personne d'autre. Pourquoi faire ? Alors qu'il l'avait lui, alors qu'une simple caresse, qu'un simple baiser changeait le rythme de son coeur, alors que l'effleurer simplement perturbait ses sens aux frontières de la confusion. Il n'avait pas les mots pour décrire ce qu'éveillaient ses mains sur sa peau. Mais il voulait le ressentir encore. Entre ses bras, et seulement les siens. Personne d'autre n'avait cet impact. Personne d'autre ne créait cette chaleur dans ses veines. Reposante. Captivante. Les deux à la fois. Tout à la fois.

Alors, face à face, il se perdit dans ses yeux. Ce regard qui l'avait envoûté si facilement. Qui l'avait intrigué, avant de le happer, avant de devenir essentiel. Comme tout le reste de cet homme. Son homme. Comme son coeur, qui battait sous sa paume. Puis ses lèvres, qui frémirent sous ses doigts. Qui vinrent l'embrasser. S'emparer de son souffle, s'emparer de ses pensées. De ses émotions, de ses sentiments, de tout ce qui comptait. Alors que les mots se gravaient dans son esprits. Immortels. Importants. Ineffaçables, comme tous ses souvenirs de ce moment. De leur temps. Tout ceci t'appartient.

- Je n'ai besoin de rien d'autre.

Juste de toi. Juste que tu sois mien. Juste d'être tien. Sans condition autre que celle-ci. Tandis que ses yeux l'absorbaient. Lui soufflaient tout ce que ses lèvres n'avaient pas prononcé mais qui brillait, là, dans l'éclat d'ambre de son regard. Il était magnifique. Il était incroyable. Imparfait, comme lui. Mais parfaits, ensemble. Puis de nouveaux mots, qui ressemblaient aux siens. Qui se firent une place dans son coeur et ses souvenirs comme les précédents. Rien d'autre n'avait d'importance. Vraiment ? Vraiment. Il glissa ses mains sur ses joues, attira son visage vers lui. L'embrassa, le coeur battant. Unit leurs lèvres, leurs langues, leurs existences. Son imprévisible. Essentiel, lui aussi.

- Je reste avec toi.

Murmure en réponse à sa douce proposition. Impossible à refuser, impossible même de songer y refuser. Rester toute la matinée à ses côtés. Rester aussi longtemps que possible à ses côtés. Tant que la réalité ne les rattrapait pas tout de suite. Il l'enlaça, bras autour de ses épaules, visage caché dans ses cheveux. Embrassa doucement sa chevelure dorée. Se pencha un peu pour revenir capturer ses lèvres. Quelques instants, trop courts instant. Décrocha un bras de ses épaules pour pouvoir reposer sa main contre son coeur, sans s'éloigner. Simplement entre eux, pour sentir les battements s'harmoniser. Et sourire.
Petits mots. Grands mot. Qui revenaient, qui prenaient la place qui leur était due. Regard brillant. Il caressa doucement son épaule, ressentit de l'autre main les battements de son coeur. Quelques instants de silence, à peine troublés par le son de leur respiration. Son visage s'illumina. Joie simple, joie unique. Entendre ces mots encore et encore.

- Moi aussi, elskling. Infiniment. Plus que je n'aurais cru en être capable. Jeg elsker deg. Over alt.

Plus que tout. Et plus que jamais. Il reposa son front contre le sien. Ferma les yeux. Un rythme dans l'obscurité. Sous ses doigts. un rythme qu'ils avaient trouvé ensemble et qu'il voulait continuer d'entendre. Continuer de ressentir. Continuer de vivre.
Alix
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16.11.22 19:53
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Au-delà de la compréhension. Oublier ce concept même. Oublier son importance. La seule chose essentielle. Lui. Ce visage. Ses mots. Sa voix. Sa douceur. Sa tendresse. Son regard. Son amour. Tendrement. Accueillir à nouveau cette vérité prononcée par le jeune homme. L'accueillir. Dans cette main qui vient se perdre contre la sienne. L’accueillir. Dans ses doigts qui viennent se perdre entre ses mèches. Écouter. Ressentir. Les mots du nord. La vérité à la douce poésie du septentrion. Se laisser bercer. Le long de sa respiration. Se laisser envahir. De cela. De tout ce qu'il est. Physiquement. Psychologiquement. Émotionnellement. Se laisser envahir. Par lui. Juste, simplement. Lui. Si simplement. Avec cet inévitable. Sombrer. Entre ses bras. Contre sa peau. Paupières closes. N'être que cela. Cette union invisible. Le Souffle. Plus qu'une respiration. Ma respiration est la tienne. Je veux respirer à côté de toi. Non. Plus encore. J'ai l'impression de ne pouvoir respirer qu'à côté de toi.

Au-delà de la compréhension. Faire l'inverse. De toute une vie. Combien d'années à répéter le même schéma ? Chaque journées. Identiques. Le besoin principal. Comprendre. Pour agir. Action. Compréhension. Réaction. Combien d'années à faire tout ceci … ? Depuis ce premier âge, à avoir foulé le sol d'un lieu sordide – à observer la silhouette d'un diable chercher la tentation et à sentir la main suintante venir toucher sa peau ? Plus que ne le murmure cette fiction. Fiction. Vivre entre ses murs. S'imbiber de son parfum. Au point qu'elle ne se transforme en réalité. Aux yeux de tous. Le fantôme qui joue avec son visage. Qui joue avec son histoire. Qui joue avec son corps. Qui joue avec les tentations. Fantôme qui ne se perd jamais. Ne s'abandonne jamais. Peu de mains, pour le toucher réellement. Peu de regards. Pour le voir réellement.
Trouver une voix. Qui prononce ces mots. Trouver un regard. Qui se pose sur lui. Trouver une main. Qui glisse contre sa peau. Trouver un cœur … Qui atteint le sien. Alors. Doucement. Sous cette vérité. L'enlacer. L'étreindre. Comme cet amant qui a été séparé, longuement, de cet unique, de cet essentiel. Respirer cet air. Respirer ton air. Ouvrir les yeux. Pour le regarder. Pour le contempler.

Doucement. Toucher sa joue. Au-delà de la compréhension. Fissurer ce schéma. Accepter de se perdre. Sentir cette chaîne. Choisie. Désirée. Souhaitée. Aimée. Lien imperturbable. Au-delà de la compréhension et de la logique. Alors. Doucement. Venir déposer tendrement ses lèvres contre les siennes. Un ultime murmure. Avant ce contact. « Nous parlons la même langue. » Un souffle. Qui se mélange. « T'aimer. Plus que je n'aurai cru en être capable … » Lèvres qui se touchent. Lèvres qui s'embrassent. Langue qui s'invite. Alors que ses doigts continuent de se perdre entre les mèches indisciplinées. Alors que sa peau continue de ne vouloir sentir que celle de cet amant. Avoir l'impression. Que ce Nous devient Un. Oui. Au-delà de toute compréhension. De toute logique. Se sentir un seul et même être. Ce Nous. Cet Impossible devenu réel. Cet Imprévisible qui reste. Continue. Qui berce. Murmure contre leurs peaux. Contre leurs cœurs. Contre leurs pensées. Son visage. Qui se grave dans sa mémoire. La douceur de ses cheveux. Qui se grave dans ses souvenirs. Son excitation, de ressentir ainsi cette présence, cette vie, se lier à la sienne. Qui se grave dans son existence.

Je t'aime. Plus que tout.
Plus que je n'aurai cru en être capable.
Au-delà de toute compréhension. Au-delà de toute logique.


Rire de cette logique. Rire de cette compréhension. Scandaliser l'une et l'autre. Les ignorer. Pour simplement profiter de cet unique. De ce baiser. De ces lèvres. De cette langue. De ces mains. Ces deux mains. Qu'il fini par prendre entre les siennes. Symétrie d'un lien. De doigts entremêlés. Dans le baiser. Prononcer un long discours.

Tu étais une chance. De rendre une soirée agréable. De pouvoir un instant me perdre avec un esprit. Autour de cartes. De verres d'alcool. De cigarettes. Se sentir isoler. Juste perdu dans ce jeu. Dans ces échanges. Une philosophie du jeu, qui nous permettait simplement d'apprendre. À connaître l'autre. Découvrir la personne. Tu étais une chance. Qui est devenue bien plus.

Tu es devenu une chance. De pouvoir sentir une caresse douce. Tranquille. Agréable. Possessive et pourtant délicate. Tu es devenu ma chance. De pouvoir admirer des couleurs. De pouvoir m'arracher d'un monde d'encre. Tu es devenu ma respiration. Cette bouffée d'air, lorsque la tête s'extirpe d'une longue période d'apnée. Tu es devenu cet air, qui circule dans mon sang. Dans mes poumons. Dans mes pensées. Tu es devenu une énergie. Celle qui rend l'impossible, l'improbable, pleinement réel. Tu es devenu un feu. Dans lequel j'accepte de brûler mes ailes. Dans lequel j'accepte de me perdre. Car tes flammes ne me font pas souffrir. Car tes flammes ne font que me faire renaître. Chaque baiser. Chaque caresse.
Tu es devenu un frisson. Qui parcours mes pensées. Mes émotions. Mes regards. Tu es devenu un sourire. Ton sourire. Ton rire. Qui m'apporte une joie. Joie sans nom. Tu es devenu cet unique. Que je veux regarder. Comme je t'ai regardé. Cette nuit. Et au réveil. Tu es devenu cette pensée. Qui continuera à m'accompagner. Tu es devenu ce manque. Qui s'accroche à moi. Qui me fait me sentir exister. Tu es devenu cette raison de vivre. Qui fait que je ne ressens plus ni la porcelaine, ni le bois, ni le fil contre mes membres et mes articulations. Tu es devenu mes sens. Qui vivent. Là. Entre tes bras. Contre tes lèvres. Contre ta langue. Entre mes bras.

Tu es devenu celui qui entend ces mots.
Tu es toi.
Et je t'aime …


Une heure de jeu permet d'apprendre plus qu'un long discours. Un long baiser, lui, peut porter tous les mots d'un long discours. Alors. Doucement. Tendrement. Rompre ce baiser. Ce long discours silencieux. Prononcé avec cette passion. Cette intensité. Sentir la chaleur de la salive se briser. Sentir son pouce. Venir caresser, effleurer. La lèvre inférieure. Le regarder. Plonger dans ses yeux. Ne rien dire. Car tout a été dit. Dans ce baiser. Tout a été dit. Dans cette étreinte. Tu es toi. C'est ce toi que j'aime. Front. De nouveau contre le sien. Mains, toujours ensemble. Sourire. Celui du bien-être. Celui de ce bien-être. Qui s'accroche à lui. Puis. Doucement. Rompre ce silence. Voix douce. Rassurante.

« Tu es toi. D'ombre et de lumière. Habillé comme tu le sens. Comme tu le désire. Ce toi. Je le veux près de moi … Mais … » Sincérité dans le regard. « Personne ne peut te payer. » Quitter une main. Pour caresser la joue. « Tes raisons ... elles t'appartiennent. Et peut-être veux-tu les garder. Je l'accepte. Mais. Personne ne peut te payer. » Continuer cette caresse. « Car je sais ce que c'est … Et que je t'appartiens, maintenant. Que ma peau est tienne. Mon corps est tien. Tout comme mon cœur et mes pensées. Je peux le répéter. Des heures et des heures. L'inscrire dans ton esprit. Te le promettre. Dans toutes les langues que je connais. » Doucement. L'étreindre. L'enlacer. Perdre son visage dans son cou. Simplement. Fermer les yeux. Sentir sa poitrine vouloir exploser. Ne m'en veux pas de te dire cela. S'il-te-plaît. Laisse-moi juste te protéger. T'aimer. Être le seul qui te désire. Être le seul qui t'enlace. Être le seul qui te regarde.

Puis. Relever la tête. Volonté renouveler dans son regard. Doigt. Qui vient doucement se poser sur ses lèvres. Front. De nouveau contre le sien. Un amour. Dans ses yeux. Le voir. Tel qu'il est. Pleinement. Ne pas le juger. Ne pas l'insulter. Ne pas être dégoûté. Ne pas le rejeter. Juste. Le regarder. Le contempler. Le voir. Lui. Alix Scarønson. L'aimer. Par son regard. Par sa voix. Par sa douceur dans ce geste. Par sa volonté qui palpite au fond de son cœur. Main. Qui vient doucement épouser sa joue. Geste délicat. Bien plus tendre que les précédents. Un murmure.

« Tu n'es pas une vermine. »

Doucement. Venir poser ses lèvres contre le bout de son nez. Puis contre son front. Ne pas dire je refuse. Ne pas dire ne dis plus jamais. Non. Simple vérité. Prononcée en quelques mots. Simple. Et pourtant. Une vérité intense. Non. Il n'y a rien de vermine chez toi. De nouveau. Glisser ses mains dans les siennes. Entremêlés leurs doigts. Poser un baiser. Contre chacune d'elle. Poser un baiser. Dans son cou. Dans le creux de son épaule. Venir mêler son souffle au sien. Et. Faire ce parallèle. À cette réalité prononcée.

Si je ne suis pas un fantôme. Tu n'es pas une vermine.
Pas un outil. Pas une facilité. Pas un objet. Pas un jouet.
Tu es toi. Et je t'aime.


Il n'a rien à juger. Il n'a rien à repousser. Il n'a rien à détester. Sauf peut-être. Ceux qui ont marqué cette peau. Cette chair. Cette sueur. Comme si tout ceci leur appartenait. Ceux qui l'ont regardé. Sans le voir. Ceux qui l'ont toucher. Sans le respecter. Ceux qui l'ont voulu nu. Pour simplement bander. S'exciter. Sans l'apprécier. Sans apprécier son unicité. Il ne peut le rejeter. Car il ne veut pas. Car il le veut. Près de lui. Il veut aimer. Son existence. Accepter son passé.

Et. Encore maintenant.
L'embrasser.
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Alix Scarønson
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Alix Scarønson M1 |:| Chimie (SL)
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Sexe : Masculin
Age : 21
Date de naissance : 30/07/2002
Taille / Poids : 1m93 / 80kg
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17.11.22 0:05
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B3 |:| Chimie (SL)

25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

S'embrasser. Longtemps. Comme si le monde allait s'arrêter de tourner. Comme si le temps allait arrêter de s'écouler. Secondes éternelles et minutes infinies. Juste l'embrasser. Sentir son coeur battre pour lui. Uniquement pour lui. Sentir les sentiments se presser contre ses lèvres. Des sentiments qu'il ne pensait jamais ressentir ; des sentiments qu'il ne pensait jamais recevoir. Et là, contre lui, les ressentir, les recevoir. Emotions indisciplinées, incompréhensibles, illogiques. Alchimie pure qui les unissait. Transcendait les silences. Ils parlaient la même langue, même sans mots. Simplement en croisant leur doigts. Simplement en s'embrassant.

Je sais. Tout ce que tu ressens, tout ce que tu veux me dire, tous les mots qui n'ont pas la force de se former, tous ceux qui n'existent pas, tous ceux qui brûlent dans tes veines. Je sais, parce que je ressens la même chose. Parce que tu m'as attiré comme la lumière attire un papillon de nuit et qu'au lieu de me brûler dans une flamme, j'ai atteint une étoile. Parce que je ne pensais pas pouvoir être surpris avec tant d'intensité. Parce que je pensais venir pour un jeu et que c'est toi que j'ai gagné.

Se séparer de ses lèvres. Reprendre son souffle. Maladroitement. Difficilement. Respiration vacillante, regard tremblant. Frisson, au contact de son pouce. Déposer un baiser contre ce visiteur perdu sur sa lèvre. L'air lui revint, lentement. Respirations mêlées, alors que leur front se touchaient et que, finalement, des mots finissaient par fissurer le silence. Personne ne peut te payer. Oh ? Il sourit. Reposa sa joue contre la main venue la caresser. L'écouta, calmement, sans l'interrompre. Comprendre ses mots. Jalousie ? Sans doute, un peu. Difficile de ne pas y penser. Autre chose, aussi, dans sa façon de le présenter. Pas de reproche, pas d'ordre, pas de possession, juste un constat. Et une phrase, qui le fit froncer les sourcils. Je sais ce que c'est. Ah... Vraiment ? Ressentir, de son côté aussi, ce semblant de jalousie. De tous ceux qui l'avaient regardé sans le voir, touché sans le comprendre, possédé sans l'aimer. Je t'appartiens, maintenant.
Oui. Et as-tu cru un seul instant que ce ne serait pas aussi mon cas ?

Sourire. Alors qu'il venait à son tour effleurer son visage, caresser sa joue. Qu'il pivotait un peu la tête pour l'embrasser au creux de la paume.

- Mes raisons n'ont jamais été secrètes. Jamais été impérieuses, non plus. De l'argent facile. Pour jouer. Plus. Mais...

Écarter une mèche devant son regard d'automne. Sourire.

- Aucune pièce, aucune livre, aucun billet ne vaut le risque de te perdre. Pour commencer. L'argent n'a toujours été qu'un outil. Je ne mettrai pas tout ça dans la balance pour un simple outil. Je ne prendrai pas le risque de te faire du mal pour un simple outil. Et puis...

Il vint caresser doucement sa joue. Embrassa son front, sa tempe, effleura ses lèvres du bout du pouce, y déposa un baiser chaste.

- Tes mains sont les seules que je veux sentir sur ma peau. Tes lèvres sont les seules que je veux sentir sur les miennes. Ton corps est le seul que je veux sentir contre le mien. Ce que tu es, ce qu'on a... ça ne s'achète pas. Ça ne se vend pas. Tu es trop important. Trop précieux. Et toi... toi, tu comptes vraiment. Je refuse qu'une autre main efface tes traces, ou même les suive.

Il lui prit la main. Caressa tendrement ses doigts avant de la faire glisser le long de son corps. Frisson. Qu'il ignora. Jusqu'à faire venir cette main contre sa hanche.

- Tu es le seul que je veux dans mes bras. Aucun jeu, aucun pari, rien, ne vaudra jamais le risque de ne plus voir briller cette lueur dans tes yeux. Tu es magnifique. Je t'aime. Je ne veux jamais perdre ça. Je me fiche de tous les autres.

Il avait tant besoin de sa présence. L'argent ? Quelle importance ? Il y avait bien des manières d'en gagner. Mais lui, il était unique. Il ne le sacrifierait pour rien au monde, et certainement pas quelque chose d'aussi insignifiant qu'une poignée de billets.

- Et tu n'es pas un fantôme.

Si je ne suis pas une vermine. Tu n'es pas un fantôme. Simple réponse à son murmure. Avant de se laisser enlacer. Embrasser. Oui. Si quelqu'un le touchait, ça ne pouvait être que lui. Si quelqu'un l'embrassait, ça ne pouvait être que lui. Si quelqu'un lui ôtait ses vêtements, ça ne pouvait être que lui. Si quelqu'un partageait son lit, son corps, ses soupirs, les éclats de sa voix, ça ne pouvait être que lui. Personne d'autre. Jamais.

- Tu es l'homme que j'aime. Et tu es le seul que je veux. Que ce soit pour partager une étreinte ou m'abandonner à tes baisers. Tu es le seul. Le seul avec qui tout ça a de l'importance. Tous les autres, tout le reste... Un seul de tes baisers vaut mille fois plus que le moindre de leurs billets. Une seule de tes caresses est inestimable.

Un baiser de sa part en valait des milliards. Même plus. Bien plus. Comment comparer la valeur d'une étreinte sans saveur aux siennes ? Impossible. Il avait raison. Personne ne pouvait le payer. Personne ne pouvait le payer assez pour s'approcher de la valeur d'une simple caresse. Il était inestimable.
Il n'y a rien de plus précieux que l'imprévisible.
Alix
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Rune Campbell
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Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
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Age : 29
Date de naissance : 20/03/1995
Taille / Poids : 1m82 | 82 kg
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Situation amoureuse : Surprenante liberté. Tu as de nombreux visages.
Famille : Une quoi ?
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18.11.22 1:34
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Jalousie ? Peut-être. Peut-être, qu'en caressant ces courbes. Cette peau. Il ressent cela. Cette idée que quelqu'un d'autre l'ait vu. Quelqu'un d'autre l'ait désiré. Quelqu'un d'autre l'ait caressé. Un murmure, dans les profondeurs de son esprit. Ils ne méritent pas de te regarder. Ils ne méritent pas de te désirer. Ils ne méritent pas de te toucher. Oui. Peut-être. Cette pointe de jalousie. Dans le regard. Dans la voix. Dans l'intention. Mais pas uniquement. Cette réalité. Aussi. Tu n'es pas une vermine. Tu peux être embrassé pour être aimé. Tu peux être caressé pour être aimé. Partager cet instant. Partager cette émotion. Lui offrir. Ce temps. Ce regard. L'accueillir. Entre ses bras. Lui permettre d'être unique. À chaque heure de la journée ou de la nuit. Chaque matin.

L'écouter. Donc. L'écouter partager sa vision de ce qu'était cette activité. De ce qu'elle offrait. Un bénéfice simple. Pragmatique. Un outil. L'argent. Intérieurement, trouvé cette froide réalité réconfortante. Car ils avaient finalement cette même vision. Parler la même langue. Oui. Connaître le champ lexical. De la souillure. De l'intérêt. Du besoin pragmatique. L'argent est un outil. La sexualité. Un autre.
Frisson. Alors que cette main caresse sa joue. Alors que les lèvres du jeune homme viennent se poser contre sa peau. Réponse, en un baiser. Contre ce pouce qui vient délicatement accompagner la ligne de ses lèvres. Ne pas prendre le risque de te faire du mal. Bouffée de chaleur, à cet instant. Fermer les yeux. Poser son front contre sa tempe. Doucement. Respirer. Son parfum. Sa présence. Quelques mots. Qui naissent dans sa gorge. Étreint par une émotion. Silencieux. Quelques mots qui restent. Dans cette gorge. Alors qu'il veut encore l'écouter.

Sentir cette main. Sa main. Être guidée contre cette peau délicate. Déposer un baiser contre son front. Simplement pour le toucher. Simplement pour l'écouter. Pleinement. Physiquement. Se laisser bercer par cette présence. Par ses mots. Taquiner le bout de son nez avec le sien. Caresser cette hanche, celle à qui il lui offre l'accès. Ça ne s'achète pas. Oui. Rien de tout ceci ne s'achète pas. Rien de tout ceci ne peut être acheté. Et rien ne pourra effacer ta présence. Contre moi. Contre mon cœur. Contre mon âme. Aussi pathétique qu'elle soit.

Oui. Si quelqu'un devait l'embrasser. Ce sera Alix. Si quelqu'un devait toucher sa peau. Ce sera Alix. Si quelqu'un devait le déshabiller. Ce sera Alix. Lui. Uniquement. Lui. Tout le reste … N'a aucune importance. Le seul besoin. C'est lui. Le seul besoin. C'est toi. Mon Amour. Caresser cette joue. Avant doucement de perdre de nouveau ses doigts entre les siens. « Tu es l'homme que j'aime. » Quelques mots. Répétés. En un souffle qui vient se perdre en un chaste et tendre baiser. En un corps qui l'accueille. L'enlace. Se sentir bien. Heureux. Lueur. Dans son regard. Qui ne disparaît pas. Non. Mon regard ne pourra s'effacer. En te regardant. Il ne pourra être que celui-ci. Ce regard que je ne contrôle pas. Ce regard que je laisse libre. Libre de t'aimer. Libre de te contempler. Libre d'être heureux. Avec toi. Uniquement avec toi.

« Mes baisers ne s'effaceront pas. Mes caresses ne disparaîtront pas. » Doucement. Remonter ses doigts. Presser son corps. Mêler son souffle au sien, alors que son front vient se poser sur celui du jeune homme. Ce complice. Celui qui fait naître cette lueur. « Mes yeux te regarderont. Toujours. » Un baiser. Doux. Tendre. Langue qui s'invite. Qui danse avec cette chaude sœur. Baiser. Qui se rompt. Qui vient se poser. Contre ce front. « Sais-tu pourquoi ? » Alors. Visage qui vient se poser contre son épaule. Regards. Qui glissent sur les traits de son visage. Une main. Celle du jeune homme. Dans la sienne. L'autre. Suivant ces traits. Ces courbes. Doux sourire. Mais sourire heureux.

« Car tu es ma seule véritable source de joie. »

Petite pression sur son visage. Pour le tourner. Dans la direction de son regard. Silencieux. Regarde-moi. Alors que ses yeux captent les siens. Cette lueur. Réelle. Sincère. Pas La. Mais Ma. Ma seule véritable source de joie. De bonheur. S'abandonner. Dans cette source. Se laisser bercer. Par les mouvements de cette surface. Se laisser aller. Lâcher prise. Pleinement. Ne pas avoir peur. De la suite. Ne pas avoir peur. De l'ombre qui suinte des murs. « Ma Lumière. » Caresser sa joue. En prononçant cette réalité. Approcher son visage. Déposer un baiser contre le bout de son nez. « Mon amour. » Souffler cela. Près de lui. Lueur dans le regard.

« Ce que tu m'offres. Voilà la seule chose qui compte. » Aucune épine ne pourra m'empêcher de le ressentir. « Ce que tu es. Voilà la seule chose qui importante. » Le seul être que je veux regarder ainsi. Que je veux embrasser ainsi. Que je veux aimer.

« Tu es l'homme que j'aime.
Mon temps t'appartient.
Mes imperfections. »


Passer ses bras autour de lui. Alors que ses lèvres viennent doucement contre les siennes. Le temps d'un dernier mot. « Jamais je ne te ferai du mal … Car ton sourire. Ta présence. Tes caresses. Ta voix. Ton corps. Ton existence … Voilà des choses qui méritent d'être aimées. Et ton amour … » Un baiser. Douce ponctuation. Tendre passion qui vient le rendre silencieux. Un instant. Cet instant d'être avec lui. À ses côtés. De s'abandonner. Avec lui. Dans cette douceur. Jours après jours. Nuits après nuits. Que les saisons défilent. Que le temps vienne à se perdre. Se tordre. Perdre toute sa cohérence. Toute sa logique. La seule logique qui compte. Lui.

Et. En séparant ses lèvres. « Mérite d'être vécu … à tes côtés. En le chérissant. En te chérissant. Cette nuit. Ce matin. Cette journée. Et les nuits suivantes. Les matins suivants. Les journées suivantes. »

Tu n'es pas une vermine.
Tu es ma raison de vivre.
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18.11.22 2:36
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Rune Campbell

Tu es l'homme que j'aime. Mots prononcés, et entendus. De deux voix différentes qui parlaient la même langue, qui se comprenaient avec une improbable facilité. Quelles étaient les chances de se rencontrer ? De rencontrer quelqu'un pour qui le monde pouvait si aisément prendre les mêmes reflets. La même vision du jeu. La même vision de l'argent. La même vision des mains anonymes qui avaient parcouru leur peau sans y prêter attention. Le même sentiment. La même faiblesse. Le même besoin. Toi qui aime tant calculer la chance et essayer de l'apprivoiser, dis-moi, quelles étaient les chances de se croiser ? De se parler ? De s'aimer ? Faibles. Si faibles qu'il était hors de question, qu'il serait toujours hors de question, qu'il relance les dés. Rien ne vaudrait de prendre le risque.

Il se laissa aller dans ses bras. Se lova contre lui, partagea son souffle, explora son regard. Il y avait tant de choses à y lire. Tant de choses que personne ne lui avait offert et que personne d'autre que lui ne pourrait jamais lui offrir. Ses mots s'écoulèrent dans ses veines et il sourit, se laissa embrasser, passa ses bras autour de son cou comme s'il craignait de le voir disparaître. Un main remonta dans ses cheveux. Y resta, quand leur baiser se rompit, quand son visage vint se glisser contre son épaule. Qu'ils étaient doux, ses cheveux. Comme ses regards. Comme ses paroles. Comme les doigts qui venaient parcourir ses traits. Ma seule véritable source de joie. Nouveau sourire. Ce rôle... Ce rôle lui convenait parfaitement. Mieux. Ce rôle lui plaisait. Il serait sa source de joie. Il le rendrait heureux. À chaque seconde, chaque heure, chaque jour, chaque fragment de vie. Il serait sa lumière s'il pouvait l'empêcher à jamais de s'enfoncer dans les ténèbres.

Chaque mot faisait chanceler son coeur. Battements irréguliers, sourire ineffaçable, yeux brillants d'émotions qui n'y étaient jamais apparues. Juste pour lui. Juste grâce à lui. Alors il les accepta. Tous. En s'abandonnant dans ses bras, il laissa chaque mot prendre une place dans son âme. Se graver à jamais dans sa mémoire. Mériter d'être aimé. Étrange réalité à laquelle il voulait croire. À laquelle il pouvait croire, simplement, si c'était cette voix qui la portait. Car dans ses paroles brûlait une vérité que rien ne pouvait faire vaciller. Alors, ouvrir la bouche. Sans trouver les mots. La refermer en le serrant plus fort dans ses bras, en enfouissant sa tête contre son épaule. Petit rire. Attendri. Ému. Heureux. Embrasser tendrement son cou. S'accrocher à son étreinte.

Sa main se détacha de son dos, pour venir se poser contre son torse. Effleura la cicatrice près de son coeur avant de le pousser doucement en arrière. Pour le rallonger contre les oreiller. S'allonger contre lui. Se pencher en avant. L'embrasser, en longeant la ligne de son cou, celle d'une clavicule, pour se poser au niveau de son coeur. Puis y reposer son front. Il sourit, sentit son coeur battre, s'imprégna de son rythme pendant de longues secondes. Secondes qui leur appartenaient, secondes qui valaient chacune une petite éternité.
Avant de remonter pour retrouver ses lèvres. Les embrasser à nouveau, bras autour de son visage, corps pressé contre le sien. Goût de ses lèvres, chaleur de son corps, frisson de sa peau. Profiter. Intensément. De savoir qu'il n'irait nulle part. Qu'il ne pouvait aller nulle part mais surtout, qu'il ne voulait aller nulle part. Que ces lèvres étaient siennes et qu'elles le seraient toujours. Ah, oui. Peut-être un peu de jalousie. Tant de traces à effacer pour lui faire oublier tous ces baisers sans saveur.

Puis il se redressa, sur un bras. Menton dans le creux d'un main ; l'autre, revenue caresser le visage qu'il ne se lasserait jamais d'admirer. Ils avaient tant de temps pour eux. Leur temps, leur journée, leur existence.

- Je veux rester comme ça. Avec toi. Ne plus jamais avoir à bouger.

Petit rire, dans un souffle, avant qu'il revienne embrasser tendrement sa joue.

- Je suis heureux d'être à tes côtés. Tellement heureux...

Et tellement heureux de savoir que ce n'était pas la dernière fois. Simplement la première, première d'une infinité de journées, d'une infinité de nuits, qui leur appartiendrait. À eux, ensemble, et personne d'autre. Cette nuit et toutes les autres. Oui. Ou même...

- Cette seconde et toutes les autres.

Sois dans chacune d'elle, jusqu'à ce qu'on les ai toutes partagées et qu'il n'en reste plus une seule. Son temps lui appartenait, ils le partageraient. Jusqu'au dernier grain du sablier.
Alix
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18.11.22 3:27
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Apprendre à vivre. Sans vivre. Apprendre à aimer. Sans aimer. Apprendre à être. Sans être. Ainsi est la règle de la Bête. Avancer. Ramper. Rôder. Se mêler. Devenir un visage. Qui attire. Une gueule qui se referme. Des griffes qui possèdent. Chasser. N'être que dans cette chasse. Cette traque constante des réalités et des humanités à briser. Quitte à s'en détacher de la sienne. Se souvenir. Alors. D'un petit geste. Simple. Anodin. Retirer les prothèses dentaires, alors qu'il l'observait dormir. Alors qu'il contemplait ce visage. Heureux. Tranquille. Bercé par ses rêves. Bercé par ses émotions. Entendre cette voix. Lointaine. Invisible. Au matin, tu redeviens humain. Mais répondre. Simplement. Que pour la première fois, être humain lorsque ses yeux s'ouvrent. Apprendre à vivre. Pour vivre. Apprendre à aimer. Pour aimer. Apprendre à être. Pour être. À ses côtés. Là est le doux murmure de l'Humain.

Main. Qui se pose sur son torse. Qui se souvient de cette cicatrice. Avant de l'inviter. À s'allonger. Corps. Qui accompagne le mouvement. Qui le laisse libre. Qui accueille. Les lèvres du jeune homme. Paupières qui se ferme. Alors qu'un frisson accompagne sa cambrure. Douce attention. Qui lui arrache un soupir de bien-être. Parcours de ces lèvres. Jusqu'à son cœur. Jusqu'à ce que le front remplace la douceur du baiser. Alors. Regard qui s'ouvre. Pour l'admirer. Le contempler. Attendri. Ému. Par cette présence. Qui écoute son cœur. Qui écoute cette musique. Intime. Personnelle. Qui ne joue maintenant que pour ce visage. Ces grands yeux noisettes. Doigts. Qui viennent doucement se perdre dans ses cheveux. Alors que son sourire reste. Inaltérable. Merci de m'aimer. Offrir ces mots. Dans un regard. J'ai besoin de toi. Offrir ces mots. Dans un battement de cœur. Je t'aime. Offrir ces mots. Dans une caresse contre cette joue qui remonte. Jusqu'à ses lèvres.

Tu es celui qui importe.
Ma Lumière.


Offrir ces mots. Dans un nouveau baiser. Dans une étreinte contre cette grande et belle silhouette. Tu es magnifique. Manque d'objectivité ? Peut-être. Et alors ? Il l'est. Que ce soit ses yeux. Ouverts et brillants. Curieux et amusés. Que ce soit ses lèvres. Gourmandes douceurs qui viennent capturer les siennes. Que ce soit sa voix. Son souffle. Qui se perd dans le sien, alors que leurs langues se touchent. Se taquinent. S'abandonnent. L'une à l'autre. Doucement. Suivre les traits de cette silhouette sous ses doigts. Imaginer. Ces marques indigne. Ces visages qui regardent Alix. Sans le voir. Et sous son mouvement. Sa caresse. Faire disparaître cette image. Leurs lèvres. Leurs corps. Leurs langues. Leurs pensées. Une union. Un partage. Terminer ce baiser. Par une main qui s'amuse avec les mèches indisciplinées. Oui. Je suis tien. Et tu es mien. Je te les ferai oublier. Ces visages. Ces mains. Qui ne désiraient qu'eux.

Sourire. En le voyant ainsi. Adorable visage. Devant ces mots. Nouvelle émotion qui se perd dans sa gorge. Alors. Main qui vient doucement récupérer celle du jeune homme. Ne pas refuser sa caresse. Au contraire. Mais vouloir toucher cette main. Par ses doigts. Et par cette joue qu'elle caresse. « Ce que tu veux. Je l'accomplirai. Car je veux que tu restes ainsi. » Lueur mutine et douce. « Garder mon corps prisonnier du tien. De tes étreintes. » Doucement. Déposer un baiser contre la main. Contre les brûlures chimiques. Ces imperfections. Je les aime. Car elles te composent. « De tes caresses. » Tendre une main. Pour passer celle-ci en un effleurement contre la joue d'Alix. « Prisonnier de tes baisers. »

L'écouter. Encore. Vouloir se perdre dans cette vérité. Il est heureux. Nouvelle émotion. Qui brille dans ses yeux. Le rendre heureux. Autant qu'il réussi à le rendre heureux. Cela ne suffi-t-il pas à être l'homme le plus heureux du monde ? De pouvoir entendre ces mots. Un jeune homme. Aux yeux de noisettes. Aux lèvres douces. Qui vient lui dire. Je suis heureux. Tellement heureux.
Poser sa main contre sa joue. Entremêler ses doigts dans les siens. Être prêt à rester là. Juste là. Toute la journée. Et toute la nuit qui suit. Simplement pour le contempler. Pour le regarder dormir. Encore. Pour que ces secondes soient les leurs. Ressentir. Cette respiration commune.

Alors. Tendrement. Redresser légèrement son corps.
Lèvres. Qui se posent sur son front.

« Personne ne t'embrassera comme je t'embrasse. Personne ne partagera son temps comme je partage mon temps. Personne ne t'enlacera comme je t'enlace. Et personne ne sera heureux comme je suis heureux à tes côtés. » Doucement. Venir l'enlacer. L'étreindre. Amoureusement.

« Car je suis le seul à te vénérer et t'aimer ainsi.
Car je veux être là. Ici ou ailleurs. Avec toi. Cette seconde et toutes les autres. »


Jusqu'à ce que cette vie ne soit plus qu'un ultime grain. Ne pas avoir de regret. Ne pas ressentir ce vide. Qui s'ouvre et qui avale. Non. Garder cette main. Dans la sienne. Car cette étreinte. Cette seconde. Et toutes les autres. Jusqu'à ce que le dernier grain tombe. Réussir à apprendre à vivre. Pour apprendre à exister. Auprès de toi.

Juste.
Auprès de toi.
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Alix Scarønson
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Alix Scarønson M1 |:| Chimie (SL)
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Sexe : Masculin
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Date de naissance : 30/07/2002
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18.11.22 18:35
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B3 |:| Chimie (SL)

25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

Ne pas bouger. Ne plus jamais bouger. Pour l'instant, il se plaisait à l'imaginer. À s'imaginer rester là, penché au-dessus de lui, et à ne plus jamais devoir bouger. Juste l'observer. L'admirer. Contempler les reflets dans son regard, la courbe de ses lèvres, les traits de son visage, le maquillage presque effacé de la veille, la façon dont ses cheveux retombaient sur son front ou reposaient sur les coussins. Tout était beau, dans son visage. Mais au final, le plus beau était peut-être simplement sa façon de le regarder, son sourire, son expression dès que leurs yeux se trouvaient. Ne jamais cesser de l'admirer... Caresser sa joue, observer la main qui vint se glisser sur la sienne. Belle, dans ses imperfections, dans ces marques du passé qui s'étaient gravées sur sa peau. Il sourit. Amusement dans les yeux. Prisonnier de ses étreintes, hein ? Oui, peut-être.

- J'espère que la prison te plaît, car je n'ai pas l'intention de te libérer.

Petit rire. Oui, il le garderait dans ses bras, ou il se blottirait dans les siens. Que ce soit une prison tant qu'elle pouvait être aussi douce. Mais il ne se sentait pas enchaîné. Juste heureux. Là, avec lui, à entremêler leurs vies. Leur vie. Première leçon de couture. Nouer le fil, et ne pas le laisser se casser. Oui, il était heureux. Il pourrait le répéter des milliers de fois sans que les mots perdent leur sens, sans jamais se lasser de les sentir rouler sur sa langue et dans son esprit. Il était heureux. De l'avoir rencontré, d'avoir tant de choses à découvrir sur lui, avec lui, d'avoir déjà découvert tant de choses. Le chaleur de sa voix. La beauté de son regard. La tendresse de son sourire. La douceur de son amour. Je t'aime. Je n'aurais jamais assez de mots pour le dire.

Comme s'il avait entendu ses pensées, des mots se glissèrent jusqu'à lui. Nouvelles paroles, après le délicat contact de ses lèvres sur son front. Nouvelle mélodie enseignée à son coeur, alors qu'il se laissait étreindre. Fermait les yeux. Pour l'entendre. Pour le comprendre. Pas d'humour, cette fois. Simplement fermer les yeux et laisser aux émotions le droit de prendre leur place. Quitte à le submerger. Parce qu'il avait quelqu'un avec qui les partager. Et qu'il ne doutait pas. Pas un doute, pas une seule seconde, de la vérité de ses paroles. Oui, il était le seul. Et il serait le seul. Et peu importe si quelqu'un un jour était assez idiot ou naïf pour prétendre s'approcher un tant soit peu de l'intensité qui les liait. C'était impossible. Parce que personne ne l'embrasserait ainsi. Personne ne lui offrirait son temps ainsi. Personne ne l'enlacerait ainsi. Personne ne serait aussi heureux. Personne ne l'aimerait jamais autant. Il était inégalable, autant dans les émotions qu'il exprimait que dans celles qu'il faisait naître, à chaque mot, à chaque geste, à chaque seconde qu'il passait à ses côtés.
Cette seconde et toutes les autres.

- Tant mieux. Car tu es le seul qui a le droit. Je ne veux que toi. Que tes sentiments, que tes baisers, que ta présence. Tu es le seul qui a le droit de m'aimer ainsi. Le seul que je veux aimer ainsi. Le seul que j'aime. Alors...

Se pencher, pour chatouiller son front de quelques mèches rebelles. Venir poser ses lèvres sur les siennes, tendrement. Puis passionnément. Exprimer ce que les mots peinaient à capturer. Puis séparer leurs lèvres pour mieux unir leurs souffle. Murmurer contre sa peau.

- Continue de m'aimer. Éternellement. Parce que je ne pourrais jamais arrêter. Et que si ce n'est pas toi, je ne veux aimer personne. Et je ne veux pas que qui que ce soit m'aime. À part toi.

Aime-moi comme aujourd'hui, ou plus encore, chaque jour. Il laissa retomber son visage contre son épaule, l'enfouit dans son cou. L'embrassa. Petits effleurements du bout des lèvres comme pour marquer chaque centimètres de sa peau. Il remonta vers son oreille. Mordilla légèrement le lobe comme lui l'avait fait ; pour le taquiner. Petit murmure.

- Tu es unique. Irremplaçable.

Lèvres contre sa tempe. Redescendre dans son cou, pour rester allongé contre lui. À sa place. Une place qu'il avait trouvé par chance et qu'il n'abandonnerait pour rien au monde.
Alix
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Rune Campbell
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Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
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Genre : Homme/Garçon
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Age : 29
Date de naissance : 20/03/1995
Taille / Poids : 1m82 | 82 kg
Orientation sexuelle : Pansexuel.
Situation amoureuse : Surprenante liberté. Tu as de nombreux visages.
Famille : Une quoi ?
Pays d'origine : Norvège.
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19.11.22 21:20
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Cette seconde et toutes les autres. Ce temps. Offert. Partagé. Réalité qui se mêle à la sienne. Une prison. Une chaîne, oui. Mais une chaîne choisie. Véritable définition de la liberté. Pouvoir mêler ses doigts à une autre main. Pouvoir respirer le même air qu'une personne. Pouvoir voir dans ses yeux son véritable soi. Doutes qui s'effacent – si doutes peuvent exister. Craintes qui disparaissent. Juste cette tranquillité. Cette tendresse. Qui vient s'installer entre eux. Dans leurs gestes. Douce réponse du jeune homme à cette image. De prison. D'enfermement. Se laisser emprisonner. Entre ses bras. Contre son cœur. Dans ses pensées. Dans les frontières de son cœur. De son âme. Alors. Doucement. Venir perdre son visage contre son cou. Déposer un doux baiser. Contre cette peau venue du Septentrion. Prison. Une mauvaise image. Cage d'or. Cellule sombre, perdue dans les sous-sol d'une ruine. Mais. Dans ce cas là. Prison de l'âme. Plus que ses bras autour de lui. Plus que son regard sur lui. Ce battement continue. Irrégulier. Cette douceur. Qui parfois se transforme en une passion puissante. Là est la prison. La véritable prison.

Et il ferme avec plaisir la porte de la cellule. Pour être ainsi. Seul. Isolé. Avec lui. Avec ce visage. Avec ces mains. Avec ces lèvres. Avec toi. Toujours. Avec toi. Prisonnier. À tes côtés. Cette vie serait meilleure que toute vie que j'ai pu inventer dans mon esprit.
Main. Qui vient doucement accompagner les traits de son visage. Alors que ses yeux se relèvent. Viennent se perdre dans les siens. « La prison n'est pas l'unique chose qui me plaît. » Caresser sa peau du bout de son nez. Humer son parfum. Déposer un nouveau baiser, sur la peau délicate. Caresser les courbes. Doigts qui viennent se poser contre les formes de ses fesses, simplement, s'y poser. « Ce geôlier. Magnifique. Aide beaucoup. » Nouveau sourire. Heureux. Alors que quelques lueurs brillent dans ses yeux. Se sentir bien. Comment le définir ?

Être avec toi.
Simplement.


Ramener son front contre le sien. Silence qui s'installe. Suite aux mots. Suite à cette vérité prononcée. Oui. Personne ne pourrait l'embrasser comme lui l'embrasser. Personne ne pourrait l'aimer comme lui l'aime. Cette vénération. Cet amour. Ce besoin de le ressentir entre ses bras. Contre lui. Savoir que même un silence entre eux est un discours. Une déclaration. Une attention. Pour lui. Pour l'autre. Savoir que derrière chaque regard, une pensée. Dans la direction de l'autre. Tu es magnifique. Je t'aime. Je ne peux plus me passer de toi. Tu sais que je ne te lâcherai plus ? Reste, encore un peu. J'ai besoin de toi. Je t'aime. Bordel. Je t'aime tellement. Je suis heureux. Car tu es là. Car tu me regarde. Car tu me tiens la main. Car tu penses à moi. Simplement. Car tu es toi. Tu sens bon. Tu es confortable. Merci.

Mais des mots. Qui existent. Aussi. Qui résonnent. Des mots qui étreignent son cœur. Qui étreignent ses pensées. Douce étreinte. Tendre baiser d'une pensée à une autre. Union de cœur. De mains. Des bras. De souffle. De lèvres. Qui s'embrassent. Langues qui se caressent. Pendant un instant. Court. Bien trop court. Mais une présence. Constante. Cette présence. Ce visage. Dont une main vient de nouveau effleurer les traits. Alors qu'il l'écoute.
L'Éternité. L'existence est éternelle. Tant que quelqu'un se souvient de vous. Savoir vivre. Savoir mourir. Savoir profiter du temps. Savoir être. Savoir posséder. Aimer. Entendre et comprendre, dans le silence qui s'installe. Une demande. Celle d'un amour qui se nourris. Qui s’entretient. Éternité. L'Impossible qui devient Possible. Car c'est lui. Juste lui. Uniquement lui.

L'écouter. Encore. L'accueillir. À cette place. Contre lui. Contre son cœur. Silence. Qui s'installe. Paupières closes. « Viens à moi. » Mains qui se posent sur ses hanches. Lèvres qui viennent chercher les siennes. Puis. Corps qui est soulevé. Basculé. Pour l'allonger sur le dos. Dans ces coussins. Alors. Doucement. Le regarder. De ses yeux d'Automne. Poser délicatement ses lèvres contre son ventre. « Éternellement. » Lentement. Remonter. Garder ce frisson contre la peau. Garder ses mains contre les hanches. Nouveau baiser. Au centre du torse. « Sans condition. » Un baiser. Sur le cœur. « Ta place restera ici. À mes côtés. Ma place restera à tes côtés. Cette éternité. » Baiser. Contre la gorge. Amoureux ? Oui. Définitivement. « Nous la construirons. Ensemble. » Une légère marque. Contre le côté du cou. Un discret suçon. Inspiration de cette peau au goût délicat. Parfait. La peau de cet homme. De son homme. De sa clé vers cette éternité impossible. Un lob de l'oreille. Mordillé. Puis. Un front. Contre le sien. « Car c'est ainsi que je t'aime. En t'imaginant. À mes côtés. Cette seconde et toutes les autres … » Une main. Qui vient doucement contre sa joue. « Car tu es unique. Irremplaçable. Le plus beau trésor. Que je n'ai jamais imaginé pouvoir observer. Posséder. Que je n'aurai jamais imaginé mériter. » Un baiser. Contre ses lèvres. Sa langue qui s'invite tendrement. Puis passionnément. Un soupir de bien-être. Alors que leurs souffles se mélangent. Alors que son corps se presse contre lui. Alors que ses mains viennent chercher les siennes. Se mêler aux siennes. Tout en les plaquant. Dans ces coussins.

Puis. Doucement. Rompre le baiser.
L'accompagner d'un autre. Plus chaste. Et deux mots. Qui glissent hors de ses lèvres.

« Merci d'exister … »
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20.11.22 1:03
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25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

Il était doux. Tellement doux, dans ses gestes, ses paroles, sa façon de le caresser comme s'il était incroyablement précieux. Il méritait chaque mot, chaque baiser qu'Alix vint déposer sur sa peau, le coeur gonflé d'amour et de tendresse. Qui d'autre ? Personne. Jamais. Il se laissa entraîner, par ses propres émotions, par les mains sur ses hanches, par un nouveau baiser. Se laissa basculer, peinant à se décrocher de ses lèvres. Mais elles lui échappèrent. Pour se poser contre son ventre, et remonter le long de son corps. Mot murmurés, frisson portés au gré d'un souffle. Un soupir d'aise s'échappa de ses lèvres. Arracha ses propres mots à son esprit alors qu'il s'abandonnait simplement à ceux qui glissaient contre sa peau. Construire l'éternité ensemble.

Soupir d'aise qui trembla. Un peu. Lorsqu'il sentit la marque s'imprimer sur son cou. Colorer sa peau. Marque temporaire, sur son corps ; indélébile, dans son esprit. Il se mordit la lèvre. Son coeur s'emballa. Plus encore quand leurs fronts se touchèrent, quand leurs regards se retrouvèrent, quand la voix dont il ne voulait déjà plus se passer vint murmurer de nouveaux mots. Pour lui. Pour eux. Pour le début de leur éternité. Il vint caresser la main contre sa joue, les yeux brillants. Unique. Irremplaçable. Ses mots. Répétés pour lui. Leurs mots. Puis il sourit. Petit sourire attendri.

- Tu le mérites. Tu mérites tout l'amour du monde. Même plus que ça. Et je veux être à tes côtés pour que tu ne l'oublies jamais.

Il serait son trésor, sa chance, son geôlier ou son prisonnier. Au gré de leurs coeurs et de leurs envies. Inestimable. Unique. Irremplaçable. Sourire. Qui se laissa capturer. Leurs lèvres se retrouvèrent, leurs langues exprimèrent ce que les mots étaient trop faibles pour contenir. Tendresse, passion, tout le poids d'émotions qui ne demandaient qu'à les envahir. Il ferma les yeux, frémit, en sentant son corps se presser au-dessus du sien, ses mains emprisonner les siennes. Ne pas arrêter de l'embrasser. Il voulait continuer d'inspirer son souffle, de respirer sa chaleur, de goûter à cette ivresse irremplaçable. Leurs lèvres se séparèrent, il les rattrapa en avançant son visage. Une fois. Deux.
N'accepta de s'en séparer que lorsqu'elles se furent posées à nouveau sur les siennes avec douceur, de quoi apaiser le rythme effréné dans sa poitrine.

Deux mots. Qu'il avait pensés un peu plus tôt. Qu'il n'aurait pas imaginé entendre. Merci d'exister. Son sourire vacilla alors qu'il laissait sa tête se reposer contre les oreillers. Ses mains se serrèrent autour de celles qui les avait fait captives.

- Si tu continues de dire ce genre de choses, je vais finir par croire que tu lis dans mes pensées.

Regard brillant. Amusé mais, au fond, surtout ému. De sentir que son existence avait une valeur aussi inestimable aux yeux de quelqu'un. Aux yeux que quelqu'un qui était tout aussi inestimable. Ses paupières se fermèrent, pour chasser l'humidité dans ses yeux. Se rouvrirent.

- Merci d'avoir été assez curieux pour venir à ce casino. Merci de m'avoir regardé. Merci d'avoir voulu partager mon temps au lieu de le posséder. Merci d'exister, mon amour. Il manquait ta présence dans mon monde pour qu'il soit véritablement magnifique.

Une présence qui comblait le vide. Mieux, qui le réparait, qui faisait disparaître cette impression béante, ce creux insondable, ce manque qui avait toujours été là sans jamais se nommer. Besoin d'être unique, besoin d'exister seul, besoin de sentir son coeur lui échapper pour se réfugier auprès de quelqu'un et y rester à jamais. Besoin d'être une personne, une vraie. Pas une moitié d'être humain. Pas une rumeur. Pas un déception. Pas un échec.

- Merci de me rendre unique.

De me rendre entier. De me rendre heureux. De me donner une raison d'exister autrement.
Alix
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Rune Campbell
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09.10.23 10:00
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Sourire. Alors qu'il écoute. Les mots de ce jeune homme. Ses soupirs. Oui. Autant que ses baisers et sa présence, sa voix était devenue essentielle. Alors, il écoute cette voix. Ces mots. Ces soupirs. S'en nourrissant. Tandis que son regard continue de l'admirer. Une caresse, du bout du pouce. Contre cette joue. Cette douceur. Ne rien dire. Ne rien répondre. Juste le regarder. L'admirer. Lui, uniquement lui. Le contempler comme il n'a jamais cru pouvoir contempler. Front qui se pose contre le sien. Entretenir le silence. En caressant toujours cette joue. En respirant ce parfum. Une lueur dans le regard. Plus éloquente que tous les mots. Il remercie. Lui aussi. Il le remercie. De lui donner l'opportunité de le regarder. De lui faire savoir qu'il sait regarder ainsi. Que ce n'était pas brisé. Que ce n'était pas faux. Le remercier. Car il lui permet de sentir son cœur battre. À l'unisson du sien. Le remercier. Car c'est pour lui que sa voix prononce ces mots.

« Alix … » Murmurer son prénom. Sentir une chaleur à ce mot. Lui aussi. Il était devenu essentiel. Ce simple nom. Le murmurer, donc. Avant de venir unir ses lèvres aux siennes. Langue, qui se glisse pour rejoindre sa jumelle. Tendrement. Passionnément. Aimer. Ces lèvres qui prononçaient il y a encore quelques minutes ces mots. Aimer. Ces yeux qui le regardent et lui permettent d'exister. Aimer. Cette chaleur qui se glisse contre leurs peaux. À nouveau, ne pas avoir envie de quitter ces lèvres. Ces bras. Nourrir ce baiser. Profiter de cette présence. À en perdre le souffle. Serrer cette main dans la sienne. Perdre la seconde dans la tignasse indisciplinée. S'y accrocher. Cette seconde et toutes les autres, continuer de le rendre unique. De l'aimer. Comme il mérite de l'être. Comme il doit l'être.
Finir par rompre le baiser. Sentir leurs langues se délier. Alors, lui offrir un sourire. Tandis qu'il dépose un baiser sur son front. Quelques mots. Qui finissent par se faire entendre. « Tu es unique … » Car il n'y a que toi qui a réussi à me déstabiliser ainsi. Il n'y a que toi qui a réussi à transformer une simple partie de poker en cette complicité. Toi. Ton parfum. Ta voix. Tes lèvres. Ton regard. Alors. Oui. Tu es unique. Une chance.

Doucement. Se redresser, sans pour autant quitter sa main. L'aider à se relever, en lui offrant un sourire. Ne t'inquiète pas. Je reste avec toi. Mots silencieux, visibles dans son regard. Dans son sourire. Il lui a promis, n'est-ce pas ? De rester avec lui. L'aider à se lever, donc. Avant de le tirer doucement dans sa direction. Le prendre dans ses bras. Ne pas le quitter. Non. Ne pas réussir à s'en détacher. Addiction. Sourire, alors qu'il vient chatouiller son cou du bout de son nez. Déposer un doux baiser. Avant de redresser le visage. Lueur amusée. Alors qu'il le soulève sans le prévenir. Tout en le plaquant contre le mur. Le fixer. Un peu. Puis …

« J'ai une bonne idée … »

Une de ces idées qui mérite d'être partagée. Une de ces idées qui ne peut être contenue. Ignorant donc l'assiette vide se trouvant au sol, le Loup soulève le beau jeune homme, descendant prudemment les escaliers. « J'ai trouvé comment passer la journée avec toi. Sans me détacher de toi. » Sourire. Alors qu'il avance dans cet appartement. Alors qu'il l'embrasse doucement. Le collant à un mur. Près d'une porte. Puis. Un ordre doux. « Ferme les yeux. » Attendre que les paupières se ferment. Avant d'ouvrir doucement la porte.
Avancer dans l'ombre. Savoir exactement où aller. Puis, basculer le corps d'Alix en arrière. L'allonger, la tête sur des oreillers. Ponctuer le geste par un baiser contre la gorge de celui-ci. Se redresser, légèrement. Pour allumer une lampe sur le côté. Approcher ses lèvres de son oreille. « Tu peux ouvrir les yeux. »

Une chambre. Un lit. Une main, toujours dans la sienne. Alors qu'il est là, au-dessus de lui. Proche. Ce même sourire sur les lèvres. « Je n'ai rien de plus important de prévu. » Enfin. Techniquement il devrait travailler sur les rentrées de la veille. Et sur la prochaine soirée. Mais, en effet. Cela n'est pas plus important. Qu'être là. « Alors. Si tu veux rester. Juste rêvasser à mes côtés. Au chaud. Me parler. Dormir à côté de moi. Juste ça. Toute la journée. Eh bien, mon lit est prêt à t'accueillir. » Un moyen de le garder près de lui. De pouvoir profiter de son parfum. De sa chaleur. De l'écouter. De le regarder dormir.

C'était quand même plus confortable qu'un canapé.
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Alix Scarønson
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04.11.23 22:15
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25 octobre
2022
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Rune Campbell

Dire qu'il se sentait bien aurait été bien loin de la vérité. C'était plus que ça. Il se sentait léger, apaisé, à sa place, amoureux, unique, aimé. L'embrasser faisait vaciller son coeur au rythme d'une nouvelle mélodie. Il se perdit dans leur baiser, ou se retrouva, fondit dans son étreinte jusqu'à entendre des mots qui lui tirèrent un frisson. Tu es unique. Il sourit, irrépréssiblement, enfouit son visage dans son cou.

La chaleur déjà devenue familière, essentielle, s'écarta un peu de lui et il laissa échapper un court gémissement de protestation. La main était toujours dans la sienne, mais la proximité lui manquait au moindre petit instant de séparation. Heureusement, la séparation ne dura pas longtemps. Il retrouva si vite sa présence, sa chaleur réconfortante, que ce fut comme si cette mince seconde qui avait cru les éloigner n'avait jamais existé. Il se laissa emporter, porter, embrasser. Ça aussi, c'était déjà près de devenir naturel. Alors qu'à peine plus tôt il songeait que ce n'aurait pas dû être si facile, son esprit avait accepté l'évidence. Bien sûr que c'était facile. Parce que c'était lui, tout simplement. Ses petites faiblesses, Alix savait qu'il les découvrirait au fur et à mesure. Savoir qu'il était merveilleux sans être parfait - et donc, qu'il était absolument réel - lui suffisait amplement. La facilité avec laquelle il le portait faisait partie des merveilles en question.

En tout cas, il ne lui vint pas un seul instant à l'esprit de se détacher de ses bras. Son étreinte était si confortable et rassurante qu'il n'envisagea pas non plus une seconde l'éventualité ou le risque de tomber. Il ferma les yeux avec la même confiance, sans doute, sans hésitation. Entendit la porte s'ouvrir sans perdre son sourire euphorique. Au final, peu importait la destination ; si la finalité était de rester avec lui jusqu'à ce que le temps les contraigne à se séparer. Il ouvrit lentement les yeux, au rythme du petit frémissement qui courut sur sa peau quand la voix qu'il avait appris à savourer moins d'une journée plus tôt vint chatouiller son oreille. Sourire, toujours. Il vint taquiner sa joue du bout des lèvres.

- Je ne veux pas dormir. Ça me ferait manquer toute la journée à tes côtés, tous tes sourires, tous tes regards. Et ça.

Il passa une main derrière sa nuque pour ramener ses lèvres contre les siennes, l'embrasser. L'attira au-dessu de luien quelques gestes. Il avait besoin de ça. Dormir aurait impliqué d'être à ses côtés en ne le voyant, ne l'écoutant ne le sentant que dans ses rêves.

- Mais rester ici avec toi, ça, par contre, c'est tout à fait ce qu'il me faut.

Il l'embrassa à nouveau, brièvement, un petit effleurement au coin de ses lèvres tandis que sa main remontait derrière sa nuque pour jouer un peu avec les mèches blondes rebelles qui lui chatouillaient les doigts. Oui, ils pouvaient parfaitement passer la journée comme ça. Et beaucoup d'autres.
Alix
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