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Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Alix Scarønson
Alix Scarønson
Alix Scarønson
Alix Scarønson M1 |:| Chimie (SL)
M1 |:| Chimie (SL)
Genre : Homme/Garçon
Sexe : Masculin
Age : 21
Date de naissance : 30/07/2002
Taille / Poids : 1m93 / 80kg
Orientation sexuelle : C'est important ?
Situation amoureuse : "Les coups de foudre n'existent pas"
Famille : Frère jumeau de Rikissa, grand frère de Naev
Pays d'origine : Norvège
Nationalité : Norvégien
Messages : 436
Date d'inscription : 05/09/2022
Couleur(s) de parole : #9E1A12
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13.11.22 19:35
Rp en cours
B3 |:| Chimie (SL)

25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

Un rêve. Impression fugace qui tout aurait pu s'effacer en rouvrant les yeux. Mais il ne dormait pas. Il ne rêvait pas et s'il s'endormait, il serait toujours là. Dans ses bras, à ses côtés. Pour partager une étreinte et un baiser au goût de sel. Ne pleure pas. Je suis là. Caresser sa joue, essuyer ses larmes. Inspirer ses mots pour les emporter avec lui. Un rêve, une chance, un essentiel. Pour lui. Son rêve imprévisible dont il craignait de devoir se réveiller. Mais ils avaient toute la nuit. Et toutes les autres. Pour donner vie à ses paroles, à sa promesse. Je ne m'effacerai pas. Promis ? Promis, oui. Dans ses murmures, dans son front posé contre le sien, dans sa façon de fermer les yeux. Une promesse qu'il resterait. Qu'il n'allait pas s'évaporer, qu'il se réveillerait à ses côtés. Que son regard serait toujours là pour l'admirer.
Un fantôme, lui ? Non. Il brillait bien trop pour être invisible.

Nouvelles larmes dans un nouveau baiser. Comprendre l'émotion qui se pressait sur ses lèvres bien avant qu'elle ne prenne la forme de mots. Pourtant.
Pourtant...
Pourtant.

Je t'aime. Non. Jeg elsker deg. Même sens, différent impact. Plus fort, plus unique, plus puissant. Par des mots qu'il n'avait jamais entendus, jamais avec autant d'intensité, dans cette langue ou dans une autre. Mais des mots, dans sa langue. Celle de la neige, des fjord, celle du pays qu'une part de lui n'avait jamais vraiment quitté. Bouche entrouverte. Muette. Alors que le dernier fragment de miroir qui rendait son regard illisible perdait la partie. Une réponse dans la gorge, incapable de franchir ses lèvres. Qui s'invita dans ses yeux à la place. En opposition totale avec ce qu'il avait toujours été.
Parole facile, yeux silencieux.
Langue muette, yeux éloquents.
Je t'aime. Laisse-moi juste le temps de retrouver mes mots.

Des mots comme ceux qui avaient rendu le monde flou. Il lui fallut porter la main à son visage pour contenir les tremblements de sa lèvre inférieure avant de réaliser qu'il pleurait. Regard noyé d'émotions qui ne savaient plus comment s'exprimer. Regard qui ne voulait plus le lâcher même si sa vue se brouillait. Bonheur simple. Bonheur intense. Incrédulité, aussi, de la force de ce sentiment qui pulsait dans sa poitrine. Je t'aime. Je ne sais pas comment c'est arrivé, je ne savais pas que c'était possible. Mais je t'aime. Les coups de foudre n'existent pas. Tu crois ?

Il se pencha en avant. Se tourna pour pouvoir passer ses bras autour de lui. Posa son front contre le sien. Regard noyé d'émotions, sourire tremblant. Le poids des mots qui s'imprégnait dans ses veines et dans son esprit.

- Moi aussi...

Pas assez fort. À peine un murmure étouffé entre ses lèvres. Étouffé par sa gorge trop serrée. Il déglutit. Inspira. Ferma les yeux pour ne pas se laisser submerger par la transcendance de son regard.

- Jeg elsker deg... også.

Même langue, mêmes mots. Moi aussi. Envie de l'embrasser. Encore. De le regarder éternellement. De l'écouter. De lui murmurer tout ce qu'il voulait entendre. Tout ce qu'il avait besoin d'entendre, aussi. Petite caresse sur sa joue pour essuyer l'humidité du bout du pouce. Nouveau baiser sur ses lèvres. Nouvelle séparation. Brève. Le temps d'un regard, le temps de s'imprégner des émotions qui dansaient dans la flamme de ses yeux. Flamme pour attirer un papillon de nuit. Flamme qui réchauffait sans brûler.

- Je veux rester avec toi.

Ni l'aurore ni le crépuscule ne m'arracheront à toi. Ni le passé, ni l'avenir, ni rien, ni personne.
Alix
paroles en #9E1A12
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Rune Campbell
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Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
Londres |:| Gérant de cabaret
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13.11.22 22:05
Rp en cours
Londres |:| Gérant de Cabaret

Nous sommes capables d'aimer. Nous sommes capables de frémir. De frissonner pour quelqu'un. Nous sommes capables d'être aimés.
Quand tu ouvriras les yeux, demain. N'oublie pas cela.

Être capable d'aimer. Capable de quelque chose d'aussi précieux. Des mots. Être capable de les prononcer. Au creux de son oreille. Être capable de lui faire cette confidence. Cette déclaration. Capable d'aimer … Considérer, un instant. Cet improbable. Ne pas savoir réellement l'origine de tout ceci. Comment est-ce arrivé ? La question. Cette question. Elle pourrait avoir un sens. Une importance. Et pourtant … dans son esprit … elle n'en a aucun. Une seule réponse peut résonner. Une seule essence peut apparaître. Je m'en fous. Je m'en contrefous de savoir. Je m'en contrefous si je suis ridicule. Toi. Juste toi. Il n'y a que toi qui compte. Savoir ne m'importe pas … Savoir ne compte pas … Je veux juste vivre. Le vouloir vivre. Le désir de vivre. L'envie de vivre. La raison de vivre. Une émotion violente. Puissante. Intense. Non. Pas une. Plusieurs. Ces émotions. Cet amour. Cette envie de l'aimer. Ce bonheur. Cette joie. D'être dans ses yeux. Dans son esprit. Que son nom soit entre ses lèvres. Que son image soit dans ses rêves.

Tu n'es pas un fantôme.

Des larmes. Les siennes. Bien entendu. Celles qui sont apparues, lorsque la vie est enfin apparue. Dans cette carcasse. Dans cette silhouette. Dans cette porcelaine de chair. Se dire que rien d'autre ne pourrait avoir plus d'effets que ces cinq mots. Avant de le voir. Ce regard. Ce miroir. S'effriter pleinement. Avant de les entendre. Ces émotions. Avant de les voir. Et les sentir contre ses doigts. Ces larmes. Son regard. Son miroir. Ses émotions. Ses larmes. Sentir son cœur accueillir cet instant. Sentir l'humidité de nouveau retrouver ses yeux. Accueillir sa silhouette. L'étreinte. L'aimer. L'accepter. Poser sa main contre sa joue. Déposer un baiser contre l'opposée. L'autre main. Caressant ses cheveux. Geste doux. Tendre.

Un souffle. Murmuré. Front posé contre le sien. Les écouter. Vouloir les entendre. Ces mots soufflés. Mais finir par entendre cette voix.
Qui vient toucher son cœur. Qui vient confirmer ce partage. Ces émotions unies. Ce nous. Formé par leur ensemble. Sentir cette émotion. Serrer sa gorge. Alors … C'est possible hein … C'est vraiment possible … Que cela arrive. Que cela soit dit. Prononcé. Qu'il n'y a pas besoin d'être ces monstres pour se comprendre. Que lui. Puisse le comprendre. L'aimer. L'accepter. Frissonner. De plaisir. De bien-être. Répondre à ce court baiser. Avant de se perdre à nouveau dans ce regard. Dans cette humidité. Dans cette flamme. Douce. Belle. Envoûtante. Magnifique … Caresser cette joue. Doucement. En un effleurement. Pour retirer cette humidité. Déposer, aussi, un baiser contre cette même joue. Là où se trouve la marque de son ancienne lubie. Cette lubie. Cette imperfection. Ce regard. Je l'aime. Descendre. Doucement. Ses lèvres. Pour venir déposer un baiser dans son cou. Ce parfum. Cette peau. Je l'aime. Et venir. Doucement. Tendrement. De nouveau. L'embrasser. Glisser cette langue taquine et tendre contre la sienne. Perdre ses doigts dans ses cheveux de blé. Ne pas vouloir le quitter. Ne pas vouloir rompre ce lien. Vouloir perdre son air au profit de son souffle.

Car cette respiration.
Cette voix.
Ce souffle.
Je l'aime.


Main qui vient chercher la sienne. Qui vient se poser contre son cœur. Contre cette cicatrice. Quelconque souvenir. Qui n'a aucune importante, par rapport à celui-ci. À ce baiser. À ces mots. À cette émotion. Partagée. Unie. Sentir son propre cœur s'emballer. Alors qu'il laisse cette main, celle d'Alix, contre son torse. Avant de poser ses doigts. Contre le sien. Rompre alors ce baiser. Je t'aime … Et je suis heureux … de savoir le dire … Sourire. Tendrement. Regard perlant d'une humide joie. « Ta place est là … » Poser, un instant. Sa main contre celle qui touche son torse. « Ma place est là … » Et doucement. Venir de nouveau toucher ce torse. Sentir ce cœur. Être à sa place. Oui. Se sentir chez soi. Là. Avec lui. Dans ce battement. Qui résonne. Dans ces pensées. Qui filent à la vitesse d'un mot. D'une phrase. D'un accent du nord. Qui aime.

L'écouter. À nouveau. Avant de le tirer à lui. Sentir sa peau se coller à lui. Sentir son corps s'allonger de nouveau. Bras qui enlacent. Bras qui protègent. Qui aiment. Alors qu'un murmure vient se poser au creux de son oreille. « Alors reste … Car je veux rester près de toi … » Doucement. Lever ce visage. Le regarder. Juste. L'admirer. Le contempler.

Déposer un baiser. Contre son front. Avant de fermer doucement les yeux.

L'imaginer. Cette chambre. Sombre. Teinte de noire. L'Enfant ne fixe plus la porte. Il n'attend plus. A-t-il seulement attendu avec ce véritable espoir ? Les yeux sur le sol. La silhouette qui tente de se protéger. De ce monde noir. Sans couleurs. Tenir ses jambes. Ses genoux. Les serrer contre soi. Avant de l'entendre. Ce bruit. Cette porte qui s'ouvre doucement. Cette couleur qui commence à apparaître. Ces différentes nuances. Qui dansent. Se collent au noir. Cette peinture qui s'écoule. Doucement. Tendrement. Grincement. De cette porte. Alors. Les pieds nus se lèvent. Ils avancent. Doucement. La silhouette tend les bras. Avant de se perdre entre ceux qui l'accueillent.

Un peu de lumière. Un peu de couleurs. Juste un peu. Je n'en ai besoin que d'un peu ... Je n'en ai besoin que d'un peu ...
Tes couleurs. Ta couleur.


« Tu es magnifique ... » Trois mots. Déjà prononcés. Des mots qu'il croit. Qu'il aime dire. Des mots réels, pour lui. Mais des mots. Qui s'accompagnent. D'autres. « Tu es magnifique ... Mon Essentielle Chance. »

Oui. Car c'est ce que tu es.
Une chance. Ma chance.
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14.11.22 1:25
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25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

Je t'aime. As-tu déjà prononcé ces mots ? As-tu déjà ressenti ces mots ? Véritablement ressenti ces mots ? Dans ton sang, dans tes veines, dans ton coeur, dans chaque battement qui donne vie à ce corps qui n'était qu'un outil, pour toi ou pour les autres ? Les as-tu déjà ressenti dans ta voix, quand tu les prononçais, les as-tu déjà goûtés pour apprécier leur saveur, pour les offrir à quelqu'un qui y entendrait tout ce qui brûlait dans chaque mot ? Les as-tu déjà ressenti dans le goût de lèvres, la douceur d'une peau, la chaleur d'une étreinte ? Les as-tu déjà prononcés comme s'ils étaient la seule vérité absolue dans l'univers ?
Tu n'es pas un fantôme. Tu es toi. Et je t'aime.
Je t'aime. Vraiment.


Mot murmurés dans une langue qu'ils partageaient. Langue étrangère, ici. Langue naturelle, pour lui, pour donner à ses émotions la force qu'elles méritaient. Il se laissa aller. Contre la main qui vint essuyer ses larmes, contre les lèvres qui se posèrent sur sa joue. Frissonner quand elles vinrent se poser dans son cou. Se perdre quand elle revinrent capturer les siennes. Ou se retrouver, peut-être. As-tu déjà ressenti ces mots sans les entendre ? As-tu déjà ressenti ces mots dans une main qui se perd dans tes cheveux, dans une langue qui cherche la tienne, dans un souffle qui se mêle au tien ? Il sourit. En sentant les battement de son coeur sous ses doigts. Un coeur qui s'emballait juste avec sa présence. Improbable. Imprévisible. Rendez-vous arrangé devenu véritable rendez-vous, devenu important, devenu unique, devenu eux. Battements de coeur qui se répondaient.
Tu sais imposer ton rythme. Lorsque vient l'obscurité.
Ou peut-être que je n'ai fait que suivre le tien. Ou qu'on en a simplement trouvé un tous les deux.

Des mots, dans un autre contexte. Des mots échangés en début de soirée qui prenaient tout leur sens. Parce qu'ils l'avaient fait. Trouver un rythme tous les deux.

- Notre place. Notre rythme.

Un chuchotement. Fatigué, mais sincère. C'était leur place. Ensemble, l'un avec l'autre, l'un contre l'autre. N'importe où, tant qu'ils étaient ensemble. As-tu déjà ressenti ces mots dans une simple présence ? Il se laissa attirer. Dans ses bras. Contre sa peau qui réchauffait la sienne et faisait courir des picotements dans tout son corps. Alchimie. Etincelle. Courant électrique à même la peau capable de donner vie à des choses qu'ils n'auraient jamais imaginé. As-tu déjà ressenti ces mots dans un simple effleurement ? Rester dans ses bras. Entendre sa voix à son oreille, réponse murmurée à ses paroles. Fermer les yeux en sentant ses lèvres sur son front. Il se sentait bien. Non, plus que ça. Il était heureux. Infiniment heureux.

Il se blottit dans ses bras. Huma le parfum de ses cheveux, caressa distraitement la peau de son torse, la cicatrice près de son coeur, sous ses doigts. Petite curiosité, qui s'invita dans son esprit fatigué. Un jour, il aurait la réponse. Il aurait toutes les réponses, et il trouverait de nouvelles questions. Parce qu'il ne saurait jamais tout, parce qu'il ne pourrait jamais être dans sa tête, parce qu'apprendre à le connaître ne lui donnerait que plus envie de le découvrir. Parce qu'il l'aimait. Et que l'amour donnait toujours de nouveaux mystères à résoudre. Il sourit. Se blottit contre son cou sans rouvrir les yeux.

- Tu me verras toujours comme ça.

Ce n'était même pas une question. Une affirmation. Il le trouvait magnifique. Parce qu'il aimait son sourire quand il était dans ses bras. Parce qu'il aimait tout ce qu'il était à ses côtés. Donc il serait magnifique à ses yeux, des ses bras et avec lui, en toutes circonstances. Le bonheur te va bien, disait-on. Sans doute.

- Et tu seras toujours mon bel homme plein de mystères.

Il se laissa glisser contre le canapé, pour s'allonger contre son torse, écouter son coeur battre. Fermer les yeux, se laisser bercer. Par le son qui n'appartenait qu'à lui. Par son rythme, leur rythme.

- Mon rêve. Mon imprévisible.

Il n'y a rien de plus précieux que l'imprévisible. Il n'y avait rien de plus précieux que lui.

- Je t'aime.

As-tu déjà ressenti ces mots, de toute ton âme, jusqu'à pouvoir les prononcer aux portes du sommeil ? Pour l'emporter dans ses rêves. Pour le garder à ses côtés. Fermer les yeux, sans le quitter... Ne jamais le quitter...
Alix
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14.11.22 2:49
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Émotion. Qui vient habiter un geste. Un regard. Un mot. Une phrase. Une voix. Une peau. Un baiser. Cette émotion. Puissante. Violente. Intense … Magnifique. Comme tu l'es. Ma Chance. Regard qui se perd dans ses yeux. Contre sa silhouette. Esprit qui se laisse bercer. Par le rythme de ces souffles. Par le rythme de ces cœurs. Par cette émotion. Ne plus chercher à comprendre. Ne pas vouloir comprendre. Juste, se laisser sombrer. Dans cette absence de temps. Dans ces minutes. Dans ces heures. Qui défilent et se rembobinent. Dans ce murmure. Dans cette voix aux teintes de confidences et d'amour. Dans cet effleurement. De cette joue. Dans ce sourire. Qui ne peut empêcher de se poser sur ses lèvres. Sourire d'un homme heureux. Car il voit cette couleur. Car il touche cette lumière. La caresse. Avec cette tendresse. Ce besoin. De continuer la sentir contre lui. Vouloir l'aimer. Car cette lumière. Car ce jeune homme. Alix Scarønson. Oui.

Tu mérites. Que quelqu'un te regarde. Que quelqu'un t'enlace. Je veux t'embrasser. Pas uniquement parce que j'en ai besoin. Mais parce que j'aime cela. Je veux t'étreindre. Pas uniquement parce que j'en ai besoin. Mais parce que j'aime cela. Je veux sentir ta peau contre la mienne. Pas uniquement parce que j'en ai besoin. Mais parce que j'aime cela. Car. Quand je ressens ta peau. Je te ressens. Toi. Car. Quand j'enlace ton corps. Je t'enlace. Toi. Car. Quand j'embrasse tes lèvres. Je t'embrasse. Toi.
Cela aurait pu être un autre. Cela aurait pu être un autre visage. Mais c'est à moi que tu offres ces yeux. C'est à moi que tu offres ce rythme. C'est à moi que tu offres ce souffle. C'est à moi que tu offres cet amour. Alors. Je t'offrirai autant. Plus encore. Car tu mérites. Que quelqu'un te regarde. Que quelqu'un t'enlace. Que quelqu'un t'embrasse. Et surtout … Que quelqu'un t'aime.

Et. Alix Scarønson.
Je t'aime. Toi. Cette voix. Ce regard. Ce corps. Cette pensée.
Ces mystères qui sont les tiens. Ces sourires qui sont les tiens. Ces larmes qui sont les tiennes.
Alors. Permets-moi de t'offrir … ce que tu mérites.


L'accueillir. Cette silhouette fatiguée qui se blottie contre lui. Sentir ce même voile, lentement, s'abattre sur lui. Quoi ? Déjà fatigué ? Oui. Déjà fatigué. Car le regarder est si intense. Car l'aimer est si intense. Doucement. Venir humer le parfum de ses cheveux. Venir le réchauffer. De sa présence. De ses bras qui l'enlacent. « Je te verrai toujours ainsi … » Que tu ris. Que tu pleurs. Que tu souris. Que tu réfléchisse. Que tu joue. Je te verrai toujours ainsi. Précieux. Magnifique. Nouvelle promesse ? Non. Une affirmation, là aussi. Une réalité. À ses yeux. Il ne pourra jamais être autre chose que magnifique. Cette flamme. Cette incandescence sans chaleur. Douce. Un phénix lui-même ne pourrait brûler autant. Croire, un instant. En ce phénomène impossible. Éternité. Dangereux piège. Que celui-ci. Mais se dire que tant que la vie palpite dans son corps. Cette flamme sera là. Cette flamme chassera le noir. Fera briller des couleurs. Ses couleurs.

L'écouter. Encore. Se perdre dans sa voix. S'y abandonner. Doucement. Se pencher vers lui. Taquiner son nez du sien. Mon homme plein de mystères, dis-tu ? Oui. Mais le mot le plus important n'est pas mystère. Cette douce possession. Chaîne choisie. Acceptée. Désirée. Lien d'or et d'argent. Mon rêve. Mon Imprévisible. Dis-tu ? Oui. Encore. Cette tendre preuve d'amour. S'abandonner, à lui. Et pour une fois. Pour la première fois de toute sa vie. Ne plus sentir la pression d'un quelconque tatouage présent sur une nuque. Pour la première fois de toute sa vie. Ne plus sentir cette existence d'automate de chair né en laboratoire.

« Je suis tiens … » Affirmation. Qui vient se souffler entre leurs lèvres. Aucun baiser. Mais cette même proximité effectuée dans un passé qui lui semble si lointain. Ce souffle. Qui s'associe. Liens invisibles. Qui se forment. Doigts. Qui caressent doucement cette joue. L'effleurant à peine. « Aucune épine ne saura m'empêcher de faire partie de toi. De ton temps. De ta vie. » Doux sourire. Ignorer. Que l'épine transperce. Qu'elle peut l'empêcher d'avancer. Non. Pas seulement ignorer. Refuser. Tout simplement. Alors. Délicatement. Venir poser ses lèvres sur les siennes. En un dernier souffle.

« Je t'aime … »

Puis. Lentement. Séparer les lèvres. Main qui glisse contre le canapé. Pour venir accompagner le mouvement d'un plaid posé sur le dossier. Recouvrir leurs corps, partiellement nus. S'enfermer. Doucement. Reculer cette même main. Pression sur un interrupteur. Lueur humide qui, lentement, vient à les plonger dans une obscurité tendre. Et. À nouveau. L'enlacer. Alors que ses paupières se ferment contre ses yeux. Respiration. Douce.

Cruel and cold like winds on the sea
Will you ever return to me
Hear my voice sing with the tide
My love will never die.

Over waves and deep in the blue
I will give up my heart for you
Ten long years I wait to go by
My love will never die.

Quelques mots qui traversent ses lèvres. Des paroles, doucement chantées. Telle une berceuse. Besoin d'aide pour dormir … ? Non. Mais juste l'envie. Cette envie qui accompagne ses lèvres. Alors que ses mains caressent cette silhouette. Dans tes yeux. Je ne suis pas un fantôme. Contre toi. Je ne suis pas un fantôme. Tu me fais vivre. Garder ce corps. Contre lui. Alors que la fatigue continue de lentement se refermer sur lui …
Et pourtant. Vouloir continuer. À lui offrir ces quelques paroles. Chanter, pour lui. Pour ce cœur qui s'endort. Pour cet esprit qui s'enfonce dans les rêves. Mais continuer. Tout de même. Qu'importe. S'il l'entend ou non. Tout ce qu'il veut. Est se concentrer. Sur lui. En faire le cœur. De cet instant.

Lui. Alix Scarønson.
Ma Couleur. Ma Chance.

Come my love be one with the sea
Rule with me for eternity
Drown your dreams so mercilessly
And leave their souls to me.

Play the song you sang long ago
And wherever the storm may blow
You will find the key to my heart
We'll never be apart.

Wild and strong you can't be contained
Never bound nor ever chained
Wounds you caused will never mend
And you will never end.

Voix qui doucement se fait plus faible. Plus tranquille. Un murmure. Presque. Qui est offert à son oreille. À son sommeil. Alors que sa tempe se pose sur la sienne.

Cruel and cold like winds on the sea
Will you ever return to me
Hear my voice sing with the tide
Our love will never die …

Et. Doucement. Un ultime baiser contre sa peau. « Je t'aime … Ma Chance. Ma Lumière … » Heureux. De pouvoir le dire. De savoir le dire. De se dire que même dans les frontières du rêve. Il a entendu. Écouté. Ressenti. Puis. Lentement. Le rejoindre entre les portes du Domaine de Morphée. Paupières closes. Brumes qui viennent se refermer sur son esprit. Qui viennent emporter cet ensemble. Main qui semble naturellement, alors qu'il s'endormait, mêler ses doigts à ceux du jeune homme. Même dans mes rêves … Ne pars pas.

Rêver. De cette pièce. Noire. De ce regard. Qui domine depuis la porte à peine ouverte. Rêver. De l'odeur du sang. Du goût du sang. De la faiblesse. De l'anémie. Entendre une voix. Mais ne pas comprendre les mots. Insultes. Peut-être. Ou simplement une morale. La morale d'un homme. D'un père. D'un tuteur. Un œil qui regarde. Cet Œil. Un œil. Qui baisse. Pour ne pas le regarder. Alors que la porte se ferme pleinement. Le noir. Complet. L'encre. Qui s'écoule. Suinte. Ronces qui s'arrachent à la peinture. Jardin macabre.
Mais. Ne pas avoir peur. Car dans sa main. Quelque chose. Rien de matériel. Sensation. Éthérée. Invisible. Qui l'entoure. Des doigts. Refermés sur les siens. Silhouette sans frontière. Qui rassure. Présente. Qui est là. Des mots. De là où vivent les Fjords et les neiges. Quelques mots. Une déclaration. Soufflée. Par une voix qui n'est pas la sienne.

Alors. Porter cette main invisible à sa joue. Et sourire. Même au milieu du noir.
Un souvenir. Altéré par une présence. Altéré par un autre souvenir. Celui de lèvres qui viennent se poser au creux de sa main. Qui vient accepter sa propre encre. Histoire qui parcours sa peau. Des couleurs. Recherchées. À travers le temps. Une. Qui vient habiter son rêve. Son souvenir.

Jeg elsker deg ...

Paupières qui s'ouvrent. Doucement. Difficilement. Un sommeil profond. Duquel il s'arrache. Respiration, à côté. Regard alors, qui se tourne. Sourire. Qui vient doucement apparaître contre ses lèvres. Humidité. Dans le regard. Alors. Tu n'étais pas un rêve. Tu n'étais pas une lubie d'un esprit. Tu es véritable. Doucement. Déposer un baiser contre les lèvres de l'endormi. Avant de caresser délicatement sa joue. Ne te réveille pas encore. Ma Lumière. Tu es magnifique. Même quand tu dors.

Le contempler. Quelques instants. Le contempler. Avant de doucement se redresser. Pour lui offrir toute la place dans le canapé. Poser ses pieds au sol. Ramener le plaid contre lui. Nouveau baiser. Contre sa joue. « Je suis là … » Un murmure. Doux. Délicat. Une promesse qu'il doit tenir. N'est-ce pas ? Observer ensuite, un instant, le téléphone. L'éclairer avec un luminaire moins important que la lampe au plafond.
Cassé. Hausser un instant les épaules. Le poser simplement sur une table. Récupérer un livre. Simplement. Et s'installer, par terre. Contre le canapé. Au plus proche de lui. De ce prince venu du nord. Ouvrir l'oeuvre – le Comte de Monte-Cristo – avant de doucement, récupérer une main. Une main d'Alix. La glisser. Pour la tenir. Contre son torse. Alors qu'il est encore au pays des rêves.

Tenir sa promesse. Oui.
N'importe quand. Je serai là.
N'importe quand.


Et déposer un baiser contre cette main.
Oui. Tout ceci n'était pas un rêve.

Et cette simple pensée … Fait de ce réveil son premier réveil heureux depuis de nombreuses années.
Les autres ? Ils n'avaient ni à être heureux ou malheureux. Après tout, une poupée à n'a pas à l'être.
Mais là. Il ne l'est pas, cette poupée. Non. Je ne suis pas un fantôme. Pas dans tes yeux. Pas entre tes bras. Pas près de toi …
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Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

Il se sentait glisser. À moitié là, à moitié absent. Il entendait sa voix, ses mots s'installer dans son esprit, y rester, souvenirs fugaces qui peinaient à s'accrocher mais qui seraient sûrement là à son réveil. Ah... son réveil. Était-il en train de s'endormir ? Peut-être. Ça expliquait sans doute l'impression de distance. Petite agitation. Le temps de s'installer mieux, de se blottir contre lui, de profiter de sa chaleur. Tu es confortable. Oui. Il aurait pu s'endormir dans ses bras. Mais il ne voulait pas dormir. Il voulait profiter encore de sa chaleur, de ses bras, du parfum de sa peau. Ne t'évapore pas. Ne disparaît pas. Même si je m'endors... Douceur de lèvres contre les siennes. Quelques mots qui parvinrent à l'atteindre, à le faire sourire, frémir de bonheur. Nouvelle chaleur pour les envelopper. Une mélodie, douce, calme, alors que ses bras revenaient s'enrouler autour de lui.
Qu'elle était belle, sa voix... Petit soupir d'aise. Il se laissa emporter. Par le sommeil, par sa voix, par la certitude qu'il serait là quand il rouvrirait les yeux.
Ne t'évapore pas.

On se retrouvera dans mes rêves. Dans la neige. Une chaleur invisible autour des épaules. Capuche sur la tête, flocons dans les mèches rebelles qui n'appréciaient pas sa protection. Il ferma les yeux pour écouter le bruit du vent. Comme une mélodie. Comme une voix qui n'existaient que pour lui. Les rouvrit. Sur les feuilles rougeoyantes qui côtoyaient la neige. Le froid et les flammes. Il connaissait cet endroit. Petit sourire aux lèvres, il laissa sa tête reposer sur le côté, contre le tronc. Le vent avait cessé de chanter. Mais la chaleur était toujours là. Sensation fugace qu'elle ne disparaîtrait pas. Même alors que le froid envahissait le paysage autour de lui. Fjord gelé, barrières couvertes de neige, lumière tremblotante d'un lampadaire. Il tendit la main, sentit les flocons se poser sur sa paume, le froid grimper sur ses doigts. Mais la chaleur était toujours là. Même lorsqu'il abaissa sa capuche sur ses épaules et que le vent joua dans ses cheveux. Il releva les yeux. Vers les feuilles rougeoyantes qui combattaient la blancheur du paysage. L'eau gelée. Les lueurs de la ville de l'autre côté du lac. Sensation qui emporta le rêve avec elle. Tu es chez toi.

Un mouvement. Perceptible. Pas assez pour le réveiller, mais suffisant pour tirer une plainte discrète à ses lèvres. Une sensation légère sur sa joue qui le replongea dans le sommeil. Chaleur, toujours présente, contre sa main. Respiration paisible, endormie, alors qu'il se repliait un peu plus sur le canapé. À peine perturbé. Profiter de cette chaleur qui ne disparaîtrait pas. Soupir. Apaisé.

Il finit par rouvrir les yeux. Réveillé par rien. Sans compter combien de temps il avait dormi. Minutes ou heures ? Comment savoir, alors que le temps s'était effacé dès qu'il avait quitté la table. La table... pour le canapé. Dans ses bras. Il se passa une main sur le visage, yeux à peine entrouverts, petit son endormi entre les lèvres. Reprendre contact. Avec le monde, avec le réel. Sensation de solitude vite étouffée en sentant la main sur la sienne. Il était toujours là. Bien sûr. Il avait dit qu'il resterait. Avec lui. Petit sourire. Il laissa glisser un peu ses doigts contre sa peau, caresse légère pour rappeler sa présence, pour montrer qu'il était réveillé. Tourna un peu pour poser sa tête contre son épaule, contre la sienne.

- Hei, elskling.

Mon amour. Mot venu naturellement. Alors que les souvenirs de la veille reprenaient leur place. Tant de mots, de gestes, de pensées. Tant de choses... en si peu de temps. Un temps précieux, inestimable, irremplaçable.

- Tu es réveillé depuis longtemps ?

Petit coup d'oeil aux livres avant de refermer les yeux et revenir enfouir son visage dans son cou. Tendre caresse du bout des doigts. Il ramena son autre main contre son épaule, effleura doucement sa peau nue, longea les lignes de son tatouage. Déposa un baiser dans le creux de son épaule.

- Tu m'as manqué.

Le temps d'un songe, le temps de quelques pages, peut-être. Trop de temps sans entendre sa voix, sans l'embrasser. Trop de temps sans lui. Malgré l'impression, furtive, qu'il n'a jamais quitté ses rêves.
Alix
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Rune Campbell
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Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
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14.11.22 17:21
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Ils disent que la lecture est un travail solitaire. Ils disent que se plonger dans les mots, les phrases et les figures de style, est un voyage solitaire. Sans doute. Sans doute est-ce vrai. Sans doute l'univers, fictif ou réel, immortalisé dans l'encre, ne peut accueillir qu'une personne. Peut-être. Peut-être, oui, que partager sa lecture n'est finalement que partager ses souvenirs d'un voyage. D'un trajet. Ne pouvoir à peine expliquer ses propres émotions, sa propre intensité, en parcourant les pages et les mots. Peut-être. Oui. Et pourtant. En cet instant. Tout est faux. Cette lecture n'est pas solitaire. Car il ne l'est pas. Seul. Il a cette main. De ce prince endormi. De cette adorable Lumière. Tendre silhouette qui voyage. Dans ses rêves. Qui voyage. Dans ses pensées. Cette main, preuve d'une promesse tenue. Ces doigts, contre lesquels les siens restent. Je reste. Même à travers ton sommeil. Je reste. Même éveillé. Je reste. Car je n'ai aucune envie de m'éloigner de toi. Car je n'ai aucune raison de m'éloigner de toi.

Oui. Ce voyage. Cette lecture. Rien de tout ceci n'est effectué seul.
Se réveiller. Pour la première fois depuis longtemps – peut-être depuis sa naissance.
Avec cette absence totale de solitude.

Une page se tourne. Et un mouvement résonne. Un regard, alors, quitte les mots et l'encre. Pour venir chercher une Lumière. Un léger sourire se pose sur ses lèvres. Lueur attendrie. Devant ce petit spectacle. De ce prince qui se réveille. De ces yeux, encore perdus à travers le sommeil. Mais conscients. Présents. Mains qui se lient. Promesse tenue. Et je continuerai de la tenir.
Frisson. Et tendresse dans les yeux. Alors que la salutation résonne doucement. Livre qui se ferme. Qui est oublié sur le côté. Main. Qui vient doucement caresser la joue. Alors que les lèvres viennent chercher un instant les siennes. Douce pression. Délicate attention. Pour le saluer. Lui dire bonjour. Sans le dire. Le remercier. Sans le dire … Mais finir par prononcer quelques mots. Lorsque ses lèvres viennent quitter les siennes.

« Hei. Elskling. »
Mon amour. Même mot. Car il mérite ce même mot. Cette même attention. Cette même douceur.

Frisson. À son toucher. Continuer de caresser sa main. Le laisser faire. Ignorer tout simplement la marque dans sa nuque, cachée par sa propre tignasse. Le laisser regarder, aussi. Dans son dos, cet autre tatouage. Ces fissures gravées dans sa chair, ouvrant sur un espace infini. Coloré. Rappelant ce ciel. Nordique. Ah. Qu'il aime ces paysages. Qu'il aime ces langues. Mais surtout. Lui. Ce représentant de ces terres. Question. Est-il réveillé depuis longtemps … ? Sourire. « Je ne sais pas. » Doucement. Déposer un baiser contre la chevelure. « Je ne compte pas le temps, quand tu es là. Je n'y arrive pas. » C'est vrai. Il préfère le regarder. Ou lire et attendre qu'il se réveille. Veiller sur lui. Mais compter le temps ? Ah. Cela n'a pas d'importance. Après tout … il s'arrête. Vérité impossible. Mais sensation réelle. De ne plus sentir ces minutes, ces heures, s'écouler. Donc. Simplement. Répondre cette vérité, oui. Avant de simplement embrasser ses cheveux. Humer son parfum.

De nouveau. Il voulait s'endormir près de lui. Dans ses bras. Près de son visage. Pas par fatigue … Mais simplement pour l'écouter. Écouter sa respiration. Écouter son cœur battre. Profiter de son parfum. Profiter de sa présence. De ses baisers. De ses caresses. Mais. Lui aussi. Ressentir ce même manque. Alors, doucement. Se retourner. Se redresser. Juste légèrement. Glisser les mains contre les joues. Pour relever ce visage. Et tendrement.

« Tu m'as manqué aussi … »

Alors. Venir capturer ses lèvres. Venir l'embrasser. Avec cette passion. Avec cette tendre folie qui l'a fait tomber dans ce piège. Coup de foudre. Amour. Qu'importe l'origine. Il était devenu le seul qui comptait. Ta voix m'a manqué. Tes baisers m'ont manqué. Ton parfum m'a manqué. Ta douceur m'a manqué. Tes caresses m'ont manqué. Oui. Tu m'as manqué. Mon amour.
Langue. Qui s'invite. Caresse doucement sa jumelle. Corps. Qui l'invite doucement à se relever. Alors qu'il continue de l'embrasser. Alors qu'il l'attire jusqu'à lui. Pour l'enlacer. Pour le garder près de lui. Oui. Tu m'as manqué. Tout ce qui te forme m'a manqué. Tout ce qui te compose.

Finir par rompre ce baiser. Alors que sa main s'est invitée dans la sienne. « Si je te manque un jour. Alors tu sais où je suis. Et si je ne suis pas là. Alors attends moi. Car je saurai toujours te retrouver. » Front qui se pose contre le sien. Avant de doucement déposer un baiser contre sa main tenue. « Car là où tu es, c'est là qu'est ma place. » N'est-ce pas l'une des promesses ?

Oui. Là où tu es. C'est là qu'est ma place.

Puis. Tout en gardant sa main dans la sienne. « Par ici. » Le guider. Jusqu'à la porte. Pas celle qui mène au couloir. Mais celle qui mène à un escalier. Commencer à le guider le long de ces marches. Parfois. S'arrêter. Pour l'emmener jusqu'à lui. Pour venir lui voler un baiser. Caresser sa joue. À nouveau, le guider dans cet ancien théâtre. Dans des escaliers. Comme dans un passé qui lui semble si lointain. Mais cette fois, différemment. Avec ce même souhait de le découvrir. Mais aussi avec cette idée. Cette pensée …

Murmurée. Alors qu'il l'emmène plus haut encore que l'étage des spectacles.
« Je t'aime. »
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Alix Scarønson
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14.11.22 18:40
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25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

Yeux entrouverts, regard fatigué, mais assez pour le voir. Assez pour l'admirer, même de son canapé. Observer les courbes de son torse qui glissaient sous son regard, les petites mèches de ses cheveux à côté de son visage, ses tatouages, ses jambes, tout son corps qu'il pouvait apercevoir depuis le canapé. Jusqu'à pouvoir croiser son regard, sentir ses lèvres se poser sur les siennes. Baiser simple. Un bonjour. Le plus tendre du monde.
Ah. Je t'aime. La douceur de tes lèvres m'avait manqué.

Un petit mot. Réponse au sien, écho du sien. Un mot pour réchauffer son coeur et achever de le réveiller. Une vague de bien-être dans sa poitrine, dans ses veines, dans son esprit. Un soupir d'aise en sentant ses lèvres se poser contre ses cheveux. C'était... parfait. Il aurait voulu se réveiller comme ça tous les jours. Il voulait se réveiller comme ça tous les jours. Il sourit. Huma le parfum de son cou. Il était resté. Resté pendant qu'il dormait, assis près de lui, sans lâcher sa main. Il ne l'avait pas laissé. Bien sûr que non. Il avait promis. De ne pas partir, de ne pas le quitter. Mais les rêves sont si facilement effacés par l'aube. Ni l'aurore ni le crépuscule ne nous sépareront. Oui... Le soleil s'était levé, sans doute, mais il n'avait rien emporté avec lui. Il pouvait encore s'abandonner dans ses bras. S'abandonner à ses baisers.

Comme celui qui vint doucement s'emparer de ses lèvres. Réveiller ses sens, sa langue contre la sienne. Il suivit le mouvement, se redressa, passa ses bras atour de lui, se laissa entraîner. Contre sa peau, contre son corps. Pour sentir sa chaleur. Qui ne disparaîtrait pas. Le meilleur endroit du monde. Il sourit à la main qui vint récupérer la sienne, s'y glisser pour récupérer sa place. Doucement serrée entre ses doigts, caressée du bout du pouce comme si elle n'était jamais partie.

- Et si tu me manque dès que tu n'es plus à mes côtés ?

Petit sourire, encore fatigué. Le réveil était un peu lent. Il n'avait pas envie de sortir totalement de cette petit bulle de tranquillité. Pourtant il n'hésita pas une seconde à le suivre, même si ça impliquait de se détacher de sa douce étreinte, de quitter ses bras. Il avait toujours sa main dans la sienne. Sa chaleur, sa présence. Alors ils franchirent cette porte, celle aperçue la veille, une éternité pus tôt, une seconde plus tôt, lorsqu'il était entré dans ce sous-sol. Un escalier caché.

Escalier où il le suivit. Escalier qu'il monta sans lâcher sa main. Escalier où il put de nouveau sentir ses lèvres sur les siennes, sa main sur sa joue. Escalier qui se marquait d'un souvenir à chaque marche. Petite faiblesse, tout de même, qui resta cachée dans son esprit. De ses muscles réticents au réveil, ou de son cerveau réticent à les guider. Ne rien dire. Pour ne pas inquiéter, pour ne pas changer les choses. Un pas de plus. Je t'aime. Sourire. Parfaitement réveillé, cette fois.

- Je t'aime aussi.

Joie pure sur ses lèvres, alors qu'il franchissait la courte distance qui les séparait pour le pousser doucement contre la porte qui les séparait de l'étage. Se rapprocher de lui, poser une main contre son épaule, glisser le long de son cou, sur sa joue. L'embrasser. Sans lâcher son autre main, toujours croisée à la sienne. Se presser un peu plus contre lui, glisser sa langue contre la sienne. Juste l'embrasser avant de franchir le seuil, sentir son coeur battre pour lui, comme la veille, comme à leur réveil. Et aussi, un peu, peut-être, s'assurer que son corps tiendrait la distance sans vaciller.
Il mit fin au baiser pour lui caresser doucement la joue, qu'il vint embrasser tendrement. Puis, petit sourire malicieux sur les lèvres, il s'écarta d'un petit pas le long de la marche. Main toujours serrée dans la sienne.

- Tu peux ouvrir la porte, je te suis. Dans ce mystérieux nouvel endroit.

Une nouvelle porte vers une nouvelle partie de sa vie, une nouvelle part de lui. Une pièce de plus dans un puzzle qu'il était pressé de découvrir, sans être pressé de le résoudre. Mais il était encore si loin de tout savoir. Petit soupir, ravi. Oui, il ignorait encore beaucoup de choses. Et il les découvrirait sans jamais lâcher sa main.
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14.11.22 19:29
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Une distance. Supprimée. Un corps qui vient. Jusqu'à lui. Son corps. Une pression. Douce et passionnée. Qui vient créer un lien entre la fraîcheur de la porte et son dos. Bras. Qui accueillent la silhouette du jeune homme. Lèvres. Qui viennent répondre à ce baiser et accueillir cette langue. La sienne. Qui vient danser. Avec cette jumelle. Gourmande. Curieuse. Doigts qui glissent contre les courbes de ces hanches. Remontant, doucement. Contre les flancs. À peine effleurer. Pour faire naître ce frisson dans la peau de son complice. De son amant. Promener ces doigts. Contre sa cambrure. Contre son dos. Avant qu'ils ne se perdent dans les cheveux de blé du jeune homme. Profité de cette passion. S'en nourrir. Sentir son cœur. Battre pour lui. Pour lui seul. Si je pouvais. Je ne vivrai que de tes baisers. De tes caresses. De ta présence. Lèvres. Qui finissent par se séparer. Filet de salive qui se rompt. Sourire. Joie. Réelle. Sincère. Vivante. Dans son cœur. Dans ses yeux. Contre son sourire.

Quelques mots. Qui se perdent et se mélangent avec les premières paroles. Alors. Doigts qui doucement se font sentir. Plus présent. Contre cette main. « Non … » Alors. Corps qui est tiré, emmené jusqu'à lui. Ne te sépare pas de moi. Corps qui accueille, à nouveau. Dents. Qui viennent mordiller cette lèvre inférieur. Langue. Qui vient s'inviter dans un nouveau baiser. Doucement. S'éloigner de cette porte. Mais pour y revenir. Dos du plus jeune contre cette fraîcheur. Perdre pieds. Encore un peu plus. L'aimer. Encore un peu plus. Est-ce vraiment possible ? Oui. C'est possible. Chaque fois que je pose mes yeux sur toi. Chaque fois que je t'écoute. Je t'aime. Un peu plus. Tu es bien plus que ma Chance. Tu es Mon Énergie. Qui alimente l'impossible. Le rendant possible.
Main qui se pose contre sa joue. Langue qui quitte sa jumelle. Visage. Qui vient chercher la gorge. Lèvres. Qui viennent y déposer un baiser. Aussi tendre que passionné. Corps. Pressé contre le sien. Prendre un instant. Pour humer son parfum. Pour déposer un nouveau baiser.

« Si je te manque dès que je m'éloigne de toi. Alors. Il n'y a qu'une chose à faire … » Murmure. Soufflé alors que ses lèvres viennent lui voler un court baiser. Les mains se séparent. Mais elles se posent sur ses hanches. Pour le faire quitter le sol. Pour le laisser s'accrocher. À son cou. À son bassin. À nouveau. Le tenir entre lui et cette porte. Lui offrir un sourire. Mutin et tendre. D'une main. Tenir son corps. De l'autre. Caresser sa joue. « Ne te l'ai-je pas dit hier … ? » Lui voler, un nouveau baiser. « Je ne compte pas te laisser partir … Car tu me manque. Déjà. » Elskling.

Peut-être. Sans doute. Est-ce cette fatigue. Qu'il a cru percevoir. Sans doute aurait-il dû le faire. Plus tôt. Mais il n'aurait pas eu cette fraîcheur. Ce baiser. Cette passion. Et aussi comprendre … Comprendre … Qu'il veut perdre pieds. Avec lui. Complètement. Il veut être faible. Fort. Passionné. Tranquille. Avec lui.

« Tu me rends heureux … »

Porte donc. Qui est ouverte avec une clé. Corps porté. Et corps qui avance. Pour les faire entrer dans un couloir. Une lumière est allumée. Couloir à la décoration sobre. Le guider. Le porter. Passer une nouvelle porte. Celle d'un salon. Plutôt vaste. Une décoration agréable. Un salon comme de nombreux. Mais se dire qu'il est au-dessus d'un théâtre. D'un cabaret, maintenant, certes. Cheminée. Portes. D'autres espaces. D'autres secrets. Un lieu où le réel vit. À la différence de ce qui se trouve à l'étage inférieur. Des fenêtres. Montrant la rue. D'autres. Montrant une partie du toit. C'est aussi pour ça, qu'il a souhaité cet endroit. Avoir l'impression de pouvoir sortir, n'importe où. D'atteindre un lieu de repos. Qu'importe l'endroit.

Le soleil est levé. La ville est réveillée.
Et eux, vivent ce rêve éveillé.

Nouvelle porte passée. Cuisine. Table. Sur laquelle il pose les fesses de son jeune complice. Main. Qui vient se poser dans ses cheveux. Lèvres. Qui viennent capturer les siennes. Doigts qui caressent son flanc gauche. Avant de rompre. Doucement. Ce baiser. De venir ramener une mèche de blé derrière son oreille. Front. Contre le sien. L'enlacer. Tendrement. Puis. Finalement. Après de longues et agréables secondes … s'écarter. De quelques pas. Et. Comme le maître de maison. Poser un genou. « Mon Roi a-t-il faim … ? Je serai ravi de lui offrir le petit déjeuner qu'il souhaite et désire. » Ce petit jeu. Le Seigneur des Lieux, lui. Mais le Roi invité. Toi. Tu es mon Roi. Laisse-moi te servir comme il se doit. Le regarder. Lueur différente du Maître de Cérémonie. Quand il le regarde. Aucun jeu.

Un amusement heureux.
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Alix Scarønson
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14.11.22 22:40
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25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

Non. Un mot, un seul, avant qu'il soit de retour dans ses bras. La peau frissonnant encore des caresses sur ses hanches et dans son dos, les lèvres encore brûlantes de leur baiser. Ne pas s'éloigner. Rester dans ses bras, frémir en sentant ses dents le mordiller, fondre au contact de ses lèvres, tressaillir à celui de la porte contre son dos. Il vint glisser ses mains autour de lui, l'attirant contre lui, répondant à ce baiser en l'enlaçant, le coeur battant. Son parfum, son corps, ses lèvres, sa langue, ses mains, son contact. Toujours. Souffle court, alors que les lèvres abandonnaient leurs partenaires pour se perdre dans son cou. Inspirer. Contenir un frisson. Fermer les yeux. Sourire, toujours. Devant l'intensité de chaque seconde à ses côtés, chaque geste qui injectait plus de dépendance directement dans ses veines. D'amour. D'envie de rester dans ses bras pour l'éternité. Et de l'embrasser plus longtemps encore.

Nouveau frisson, en sentant ses mains ses poser sur ses hanches et le soulever du sol. Il s'accrocha par réflexe, comme une évidence ; bras autour de son cou, jambes autour de sa taille. Perché dans ses bras comme s'il ne pesait rien. Il sourit, laissant aller son visage contre la main venue lui caresser la joue. Il pouvait s'habituer sans mal. À cette légèreté, à cette proximité, à ces mots répétés qui firent accélérer les battements dans sa poitrine. Oui... Ne pas le laisser partir. Des mots prononcés la veille.
Hier. Déjà. Une nuit si courte, mais inoubliable.
Il pencha son visage. Récupéra le baiser qui lui avait été volé en capturant les coupables. L'embrasser encore une fois, sentir encore cette chaleur dans ses veines. Cette passion. Il ne comptait pas le laisser partir ? Ça tombait bien. Lui non plus. Comment aurait-il pu ? Il n'y avait rien de plus réel que sa présence.

- Alors je suis heureux.

Un murmure, contre ses lèvres, avant que la porte s'ouvre. Accroché dans ses bras. Il posa la tête contre la sienne, pour ne pas le gêner, pour observer. Un couloir, un salon, des pièces qui se succédaient, des ouvertures sur le soleil qui s'était levé. Un lieu de vie. Chez lui ? Sans doute. Étrange réalisation qui attisa sa curiosité. Accentua son sourire. Il avait le droit de voir. D'être ici. Alors que seul le sous-sol, sans doute, avait été préparé à sa présence. Ici... Ici, il pouvait voir d'autres choses. Imprévues. Pour l'un comme pour l'autre. Il sourit. Se laissa aller dans ses bras avec un petit rire.

- Je suis trop grand pour être porté comme ça, tu sais ?

Ça n'aurait pas dû être aussi facile. Mais c'était agréable. De pouvoir s'accrocher à lui et se reposer contre lui, sans avoir à marcher, sans risquer de gâcher les choses avec des inquiétudes qui n'étaient pas nécessaires. Il se sentait bien, il voulait continuer de se sentir bien. Alors il ferma les yeux. Se laissa transporter, à l'aveugle, dans l'inconnu. En confiance. Il l'aurait, de toute façon, suivi n'importe où, pour peu de pouvoir être à ses côtés. Il ne rouvrit les yeux qu'en sentant l'étreinte se desserrer. Pour se laisser déposer sur la table, sans le lâcher. Pas tout de suite. Ses bras restèrent accrochés à son cou, ses jambes se délacèrent, gardant malgré tout ses hanches entre ses cuisses pour ne pas le laisser s'éloigner tout de suite. D'abord, l'embrasser, encore. Toujours. Savourer les picotements agréables de sa main sur son flanc. De celle qui vint écarter ses cheveux. Fondre dans ses bras. Chercher des mots à murmurer à son oreille, sans les trouver. Se contenter d'un baiser contre sa tempe avant de le laisser s'éloigner. Un peu à contrecœur. Reste près de moi.

Pourtant, il sourit. C'est vrai, il était le roi, l'invité de marque. Une petite affirmation prononcée en début de soirée. Le roi. Son roi. Encore ce sentiment. D'être important, pour lui. N'avait-il pas dit qu'il était essentiel ?

- Tu veux cuisiner pour moi ?

Un petit rire attendri franchit ses lèvres. Expression amusée. Il tendit la main, invitation à venir la prendre, à revenir près de lui. Pour pouvoir croiser ses doigts aux siens, pour pouvoir murmurer à son oreille, s'il le désirait, s'il revenait près de lui. Sinon, murmurer quand même. Sourire malicieux revenu sur ses lèvres.

- D'accord. Surprend-moi.

Tout était toujours plus amusant avec un peu d'inattendu. Et il était curieux de voir ce dont il était capable.
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15.11.22 0:10
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« Tu ne seras jamais trop grand. » Mot accompagné d'une caresse. Accompagné d'un baiser au creux de son épaule. Un léger sourire. Attendri. Heureux. « Tu ne seras jamais trop grand pour que je te porte ainsi. Elskling. » Et qu'importe. Si c'est ainsi que tu peux combler ton manque. Si c'est ainsi que je peux combler mon manque. Je continuerai de le faire. Autant de fois qu'il le faut. Nouvelle promesse. Tant de promesses. Sont-elles difficiles à tenir ? Non. Elles sont inspirantes. Douces. Tendres. Comme à son image.
C'était ainsi qu'il lui avait répondu. À ces quelques mots. C'est ce qu'il a repensé. Lorsqu'il a assis sur cette table. Lorsqu'il l'a embrassé. Lorsqu'il a senti son corps contre le sien. Je ne veux pas te quitter. Je veux rester encore. Mais. Ressentir l'obligation. Non pas de le lâcher définitivement. Mais de s'éloigner. Pour quelque chose d'autre. Mais toujours. Lui.

Un genou à terre. Un jeu de Roi et Vassal. Une question. Puis une main tendue. Alors. Doucement. La récupérer en se redresser. Pour s'approcher. « C'est le cas. » Déposer un baiser, contre cette main. Avant de l'accueillir, à nouveau, entre ses bras. Dans son cou. Murmure. Frisson. Alors. Simplement. Un doigt qui vient relever ce visage. Un corps qui se presse légèrement. Prêt à l'allonger sur cette table. Simplement pour l'embrasser. Encore. Simplement pour le ressentir. Encore. Contre lui. Lueur amusée dans les yeux. Lueur amoureuse, toujours là.

« Te surprendre est maintenant ma mission.
Maintenant et à jamais. »


Un rappel. De cette promesse. Cette nuit. Et toutes les suivantes. C'est ce qu'il avait dit. Alors pourquoi pas ce matin … et tous les suivants ? Doucement. Lèvres qui viennent rechercher les siennes. Main qui vient se lover dans son dos. Tandis que la seconde reste entre les doigts de ce jeune homme. Caresser cette main. Caresser ce dos. Caresser cette langue. L'aimer. Lui. Le surprendre. Lui. Et, doucement. Rompre ce baiser. Murmurer. Quelque chose qu'il avait à dire depuis que cela a été dit. « Je suis heureux … Que tu sois heureux. » Car c'est le plus important. Car le plus important est que cette lueur ne disparaît pas de ce regard. Car le plus important est que ce sourire ne s'efface pas. Car le plus important. C'est toi.

S'éloigner. Tu me manques déjà. Mots qui habitent son regard. Alors qu'il se dirige vers le réfrigérateur. Des œufs sont sortis. Concombres et fromage frais. Beurre. Le fermant d'un petit mouvement de pied, il vient tout déposer sur un élément de travail. Main. Qui vient chercher une poêle. Allumer le gaz. Pour permettre à la chaleur de s'installer lentement. Et d'un côté, commencer à casser les œufs dans un bol. « Tu n'as rien contre le poivre ? » Attendre. Et agir en conséquence. Mais dans tous les cas, finir par préparer un mélange. Avant de le laisser couler dans la poêle. Tandis que le beurre fond.
Attraper de quoi éplucher. Manipuler le concombre. Lui retirer son écorce. Avant de découper rapidement, efficacement, le fruit. Nouveau bol. Nouveau mélange, préparé. Alors que les œufs sont surveillés. Un sifflement qui traverse ses lèvres.

Depuis combien de temps n'as-tu pas fait la cuisine pour quelqu'un d'autre que toi ? Trop longtemps. Les cibles ne restent pas. Les informateurs ne restent pas. En fait. Il semble même difficile de t'imaginer dire, je vais faire à manger. Les rencontres officielles, un restaurant s'en occupe le plus souvent. Ou un traiteur. Depuis combien de temps n'as-tu pas fait la cuisine pour quelqu'un d'autre que toi ? La vérité est que tu ne l'as que très peu fait. Ils ne sont que deux à le savoir. Non. Ils sont trois.

Mouvement. Pour ramener le fromage frais et le mélange au frais. Le continuer. Pour approcher du jeune homme. Ne rien dire. Juste. L'embrasser. Un instant. Court instant. Sourire. Contre ses lèvres. « Car tu me manquais. » Taquiner son nez avec le sien. Avant d'aller récupérer un sachet de craquant norvégien. Couper différentes tranches. Avant de les mettre dans un toaster. Vérifier les œufs. Bientôt. Nouveau sifflotement. Nouveau mouvement. Fromage et confiture. Plateau. Bol de fromage frai et de concombre. Et du saumon. Oui. Important. Tout ce qu'il faut pour faire un petit-déjeuner norvégien.

« C'est bientôt prêt. »

Récupérer les œufs. Les mettre sur deux tranches. Saumon, ensuite, dessus. Tartiner deux tranches de ce petit mélange de fromage frais et de concombre. Et, à nouveau, saumon. Et deux autres tartines. Brunost et confiture. Portées dans une main chacune. Les assiettes sont emmenées alors au jeune homme. « Et voilà pour mon Roi. Un petit déjeuner norvégien. » Assiettes posées. Tasses et verres sorties. « Café ? Thé ? Chocolat chaud ? » Pendant que, dans les verres, un jus de fruit.

Puis. Doucement. Venir le prendre dans ses bras. Le porter. Encore un peu. Juste pour sourire. Doucement. « Jamais trop grand pour que je te porte ainsi. » Venir doucement le presser contre le mur près de la table. L'embrasser. À nouveau. Doucement. Passionnément. Tendrement. Ignorer un peu le repas. Juste un peu. Parce que, cela lui manquait. Finalement. Cela lui manque tout le temps. Lui aussi. Alors profiter de ce répit. Avant le petit-déjeuner. Pour l'embrasser. Pour glisser ses mains contre ses cuisses. Remonter, doucement. Effleurer ses fesses. Avant de poser lentement, ses doigts, contre ses flancs. Caresser son corps. Caresser sa langue. Sentir son torse contre le sien. À ses yeux. La même chose.

Lui dire.
Je t'aime.
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Alix Scarønson
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Alix Scarønson M1 |:| Chimie (SL)
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25 octobre
2022
Dans les bras d'Hermès, Samhain chante

Rune Campbell

Te surprendre maintenant et à jamais. Une promesse ? Oui. Une promesse de plus, alors qu'il était là, contre lui. Revenu à ses côtés sur une  simple main tendue, une invitation, un geste anodin. Un geste qui ne faisait que répéter ce qu'ils s'étaient murmurés toute la nuit, en murmures et en caresses. Reste près de moi. Alors qu'il revenait l'embrasser, une main dans son dos, l'autre serrée entre ses doigts. Un baiser qu'il ne voulait pas rompre. Mais qui n'avait pas d'autre choix. Parce qu'il avait décidé de le surprendre, et d'en faire sa mission. Alix pivota légèrement, sourire aux lèvres, mains négligemment posées sur sa cuisse, puis l'observer, alors qu'il naviguait dans la pièce, ouvrait les portes, les refermait avec une dextérité qui le fit sourire. Lui rappela les mouvements habiles des cartes entre ses mains. Un corps maîtrisé. Comme le sien dès qu'il mettait les pieds dans un labo ; opposé du sien le reste du temps.

Il se laissa glisser de la table, simplement pour s'asseoir sur une chaise, cédant sa place à ses coudes. Mains en coupes sous le menton pour l'admirer, sourire aux lèvres. Il était... magnifique. Incroyablement craquant, aussi, dans ses gestes et dans sa maîtrise. Il n'y avait rien de plus précieux que l'imprévisible. Et il y avait peu de choses plus envoûtante que la passion. Surtout porté par un tel émissaire.

- Non, ne t'inquiète pas. Fais ce que tu as en tête.

Il aimait tout, à quelques rares exception près. Et là, il voulait juste le regarder. Le contempler. Dans ses gestes, son expertise et son naturel. Les mouvements de ses mains, le petit sifflement qui franchit ses lèvres. Attendrissement infini, dans son sourire et dans ses yeux. Il était beau, comme ça. Dans toute sa concentration et son implication. Il avait l'air heureux. De faire ça pour lui. De faire ça près de lui, peut-être aussi.

- Tu es beau quand tu cuisines.

Tout simplement. Parce qu'il l'était. Parce qu'il avait envie de le lui dire en continuant de l'admirer. Il sourit en le voyant se rapprocher, sourit davantage lorsqu'il lui vola un baiser, et encore plus quand leurs nez se frôlèrent. Petites paroles qui firent briller son regard d'éclats de tendresse. Si simplement. Tu me manquais. Comme à chaque seconde où ils étaient séparés. Ce qui n'enlevait rien à l'impact de ses mots, bien au contraire. Il aimait les entendre. Savourer leur sens lorsque sa voix s'inviter à son oreille. Parce qu'il lui manquait aussi. Même s'il pouvait l'observer à loisir, il ne pouvait pas le toucher. Ou l'embrasser. Mais le regarder faire restait fascinant. Il croisa les bras sur la table, posa sa tête pour continuer de l'observer. Vraiment. Adorable. Et captivant. Et probablement bien d'autres mots.

Deux assiettes, plat familier. Petit sourire à la référence. Quelque chose en commun, une langue, un pays. Une petite question, aussi, à laquelle il ne répondit pas tout de suite. Parce que des bras vinrent se refermer autour de lui, le soulever, le pousser contre le mur. Ça ne devrait pas être aussi facile. Mais il sourit. Jambes autour de sa taille, mains autour de son visage. Pour l'embrasser. Pour le retenir près de lui, contre lui, dans son espace. Pressé contre son corps, collé contre sa peau, lèvres contre les siennes, langue dansant avec la sienne. Assez pour lui couper le souffle. Assez pour le faire frémir - non, trembler. Sentiment fugace alors que ses mains s'invitaient sur ses cuisses. Les quittaient, pour longer ses courbes, se poser sur sa peau. Caresse sur ses flancs, corps collé contre le sien. Embrasse-moi encore. Caresse-moi encore. Touche-moi encore. Je ne veux plus être loin de toi.

Reprendre son souffle, quand leurs lèvres finirent par se séparer. Respiration tremblante, coeur erratique, envie de continuer de l'embrasser. De ne jamais arrêter de l'embrasser. Il posa son front contre le sien. Reprendre son souffle. Retrouver ses esprits. Note d'humour pour ne pas se laisser submerger.

- Je vais prendre un thé. Si tu te souviens encore de ta question.

Pourtant... Malgré le rire léger qui franchit ses lèvres, il se repencha pour l'embrasser. Ressentir encore ce frisson. Cette flamme. Ce besoin. Juste un peu plus. Addiction. Sentiments. Les deux. Rompre à nouveau le baiser, avec un sourire distrait flottant sur ses lèvres.

- Je t'aime.

Et si tu continues de m'embrasser comme ça, je vais oublier de manger.
Alix
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Rune Campbell
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Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
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Genre : Homme/Garçon
Sexe : Masculin
Age : 29
Date de naissance : 20/03/1995
Taille / Poids : 1m82 | 82 kg
Orientation sexuelle : Pansexuel.
Situation amoureuse : Surprenante liberté. Tu as de nombreux visages.
Famille : Une quoi ?
Pays d'origine : Norvège.
Nationalité : Anglo-norvégien.
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15.11.22 2:45
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L'embrasser. Comme si l'air expiré par ces lèvres gourmandes, délicieuses, était l'unique chose dont il avait besoin. Le caresser. Comme si sa présence, sa peau, était, elle aussi, l'unique chose dont il avait besoin. Le garder contre lui. Presser son corps contre le sien. Comme si c'est là qu'il ne doit qu'être. Entre ses bras. Entre ses cuisses. Contre sa peau. Contre sa silhouette. À nouveau. Cette vérité. Qui s'invite dans son esprit. Alors que cette tendre folie, cette passion, vient dévorer conscience et raison.

C'est là qu'est ma place. Avec toi. Contre toi. Je ne veux être nulle part ailleurs.
Alors. Laisse-moi t'embrasser. Laisse-moi te caresser. Laisse-moi te toucher.


Presser contre corps contre le sien. Sentir le mur comme un allié infaillible. Qui le maintient. Le supporte. Caresser les hanches. Les flancs. Les courbes délicates, délicieuses. L'embrasser. Encore. Jusqu'à ce que l'air finisse par manquer. Jusqu'à ce que la douceur de leurs lèvres et la passion de leurs langues se séparent. Peu à peu. Salive qui forme le dernier lien. Avant de se rompre, naturellement. Soupir de bien-être. Non pas parce qu'il respire. Mais parce que son souffle se mélanger au sien. Parce que son front est contre le sien. Parce qu'il est là. Près de lui. L'écouter. Cette pointe d'humour. Perdre une main dans sa tignasse. Perdre ses lèvres contre son oreille. Souffler son prénom. « Alix … » Simplement. Son prénom. Que j'aime le dire. Ton prénom. Que j'aime l'entendre dans ma gorge. Ton prénom. Un humour. Qui lui permet de reconnecter son corps. À l'environnement.

« Je n'oublie rien te concernant … » Je n'oublierai rien. Je n'oublierai pas que je t'ai demandé ce que tu veux boire. Je n'oublierai pas la présence de cette décoloration. Comment tes mèches rebelles tentaient de se défaire de l'étreinte de ta capuche la première fois que mon regard s'est posé sur tes yeux. Le nombre de jetons que tu as gagné face à moi. Je n'oublierai rien. Rien. Pas même la façon dont tu fermes les yeux. Le son de ton soupir lorsque tu accepte mes baisers. Mes caresses. Ni la façon dont tu souris. Rien. « Sauf peut-être cette question. » Un sourire. Amusé. Un rire. Sincère. Franc. Alors qu'il retourne poser son front contre le sien. Mais le reste. Oui. Il n'oublie pas. Et pour la première fois. Il remercie sa mémoire.

Car toute cette réalité restera un souvenir. À chérir.
Comme cet être. Cette Lumière.

Un nouveau baiser. À son initiative, cette fois. Un corps, toujours pressé contre le sien. Un mur. Toujours cet allié infaillible. Qui lui permet d'offrir ces caresses. Qui reviennent doucement. Passant les courbes du jeune homme. Revenant sur les hanches. Deuxième main. Qui glisse contre lui. Pour atteindre cette autre main. À nouveau. Ce manque. Quand les lèvres se détachent. Mais à nouveau. Cette joie dans ses yeux.

Ta voix est magnifique …
Je suis heureux … Qu'elle vibre pour moi. Je suis heureux.
De l'entendre.


Alors. Doucement. Passer le bout de son nez contre le sien. « Je t'aime aussi. » Des mots. Si évident maintenant que cela a été prononcé. Mais des mots. Qu'il aime toujours prononcer.. Depuis la première fois que celle-ci a été partagée. Dans la confidence d'un sous-sol. Et. Petite idée qui vient apparaître dans son esprit. Alors. Doucement. Détacher le jeune homme du mur. Mais le garder, encore. Dans ses bras. Non. Il ne veut pas. Pas encore. Pas le lâcher, encore. « J'ai une petite surprise. » Un léger clin d’œil. « Tu t'accroches bien. D'accord ? » Ne me lâche pas. Je ne veux pas te lâcher.

Une certaine dextérité, qui lui permet d'assembler toutes les tartines dans la même assiette, un peu plus grande. Avant de la porter. Une main. Qui tient Alix. Enlaçant le bas de son dos. Alors. Doucement, il sort de la cuisine. Passe une porte. Un escalier. Qu'il grimpe. En le regardant. Un instant. En s'arrêtant, un instant. « Bascule la tête en arrière … » Petit murmure … Qu'il vient doucement accompagner d'un baiser. Contre la gorge. Un doux baiser. Avant de simplement reprendre son avancée. Arriver sur une mezzanine. Fenêtre, donnant sur un espace du toit parfaitement isolé. Aucune porte dans la mezzanine. Comme si l'endroit était assez précieux. Sans doute comme ce salon. Un lieu où se poser. Un lieu où être avec soi-même. Et maintenant. L'extérieur est brumeux. Ne pas sortir, donc. Mais poser l'assiette sur le sol, près de là où des coussins semblent attendre. Mettre de l'eau d'une bouteille dans une bouilloire. Sortir deux tasses. Puis. S'installer. Dans ces coussins.

Avant de doucement. Le basculer sur le côté. Avant de, lentement. L'embrasser. Puis. Après ce court baiser. « Tu peux rester à côté de moi où … » Se remettre dans une position similaire qu'à celle du canapé. « Venir poser ton dos là … Contre moi. Et sentir mes bras, là. Autour de toi. Dans tous les cas … » Lèvres. Qui doucement viennent se pencher. Pour se poser contre son ventre.

« Je ne te lâcherai pas.
Moi non plus. »
Et remonter doucement ses lèvres. Pour venir déposer un baiser contre son cœur.

Promesse.
D'être là. Toujours.
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Alix Scarønson
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2022
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Rune Campbell

Si tu continues de m'embrasser comme ça, je vais oublier de manger. Oui... et s'il continuait de murmurer son nom à son oreille avec cette voix aussi. Petit soupir d'aise contre ses lèvres. Qu'il aimait l'entendre. Murmurer. Ou rire. Son rire si agréable et si naturel entre deux baisers. Il s'était fait prendre au piège avec une facilité déconcertante. Au point de peiner à imaginer un monde où il ne pourrait pas s'imprégner de la douceur de sa voix. Et de celle de ses lèvres. Petit sourire, alors qu'il se raccroche à son cou.

- Tu as le droit de me poser par terre, tu sais ?

Mais il ne chercha pas à se détacher de ses bras. Il était bien, contre lui, blotti dans son étreinte. Il enfouit sa tête dans son cou, déposa un baiser au creux de son épaule, s'accrocha à lui. Ça n'aurait dû être aussi facile, surtout à une main. Musculature discrète mais clairement déterminée à affirmer sa présence, tandis qu'il s'offrait le luxe de transvaser les tartines dans une seule assiette de l'autre main. Alix laissa échapper un petit rire incrédule. Peut-être que maîtrise était un mot trop faible. Ça avait l'air tellement... naturel. Il se laissa porter. Jusqu'à une autre pièce, jusqu'à un autre escalier. Se laissa embrasser sans se dérober à sa petite demande murmurée. Frisson. Des lèvres sur son cou. Brume automnale, par la fenêtre, qui lui rappelait les volutes d'air froid de l'hiver.

Se laisser entraîner, basculer, frémir au contact de ses lèvres sur son ventre. Du souffle qui vint chatouiller sa peau avant qu'elles ne se posent plus haut, au niveau de son coeur. Coeur qui retrouvait son rythme de la veille, leur rythme, un peu plus à chaque contact. Des frissons agréables sous la peau, chaleur paradoxale avec la brume, avec son torse dénudé, avec le froid qui s'installait probablement à l'extérieur. Une chaleur qui ne disparaîtrait pas. Rester à côté de lui ou venir se poser contre lui, hein ?

- Je t'ai dit, tu me manques dès que je ne suis pas dans tes bras.

Il sourit en se redressant, déposa un baiser sur le bout de son nez puis revint se blottir contre lui, comme la veille. La même chaleur, la même sensation intense et vibrante. D'être à sa place. Il attrapa une de ses mains pour la passer autour de lui et la poser contre sa hanche. Pour être dans ses bras et pouvoir s'y blottir. Chaleur. Autant de lui, dans ses veines, dans son coeur, contre leurs peaux qui se touchaient et s'épousaient à la perfection. Il soupira, heureux. Tourna la tête pour embrasser doucement sa joue.

- Alors... Mélanger les cartes, la dextérité de manière générale, me porter à une main avec une assiette dans l'autre, rire, sourire, cuisiner, jouer au poker, m'embrasser, chanter, me faire rire, me faire sourire...

Sourire, justement, alors qu'il caressait son avant-bras du bout des ongles. Me rendre heureux, me faire rêver, m'impressionner, me fasciner...

- Cite-moi une chose que tu ne sais pas faire. Je veux découvrir au moins une petite faiblesse dans cette longue liste de talents.

Un petit défi. Ou une petite curiosité. Assez pour le faire rire, d'un rire innocent. Amusé. Joueur. Comme s'ils étaient vraiment isolés du monde et que rien n'avait de conséquences. Ils avaient réussi à s'isoler du temps, alors pourquoi pas du reste ? Il tendit la main pour attraper une des tartines avant de revenir se nicher confortablement dans ses bras. Ah, ça aussi, c'était un talent. Être confortable au point de ne jamais vouloir le quitter. Un talent exceptionnel. Mais tout le monde avait des imperfections. C'était ce qui rendait la vie aussi intéressante. Apprendre à les aimer, à les comprendre, à les contourner ou à les surpasser.
Mais ne jamais les effacer complètement.
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16.11.22 1:07
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« Le droit. Oui.
L'envie ? Non. »


Mots accompagnés d'un baiser. Oui. Il pouvait. Mais non. Il ne voulait pas. Cette présence contre lui. Cette chaleur entre ses bras. Ce souffle contre son cou. Cela avait autant d'importance que les plus grandes choses. Non. Non. Cela avait bien plus d'importance que tout le reste. Car c'était lui. Lui qu'il portait. Lui qu'il embrassait. Lui. Qu'il aimait. Et cela suffisait à ce que tout le reste soit éclipsé.

Porter. Donc. Ce corps. Cette personne. Jusqu'à ce petit coin de tranquillité. Petit panorama, isolé. Une seule entrée. Une vue sur le salon. Sur les bibliothèques. Sur les tas de feuilles. Les annotations. Comprendre que depuis qu'il est là, il a sûrement passé plus de temps à cette vie qu'au premier souffle qui l'a mené dans cette ville. Sourire. Doucement. Se dire que maintenant. Il avait une autre raison d'exister dans ces rues. De déambuler dans les avenues et des les couloirs de Londres. Une autre raison d'ouvrir les yeux. Rien de faux. Aucun mensonge. Juste toi. Nouveau baiser. Contre son ventre. Un petit instant. À poser sa joue contre. Fermer les yeux. Ce ventre. Cette douceur. Cette présence. Toi. Juste. Toi. Vrai. Réel. Toi qui me regarde et voit au-delà de la peinture. De l'illusion. Garder les yeux clos. Non. Il ne compte pas s'endormir. Bouger la tête. La poser sur le torse. Écouter ce cœur. Le battement. Ce battement. Une berceuse qui ne peut l'endormir. Une berceuse qui ne peut réaliser qu'une chose.

Le motiver. À continuer. D'être éveillé. D'être présent. Pour lui. Pour ces mains. Pour cette peau. Pour ces lèvres. Pour ces yeux. Pour ce cœur. Pour cette voix. Être là pour toi. Alors. Doucement. Alors que la réponse résonne entre les lèvres. Relever le visage. Dans un doux murmure. Une demande. « Ne bouge pas encore s'il te plaît … » Un murmure presque soufflé. Une demande exprimée en un soupir. Doucement. Venir passer ses bras autour de lui. Venir perdre son visage contre son cou. Paupières closes. Sourire tendre aux lèvres. Sourire heureux aux lèvres. Respirer. Au même rythme que lui. Vivre. Au même rythme que lui. Quelque chose qu'il pourrait faire. Même placé autrement. Pourtant. Vouloir juste. Là. Être dans ce simulacre de lit. De sommeil. Avec lui.
Un sommeil factice. Car il ne dort pas. Un sommeil qu'il refuse. Car il ne veut qu'une chose. Être conscient et éveillé en même temps que lui. Dormir en même temps que lui. Le quitter dans la réalité de l'éveil pour le rejoindre dans ce monde du sommeil. Pour avoir l'impression de ne jamais le quitter. De garder toujours cette main entre la sienne. Ses doigts, entremêlés aux siens. Doux sourire. Alors qu'il vient capturer ses lèvres. Doux et passionné contact. Murmurer son nom. L'instant d'avant ce contact. Un murmure qui se perd entre les lèvres de ce jeune homme. De ces lèvres. Délicieuses. Attirantes. Magnifiques. Comme l'est cet être. L'embrasser. Oui. Sentir sa langue caresser la sienne. Sentir ses doigts rester contre cette main. Lien qui semble ne pouvoir se défaire sans leur consentement.

Alors. Doucement. Rompre ce baiser. Cet instant. Bien-être qui s'exprime en un doux soupir. En une légère attention. Celle de son front contre le sien. Une main contre sa joue. Un nouveau baiser. Contre cette légère décoloration. Tendre. Doux. Voix. Qui résonne entre eux. « Je t'aime Alix … » Pour la premier, lier cette réalité et son prénom. Directement. Sans silence. Sans attente. Juste. Cette vérité.

Oui.
C'est toi Alix.
Que j'aime.


Puis. Enfin. Lui offrir ce qui était proposé. Frisson. Lorsque ce corps revient jusqu'à lui. Vient se poser entre ses cuisses. Quand son dos rencontre son torse. À nouveau. Se sentir à sa place. Oui. Sourire. Doucement. Alors que son bras est guidé. Pour étreindre le jeune homme. Déposer un baiser sur son épaule. Avant d'en recevoir un sur la joue. Puis. L'écouter. Simplement. Se perdre dans sa voix. Une petite réaction. Un visage qui vient se cacher dans le cou. Un baiser contre sa peau. Remerciement à ces compliments ? Peut-être. Légère gêne à ces compliments ? Sans doute … Il sait faire des choses. Il sait les faire.

Mais jamais cela n'a vraiment été souligné. Les faits physiques ne sont pas félicités dans son cercle. Ils ne sont que des outils. C'est pour cela que tu as été construit. Fabriqué. De toute pièce. Mais là. Sentir que quelqu'un apprécie ce qu'il est. Ce qu'il peut faire. Alors. Peut-être. Oui. « Merci. » Peut-être, oui. Qu'il cache de faibles rougeurs qu'il pourrait sentir venir décorer ses joues. Peut-être.

« Déjà … » Petit sourire amusé. « Tu n'as pas encore mangé ce que j'ai fais. Enfin, à part les œufs brouillés, j'ai pas fais grand chose. » Nouveau petit rire. Sincère. Avant que son front ne se pose contre sa tempe. Il pourrait dire que sa plus grande faiblesse. C'est lui. Qu'il a réussi à faire quelque chose d'impossible. Et que pour cela, il lui sera toujours reconnaissant. Et qu'il l'aimera. Qu'importe si son regard change. Qu'il aura toujours cette place. Là. Au fond de lui. Qu'importe s'il vient à se lasser. Qu'importe s'il vient à perdre sa confiance. Oui. Il pourrait lui dire. Qu'il est sa faiblesse. Et qu'il l'aime en partie pour ça. Car il veut être faible. Entre ses bras. Contre son corps. Contre ses lèvres.

Mais. Vouloir jouer le jeu. Aussi.

« Bordélique. » D'un coup d’œil. Il montre le salon. En effet. Finalement. Rien ne semble être à sa place. Ou alors. Sans doute que dans son esprit, la place de quelque chose est là où cette chose se trouve. Sauf lui. Car sa place. Elle est là. Là où lui, Alix, est. Et peut-être certaines choses. Secrets et mystères. Souvenirs. « Je me perds quand tout est rangé autrement que … selon mes critères. » Une horreur pour Félix. Pour les secrétaires. « Sinon … Désolé si cela brise tes pensées mais … » Il détourne un peu le regard. « Je ne sais pas coudre. Ma dextérité est sélective. » Rire. Véritable. Sincère. Oui. Cela l'amuse. Que même ses qualités l'abandonnent parfois. Pourtant, il aurait bien aimé savoir coudre.

Main. Qui vient chercher une tartine. Déposer un baiser contre la nuque du jeune homme. Avant de croquer dans le pain. « J'ai bien fais d'acheter du saumon fumé hier. » Et d'être en si bonne compagne pour le manger.
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Alix Scarønson
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16.11.22 2:56
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Rune Campbell

Adorable. Difficile de trouver un autre mot alors qu'il est là, allongé contre lui, à écouter les battements de son coeur, sans bouger. Alors qu'une petite demande franchit ses lèvres. Sourire attendri. La main d'Alix vint doucement se déposer dans les cheveux de l'homme qui réclamait sa présence. Son homme. Son bel inconnu plein de mystères, plus si inconnu mais toujours aussi énigmatique. Tant mieux. Il adorait les découvertes qui l'accompagnaient. Comme découvrir cette façon de réclamer sa présence. Il le laissa venir se nicher dans son cou, déposa un baiser dans ses cheveux avant de les caresser tendrement. Non, il n'y avait pas d'autre mot. Il était adorable. Et il le faisait fondre.

Il sourit contre ses lèvres, avant que le murmure qu'elles venaient déposer se transforme en baiser. Ça. Sa douceur, sa tendresse, sa façon de l'embrasser comme s'il était seul au monde. La seule chose qui importait. Sa façon de serrer ses doigts entre les siens pour ne pas le laisser disparaître. Comme aurait-il pu y résister ? Et comment aurait-il pu... le prévoir ? Cette tendresse que rien ne laissait imaginer lors de leurs premier échange. Cette tendresse qu'il était incapable de dissocier de lui, maintenant. Il ne pourrait jamais le voir autrement. Quelques mots. Déclaration différente, qui fit bondir son coeur dans sa poitrine. Briller son regard. Et son sourire. Mais ne pas répondre tout de suite. Du moins pas en mots, simplement dans ses yeux, avant de venir se blottir contre lui.

Quelques mots. Compliments offerts, petit rire attendri quand il sentit son visage venir se cacher dans son cou. Il adorait ces petites réactions. Essayer de les analyser. Remerciements, ou timidité ? Lui, intimidé ? Peut-être. Impossible de le dire, car impossible de le voir, là, dissimulé contre son épaule. Mais il aimait l'imaginer. Se dire que ses compliments avaient pu atteindre leur cible et changer son expression. Le faire sourire, détourner les yeux. Rougir, peut-être. Improbable, non ? Mais n'était-ce pas le cas de toute cette soirée, de toute cette matinée ? L'image lui plaisait. Il sourit, tourna la tête pour embrasser doucement sa tempe, vint caresser sa joue du bout des doigts.

- C'est vrai. Mais je sais reconnaître du talent et tu étais vraiment fascinant dans cette cuisine, elskling. J'aurais pu te regarder pendant des heures.

Mais oui, il devait encore goûter ce petit-déjeuner. C'était dans ses intentions. Intention qu'il démontra d'ailleurs en s'emparant d'une des tartines pendant que son homme réfléchissait à sa réponse. Difficile, de trouver quelque chose qu'il ne savait pas faire ? De trouver un défaut ? Peut-être. Parce que ce n'était pas quelque chose auquel on réfléchissait si souvent que ça. Il ne lui vint même pas à l'esprit qu'il aurait pu chercher un défaut "convenable". Non. Un homme capable de lui avouer qu'il avait besoin de sa présence et de lui réclamer son affection ne pouvait pas avoir peur d'admettre qu'il avait des défauts. Alors il attendit. En profitant de l'étreinte, de la peau chaude contre son dos, du son de son souffle qui meublait la pièce. Et puis n'avait-il pas un petit déjeuner à goûter, pour donner plus de valeur à ses compliments ? Il mordit dans sa tartine alors que la réponse finissait par trouver son chemin. Sourit.

- Hm. Je trouve ça mignon. Ça donne un peu de vie.

Bordélique, hein... Oui, il suffisait d'un regard sur la pièce en contrebas pour voir que son système de rangement était personnel. Petite différence, alors. La chambre que lui partageait avec Kaylee n'avait pas grand chose qui traînait. À part peut-être un peu trop de livres de cours pour coller à leur image de sales gosses je-m'en-foutistes. Et lui... ça cassait un peu la perfection qu'il dégageait à l'extérieur. Et c'était très bien comme ça. Les petits détails en disaient plus long que l'image que l'on montrait au monde.

Un rire, à ses oreilles. Et un autre, entre ses lèvres. Dextérité sélective. Alix baissa les yeux sur ses mains, et les brûlures qui marquaient sa peau. Il connaissait bien, même s'il avait tendance à perdre la plus grande partie de sa maladresse dans un labo. L'épilepsie se permettait parfois de lui faire quelques surprises même dans les moments les plus calmes.

- La dextérité est toujours sélective, c'est comme la chance. Mais c'est pas grave, je peux t'apprendre. Je suis un très bon professeur si mes élèves font preuve de bonne volonté.

Sourire. Il vint frotter son nez au sien avant de revenir grignoter sa tartine. Parmi les compétences qu'il n'aurait jamais cru développer dans sa vie, la couture montait assez haut dans la liste. Mais on ne l'avait jamais autorisé à porter des vestes à capuche par-dessus son uniforme, alors il avait vite improvisé. Et improvisé régulièrement, jusqu'à ce que l'école renonce à le forcer à tout découdre. Petite victoire sur ses années de lycée.

- Merci pour le petit-déjeuner. Tu es vraiment adorable. Et je réitère mon compliment sur la cuisine.

Petit rire. Il se blottit un peu plus confortablement contre lui, vint déposer un baiser sur sa joue, essuyer une petite miette perdue sur sa lèvre. C'était... si simple. S'allonger contre lui, grignoter un petit déjeuner, discuter, s'embrasser, se câliner. Et pourtant, ça le rendait si facilement heureux.
Alix
paroles en #9E1A12
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