Une soirée halloween organisée par le BDE. Tout ce qu'il y a de plus banal, non ? Oui, dans un monde normal sans doute. Mais vous n'êtes pas dans le monde normal. Ce soir, l'événement qui devait s'annoncer normal a bien vite perdu les couleurs de l'amusement innocent.
Au milieu d'un film d'horreur, premier de la soirée, et alors que l'ambiance semblait au beau fixe, un bruit de verre a retentit quelque part dans le bâtiment. Vitre brisée, comme si quelque chose était entré. Mais quoi ? Pour l'instant, ce n'est que spéculation. Un étudiant plus téméraire que les autres propose de former un petit groupe pour aller voir. Dans l'ambiance du film d'horreur, tout le monde se perd en conjectures improbables. Fantôme, monstre, zombie, tueur en série. Les imaginations sont déjà échauffées.
Bien sûr, il y a aussi ceux qui sont persuadés qu'on s'inquiète pour rien. Et ceux qui proposent de fermer les portes du gymnase. Après tout, seuls les cartes magnétiques des étudiants permettent de les ouvrir de l'extérieur donc, en théorie, si elles sont fermées, personne ne risque rien. Si ?
• Le premier tour est un tour préparatoire. Il durera 10 jours. • Pour ceux qui souhaitent s'en remettre au hasard, chaque tour impliquant des événements importants disposera d'un guide pour lancer les dés. Ce système n'est cependant obligatoire que si le lancer de dé est indiqué en rouge. Pour les autres, vous pouvez décider vous-mêmes du résultat. • Chaque post MJ inter-tour dépendra de vos actions en rp et les résumera (parce que j'aime me faire du mal) • Vous pouvez poster autant de fois que vous voulez dans un tour. Si les tours s'avèrent trop courts, ils pourront être rallongés selon les disponibilités de chacun • Les inscriptions sont encore ouvertes pour les éventuels volontaires jusqu'à la fin du premier tour.
Il n'avait pas fait trop de conneries, ce soir. Kaylee était malade et n'avait pas pu participer à la soirée, ce qui était quand même vachement chiant vu que c'était elle qui l'avait organisée. Mais du coup, son absence avait grandement diminué les velléités d'Alix à jouer avec le chaos. En vérité, il commençait à se demander pourquoi il était là. Il n'aimait pas spécialement Halloween, de toute façon. Mais deux membres du BDE en moins, ça faisait beaucoup. Il ne savait même pas si Ciarán allait faire le déplacement. Alors par souci de quota, il s'était pointé. Dans un costume basique, rien de très élaboré en dehors du masque qu'il gardait sur son visage. Flemme de faire des efforts.
Comme si ça ne suffisait pas, il avait fallu que quelque chose se passe dehors. Les esprit étaient échauffés par les films d'horreur et tout le monde partait dans des théories improbables qui le firent lever les yeux au ciel. Ben voyons. Monstres et fantômes avaient comme par hasard choisi la soirée Halloween d'une université lambda pour se réveiller et avaient juste cassé une vitre ? Ils n'étaient même pas cohérents avec leurs propres histoires. Ce genre de trucs n'était pas censé arriver que dans les cimetières et les vieilles maisons abandonnées, dans leurs films ? Pas dans une université, même à Halloween, même tard le soir.
- Oh, calmez-vous. C'est juste un gosse qui a dû lancer un caillou dans une fenêtre.
Tous les lycéens n'avaient pas apprécié que la soirée soit réservée au troisième et quatrième année, donc est-ce que ce serait vraiment surprenant que l'un d'eux ait décidé de rentrer par effraction ? Ou même juste de se venger et de leur gâcher la soirée en cassant une vitre ? Ouais, quelque chose comme ça. Enfin, s'ils voulaient perdre leur temps à partir à la chasse aux fantômes, grand bien leur fasse. Alix, lui, allait se contenter de grignoter quelques trucs en attendant de voir si un de ses potes allait se pointer, puis s'en aller dès qu'il en aurait l'occasion pour rejoindre Kaylee. Prendre soin d'une amie malade était un motif de fuite valable, non ? Ouais, voilà. Enfin, pour ça, il fallait d'abord attendre que le petit groupe de névrosé soit revenu de son inspection, et qu'Hayley réussisse à calmer ceux qui étaient toujours à l'intérieur. Lui ? Non, il n'avait pas spécialement envie de se fatiguer à réconforter des gens qui étaient persuadés de vivre une attaque de fantôme au moindre bruit à l'extérieur.
Ⓒ Alix paroles en #9E1A12
Tessa E. Buchanan
Tessa E. Buchanan
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Situation amoureuse : Célibataire (sauf dans sa tête)
Famille : Proche de son père et de sa belle-mère, ignore les autres
La soirée Halloween se déroule comme prévu. Il manque quelques membres du BDE à la fête, mais sinon, pour l'instant, tout va bien. Le film tourne sur l'écran, les gens mangent des bonbons, ils sont installés, bref la soirée qu'ils avaient mis tout ce temps à organiser. Dommage, quand même, que Kaylee ne soit pas là pour profiter de son propre événement. Ils prendront des photos pour elle.
En tout cas, ça aurait pu se passer comme ça. Soirée tranquille, films d'horreur et rien de plus, jusqu'à ce qu'un bruit d'éclat de verre n'interrompe leur soirée. Aussitôt, enflammés par les films et l'ambiance, les personnes présentes commencent à partir en terribles hypothèses. Tessa, elle, a sa propre version. Hypothèse du cambrioleur mise à part, Chris est présent à cette soirée. Peut-être que quelqu'un l'a retrouvé. Peut-être qu'il est en danger.
» Ça... vaut pas le coup d'aller enquêter. Restez à l'intérieur.
Mieux vaut éviter de prendre ce risque. De toute façon, que pourrait faire un petit groupe d'étudiants face à une menace quelconque ? Alix a raison, c'est peut-être juste un gosse qui a cassé une fenêtre. Et si ce n'est pas ça, la meilleure solution... c'est sans doute de rester ici et de fermer les portes. C'est trop dangereux. Après tout, dans les films et dans les jeux d'horreur, c'est ceux qui vont vérifier en premier qui meurent, autant éviter de tenter le diable.
» On reste là. Et s'il y a encore un bruit, on appellera la police.
Simple, efficace. En tant que membres du BDE, ils doivent montrer l'exemple, et ils sont responsables des gens présents dans cette pièce. Si vraiment il y a un danger, au hasard les assassins qui courent après Chris, il vaut mieux ne pas les projeter directement dedans. Ici, avec les portes sécurisés, ils ne risquent rien.
Jesse MacPherson
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Situation amoureuse : En fuite constante de la stabilité
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Quitte à aller à une soirée, Halloween ou pas Halloween, autant s'efforcer d'avoir un peu la classe. Pour ça, il avait l'avantage de connaître quelqu'un qui était justement maître dans l'art de la couture c'était qu'il avait l'avantage de pouvoir se lâcher un peu en terme de costume, de faire quelque chose d'un peu plus élaboré. Et c'était tout bénéf s'il pouvait, un plus de ça, perturber un peu Timaé au passage.
Il se retrouvait avec un costume de vampire plutôt convaincant, jusqu'aux matière choisies pour le constituer. La cape glissait si facilement sur ses épaules qu'il aurait presque _____
pu la prendre pour des ailes, et sa tenue un peu à l'ancienne était juste magnifique. En plus d'être terriblement sexy et confortable, mais c'était une autre question. Dans les faits, Halloween n'était pas sa fête préférée, mais il avait aidé à l'organisation de la soirée et le programme était fun. L'idée de regarder des films d'horreur l'avait fait rire. La moitié des gens auraient sauté sur l'idée en se disant que ça pousserait peut-être leur crush à se jeter dans leurs bras sous le coup de la peur. Bon, à moins qu'il ait très très mal jaugé Timaé, ça ne risquait pas d'arriver. Enfin, on pouvait toujours rêver - ou faire semblant.
Au final, son projet pour la soirée n'était pas très compliqué. Simplement s'amuser, regarder un ou deux films, manger assez de bonbons pour le regretter le lendemain. C'était sans compter le gros bruit d'éclat de verre qui vint interrompre le déroulement pourtant plutôt bien parti des événements. Tout de suite, ceux qui avaient consommé un peu trop de films d'horreurs partaient en hypothèses plus tordues les unes que les autres pendant que les membres du BDE essayaient de maintenir un calme relatif. Mouais. C'était sûrement bel et bien un gars qui s'ennuyait et avait décidé de faire peur à tout le monde en cassant une vitre, mais l'université avait des agents de sécurité, non ? C'était à eux d'aller vérifier. Et au pire, Timaé se promenait avec une batte en bois pour son costume, il pouvait bien éclater un intrus si le problème s'avérait sérieux. Pourquoi on interrompait toujours ses projets comme ça ? Il voulait juste passer un moment tranquille avec lui, à la base. La seule panique ressentie devait venir des films, pas de l'extérieur.
Jesse parle en #993399 (anglais) et en #663399 (coréen)
Damen Irridval
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Halloween est une fête... secondaire. Ce n'est pas vraiment qu'elle lui déplaît, c'est simplement qu'il a du mal à en concevoir l'intérêt. Peut-être parce qu'il s'habille comme il veut toute l'année au lieu de se contenter de ce dernier jour d'octobre, peut-être parce qu'il n'aime pas spécialement les bonbons tant qu'ils n'ont pas mariné plusieurs heures dans une bouteille de tequila, ou peut-être juste parce que l'idée d'entendre des histoires d'horreur à tous les coins de rue et de croiser des gamins en costume partout dans le quartier, qui vont sonner dix mille fois chez lui pour n'avoir aucun réponse, le fatigue d'avance. Alors pourquoi ne pas profiter d'une occasion d'échapper à tout ça s'il en a une ? Voilà, c'est comme ça qu'il s'est retrouvé à se préparer pour une soirée Halloween où accompagner son mignon petit voisin.
Il a pioché un costume assez moulant dans un de ses placards pour le redécorer et ressembler à un genre de superman version lapin, petites oreilles en prime, et ceinture terminée d'un pompon autour de la taille. Parce qu'il faut bien coller au thème jusqu'au bout mais que, en même temps, il n'avait pas spécialement envie d'avoir une queue de lapin collée dans le dos. Un compromis raisonnable. Ne reste plus qu'à récupérer le petit blondinet d'à côté dans son propre costume et à l'embarquer à la soirée avec lui. En essayant de ne pas lui retirer le costume avant la fin de la soirée mais ça, c'est un autre débat. La petite provocation sans pouvoir vraiment le toucher a aussi son intérêt. Peut-être un peu dangereux en tenue moulante, à la réflexion.
Enfin, peu importe. Le fait est qu'ils sont arrivés à la soirée en question en un seul morceau et sans perdre de vêtements au passage. C'était à peu près ce qu'il imaginait : des films d'horreur, des bonbons, des gens en costume qui crient dès qu'une lumière flashe un peu trop fort sur l'écran. Pas son type de soirée préféré, très clairement, surtout sans alcool. Soupir. Pourquoi leurs soirées sont toujours sans alcool ? C'est pour les étudiants, non ? Ils ont le droit de se faire un peu plaisir, il suffit de faire un bar à l'écart pour ne pas que les lycéens s'y servent ! ... Bon, ça l'empêcherait aussi de s'y servir, mais il trouve toujours comment négocier.
Voilà. Soirée, bonbons, pas d'alcool, films d'horreurs, costumes, cris. Résumé rapide, jusqu'à ce que les cris changent de nature. Il y a un fantôme dans le bâtiment, ou un tueur en série, ou un monstre, quelque chose a cassé une fenêtre, il faut aller voir, non il faut rester enfermé, c'est un gamin qui jeté quelque chose c'est tout, il faut fermer les portes, il faut sortir, il faut rester ici. Damen lève les yeux au ciel.
» C'est pas parce que c'est Halloween qu'il faut commencer à vous faire des films comme ça. Je sais pas, buvez uun truc, détendez-vous.
Les gens crient au monstre au premier bris de glace, mais ils sont incapable de les repérer dans la vraie vie. Ils sont fatigants.
» J'aurais dû embarquer à boire...
Difficile à cacher dans sa tenue, mais il aurait trouvé quelque chose. Dans le pompon, par exemple, ça aurait pu passer, non ? Il aurait dû y penser plus tôt.
Halloween. La fête des morts. Une fête pendant laquelle une grande majorité des gens aiment se faire peur en inventant des histoires à base d'esprits, de zombies, ou autres absurdités du même acabit. Mais pas lui. La mort, il l'avait côtoyée de suffisamment près comme ça depuis qu'il était né pour ne pas vouloir provoquer sa visite. Il avait vu qu'Indarë organisait une soirée. Il n'était pas partant. Mais après avoir été convaincu par Lily durant un long moment, il avait accepté de s'y rendre.
En revanche, son costume était à l'image de son humeur: ironique, et plutôt classique. Il avait enfilé un haut étrange et foncé, une sorte de chemise, plutôt classe. Par dessus, il avait enfilé un double porte flingue, et pour finir, il avait enfilé un grand manteau avec un col haut. Il avait ajouté une dernière touche en mettant des gants, et le voilà: un chasseur de vampires ! A l'exception près que les armes qu'il portait étaient des vraies. Mais ça, personne ne pouvait le savoir.
Perdu dans ses pensées, avachi devant le film d'horreur qui passait sans réellement le regarder, il n'en fut arraché que lorsque les bruits de verre cassé se firent entendre. Instinctivement, il regarda du côté du bar, mais tout était sous contrôle par la bas. En revanche, la bonne ambiance qui habitait la grande salle se volatilisa aussi vite qu'elle était apparue, et de nombreuses personnes commencèrent à s'inquiéter.
Chris demeura de marbre, mais une infime possibilité habitait déjà son esprit: Et s'il s'agissait d'eux ? Et s'ils étaient là pour l'abattre, devant tout le campus ? Après tout, s'attaquer à un bar au dernier étage d'un immeuble ne les avait pas freinés... Il entendit plusieurs voix connues donner leur avis sur la question comme s'il s'agissait d'un conseil ou chacun donnait son avis. Mais lui demeura silencieux. Son ami Australien se dirigea très vite vers lui, comme il le faisait souvent lors des réelles crises. Contrairement à lui, il savait que le Corbeau gardait son sang froid dans les pires situations. Il l'avait bien observé... - Qu'est ce qu'on fait, Chris ?!! - Commence déjà par baisser le son, lui répondit le brun sans détacher son regard de l'écran. Je n'ai jamais vu ce film et tu m'empêches de suivre...
De toute évidence, pour le moment, en tout cas, le brun ne semblait pas franchement inquiet par ce qui se passait.
Un bruit. Le glissement d'une lame contre le sol. Des talons qui avancent. Lentement. Dans un couloir sans lumière. Résonne légèrement, aux oreilles de certains étudiants et lycéens de dernières années. Petites sueurs froides. Car cela fait suite au bruit de verre. La lame continue de glisser. Comme traînée au sol. Scène d'un film. Freddy Krueger, aux mains d'acier et au corps corrompu par les cauchemars et les âmes de ses victimes. Il pourrait être là … ? Il pourrait être là. Cela pourrait être lui. Dans l'esprit. Les plus imaginatifs qui ont entendu ce bruit pourrait le croire. Ils imaginent.
Cette main armée de métal. Oui. Et si ce bruit n'était pas une lame traînée au sol. Mais de petites lames traînées contre un mur. Menace de son arrivée imminente. Il approche. Le son approche. Ces talons. Oui. Et si cette marche nonchalante n'était pas celle d'une personne qui voulait, lentement, se délecter de chaque instants. Plaisir à ressentir les peurs. Il approche … Le son approche …
Et au fil de cette distance de plus en plus réduite. Imaginer. Imaginer l'odeur caractéristique de chairs brûlées. Puanteur suintante qu'il continue de porter. Comme un fardeau qu'il traîne. Qu'il traînera jusqu'à ce que son existence – son souvenir, son cauchemar – ne cesse. Et. Au fil de cette distance de plus en plus réduite. Imaginer. La respiration. Quelque chose d'inhumain. Souffle infernal. Méphitique. Que le Cocyte lui-même se refuse d'étreindre tant cette chose n'a sa place dans aucun espace. Pas. Qui approche. Pas. Qui commence à se détacher de l'ombre. Silhouette. Qui accompagne ce pas.
Un lycéen hurle.
Alors que se détache le teint cerné d'un Prince des Ténèbres – tous ne le savent pas, mais c'est là l'une des significations de son prénom. Ciarán Brennan hausse un sourcil. Déjà fatigué. « Je venais juste voir si vous alliez bien … » Fausse moue vexée. Une hache en main. Un costume de petit chaperon rouge. Un pas. Qui le mène jusqu'à Alix. La lame, d'ailleurs. Traînée au sol. Où a-t-il trouvé ça ? La question ne se pose pas. En tant que président de l'association de JDR d'Indarë, il a toujours eu les meilleures informations pour créer une ambiance. Et les meilleurs coins pour acheter de quoi mettre en place ces ambiances. Lame de hache, d'ailleurs, qui n'est pas traînée au niveau du tranchant – pour éviter de l'abîmer.
« Faites comme le lapin. Détendez-vous le pompon. »
Posant sa tête contre le bras de son ami. Petit sourire amusé. « Ils sont stressés à cause du bruit de verre brisé ? » Petit regard. Dans la direction du film. « Classique. » Poser la hache et venir faire un câlin amical à Alix. Avant de prendre un verre. Goûter à la boisson. S'asseoir par terre. À côté du jeune homme. En tant que Vice-Président, il avait fait le déplacement. Fermer les yeux. Avoir la tête qui bascule un peu. Mais ne pas s'endormir. Essayer de la tenir. Avant de la lever vers le jeune homme.
« Petite partie de carte ? » Quoi ? Avoir peur ? Non.
"La vie est tout de même étrangement faite", se dit le jeune garçon en plein habillage pour l'une de ses toutes premières fêtes pour laquelle il a reçu l'autorisation de ses parents. Chose, qu'il n'aurait jamais imaginée venant de leur part puisque depuis son arrivée au sein de cette école, rarement il a bénéficié de telles aubaines. Peut-être qu'après un peu plus d'un an, ils se sont décidés à lui octroyer un peu plus de liberté ? A moins que cela ne soit la présence de Damen, son voisin, majeur, qui lui donnent comme argument valable une réévaluation de la situation ?
Il faut avouer que ces derniers sont très, voire trop, protecteurs envers le seul enfant qu'ils possèdent et estiment que le monde extérieur lui serait bien trop cruel. Ajoutez à cela la beauté, le talent, la notoriété et la richesse et on court droit à la catastrophe. La solution aurait été de le faire surveiller par des gardes du corps, mais Jun aurait sans-doute trouvé cela tue-l'ambiance. C'est pour cela qu'après de longues négociations, ils ont fini par céder.
Désormais, la seule question brûlant sur ses lèvres autre que son impatience concernant l'ambiance de la soirée de l'épouvante est de savoir quel accoutrement opté pour un tel moment. L'air de rien, c'est important et ça le devient d'autant plus dès l'instant où il s'agit de sa première sortie sans être accompagné de ses parents, de ses servants ou d'une protection un tantinet trop efficace.
Le thème de l'horreur ne lui étant pas familier et ayant même plus un côté répulsif à son égard, il laissa le choix à celles et ceux s'occupant de l'habillage de lui dénicher quelque chose de tape-à-l'œil, de sophistiqué. C'est ainsi qu'il se retrouve à incarner le rôle d'une personne royale dont le genre est encore à déterminer. Son côté androgyne facilitant les feintises, on ne saurait, au premier regard, le lui en attribuer un.
Couronne sur la tête, maquillage sombre et sourcils prononcés pour un effet de contraste avec la pâleur de son teint, de ses cheveux et des tissus qui recouvrent son corps. Epaules dénudées, manches transparentes, longue robe traînant jusqu'au sol avec une partie, elle aussi, presque tout aussi offerte que ses bras.
Une fois prêt, il attend que son "cavalier" daigne se présenter à sa porte pour ainsi tous deux se diriger vers l'endroit où a lieu la soirée. Lui qui craignait être hors-thème, il soupire rassuré de voir que celui qui l'accompagne arbore une tunique sacrément moulante afin d'incarner une sorte de lapin. Il faut dire que la vue n'est pas désagréable et ce détail du pompon a de quoi le faire sourire. Décidément, ce garçon n'aura de cesse d'inventivité et de créativité pour se faire remarquer avec étonnement ou scandale.
Sur place, un certain monde est déjà présent, quasiment tous habillés pour l'occasion. Sur le coup, il se sent un peu bête d'être arrivé vêtu de la sorte, mais se râcle rapidement la gorge dans l'espoir de chasser cette mauvaise impression. Au moins, il est venu déguisé, ce qui est déjà mieux que rien.
Ses sens étant grandement sollicités, il se perd en un rien de temps à contempler un trop grand nombre d'éléments à la fois, de la décoration aux propositions de la soirée en passant par les personnes présentes. Certaines discutent, d'autres regardent de films et les plus téméraires se gavent de confiseries.
Presque naturellement, il se tient au bras de son accompagnateur du soir, ne sachant pas vraiment comment agir autrement. Il s'agit de son seul point de repère et il espère ne pas être séparé de lui, quoi qu'il puisse arriver.
Et puis, soudainement, un bruit, un fracas se fait entendre. Par automatisme, Jun relâche sa prise et tourne la tête par-dessus son épaule, vers ce qu'il pense être la direction d'où provient ce désagrément. Méfiant, il fixe un point. Était-ce sincèrement une bonne idée de venir ici ?
- Ça ressemble vraiment à ça une soirée étudiante ?
Il tente de se changer les idées en questionnant le blondinet dont l'affirmation quant à son habitude concernant ce genre de soirées serait un euphémisme.
Les fêtes et les déguisements, des prétextes pour permettre au couturier de laisser son imagination s'envoler sans une once de contenance de sa part. Pas qu'il en fasse l'usage en temps normal, mais peut-être pour cause l'excitation d'une soirée, d'un moment, où il peut complètement s'évader et permettre à son esprit de divaguer, de s'échouer sur des zones sablonneuses encore non-explorées. Des sinistres terrains vagues non-exploités, une ouverture bien trop franche à toutes les tentations, aux interdis les plus fous. Un peu l'expression de sa vie, mais en plus chaotique encore.
Danser toute la nuit, se donner à des pêchés enivrants, consommer le plus de substances possibles, diverses et variées, afin de s'octroyer la possibilité d'atteindre le coma, jusqu'à ce que les sens se perturbent d'eux-mêmes, ne sachant plus à quoi réagir, confondent les moindres effleurements à réactions. Se vendre au diable, lui obtenir une valse, le laisser nous pénétrer, accueillir son toucher, s'endormir dans ses bras, toujours en redemander, le temps d'une orgie, où tous les plaisirs sont permis, le goûter du divin, une souffrance subtile, le cri du désespoir à l'abandon de son corps.
Pourquoi hésiter ? Après tout, seule une vie est octroyée. Autant sombrer dans la folie le plus tôt possible, se désinhiber tant qu'il est encore temps, s'assurer que plus aucun moule ne sera à sa taille, confondre danger et passion, se contenter de la jouissance à elle seule.
C'est peut-être pour ça qu'il a tenu à se présenter ce soir, dans un espoir, une volonté ferme de profiter, simplement de profiter. Un abandon à la chair et au sang, le thème de l'horreur s'y prêtant bien. C'est alors qu'il lâche sa cigarette d'entre ses doigts et l'écrase vulgairement avant de rentrer dans la salle préparée pour les amusements du soir. Batte à la main qu'il fait tournoyer, les autres n'ont qu'à s'écarter s'ils ont peur de se prendre un coup.
Il passe au bar, ou du moins à ce qui y ressemble, regarde ce qui est proposé et prend une sucette qu'il ne tarde pas à sceller entre ses lèvres, histoire d'avoir un goût différent de celui du goudron et de la nicotine. Pas que cela le dérange plus que ça, mais cela augmenterait trop fortement son envie d'en fumer une seconde et... il n'a pas vraiment de ressortir à peine arrivé à l'intérieur. Question de paresse.
Avec sa langue, il joue autour de la boule sucrée, la fait tourner sur elle-même, s'amusant à l'envoyer d'une joue à l'autre, la faisant se balancer de haut en bas, parfois callée entre ses dents, puis en pleine liberté dans l'antre humide. En continuant de la sorte, il pourrait très bien s'étouffer. Ça l'amuse. De toute façon, il est bien trop habile pour que cela n'arrive.
Pendant ce temps, il visite un peu les lieux, gambade tranquillement tout en prenant la peine d'analyser le décor qui est proposé. Le vice aurait pu être poussé à son maximum, mais l'effort y est et le résultat est plutôt convaincant pour une vulgaire soirée étudiante. Il applaudirait presque s'il n'avait pas déjà de meilleurs idées en tête, sa créativité ne trouvant comme limite que celle qu'il s'impose.
Les yeux rivés vers le plafond, pensif, il passe presque trop naturellement une main sur son pantalon, à un niveau un tantinet intime. Seulement, ça le gêne et il ne voit aucune raison d'avoir honte d'arranger un léger désagrément vestimentaire, peu importe où celui-ci se situe. Et puis, ils sont presque tous adultes, non ?
Après avoir réglé son problème, il fronce les sourcils en entendant un bruit provenant d'une autre partie du bâtiment. Plusieurs personnes commencent à paniquer et à imaginer des choses aussi horribles que loufoques tandis que les plus terre à terre -ou les frustrés qui espèrent pouvoir baiser avant la fin de la soirée- pointent du doigt la puérilité de certaines et certains, accusant une imagination débordante due aux films ayant été visionnés.
De son côté, le jeune artiste peut comprendre la peur installée, bien qu'il ne la ressente pas vraiment. C'est un peu lamentable de s'attaquer à ces âmes sensibles, bien qu'elles puissent être chiantes et gâcher l'ambiance. Tous ne sont pas logés à la même enseigne niveau courage... au même titre que la jugeote.
Il hausse les épaules avant de se retourner à cause d'un vilain réflexe, jurant par le biais d'un chuchotement.
- Putain, mes couilles me grattent !
S'en suit sans grande surprise le geste interdit qu'il a, cette fois-ci, pris la peine d'un peu camoufler. Quoi que ça posture de dos puisse laisser quelques soupçons. Il faut dire qu'il n'est pas vraiment dans un des coins de la pièce...
L'ambiance dans la salle est tendue. Si la plupart des gens commencent à se calmer au vu du nombre de personne qui tentent de ramener un peu de calme dans la pièce - quelle que soit la méthode - un petit groupe semble quand même déterminé à aller voir, ne serait-ce que pour savoir si ça vaut le coup d'appeler la police. C'est le cas d'Aaron, un étudiant en troisième année de licence qui décide d'emmener deux de ses amis pour aller jeter un oeil du côté de la fenêtre brisée. Le reste des participants à la soirée, par peur ou par désintérêt, décide de rester dans le gymnase, et la soirée reprend son cours comme si rien ne l'avait interrompue.
Le film continue de tourner, les bonbons d'être mangés, les cocktails d'être bus. Au final, les gens commencent à oublier un peu l'incident de la fenêtre cassée, jusqu'à ce que quelqu'un pose une question.
- Au fait... Aaron et les autres sont pas revenus ?
Nouveaux murmures dans la pièce alors que le générique de fin du film commence à défiler. Plus difficiles à calmer, cette fois. Ce n'est pas le genre d'Aaron de faire des mauvaises blagues, il doit y avoir une raison pour qu'il ne soit pas revenu. Une vraie raison. Peut-être qu'il est blessé ? Qu'il lui est arrivé quelque chose ? Et les deux personnes parties avec lui aussi...
Difficile de contenir l'agitation, cette fois. Le film est terminé. Ca fait presque une heure que les trois étudiants sont sortis. Tout le monde est convaincu qu'il s'est passé quelque chose, les avis diffèrent juste sur le quelque chose en question.
• J'ai ajouté un petit sondage pour la durée des tours au premier message du sujet, pensez à y répondre avant de poster • Vous pouvez faire autant de post que vous le souhaitez dans l'ordre que vous le souhaitez • Vos posts peuvent s'étendre sur toute la durée décrite dans la narration • Sortir de la salle marquera la fin de votre participation sur ce tour. Si vous restez dans la salle mais que vous ne voulez plus poster sur le tour, ajoutez cette image en fin de post
Personnages participants : Alix, Tessa, Jesse, Damen, Chris, Ciarán, Jun, Timaé Événements du tour : Disparition d'un groupe de trois élèves partis enquêter sur la fenêtre cassée Durée du post MJ : 50 minutes
@Indarë
31 octobre 2022 - HC
Alix Scarønson
Alix Scarønson
Alix Scarønson
M1 |:| Chimie (SL)
Genre :
Sexe :
Age : 21
Date de naissance : 30/07/2002
Taille / Poids : 1m93 / 80kg
Orientation sexuelle : C'est important ?
Situation amoureuse : "Les coups de foudre n'existent pas"
Famille : Frère jumeau de Rikissa, grand frère de Naev
- Ciarán, tu n'es pas censé faire peur aux pauvres lycéens. On a des films pour ça !
Sympathique costume et sacrée entrée en scène. C'était presque surprenant de sa part, mais ça avait le mérite d'être amusant. Il lui tapota la tête dès qu'elle fut posée contre son bras. La situation commençait un peu à se calmer dans la pièce, à part un petit groupe qui semblait déterminé à aller voir. Qu'ils le fassent, ça ne changerait pas grand chose et ils ne risquaient rien. Les autres, une partie du moins, paraissaient considérer que Ciarán était responsable de l'agitation. Pensée cohérente en le voyant comme ça et avec sa façon de débarquer.
- Si tu veux.
Alix sortit un paquet de cartes de la poche de son manteau comme si c'était absolument naturel. Parce que ça l'était, pour lui. Il sortait rarement sans avoir de quoi jouer, peu importe le jeu. Il se servit un cocktail sur la table pendant que le groupe de trois sortait du gymnase pour sa petite enquête.
- Alors, tu veux jouer à quoi ? Je t'épargne le poker si tu veux une petite chance de gagner.
Petit clin d'oeil, et il commença à mélanger les cartes. Maintenant que tout le monde s'était reconcentré sur le film et avait arrêté de partir en paranoïa, la soirée était tranquille. La présence de Ciarán rendait les choses un peu moins ennuyeuses par défaut.
- Merci d'être venu. Sans Kaylee et sans toi, j'aurais eu du mal à trouver cette soirée intéressante. Mais si tu t'endors tu pourras pas jouer.
Il vint s'asseoir par terre à côté de lui et lui tapota la joue pour le réveiller un peu. Avec le film en fond, et la foule, c'était surprenant qu'il ait besoin de faire ça. Cette capacité à s'endormir partout était aussi impressionnante qu'inquiétante, mais Ciarán savait se gérer. S'il avait des problèmes, il s'en occuperait lui-même, ou il demanderait leur aide. Ce n'était pas sa place de s'immiscer dans sa vie sans son accord.
Ⓒ Alix paroles en #9E1A12
Jesse MacPherson
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Date de naissance : 20/11/2005
Taille / Poids : 1m80 / 73kg
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Nationalité : Canadienne
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Bon. Petit résumé. une fenêtre cassée, un peu de panique, différentes réactions un peu partout. Une grande partie des personnes présentes semblaient quand même avoir choisi la relative indifférence, donc peut-être que ça n'allait pas gâcher sa soirée, finalement. Il suffisait juste de mettre la main sur la personne qu'il était venue chercher. Facile à repérer, avec sa tenue, poser à côté du bar, une sucette dans la bouche. Il s'approcha, réajustant un peu son costume. Sourit en entendant son chuchotement. Discret avec le film qui reprenait, mais pas assez discret._____
- Tu as toujours été un modèle de subtilité.
Petit sourire aux lèvres, il s'installa près du bar et prit la première boisson qui lui passait sous la main. Il n'était pas vraiment là pour le bar, de toute façon. Il effleura la nuque de Timaé d'un discret mouvement de la main, puis tapota doucement le bâton de la sucette qui dépassait de ses lèvres. Il était venu à cette soirée pour le voir, lui parler et passer du temps avec lui, donc autant y aller jusqu'au bout.
- Elle est à quoi ? Je peux goûter ?
Pendant ce temps, dans la pièce, le film avait repris. Les gens semblaient s'être un peu calmés, mais lui s'en était tout autant désintéressé. Il vit qu'un groupe décidait de sortir pour aller vérifier cette histoire de fenêtre. Si ça pouvait calmer les angoisses de ceux qui s'inquiétaient, pourquoi pas. Petit sourire.
- Tu n'as pas peur, toi ?
Probablement pas. Loin de lui l'envie de se moquer de ceux qui avaient peur de ce qui pouvait arriver. Une fenêtre cassée pouvait être n'importe quoi, l'ouragan l'avait prouvé. Mais là, il espérait juste que le "n'importe quoi" en question était bel et bien une blague d'un gamin frustré de ne pas avoir pu participer à la soirée. Parce qu'une autre catastrophe comme celle de quelques années plus tôt ne le tentait pas vraiment... Ni même un quelconque vrai danger ce soir. Il voulait juste s'amuser.
Jesse parle en #993399 (anglais) et en #663399 (coréen)
Damen Irridval
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Épaules dénudées, silhouette soulignée par une tenue parfaitement taillée, maquillage sombre contrastant avec la pâleur de sa peau et de ses cheveux... Oui, il a bien joué son costume d'Halloween, mais le garder jusqu'à la fin de la soirée risque d'être vraiment compliqué. Il fera un petit effort le temps de la soirée, au moins. Mais vu qu'ils habitent juste à côté et qu'en bon héros, il doit raccompagner la princesse à son domicile, un petit détour au moment de rentrer n'est pas exclu. Ce qui ne l'empêche pas de le dévorer des yeux avec un sourire peu chaste sur les lèvres et dans le regard. Rien ne lui interdit de regarder. C'est à ça que ça sert de venir avec un invité à ce genre de soirée, non ? Espérer y gagner quelque chose avant la fin. Ou à la fin.
L'inquiétude dans la salle est palpable, et n'a absolument aucune importance à ses yeux. Celle de son mignon petit voisin en a un tout petit peu plus. Il sourit et se glisse dans son dos en passant ses bras autour de sa taille, profite de pouvoir lui caresser les hanches du bout des doigts, embrasse son épaule dénudée.
» Une soirée organisée directement par l'école, peut-être. Les soirées étudiantes hors de l'université sont un peu moins... sages. Et un peu moins sobres.
Comprendre par là : il y a de l'alcool. Beaucoup d'alcool - trop d'alcool, à en croire certains. Souvent un peu moins de vêtements à partir d'un certain stade, aussi, mais c'est généralement la faute de la piscine. Et de l'alcool. Et d'autres substances. Bref, rien de ce qu'il y a ici mais en même temps, c'est une soirée films d'horreur, pas une fête comme il en fait d'habitude.
» Tu as l'air nerveux. Tu n'as pas peur d'une vitre cassée, si ? Tu veux que je t'aide à te détendre ?
Il remonte ses mains vers ses épaules pour le masser doucement. Dommage, avec les gants de sa combinaison, il ne peut pas sentir directement sa peau, mais ça vaut la peine juste s'il peut créer quelques frissons. Ou le déstresser un peu.
» Je n'ai pas d'alcool mais je connais bien d'autres méthodes.
Il laisse glisser ses mains le long de ses bras pour revenir l'enlacer par la taille et déposer ses lèvres dans son cou. Bien, peut-être que ne pas le toucher de la soirée est mission impossible. Mais il fera un petit effort pour le reste, histoire de le laisser profiter de la soirée telle qu'elle est planifiée. Il s'écarte un peu.
» Tu veux que j'aille te chercher un verre ? Le sucre est un bon anti-stress, paraît-il. Pas le meilleur, mais ça fera l'affaire pour ce que tu as.
Autant garder un peu ses distances pour l'instant. La soirée commence à peine.
Certainement guidé par une volonté de s'assurer que rien de réellement dangereux ne se profile, un groupe d'universitaires se décide à aller vérifier ce qu'il en est du côté du bruit d'éclat ayant eu l'effet de la déstabilisation auprès de la masse. L'une de ses personnes est un garçon plutôt craquant, du moins suffisamment pour laisser à l'artiste l'influence d'un regard lors du passage de ce dernier, de sa prise de mouvement, avec sa chemise et son nœud papillon du plus bel effet. La tenue n'étant dès lors plus qu'une arme permettant au plus sensible d'être intrigué, en émoi, émoustillé par ce qui serait jugé par beaucoup comme n'étant que de vulgaires tissus et accessoires. Et c'est là, précisément au sein de cette pensée, qu'il diffère du reste du monde, qu'il se place au-dessus dans son domaine de prédilection, qu'il estime être le seul capable de réellement habiller un corps avec le cœur.
Ensuite, une voix familière le sort de ses rêveries, met fin à son opération d'observation auprès d'une cible qui, de toute façon, finit par disparaître de son champ de vision. Les mots employés comme première approche lui étirent un sourire de satisfaction. La pointe ironique, bien que dépourvue d'une volonté ferme d'être camouflée, fait apparaître quelques frissons d'excitation en accompagnement à l'effleurement de cette matière froide contre sa nuque. Une autre spécificité digne de ses fantasmes les plus fous, assez secrets, pour ne pas donner la possibilité à quiconque de se jouer de ses faiblesses, ne pas risquer d'être manipulé par ses sens, ne pas se permettre de faire preuve de laxisme à cause de quelque matières et décorations vestimentaires.
Il est vrai que la subtilité n'est pas son fort. On pourrait presque affirmer que cela n'a jamais réellement fait partie de son vocabulaire, ni de ses principes. Ajoutez à cela sa présence à une fête réservée à des personnes majoritairement majeures et plus aucune retenue, aussi faible soit-elle, n'est conservée par le maître de l'interdit.
De son regard fiévreux, il observe le jeune MacPherson dans sa totalité, de la tête aux pieds avec un arrêt un peu trop insistant sur cette main faisant vibrer l'objet qu'il garde entre ses dents. Pour un peu s'en amuser, il continue de faire se mouvoir ce trésor férocement gardé jusqu'à ce que, cédant à la tentation, il l'extirpe lui-même de ses lèvres et la lui tend.
- Fais attention, j'ai un peu trop bavé dessus...
Une mine neutre, pourtant géôlière de la plus rusée des faces, fait office de conductrice de la phrase, dans un désir mesquin de se jouer de son interlocuteur. Quoi qu'il en soit, il sait très bien qu'il n'est pas dupe, qu'il ne tombera pas dans son piège, mais passera plutôt à l'offensive dès que l'occasion se présentera. Son costume en est déjà la preuve. Rarement, il a pu voir Jesse s'encombrer de ce surplus de matière jusqu'à en couvrir ses propres mains. En conclusion, il ne peut s'agir que d'une sournoiserie. A voir qui parviendra à faire fléchir l'autre en premier.
A sa dernière question, il hausse un sourcil, puis fait de même avec ses épaules comme avant-goût à ce qu'il s'apprête à dire.
- Pas vraiment. Je suis plus effrayé par tes mains perverses.
Bien décidé à ne pas lui laisser le moindre répit, il ne lui laisse pas la possibilité de languir avant d'effectuer un autre assaut. Discrètement, il se penche vers lui et s'assure d'atteindre le creux de son oreille afin d'y glisser un petit mot doux, tendre, chaudement soufflé.
- Tu sais, je t'entends... certains soirs... alors que tu crois tes colocataires tous endormis... Et je dois dire que... elles ont l'air agréables... vu les sons que tu produis...
Vérité ou non, Timaé n'a pas vraiment eu l'occasion de confirmer ses dires, mais prétendre en être au courant pourrait bien avoir un effet très intéressant sur le danseur parfois trop sûr de lui. Il s'amuse de sa petite plaisanterie, ricane avant de doucement s'écarter de lui, s'étirant les bras tendus vers le ciel, en attente de la réaction du jeune vampire.
En à peine un mouvement, un passage dans son dos, et voici que le jeune prince se sent immédiatement rassuré, dû à la présence de son héros, du jeune homme en lapin, tenue moulante, qui parvient à légèrement le dépasser à la vue de leur différence en matière de taille. Le plus jeune ne fait pas grand-chose, il se laisse dominer, se laisse posséder et détendre par une présence presque sauvage, par le biais de baisers s'emparant des centimètres de peau visibles, que ce soit au niveau de ses épaules ou à celui de sa nuque, auprès de l'espace non-couverts par ses longues mèches blondes.
Doucement, il frémit rien qu'à ce contact mêlant délicatesse à une tension tout à fait palpable. Les mains gantées de noir, dont la continuité de la matière sur les bras de son aîné rappellent le port d'une combinaison totale, voyagent elles aussi au grès des besoins et des idées qui traversent son cavalier, lui permettant ainsi d'oublier ce qui a eu comme effet de le perturber quelques instants plus tôt. Au-delà de ça, les caresses et les prises sur ses hanches accentuent ses frissons et empourprent ses délicates joues déjà légèrement nuancée par de la poudre rose.
Ceci étant une première pour lui, il ne sait pas trop comment réagir, ni s'il en est autorisé. Alors, comme à son habitude, Jun se racle discrètement la gorge et déglutit avec pour espoir de parvenir à ne pas se laisser submerger par ses émotions, quelles que puissent en être la source. Il regarde un peu partout autour de lui, puis, lors de son interpellation, tourne doucement la tête vers celui le tenant plus ou moins dans ses bras.
- Non, je... Disons que c'est à peu près la première fois que je m'éloigne des sentiers battus et... je ne suis pas habitué à cela.
A la question qui lui est posée, il bafouille sa réponse semblable à une tentative de justification de ses actes ou, de manière générale, de son comportement. Inquiet d'avoir potentiellement déjà gâcher la fête de Damen, il tente de se ressaisir en inspirant et expirant fortement, mais furtivement, pour ensuite afficher un grand sourire et une expression plus détendue. Rapidement, il essaye de se convaincre que tout ceci n'est que le fruit de son imagination, qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter de la sorte, mais qu'il s'agit avant tout de l'anxiété issue de son escapade dans l'inconnu, qui plus est avec une personne étant loin de le laisser indifférent.
Lorsque l'idée de se servir en sucre, afin de lui permettre de plus aisément se laisser entraîner dans l'ambiance, est mise sur le tapis, Jun saute sur l'occasion et se détache peu après du lapin au même instant où celui-ci s'en écarte. Incertain, il s'avance, puis marque un arrêt avant de se retourner complètement vers lui, un léger embarras transpirant à travers son attitude.
- Tu crois que... tu pourrais venir... avec moi ?
Timidement, il lui tend une main, sonnant à la fois comme une invitation, mais détenant surtout cette impression d'imploration de bien vouloir l'accompagner jusqu'au bar, ne pas le laisser seul face à cette horde d'étudiants qu'il ne connaît pas, dans un décor, un élément ne lui étant pas familier. Pourtant, cette demande n'est pas assumée, par crainte de n'agir que comme un enfant, un peureux... une personne trop fragile et sensible aux yeux de celui qui, il y a encore quelques instants, lui a transmis des sensations que personne n'a jamais pu lui faire vivre.
![Une autre soirée halloween [Event HC] 48193_s](https://signavatar.com/48193_s.gif)
