Robin Martinez

Ancien membre

Genre : Homme

Âge : 27 ans

Taille / Poids : 1m85 / 70kg

Métier : Surveillant

Robin

Martinez

27 ans

Né le 3 Juillet 96

Sexe M

Homme/Garçon

Bisexuel/le

Résidence Castel

Origine : Angleterre

Nat. : Anglaise

Castel

Surveillant

À Indarë (tous)

Depuis début Juillet 2023 (il est nouveau dans l'équipe)

gros fumeur de clopes à plein temps + porte un cache œil de pirate + entretient secrètement ses longs cheveux roux avec une tonne de produits et soins divers

aime faire la fête et faire chier le monde + déteste voir traîner des élèves dans des lieux qu'il fréquente en dehors de la vie scolaire + aime faire son travail + très mauvais dragueur (il pense le contraire)

CaractèreVision des autres : Pas très apprécié au premier coup d'œil, sa dégaine laisse à désirer, si vous voyez ce que je veux dire. Il sent le cendrier à plusieurs mètres, enfile café sur café, n'est pas aimable de bon matin et envoie valser n'importe qui, n'importe quand. C'est un p'tit con que beaucoup détestent.
Vision de soi : Robin est très narcissique, ce qui le rend encore plus détestable. Il se trouve canon sous toutes les coutures, et en joue beaucoup. Des fois, ça marche ! Mais souvent, non.
Attitude/Comportement : Déjà il faut souligner un point, c'est un feignant. Mais pas dans son boulot ! Même si on peut penser que oui, il aime vraiment son travail et le fait avec passion. Non, c'est plutôt dans la vie courante, par exemple quand on voit l'état de son logement. C'est une loque ambulante qui sent la clope mal éteinte. C'est une tête brûlée qui fonce tête baissée sans réfléchir aux conséquences, ni même sans analyser correctement la situation, surtout s'il voit un élève en difficulté. On peut compter sur lui mine de rien, il ferait tout par amitié. Lui qui n'a plus de famille, il compte repartir de zéro à Indarë.
Aime : La guitare, les chats, les sucreries, l'alcool, la clope, s'envoyer en l'air et faire la fête.
Déteste : Les chiens, les vieux, les gamins pourris gâtés, les bruits de bouche l'insupporte et les ognons.
Manies/tics : Se tortille les cheveux lorsqu'il est contrarié/stressé et parle très vulgairement de manière générale.
Centres d'intérêts : Robin joue de la guitare depuis qu'il est gosse, il en fait extrêmement bien pour un type qui n'a jamais pris un seul cours.
Peurs/phobies : Arachnophobe
Passion/Rêve : Faire partie d'un groupe de rock et faire le tour du monde.
Autre : C'est un personnage très grossier, mais dans le fond, c'est une vraie guimauve. Il se met à chialer facilement devant un film à l'eau de rose, et il ne l'assume pas du tout.
   

PhysiqueYeux : Blessé de l'œil droit, il s'amuse à mettre un cache œil de pirate pour paraître plus "cool". Celui de gauche est d'un vert pomme qui ressort à la lumière du soleil.
Cheveux : Des cheveux roux flamboyants, tombant jusqu'au milieu du dos, souvent attachés en chignon à l'aide d'un pic en bois. Ils sentent l'amande, lorsqu'il sort de la douche.
Couleur de peau : Plutôt bronzé, surtout l'été, sa peau prend facilement jusqu'à un certain stade.
Taille : 1 mètre 85, il ne s'en plaint pas.
Poids/Morphologie : Rob' possède un corps finement musclé et pèse 70kg, il fait très attention à sa ligne. Mange pratiquement que des légumes et des fruits.
Traits du visage : Pour son visage, il tient de sa mère. Exactement la même trogne ! Des traits fins, visage allongé, on pourrait le prendre pour une femme s'il ne se tenait pas aussi mal sur ses jambes. Des lèvres fines, asséchées par la cigarette. De longs cils roux qu'il décore avec du mascara de temps en temps. Il est plutôt mignon.
Marques visibles : Sur son oeil gauche, une grosse balafre impressionnante. Beaucoup de cicatrices à droite à gauche sur tout son corps, et de grosses marques également ornent son dos.
Vêtements/style : Très androgyne et surtout très noir, il porte souvent des pantalons/leggings/tee-shirts près du corps et des pulls beaucoup trop grands pour lui. C'est un style très rock avec des clous et des trous partout. En chaussure, il porte souvent des Dr. Martens. Il s'habille toujours de manière très sombre. Lorsqu'il s'apprête, Rob' sort le grand jeu. Petite chemise blanche avec quelques boutons déboutonnés, un beau pantalon bien centré et une paire de chaussures adéquate. C'est pour les rares occasions, ou quand il travaille. Il aime porter des bijoux au quotidien, notamment des bagues qu'il enfile sur pratiquement tous ses doigts. Une chaîne autour du cou et plusieurs bracelets décorent ses poignets. Ses deux oreilles sont percées à plusieurs reprises, ce qui lui laisse le champ libre pour les décorer comme il veut selon son humeur.
Autre : Il possède une énorme collection de boxers avec des motifs vraiment craignoss'.

 

Histoire

Je suis né un 3 juillet d'été, et apparemment, ça n'a pas été une partie de plaisir. Pour commencer, je n'étais pas désiré. Mon géniteur a vite décampé quand il a appris la nouvelle. Ma mère, elle, était quand même très heureuse de m'avoir, même si c'était un déni de grossesse jusqu'à terme. Il faut la comprendre, c'est une femme qui n'a pas eu une vie facile. Une vie horrible qui l'a entraîné dans les profondeurs de la drogue et de la prostitution dès son plus jeune âge. Un cercle vicieux qui dura plusieurs années, jusqu'à aujourd'hui encore. Elle avait moins d'une vingtaine d'années à l'époque lorsqu'elle a su pour sa grossesse. Elle était jeune, inconsciente des dégâts que ça allait causer à son futur enfant. Je suis né prématurément. Saviez-vous que lorsque la mère consomme des opioïdes pendant toute sa grossesse, elle met au monde un enfant atteint du syndrome de sevrage ? Ce n'est pas joli à voir. L'enfant vit une torture constante. À peine a-t-il ouvert les yeux qu'il ressent déjà le manque des opiacés. Hyperexcitation, troubles du sommeil, trémulation, hypertonie, convulsions, vomissements, diarrhées, accès de sueur... Je suis resté à l'hôpital plus d'une trentaine de jours. Ma mère s'en est beaucoup voulu pour ça. Elle voulait se défaire de sa dépendance, mais ce n'était pas si simple que cela. J'ai grandi dans un appartement miteux, à Chester. Les clients de ma mère ne faisaient que défiler, laissant canettes, déchets, mégots et seringues usagés.

Dix années passèrent, ma mère tomba malade. Au début, c'était seulement des vomissements et beaucoup de fatigue, mais avec le temps ça a fini par s'aggraver. Un homme venait souvent nous voir à la maison, ma mère en était vraiment raide dingue. J'avais toujours été le seul "homme" de la maison, j'ai eu du mal à l'accepter lorsqu'il s'est mis à vivre chez nous. Avec du temps, je me suis résigné, je n'aurais jamais dû. C'était un baratineur, qui ne voulait qu'une chose, se faire entretenir. Ma mère n'y voyait que du feu. Je n'avais pas encore compris que cet homme allait devenir la cause de tous nos maux. J'étais un môme plutôt réservé avant tout ça, ma mère me bichonnait, me gâtait à tout va avec beaucoup de sucreries. J'étais son petit trésor, son "chaton" comme elle aimait m'appeler. L'homme aussi était gentil, mais ça n'a pas duré. Au début, c'était des gifles par-ci par-là, avec beaucoup d'insultes et d'humiliations que nous subissions, ma mère et moi. Avec le temps, vous imaginez bien que ça s'est aggravé. Brûlures de cigarettes, coups de ceinture et martinet, on en a pris plein la gueule. Enfin, surtout moi, pour protéger ma mère. J'ai encaissé des années, en fermant bien ma p'tite gueule face à l'ordure que c'était. Dehors, c'était autre chose. J'avais une haine en moi qui me brûlait les entrailles, alors j'ai fini par faire la même chose ; frapper les petits camarades, avoir des sales notes, absences à répétition, cambriolages à tout va... Jusqu'à ce qu'un jour, le jour de trop.

J'avais 16 ans environ quand ça s'est passé. Je suis rentré chez moi plus tôt que d'habitude, moi qui fuyais le domicile au maximum pour aller fumer et boire avec les copains, je suis tombé sur ma mère couverte de bleus et de sang à l'entrée de notre appartement. Mon "beau-père" titubait à côté, un couteau à la main, prêt à l'abattre sur elle. Je n'ai pas hésité, j'ai sauté dans le tas. S'en suivi une bataille acharnée, jusqu'à ce que je me prenne le coup de trop à l'œil gauche, me rendant borgne à vie. J'avais tellement hurlé que, pour une fois, les voisins sont intervenus. Les flics ont débarqué et m'ont emmené de force loin de chez moi, laissant ma pauvre mère sur le pavé froid de l'entrée. J'ai dû faire un séjour à l'hôpital avant de me faire embarquer par les flics, j'avais une fiche au cul pour les derniers cambriolages que j'avais fait. Je suis parti en maison de redressement pour deux années entières avant la majorité. Un enfer. Puis vint ma sortie, ma deuxième vie allait commencer.

Ma majorité atteint, j'ai dû foutre le camp, laisser la place à quelqu'un d'autre, et de toute façon, je ne voulais pas y rester. Tout ce que je voulais, c'était rejoindre ma mère au plus vite, car je n'avais eu aucune nouvelle depuis cet incident. Tout ce que je savais, c'est qu'elle était toujours en vie, toujours à la même adresse. Je ne lui en ai jamais voulu de ne pas être venu me voir, en même temps quel fils peut faire endurer ça à sa pauvre mère qui souffrait déjà tellement ? Je m'en suis tellement voulu de l'avoir laissé tomber, tout ça à cause de mes conneries. Mais j'étais résolu, je voulais devenir quelqu'un de bien, à ses yeux du moins !

Mon cœur frappait ma cage thoracique d'une telle puissance, mes mains étaient si moites, je m'en souviens encore, comme si c'était hier. Lorsque j'ai sonné à la porte, ma mère ouvrit la porte, amaigri, et lorsqu'elle vit mon visage, j'ai su. Derrière elle, se cachait mon lamentable beau-père, pensant que je revenais me venger, il tenait une batte de base-ball. Je lui ai demandé si je pouvais rentrer, elle m'a répondu que non, que j'avais 18 ans, j'étais un grand garçon maintenant et qu'il fallait que je fasse ma vie, loin d'elle, car je lui avais ramené beaucoup trop de problèmes. Sur le coup, j'ai refusé, essayant gentiment d'ouvrir la porte pour pouvoir m'expliquer avec elle, jusqu'à ce qu'elle se mette à hurler qu'elle ne voulait plus de moi dans sa vie. J'ai eu du mal à l'accepter, tournant en rond dans le quartier de ma mère plusieurs jours, pensant que mon beau-père était derrière tout ça. Mais non. Alors je suis parti.

J'ai vécu quelques mois dans la rue avant de tomber sur une chouette fille, mon premier amour. Une gosse de riche qui avait ce besoin de sauver des âmes abîmées par la vie. Qu'est-ce qu'elle était gentille. Trop gentille. Elle m'achetait tout, des bières à foison, des clopes, de la drogue... J'ai même fini par la foutre dedans, sans le vouloir. Quelle vie de merde, vous allez me dire ! Il m'a fallu deux années pour me réveiller, j'en avais marre de jouer les rebelles de la société. Ma meuf était surveillante dans un collège du coin et a fini par parler de moi à ses supérieurs. Au départ je n'étais vraiment pas dedans, encore fatigué par la vie qui m'était passée dessus. C'était un poste à durée déterminée, six mois précisément, mais ce fut une expérience inoubliable en fin de compte. Cette approche avec les élèves, cette sensation de servir à quelque chose, à quelqu'un ! Aider à faire des devoirs, même si je n'étais pas le plus fort, j'avoue, et surtout ce sentiment d'être à sa place. Lorsque mon poste fut rendu, j'ai quitté ma meuf du jour au lendemain. J'ai tout plaqué à vrai dire. J'avais ce pressentiment, il fallait que je continue ma route.

J'ai emménagé à Londres en 2021, j'ai enchaîné beaucoup de boulots ingrats jusqu'à ce que je tombe sur une offre d'emploi, deux ans plus tard, qui m'a tout de suite interpellé. Surveillant dans un lycée un peu spécial londonien. Surveiller des élèves, en difficulté ou non, j'ai su tout de suite que c'était là ma place. À présent, me voici !

Commentaires/précisions : Ça fait très longtemps que je n'ai pas rejoins un forum, ça me manquait terriblement... J'espère pouvoir vous rejoindre et rp avec vous !