D'avril à octobre 2016, Nick travaille bénévolement dans un quartier de son université en tant que coach pour les enfants du coin. Malgré sa blessure au bras, il leur enseigne le basket et joue avec eux aussi régulièrement que possible, selon les disponibilités de chacun et des horaires définis par les parents. À l'origine simplement là pour jouer seul et s'occuper, il a commencé à entraîner les enfants qui venaient pour essayer de jouer, jusqu'à rencontrer un des parents et discuter avec lui de véritables horaires d'entraînement. Certaines familles ont tenu à le payer.

C'est sur les recommandations de parents ayant inscrit leur enfant en club que Nick a fini par être embauché à mi-temps pour s'occuper de certains groupes d'élèves. Compréhensif et à l'aise avec les enfants, il a fait de son mieux pour faire ressortir leur potentiel au maximum tout en veillant à leur éviter le même traumatisme que celui lié à sa blessure.

En parallèle, il servait de coach et de vice-capitaine au club de handball géré par sa sœur à l'université, planifiant les entraînements et mettant en pratique le contenu principal de ses cours.


Après son arrivée en Angleterre, et pendant ses études, Nick reproduit le même schéma qu'au Japon en s'adressant, cette fois, directement à des parents dont les enfants jouaient au basket dans un parc où il se rendait régulièrement. D'abord sous leur supervision puis seul, il est vite devenu coach attitré du quartier, beaucoup d'enfants venant après l'école pour jouer avec lui, même s'il veillait toujours à avertir leur famille. Il entraînait et jouait avec des groupes hétéroclites de 8 à 16 ans qui le considérèrent très vite comme un grand frère. Ce travail lui rapporta un salaire assez faible, tenant plus du baby-sitting que du milieu professionnel, mais ça lui convenait parfaitement.


En novembre 2019, peu avant l'ouragan Malon qui frappa Londres, Nick décroche un travail dans un club de basket de Londres grâce à ses quelques expériences passées. Il s'occupe de la division jeune du club, gérant trois équipes qui lui donnent un travail à temps plein, quatre jours par semaine sans compter les préparations. Ça ne l'empêche pas d'accepter, de temps en temps, des boulots de coaching indépendant en performance individuelle, que ce soit pour des adultes ou des enfants.