Bien, nous nous arrêterons là pour aujourd'hui. Je veux vos travaux dans mes courriels avant ce soir minuit. Au revoir, jeunes gens.
Alexandre s'est exprimé après la sonnerie d'une voix claire. Les élèves qu'il a ont planché sur un travail compliqué depuis le début de l'après midi et force était de constater qu'un après midi entier n'a pas suffit à la plupart pour leur permettre de le terminer. Navrant. Il aurait pu sanctionner comme il aime le faire, mais au bout du compte, ça ne lui permettait pas de bien apprécier la capacité de tous ses étudiants. Ce ne sont plus des enfants, mais certains ont vraisemblablement ont achevé leur développement intellectuel au collège. Ils ne savent pas réfléchir, ni écouter, ni même lire des instructions basiques. Monsieur De Chatelet a bien conscience que le français fait partie des langues les plus difficiles à apprendre au monde, mais la stupidité n'est pas un droit.
Le professeur achève la paperasse qui lui reste sur son bureau avant de ranger ses affaires dans sa serviette en cuir véritable. Cette fois-ci, aucun étudiant n'est resté pour lui demander conseil, alors il saisit l'occasion pour rentrer plus vite. Tant mieux, il retrouvera les bras de son épouse plus vite. Ils se sont à peine vus, ce matin. Le vendredi est paradoxalement le jour qu'il aime le moins dans la mesure où, malgré le fait que le couple De Chatelet travaille au même endroit, c'est le jour où ils ne peuvent pas se croiser à l'université autrement que par messages dans leurs casiers en salle des professeurs. Après un rapide passage dans ladite salle, le professeur rentre finalement au domicile conjugal.
Il monte les marches du porche et ouvre la porte, annonçant son arrivée. La journée a été longue sans voir sa femme et il ne tarde pas à la croiser dans la salle de séjour. Ils se sourient avec élégance, puis Alexandre réduit la distance qui les sépare de quelques centimètres. Il s'empare de la main d'Olivia avant de s'adresser à elle.
Mes hommages, ma chère.
Il baise sa main avec beaucoup de douceur, comme lors de leur première rencontre. Sa parfaite épouse est là, près de lui. Le début du repos hebdomadaire est doux, c'est leur rituel du vendredi soir...
@Indarë
12/05/2023
J'ai des goûts très particuliers. Vous ne pourriez pas comprendre.
Le programme de mon vendredi est assez soft. Un seul cours, l'après-midi. Mais en même temps, tout ce temps libre, je ne peux pas le passer avec mon mari. Donc je dois m'occuper autrement. Ce matin, j'ai monté Diablo dans notre grand terrain, à crue, et Libertine s'est amusée à nous suivre un bon moment. C'était très agréable ce sentiment de liberté. J'ai monté toute la matinée, sans me préoccuper du reste.
J'ai mangé rapidement avant de me rendre à mon cours de l'après-midi. "Etude biologique de la sexualité". Un cours assez intéressant en somme, quand les étudiants évitent de dire à voix haute les débilités qui passent par leur tête relativement vide. Le vendredi, le jour où j'ai envie de rentrer pour me détendre avec mon mari, je n'ai pas la patience d'écouter leurs stupidités. Aujourd'hui, ils sont relativement sages et le cours passe étrangement vite, avec une bonne participation. Que leur est-il arrivé ? Je n'ai pas envie de comprendre, ils ont travaillé, c'est tout ce qui compte.
16h, fin du cours. Les étudiants s'en vont et je range mes affaires tranquillement. En repartant, je passe devant la salle où se passe le dernier cours de mon tendre époux. Il semble relativement agacé. Je vais faire en sorte qu'il puisse se détendre en rentrant chez nous.
Je rejoins notre manoir et appelle mes domestiques. Je leur donne une liste de courses à aller faire afin de préparer le repas préféré de mon cher et tendre. Je veux lui préparer une bonne soirée, lui faire oublier ses tracas de la journée. Qu'il pense à moi et rien qu'à moi... Les domestiques à leur tâche, je rejoins notre chambre avant de me changer. J'enfile un ensemble en dentelle noir puis je mets une petite robe, noire également, pour dissimuler ce petit cadeau que je lui réserve pour la fin de soirée.
Je redescends ensuite, ayant récupéré un livre au passage pour aller lire dans notre salle de séjour en attendant que mon époux rentre de sa journée. Après quelques minutes, je l'entends s'annoncer. Je pose donc mon livre, Les Liaisons Dangereuses, sur la petite table et le rejoins avec un sourire. Je l'attends, patiemment, puis il réduit la distance entre nous et saisit ma main avec douceur. Son baise main est agréable, comme toujours. J'aime quand il me salue ainsi.
"Bienvenue à la maison, très cher."
Je passe derrière lui pour le débarrasser de son veston et récupérer également sa serviette en cuir et aller les ranger.
"Venez donc vous détendre, vous semblez en avoir grandement besoin."
Je le laisse s'installer sur notre sofa et passe derrière lui, posant mes mains sur ses épaules pour le masser et l'aider à se détendre après cette dure journée de travail.
Alexandre sent l'odeur des doigts de son épouse après lui avoir baisé la main avec délicatesse, dégustant du bout dès lèvres la peau de Madame De Chatelet comme un bon vin, avec raffinement et élégance. Il s'imprègne d'elle afin d'apaiser son esprit après une longue journée de travail, bien trop loin d'elle. Elle l'accueille de la façon qu'il aime le plus, dans sa merveilleuse robe noire. Qu'est-ce qu'il peut l'aimer... Elle le débarrasse de son veston et de sa serviette, l'invitant à s'installer confortablement sur le sofa de la salle de séjour et de se détendre pour décompresser de la journée qu'il vient de passer...
Oh, ne m'en parlez pas, ma douce... La journée fut longue, éprouvante et les élèves étaient plus médiocres qu'à l'accoutumée. Ce qui, ceci étant, est nous en conviendrons, une prouesse relevant de l'exploit...
Il prend place sur le sofa avant de se faire masser les épaules par sa douce épouse Olivia. Ses mains expertes savent lui faire du bien, détendre ses muscles et vibrer son cœur comme elles ont toujours su le faire. Elle est aux petits soins avec lui, c'est quelque chose qu'il aime énormément. Il pose sa main gauche sur celle de sa femme, caressant son alliance de sa deuxième phalange et lui répond en la regardant dans les yeux, levant la tête.
Rien ne peut me faire plus plaisir que d'être enfin à vos côtés, ma chère... Approchez, que je retrouve enfin votre exquise bouche...
Sans plus attendre, ses lèvres se pressent sur celles d'Olivia. Comme toujours, le baiser est parfait. La bouche de son épouse est humide juste ce qu'il faut, son souffle est chaud, ses lèvres tendres et douces. Leurs souffles s'entremêlent autant que leurs lèvres dans un élégant ballet. Une fois cet exquis baiser rompu, Alexandre tapote le sofa à côté de sa jambe, comme pour inciter son épouse à le rejoindre. Il ne peut pas passer son bras dans son dos dans cette position ni profiter pleinement de la vue de cette magnifique robe d'ébène. Non pas que sa position de vulnérabilité le dérange, loin de là, d'ailleurs, mais sentir sa femme tout contre lui, à ses côtés est pour l'instant suffisant pour son bonheur. C'est alors qu'il interroge à son tour Madame De Chatelet
Comment était votre journée ? Meilleure que la mienne, j'ose espérer... Qu'avez-vous fait en m'attendant ?
Il profite de l'instant. Ça y est, la semaine est terminée, il peut enfin poser les yeux sur sa femme et apprécier le moment sans être dérangé par ses obligations de professeur ou n'importe quoi d'autre. Il la dévore des yeux d'un regard amoureux à un point tel que c'en est presque indécent...
@Indarë
12/05/2023
J'ai des goûts très particuliers. Vous ne pourriez pas comprendre.
Ses baises main ont toujours été exquis. Depuis notre première rencontre, je savoure chacun de ceux qu'il m'a fait. La caresse de ses lèvres sur ma peau, le contact de sa bouche léger et délicat... De quoi me faire fondre... Je fais toujours de mon mieux pour être la meilleure épouse pour lui. Il mérite que l'on prenne soin de lui. Et je veux être celle qui prend soin de lui, qui l'aide à se détendre... d'une manière ou d'une autre... Je souris à la remarque de mon mari sur ses élèves.
"En effet, cela montre la difficulté de votre journée... Les miens m'ont paru étonnamment bons... Ou alors j'étais particulièrement de bonne humeur..."
Ce qui était possible aussi. Le vendredi est assez léger, je suis un peu moins à cran que certaines journées donc je punis un peu moins...
Je commence à lui masser les épaules. Je sais qu'il adore ça, il parait que je suis douée de mes mains... Lorsque sa main vient se poser sur la mienne, je m'arrête un instant et le regarde en souriant. Mon alliance qui bouge sous ses doigts me rappellent nos moments passés ensemble et à quel point je l'aime et je l'ai toujours aimé.
"Et moi donc... Vous m'avez terriblement manqué, très cher."
Je souris encore davantage à se demande. Rien ne me ferait plus plaisir que de retrouver sa bouche collée à la mienne. J'ai à peine pu en profiter ce matin alors que je compte bien rattraper le temps perdu maintenant. Je me penche donc, descendant au passage mes mains le long du torse de mon précieux mari, le caressant délicatement au passage. Je me retiens, pour le moment, de déboutonner sa chemise mais ce n'est pas l'envie qui manque. Pouvoir caresser sa peau du bout de mes doigts... Je le ferais un peu plus tard dans la soirée...
A peine nos lèvres entrent-t-elles en contact qu'elles commencent un ballet délicat. Elles se connaissent et savent très bien se retrouver. Les douces lèvres de mon mari qui embrassent les miennes me donnent envie d'approfondir le baiser. Je reste cependant sage, préférant laisser le temps à mon époux de se poser dans notre demeure. Même si je sais très bien qu'il ne dirait pas non à un baiser plus... langoureux. Il finit par rompre notre embrassade pour m'inviter à le rejoindre, ce que je fais volontiers. J'ai envie de sentir sa présence tout contre moi. Je m'assis donc à ses côtés, en profitant pour déposer ma main sur sa cuisse.
"J'ai chevauché avec Diablo et Libertine une grande partie de la matinée. J'avais besoin de m'aérer l'esprit. Et cet après-midi, après mon travail, je suis rentrée pour faire en sorte de faire préparer votre repas préféré. Avant que vous n'arriviez, j'étais en train de continuer ma lecture des Liaisons Dangereuses."
Son regard sur moi me réchauffe les joues. Voyons très cher, vous venez à peine de rentrer... Et en même temps, je ne me prive pas de faire de même. Je n'aime pas ces journées où je le vois à peine. J'ai besoin de l'avoir près de moi, de le sentir, de la toucher... Je suis accro à mon mari et je n'ai pas honte de le dire. Il sait à quel point je l'aime, je lui montre tous les jours...
"Vous devriez vous mettre un peu plus à l'aise, vous devez avoir terriblement chaud dans cette tenue... Attendez, je vais vous aider."
Je viens délicatement desserrer son nœud de cravate puis lui retirer doucement, approchant au passage mon visage du sien. Je suis d'humeur joueuse ce soir, j'ai envie de le pousser à bout... Je la place finalement autour de mon cou, lui donnant ainsi un moyen de me rapprocher de lui, comme un petit collier. Je viens ensuite déposer mes mains au niveau de son col, descends vers le premier bouton et l'enlève. Et je fais de même avec le deuxième.
"C'est bien mieux, vous ne trouvez pas ?"
Je lui fais un petit clin d'œil et viens à nouveau poser mes lèvres sur les siennes pour lui voler un léger baiser.
Le couple marié se dévore des yeux et s'embrasse langoureusement. Alexandre aime quand ses journées de travail se terminent ainsi, entre les bras de sa belle, magnifique, sublime épouse entreprenante. Elle raconte sa journée et en bon mari, le professeur l'écoute avec grand intérêt. Il esquisse un sourire quand elle évoque sa lecture de la journée. Un roman très spécial...
Ah, les Liaisons Dangereuses... Ce roman me rappelle nos longs échanges de lettres datant d'avant notre mariage...
Les deux époux se sont échangé de nombreuses lettres au contenu bouleversant en cachette durant quatre longues années, celles pendant lesquelles Olivia fut envoyée en Angleterre afin d'être "recadrée" selon Monsieur et Madame Du Barrois qui ne voulaient probablement qu'éloigner leur dernière fille afin de pouvoir prévoir le mariage de Cassandra avec Alexandre. Hélas, l'héritier des De Chatelet, ne l'a pas entendu de cette oreille et a tenu à garder le contact avec celle qui deviendrait plus tard Madame De Chatelet. Nul doute que Cassandra n'aurait jamais été capable d'être aussi parfaite avec lui. Jamais elle ne lui aurait retiré sa cravate avec tant d'érotisme pour la mettre à son cou. Alexandre sent son coeur palpiter quand elle ouvre les deux boutons de sa chemise de ses mains habiles et douces. Il ressent le souffle d'Olivia lui caresser le visage alors qu'elle l'embrasse comme s'il était à elle. Ce qui est le cas, d'ailleurs... Elle s'inquiète tellement pour son bien-être et son confort que s'il existait une distinction désignant la meilleure des épouses, elle la gagnerait chaque jour. Elle est si dévouée, si aimante, si douce, si intelligente, si belle... Elle est parfaite. Et Alexandre l'a parfaitement compris.
C'est bien mieux, oui... Mais il manque quelque chose. La touche finale...
Il n'en faut pas plus au sévère professeur pour prendre son épouse dans ses bras et l'installer à califourchon sur lui. Ainsi, la vue est à son goût. Elle a chevauché son étalon plus tôt dans la journée ? Il est temps qu'elle chevauche son second. Alexandre profite longuement de la vue sur le radieux visage de sa femme, puis son cou habillé par la cravate et sa robe noire divinement belle.
Ainsi, c'est parfait. Parfait comme vous, ma chère...
Il tire son épouse vers lui, posant ses mains au niveau de ses fesses, puis remonte lentement sur ce corps angélique, à la taille et aux hanches parfaites. A l'arrogante et généreuse poitrine, aux lèvres rouges et humides juste ce qu'il faut, tout pour plaire au professeur De Chatelet. Il saisit la cravate de sa main droite et la tire brusquement vers lui, ramenant Madame De Chatelet encore plus près de lui. Il cueille un chaleureux baiser sur ses lèvres lorsqu'elle arrive à sa hauteur. Voilà. Là, c'est vraiment parfait. Ainsi, il se sent pleinement satisfait, complet, apaisé. Son souffle se mêle à celui de Madame dans une danse à la limite de l'indécence... Il sent déjà sa respiration et son coeur s'accélérer dans cet échange amoureux, allant jusqu'à le faire se sentir d'excellente humeur. C'est un don de Madame de réussir à changer l'humeur de son mari du tout au tout en quelques instants...
@Indarë
12/05/2023
J'ai des goûts très particuliers. Vous ne pourriez pas comprendre.
Je l’aime tous les jours un peu plus. Chaque jour, je profite de chaque instant que je passe avec lui. Je me sens terriblement chanceuse d’être mariée à Alexandre. Je suis la femme la plus heureuse du monde.
Le vendredi me parait terriblement long car je passe beaucoup de temps toute seule. Alors quand vient le soir, j’accueille mon mari comme il se doit, pour lui faire oublier sa longue journée de travail. Et ensuite, c’est le week-end, de quoi bien profiter l’un de l’autre…
"En effet. J’aime beaucoup ce roman. Et j’aimais beaucoup nos échanges épistolaires également…"
Ce fut une période très longue et très douloureuse pour moi. Quatre années en Angleterre, loin d’Alexandre et de Diablo. Les autres m’importaient bien peu. Mon frère me manquait également parfois. Mais la relation que j’ai entretenue avec celui qui allait devenir mon mari était vraiment spéciale. Je n’ai jamais pardonné à ma famille de m’avoir fait cela. Bien sûr, je n’étais pas la fille idéale et parfaite. Mais l’Angleterre paraissait extrême, sauf si l’on voulait éloigner quelqu’un. Moi en l’occurrence. Pour permettre le rapprochement entre Cassandra et Alexandre. Rapprochement qui n’a jamais eu lieu d’ailleurs. Et c’est loin de me déplaire…
Je me montre entreprenante en passant sa cravate autour de mon cou. Je suis certaine qu’il appréciera ce collier improvisé. Il aime me dominer, et j’aime tout autant lui être soumise. Mais pour le moment, le jeu ne fait que commencer. Et je compte bien chauffer l’esprit de mon mari. Sa chemise est bien trop fermée à mon goût alors j’entreprends de commencer à l’ouvrir. Oui, commencer, n’allons pas trop vite. Il faut laisser le désir monter progressivement…
Il m’est si précieux que je veux prendre soin de lui. Cet homme qui est le mien me comble de bonheur chaque jour qui passe. Je veux que chaque instant à mes côtés le rende heureux. Je veux lui montrer à quel point je l'aime. Lui qui m'a toujours défendue et toujours soutenue mérite que je sois parfaite. Je veux l'être comme il l'est pour moi. Alors je compte bien lui faire oublier sa dure journée de la meilleure des manières...
"La touche finale ?"
Je ris doucement alors qu'il passe ses bras autour de moi pour m'installer sur lui. Ses muscles saillants sous sa belle chemise blanche se contractant lorsqu'il me soulève. Oh comme j'aimerai les toucher et les embrasser... Mais chaque chose en son temps. Je préfère laisser mon mari découvrir et redécouvrir mon corps à sa guise. La cravate autour de mon cou, comme un appel à ce qu'il tire dessus pour m'attirer à lui. La robe noire mettant en valeur ma silhouette. Je me penche vers lui pour lui laisser le loisir de regarder certains de mes... atouts.
"Vous me flattez, mon très cher époux."
Ses mains sur mes fesses font monter la température en moi. Son toucher à la fois ferme et délicat, parfait en somme, me donne envie d'aller plus loin. Mais je reste sage, le laissant pour le moment faire ce qu'il désire. Je souris lorsqu'il saisit la cravate pour m'attirer à lui. Oh Monsieur De Chatelet, ce que j'aime quand vous me dominez ainsi... Je passe mes mains dans ses cheveux pour approfondir notre baiser. Nos langues se cherchent avant d'entamer une danse endiablée. Toujours en l'embrassant, mes mains descendent le long de son cou avant de saisir son col pour l'approcher encore davantage de moi. Puis, mes doigts continuent leur chemin, effleurant la peau où la chemise est ouverte. Je défais délicatement un à un les boutons, jusqu'au dernier.
Enfin, je peux parcourir son torse du bout de mes doigts. Je les fais ensuite glisser le long de ses bras tout en lui ôtant sa chemise. J'en profite ensuite pour le caresser partout : les muscles de ses bras, ses pectoraux, ses abdominaux... Hmm, je le croquerai bien... J'interromps notre baiser, l'observant d'un regard fiévreux. Puis, je viens poser mes lèvres dans son cou dans un délicat baiser, glissant toujours mes doigts un peu partout. J'agrippe alors le montant de sa ceinture et viens chuchoter à son oreille.
"Et si nous montions ?"
Laissant ma phrase en suspens, je viens mordiller légèrement son lobe d'oreille...
Tout est parfait. Olivia est entreprenante, installée à califourchon. Elle aussi semble bien s'amuser et grandement apprécier le contact physique peau contre peau avec son mari. Alexandre l'embrasse à s'en couper le souffle. Leurs langues et leurs souffles s'entremêlent avec une passion brûlante débordant de désir. Alors qu'il est déjà torse nu, le professeur sent l'espace libre dans son pantalon se réduire petit à petit au fur et à mesure que les mains d'Olivia se baladent sur son torse. La proposition de Madame ne se fait pas attendre. « Et si nous montions ? ». Cette question persiste en lui comme une obsession. Il sait ce que le verbe « monter » signifie dans ce contexte... La proposition est fort alléchante et c'est pourquoi Alexandre, après avoir souri en coin, observe son épouse dans les yeux avant de lui répondre d'une voix chaude.
J'allais vous le proposer, ma chère...
Puis il se lève du sofa, tenant fermement les cuisses de Madame De Chatelet tout contre lui. Il a déjà fait ça des dizaines de fois. Il connaît la topographie de la maison par cœur. Il a déjà fait le chemin vers l'étage et de l'étage au sofa les yeux bandés sans problème. Bon, il était escorté par Madame qui le tenait par la cravate desserrée qu'il avait autour du cou... Celle-là même qui est autour de celui de Madame, d'ailleurs. Il prit le chemin vers l'étage, montant un à un les escaliers de leur demeure. Ils arrivent au bout de deux minutes à la porte d'une des chambre de la maison. Celle qu'ils utilisent pour leurs petits jeux d'adultes. Alexandre laisse les jambes d'Olivia toucher à nouveau le tapis rouge avant de poser sa main sur la poignée de la porte.
Entrons ensemble dans la chambre rouge...
Leur monde privé s'ouvre alors à eux. La grande grande pièce à la moquette et à la tapisserie habillées d'écarlate brille de mille feux. Contre le mur du fond, au milieu trône un somptueux lit aux draps rouges. Ce lit est très particulier dans la mesure où il s'agit d'un lit à baldaquin et aux équipements divers et variés aux quatre coins et sur la tête de lit. Au pied du lit se trouve une grande malle en bois massif cadenassée dont la clé se trouve à l'entrée de la chambre. Au plafond sont suspendus divers anneaux de métal plus ou moins grands et espacés les uns des autres. Au niveau du mur de gauche se trouvent une armoire et une commode remplies de vêtements, costumes et autres accessoires alors que contre le mur de droite se trouvent de douteux supports auxquels immobiliser quelqu'un. Puis, dans un petit renfoncement à gauche se trouve un espace de salle de bain composé d'une douche à l'italienne, d'un lavabo accompagné d'un miroir et pour finir, un toilette. Alexandre pose ses mains sur les épaules de son épouse avant de lui parler d'une voix douce.
Permettez-moi de vous débarrasser à mon tour de votre vêtement...
Il embrasse son cou alors qu'il déplace les bretelles de la robe d'Olivia. Il la fait lentement glisser le long de son corps aux formes pulpeuses et divines, les caressant du bout des doigts. Il s'agenouille devant elle lorsque le vêtement noir arrive à la taille de Madame De Chatelet, qu'il embrasse, renifle son odeur et même parfois lèche et mord la peau blanche de la noble professeure. Plus il descend, plus il profite de la vue de la tenue très légère qui était sous la robe de sa femme. Alors elle avait tout prévu avec son ensemble en dentelle noire.. ? Tant mieux. Il apprécie quand elle fait ça. C'est très régulier. C'est même ce qu'ils appellent le « rituel du vendredi soir »... Il retire des jarretières de sa femme ses aiguilles avant de se redresser, puis de se relever petit à petit, ses mains palpant et caressant les formes de la magnifique noble.
L'érotisme émanant de vos dessous est enivrant, ma chère. Je meurs d'envie de vous entraver... Voyons ensemble quels jouets nous utiliserons ce soir, voulez-vous...
Il joint le geste à la parole et ouvre le cadenas de la malle au pied du lit, découvrant les jouets qui vont leur servir. Le sourire aux lèvres, son regard hésite entre les nombreuses attaches à utiliser sur son épouse. Le choix sera fort compliqué s'il doit le faire seul, mais il aime autant consulter celle qui portera ce merveilleux équipement restrictif...
@Indarë
12/05/2023
J'ai des goûts très particuliers. Vous ne pourriez pas comprendre.
La passion entre nous est flagrante et ne fait que se décupler au fur et à mesure de nos baisers langoureux. Le désir monte en moi et mon étreinte commence à se faire bien plus entreprenante, lui faisant bien sentir que je souhaite aller bien plus loin... La bosse de son pantalon me fait comprendre, tout comme la passion de ses baisers, qu'il ne s'arrêtera pas là... J'adore sentir son corps qui réagit à mes caresses, ça me donne envie d'en faire toujours plus. C'est pour cette raison d'ailleurs que je lui propose de monter. A la lueur dans son regard, je comprends que c'est ce qu'il attend aussi. Je souris à mon tour. Nos vendredis ont souvent cette saveur mais ils ne se ressemblent jamais.
Je passe mes bras autour de son cou alors qu'il se lève, me gardant précieusement contre lui. Je ne peux détacher mon regard du sien. Tout ce que j'y lis me donne terriblement chaud. Il sait parfaitement où il va et ne prend même pas la peine de regarder, préférant me dévorer des yeux. Je me mords la lèvre alors que je recommence à caresser son dos d'une de mes mains. J'aimerai sentir son torse contre moi, sans la barrière de cette robe. Mais j'espère qu'il me laissera sa cravate autour du cou, et qu'il l'utilisera...
Il me repose finalement à terre lorsque nous arrivons devant la porte qui nous sépare de notre salle de jeux. Je glisse ma main dans la sienne pour entrer avec lui. Cette chambre est à l'image de son nom, tout de rouge vêtue et pleine d'accessoires en tout genre. En fonction de nos envies et du temps que nous avons, nous utilisons différents supports et autres costumes et accessoires. Tout est parfaitement agencé, parfaitement à sa place. Je me demande bien ce que nous allons choisir aujourd'hui...
La voix d'Alexandre me ramène à lui avec ses mains qui se posent délicatement sur mes épaules. Son toucher me donne des frissons.
"Je n'attends que ça..."
Lorsque sa bouche vient embrasser mon cou, je ferme les yeux pour profiter de cet instant. Le toucher est décuplé quand je suis privée de la vue et c'est une sensation absolument exquise. Je garde quelques instants mes mains sur les épaules du professeur, tant qu'il reste à portée. Je lâche quelques gémissement et soupirs de plaisir alors que je sens sa bouche qui m'embrasse, me lèche et me mordille même parfois. Je rouvre les yeux et le vois alors à genoux devant moi. Oh bon sang...
Je me penche vers lui, lui volant un baiser au passage et approchant ainsi dangereusement ma poitrine de son visage. Puis, je me redresse et il fait de même, continuant de caresser mon corps au passage. Il retire mes aiguilles que j'avais gardé par habitude. Il serait bête de nous blesser pendant nos jeux... Je savais que l'on finirait dans l'une de nos deux chambres. Peu importait où l'on irait, je savais que les sous vêtements que j'avais choisis de porter ce soir rien que pour lui seraient utiles et donnerait chaud à Monsieur.
"Je suis ravie que cela vous plaise, très cher..."
Alors qu'il s'approche de la malle pour l'ouvrir, j'en profite pour enlever mon serre tête et libérer une cascade de cheveux noirs. Je m'approche ensuite de la malle à mon tour et de mon mari, mes longs cheveux venant caresser la peau nue de son torse. Je m'accroupis ensuite et caresse du bout des doigts les premiers objets, cherchant celui qui me fera vibrer ce soir. Mes doigts s'attardent finalement sur des bracelets en cuir réglables. Je les prends et me relève pour être à la hauteur d'Alexandre. Je me colle à lui, ma poitrine contre son torse et lève les bracelets à hauteur de son regard.
"Que diriez vous de ceux là, mon Maître...?"
J'avais dit cela d'une voix sensuelle, me mordant la lèvre en attendant sa réponse. Je vins ensuite déposer mes lèvres dans le creux de son cou. Le sentir contre moi, peau contre peau, me donnait envie de le pousser sur le lit. Mais je voulais qu'il me domine ce soir. Je voulais qu'il ait le contrôle sur moi.
"Je meurs d'envie... si cela vous convient bien sûr... d'être privée de ma vue..."
Je me colle encore un peu plus à lui, baladant délicatement mes doigts sur son torse en attendant de savoir sur quoi se portera son envie ce soir.
Madame De Chatelet sait parfaitement comment utiliser son corps, ses paroles, ses gestes et ses regards pour mettre Monsieur dans tous ses états. Elle a libéré ses longs cheveux noirs qu'il a toujours adorés ainsi. Le couple choisit minutieusement les jouets qu'ils utiliseront lors de cette intime soirée rituelle. Madame choisit les bracelets en cuir qui lui serviront plus tard de menottes. Elle est d'ailleurs une experte pour donner à son mari l'envie de lui mettre tout de suite rien que de par la façon dont elle le regarde. Elle se colle à lui et propose ces entraves avec une moue débordant d'érotisme en se mordant la lèvre. Alexandre apprécie grandement ce qu'il voit et pour preuve, il saisit en douceur les bracelets dans la main de son épouse pour lui répondre avec dans la voix une douce tentation qui est proche d'une extrême excitation.
Ils seront parfaits...
Il la serre contre lui quelques instants avec sa main libre. Alexandre aime sentir les cheveux et la dentelle de la lingerie de son épouse contre son torse nu. Son cœur s'accélère quand elle lui demande après l'avoir embrassé qu'elle voudrait qu'il lui bande les yeux. Il lui sourit en passant sa main sur sa peau soyeuse et ses formes pulpeuses. Sa réponse se fait entendre presque dans un murmure alors qu'il la regarde amoureusement.
Avec grand plaisir, ma chère. Vous savoir aveugle me donne un sentiment de toute puissance absolument transcendant...
Il poursuit en passant un bracelet en cuir au poignet de Madame De Chatelet dans une tension érotique palpable. Ses mains expertes n'ont même pas besoin de l'approbation de ses yeux. Il sait l'attacher d'instinct, sans même regarder ce qu'il fait... Il sait à quel trou s'arrêter pour parfaitement immobiliser le costume sans pour autant lui faire mal et lui bloquer la circulation. Entre eux, le mot de passe est toujours le même, ils n'ont même plus besoin de se concerter pour le définir au début de leur session. Il la regarde avec des yeux débordant d'envie alors qu'il passe au second bracelet avec autant de facilité que le premier. Il la connaît par cœur... Une fois les deux bras équipés, il n'a plus qu'à les lier aux extrémités du lit sur lequel elle se dispose déjà. Bien. Elle sait ce qu'elle doit faire pour la suite. Se poser, se laisser faire et attendre, comme à chaque fois que Monsieur a le privilège de dominer Madame... Il attache en douceur les chaînes des bracelets à celles de leur côté du lit.
La première étape est terminée. Il passe son index sur le poignet de Madame, puis descend lentement le long de son bras, sentant sa peau frissonner à son contact. Il aime lui faire cet effet... Il retourne finalement au pied du lit pour piocher dans la malle des bracelets supplémentaires afin de lui entraver les chevilles. Il s'y prend de la même manière, avec doigté et instinct, sans quitter des yeux ceux de son épouse qui peut l'admirer l'attacher avec la même aisance que celle qu'il avait lors de leurs premières fois. La voilà parfaitement immobilisée. Mais il manque encore quelques éléments pour que tout soit parfait. A commencer par accéder à la demande de sa soumise : Lui ôter la vue. Ce qu'il fait en s'emparant d'un masque de satin noir qu'il dépose délicatement sur ses yeux et profitant honteusement qu'elle ne peut rien lui refuser dans cette position en l'embrassant sur ses lèvres rouges. Il passe sa main sur sa joue durant leur long baiser, qui descend le long de sa gorge pour empoigner une nouvelle fois sa cravate. Il aime cette laisse improvisée... Ça, oui, il l'aime... Il coupe le baiser avant de lui chuchoter d'une voix suave la suite des événements du bout des lèvres.
Je dois vous laisser ainsi quelques instants, ma chère. Pour laisser le désir monter pendant que je me prépare, je vous offre tout de même une petite distraction que vous devriez apprécier...
Maintenant qu'Olivia a les yeux bandés, Alexandre profite une nouvelle fois de sa position pour passer ses mains chaudes sur le corps encore plus ardent de son épouse. Sa peau est douce comme la caresse d'un pétale de rose sur les lèvres. Comme une plume dansant dans le vent. Il se heurte à un maigre obstacle vestimentaire lorsqu'il parvient à la généreuse poitrine de la professeure qui manifeste son excitation biologiquement... Ses mains continuent leur périple pour arriver jusqu'au bas ventre qu'elles quittent curieusement rapidement pour se retrouver au niveau des cuisses de Madame. La descente se poursuit inexorablement jusqu'à arriver aux pieds. Alexandre a un sourire malicieux avant de profiter de l'occasion pour lui chatouiller la plante des pieds de son épouse quelques instants. La torture est douce, presque enfantine, mais ne dure pas trop longtemps afin de permettre au professeur de chercher de nouveaux jouets à utiliser.
Il en sort quelques uns qu'il se fera un plaisir de dévoiler à sa femme que lorsqu'il s'en servira. Elle peut entendre un petit clic et un ricanement retentir. L'attente devient de plus en plus insoutenable...
Il passe sa main droite au niveau du sous-vêtement d'Olivia et se glisse en dessous pour apprécier le délicieux et délicat contact de son intimité à l'humidité juste parfaite. Après quelques allées et venues de son index et son majeur parcourant la douce fente de haut en bas, il glisse à l'intérieur de la guillotine d'amour un objet aux extrémités ovales et à la texture douce comme du velours, l'extrémité du haut entrant en contact direct avec l'organe du plaisir de la femme.
Alexandre se redresse, sa main quittant le sous-vêtement de Madame à regrets. Il s'approche de sa tête et empoigne à nouveau la cravate qu'elle porte autour du cou, la forçant à s'approcher de lui. Ses lèvres heurtent celles de son mari qui prolonge de longues secondes le baiser. Il souffle sa dernière phrase dans un soupir, alors que ses veines se mettent déjà à bouillir...
Je me dépêche...
Il lâche la laisse de Madame, puis se redresse avant de s'éloigner d'elle et du lit pour arriver devant la petite salle de bain de la chambre rouge. Tout est parfait. Elle est en place. Il a un sourire malicieux en regardant son épouse de loin. Puis il appuie sur le bouton de la télécommande qu'il a gardé dans sa main. La réponse de l'objet soigneusement inséré ne se fait pas attendre et se met d'un seul coup à vibrer avec intensité. Alexandre se mord la lèvre inférieure. Il a hâte de retourner auprès de son épouse pour s'occuper d'elle.
@Indarë
12/05/2023
J'ai des goûts très particuliers. Vous ne pourriez pas comprendre.
J'ai toujours aimé jouer de mes charmes pour mettre Monsieur dans tous ses états. Je savais toujours quoi faire pour lui donner envie, le pousser à bout et le faire craquer. Et aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle... J'avais soigneusement choisi mes sous vêtements avant qu'il ne rentre. Je savais parfaitement où je voulais l'emmener... Les cheveux lâchés et ma manière de l'aguicher ne sont que des moyens supplémentaires pour faire grimper son excitation à son maximum. La cravate a aussi beaucoup fait d'effet... Toujours collée à mon époux, j'aperçois mon reflet dans le grand miroir qui est sur le mur face à moi, donc face au grand lit et aux anneaux. Cheveux noirs lâchés, cravate desserrée autour du cou, des sous vêtements noirs en dentelle et ce corps que je sculpte régulièrement. Je suis sexy, de quoi faire tourner la tête de Monsieur...
Je souris malicieusement lorsqu'il récupère délicatement les bracelets en cuir que je lui ai proposés. Sa voix trahit son excitation, ses gestes également. Je me retrouve collée à son torse nu, de quoi me donner chaud, avec sa main qui se balade sur mon corps. J'aime tellement ses caresses... Je lui réponds dans le même murmure.
"Et votre domination sur moi me procure un plaisir sans nom..."
Mon souffle est saccadé. Je veux qu'il m'attache. Et c'est ce qu'il fait, me passant les bracelets en cuir sans même regarder. Il l'a fait tellement souvent que ses gestes sont instinctifs, comme le sont les miens avec lui. Mes yeux cherchent les siens, débordant d'amour et de désir pour lui. Je profite que ses mains sont occupées à lier les miennes pour venir déposer mes lèvres sur les siennes avant de les mordiller légèrement. Je recule ensuite sensuellement jusqu'au lit où je m'allonge, me cambrant légèrement le temps qu'il m'attache aux chaines du lit. Je tire dessus, les faisant tinter dans un bruit métallique que j'aime entendre.
Son index qui sa balade sur moi me donne des frissons. Il s'arrête finalement pour aller chercher deux autres bracelets. Hmm, les pieds aussi alors... Je souris lorsqu'il me regarde tout en liant mes chevilles également. J'adore être dans cette position, totalement à sa merci. Il accède finalement à ma demande en m'ôtant la vue à l'aide d'un masque en satin noir. A peine plongée dans le noir que je sens ses lèvres qui viennent chercher les miennes. Je lui rends son baiser avec ardeur, levant légèrement la tête pour être au plus proche de lui. Il a empoigné sa cravate autour de mon cou, j'ai senti une légère pression sur ma nuque. Hmm, j'espère qu'il l'utilisera pendant notre jeu...
Je suis suspendue à ses lèvres lorsqu'il vient chuchoter à mon oreille. Mon corps est parcouru de frissons alors que j'entends sa voix suave et que je sens sa bouche si proche de moi. Une petite distraction ? Il a piqué ma curiosité... Je sens à nouveau ses mains chaudes et puissantes qui parcourent chaque parcelle de mon corps brûlant de désir. Ses caresses font cambrer mon dos à la recherche de nouvelles sensations. Ses doigts ont la même douceur que le satin posé sur mes yeux et mon corps ne peut que répondre à ses assauts. Ma poitrine légèrement cachée par le tissu en dentelle noire peut facilement faire comprendre à Monsieur que ses gestes ont un effet certain sur moi.
Etrangement, il descend toujours plus bas. Je me suis mordue la lèvre en sentant ses caresses au niveau de mon bas ventre. Mais il a continué à descendre. Mon corps se crispe alors qu'un rire m'échappe lorsqu'il vient me chatouiller au niveau des pieds. Ces derniers bougent sans contrôle sous la douce torture de mon époux. Mais il s'arrête bien vite et je l'entends fouiller dans notre coffre à jouets. En a-t-il prévu des nouveaux ? Il ne se passe rien pendant quelques instants qui me paraissent très longs. J'entends finalement un ricanement et mon cœur s'accélère. Je meurs d'envie de savoir ce qu'il prépare.
"Hmm..."
Sa main qui passe sous mon dessous me montre qu'il n'a pas encore fini de me préparer. Il a prévu autre chose avant de disparaître. Ma respiration s'accélère et je ne me prive aucunement de gémir en sentant ses doigts contre mon intimité déjà bien humide.
"Oh..."
Je me mords la lèvre en sentant quelque chose avec une texture semblable à du velours à l'intérieur de moi. C'est doux... et arrondi. Et je sens une autre partie directement en contact avec mon bouton de plaisir. Je me mords la lèvre en imaginant ce qu'Alexandre a prévu pour me faire patienter...
Soudain, je sens qu'il tire sur la cravate pour m'approcher de lui. Je gémis en sentant ses lèvres qui viennent m'embrasser fiévreusement mais je ne me prive pas pour lui rendre son baiser. Sa phrase plane encore alors qu'il relâche ma laisse et que je retrouve le contact du lit.
"Revenez vite, Maître..."
Soudain, l'objet se trouvant dans mon intimité se met à vibrer. Surprise, un petit cri de plaisir m'échappe. Ma respiration et les battements de mon cœur s'accélèrent. L'objet agit pile aux bons endroits pour me faire ressentir tout un tas de sensations absolument délicieuses. Je me mords la lèvre sous les vagues de plaisir et mon dos se cambre alors que je saisis les chaines de mes mains. Je ne retiens pas les gémissements faisant écho à mon plaisir. Je sais qu'il aime m'entendre gémir, et je suis certaine qu'il m'entend, même depuis la douche...
Alexandre écoute à l'autre bout de la pièce son épouse gémir sous les vibrations qu'il commande à distance. Il retire avec pudeur le reste de ses vêtements, même si Madame ne peut de toute façon pas le voir, ni de là où elle se trouve, ni avec ce qu'elle a sur les yeux, et entre dans l'espace salle de bain pour rejoindre la cabine de douche. Il n'a pas le temps de le prendre, il veut retourner auprès de sa femme qui l'attend tranquillement sur le lit, entravée et aveuglée. La savoir ainsi accélère son afflux sanguin et augmente son rythme cardiaque. Il en tremble d'excitation à un point tel que l'eau chaude qui déverse sur son corps nu ne fait que le refroidir. Il se nettoie aussi minutieusement que possible chaque partie du corps. Il y a peu de chances qu'il transpire ce soir, mais il tient à sentir bon, être propre et présentable auprès de Madame De Chatelet, même si elle a désiré être privée de sa vue. Si jamais il doit lui enlever son bandeau, il veut qu'elle puisse profiter au mieux de la vue. Au bout de quelques minutes, il sort de la cabine de douche et empoigne une serviette pour se sécher. Le professeur regagne l'espace principal de la chambre rouge, empoignant au passage un caleçon qu'il enfile silencieusement. Il regagne le lit conjugal, télécommande à la main avant d'interroger son épouse qui semble prendre du bon temps.
Appréciez-vous votre distraction, ma chère ?
Il s'installe sur le lit à son tour et pose sa main sur l'objet pour l'aider à tourner un peu autour du bouton de plaisir de Madame de sorte à vibrer toujours plus fort, plus vite, à stimuler l'intimité d'Olivia en intégralité et en changeant le mode de vibration aléatoirement, sans prévenir Madame qui sent parfaitement les variations lorsqu'elles arrivent, mais sans jamais savoir à l'avance quand la vibration changera. Il s'approche de son épouse et cueille son souffle à même les lèvres en donnant de longs et langoureux baisers amoureux. Ses lèvres s'entremêlent fiévreusement à celles de sa femme, puis les quitte.
Bien, passons à la suite, voulez-vous...
Sans attendre de réponse, il retire l'objet vibrant du sous-vêtement d'Olivia en douceur et descend inexorablement vers la généreuse poitrine de Madame De Chatelet. Il pose ses mains sur la dentelle sombre du vêtement provocant avant de finalement s'infiltrer en dessous pour masser, caresser et palper avec envie les collines jumelles à la peau douce comme la soie. Ses doigts habiles tournent sur les petites aréoles de la soumise et poursuivent la descente, non sans laisser à Monsieur le plaisir d'embrasser, mordiller et lécher avec grand plaisir les seins de son épouse sans la moindre retenue. La descente reprend et Alexandre arrive finalement à l'endroit qu'il désirait retrouver. Il lève la tête, admirant la pose de Madame et pose ses mains sur le sous-vêtement qui est l'ultime rempart à sa nudité. Il fait lentement glisser le vêtement avant de retrouver sa guillotine d'amour et sa douce odeur de passion. Il embrasse ces lèvres avec beaucoup d'appétit, puis y insère passionnément sa langue afin de retrouver le bouton titillé quelques instants plus tôt, s'occupant finalement du gardien des plaisirs de Madame durant de longues, très longues minutes. Il se permet une pause un petit instant pour relever la tête vers Madame qui ne boudait pas son plaisir.
Vos gémissements sonnent à mon oreille comme une merveilleuse symphonie, ma chère...
Puis il reprend sa boisson là où il l'avait laissé, récoltant les précieuses gouttes d'élixir de plaisir de son intime fontaine. Boire cette eau miraculeuse a toujours donné une puissante vigueur à Monsieur. Nul doute qu'il doit s'agir d'une de ses boissons préférées...
@Indarë
12/05/2023
J'ai des goûts très particuliers. Vous ne pourriez pas comprendre.
Lorsque l'objet se met à vibrer, je me retrouve projetée dans une bulle de plaisir. Chaque vibration, chaque mouvement est un supplice autant qu'un délice. J'entends le bruit de la douche qui s'actionne. J'imagine mon mari avec l'eau qui coule sur son corps nu. Des gouttes d'eau qui glissent sur sa peau... Quelle image absolument excitante. J'ai hâte qu'Alexandre revienne auprès de moi. Un objet, c'est bien, mais lui c'est tellement mieux...
Lorsque l'eau de la douche s'arrête, je retiens quelques instants ma respiration. Il va revenir... Je sens alors le lit qui s'affaisse légèrement et capte la voix envoutante de mon cher époux.
"Vous savez très bien choisir les distractions..."
Mes gémissements ont dû en dire long sur le plaisir que je ressentais pendant qu'il prenait sa douche. La forme, le toucher, les vibrations... Tout était parfait pour me faire patienter en effet. Soudain, je sens que l'objet est bougé. Le professeur De Chatelet a dû le prendre en main pour s'amuser à son tour. Des gémissements passent la barrière de mes lèvres alors que les vibrations s'intensifient et lorsque Monsieur place l'objet directement sur mon bouton de plaisir. De quoi nous donner chaud à tous les deux. Ma respiration est saccadée mais je sens alors ses lèvres qui viennent se mélanger aux miennes. Avide d'en avoir toujours plus, je tends mon visage vers le sien, tirant légèrement sur les chaines que je tiens toujours, les faisant tinter contre le lit.
"Bien sûr, Maitre Alexandre, tout ce que vous voulez..."
L'objet retiré, je sens alors ses mains qui se baladent sur moi. Volontairement, je me cambre pour approcher ma généreuse poitrine de lui. Ses caresses ne se font pas attendre et passent même rapidement sous ce tissu en dentelle qui nous empêche d'être pleinement peau contre peau. Mais il ne l'enlève pas, il ne peut pas, se contentant pour le moment de l'écarter pour venir stimuler les petits bouts de chair de ma poitrine. Sentir sa bouche et sa langue sur mes seins me fait pousser des soupirs de plaisir sans aucune retenue. Pourquoi est-ce que je me retiendrez ?
Mon corps réagit à chacune de ses caresses, que ce soit celles de ses doigts habiles ou celles de ses lèvres expertes. Se levant et s'abaissant à chaque contact, tirant sur les chaines qui me retiennent allongée sur notre lit. Je me mords la lèvre lorsque je sens ma culotte qui glisse le long de mes jambes. Je suis presque entièrement nue face à mon mari et je ne peux qu'imaginer son visage lorsqu'il me regarde. Je passe ma langue lentement sur mes lèvres pour les humidifier, et pourquoi pas donner encore plus chaud à Monsieur De Chatelet...
"Oooh Alexandre..."
Alors que mon antre était déjà bien humide suite à la distraction de tout à l'heure, je sens qu'elle va l'être encore plus avec les assauts de mon époux. Ce sont maintenant mes hanches qui réagissent à chaque baiser sur mes autres lèvres, plus intimes. Mais, entravées au niveau des pieds, je peux à peine relever mes jambes qui tremblent un peu plus à chaque minute qui passe. Je récupère un peu lorsqu'il fait une pause et ris légèrement à sa remarque. Bientôt, ce sont mes cris de plaisir qui vont emplir notre chambre rouge et notre maison. Les gémissements ne sont qu'un avant goût de notre soirée.
Sa langue qui s'active à nouveau ne me fait ressentir que davantage de plaisir. Mon intimité est trempée mais Monsieur De Chatelet ne cesse d'embrasser et de lécher mes lèvres et mon antre qui ne peuvent que répondre avec plaisir sous les assauts des lèvres de mon époux. J'en viendrai presque à me faire mal à force de tirer sur mes liens. Que c'est délicieux...
Le miel intime de Madame de Chatelet a une douceur exquise au palais de Monsieur qui s'en délecte à chacune de ses précieuses gouttes, comme si elles étaient un véritable trésor. Les délicieux gémissements de son épouse sont accompagnés de son prénom qu'elle a toujours su prononcer avec une intensité qui le faisait frissonner. Dans cette symphonie s'invitent également les cliquetis des chaînes du lit, rappelant à Alexandre à chacune de leur intervention que Madame est parfaitement immobilisée, mais dont les mouvements sont bien réels. Il caresse les cuisses blanches de Madame De Chatelet du bout des doigts, avec une attention toute particulière et glisse sur sa peau jusqu'à arriver à sa taille, toute aussi parfaite. Il n'a de cesse d'embrasser langoureusement l'intimité de Madame. Sa soif est grande, même insatiable en buvant à ce calice intime auquel seules ses lèvres ont l'autorisation d'accéder.
Olivia...
L'enivrante tension monte toujours et encore alors que Monsieur honore son épouse, soufflant son prénom à plusieurs reprises de sa grave et fluide. Il s'arrête quelques instants pour remonter petit à petit le long du corps entravé de Madame pour finalement remonter jusqu'à son visage. Il pose délicatement une de ses mains sur la joue qu'il caresse tendrement. C'est là qu'il lui vient une idée...
Vous êtes fort docile, ce soir, ma chère. Vous méritez une petite récompense...
Il se lève après quelques secondes et rejoint l'un des meubles de la chambre rouge. Il ouvre le troisième tiroir. Le fameux tiroir des récompenses... Souvent, alors que les deux époux se livrent à toutes sortes de jeux érotiques qui sont les leurs, il leur arrive de s'offrir diverses récompenses pour un bon comportement. Probablement une déformation professionnelle de leur métier qu'ils n'appliquent pourtant qu'entre eux. Alexandre saisit une tablette de chocolat noir, le préféré d'Olivia, dont il casse quelques carrés d'un coup sec. Une fois qu'il a refermé le tiroir, il retourne près de sa femme et caresse lentement ses lèvres avec un des carrés, le laissant fondre tranquillement sur sa bouche qui laisse s'échapper un souffle chaud.
Que puis-je faire pour récompenser votre obéissance, ma chère ? Dites-moi ce qui vous ferait plaisir et vous l'aurez...
Il ne fait nullement mention de cette petite séance de dégustation. Il sait bien qu'elle adore ce chocolat et ce quelle que soit sa manière d'en profiter. Il l'admire, les lèvres prenant petit à petit la couleur du chocolat. Cet érotisme le fait fondre, lui aussi... Il a un sourire en coin que Madame ne peut pas voir, mais qui s'entend parfaitement lorsqu'il s'adresse à elle. Leur séance du vendredi soir est bien un de ses moments de la semaine favoris...
@Indarë
12/05/2023
J'ai des goûts très particuliers. Vous ne pourriez pas comprendre.
Sa manière de ma lécher était incomparable et tout simplement divine. Je sentais sa langue à l'entrée de mon intimité qui n'avait de cesse que de récupérer le précieux liquide qui témoignait de mon désir et du plaisir que je ressentais à chaque minute qui passait. Ses caresses qui accompagnaient me faisaient frissonner. Je ne pouvais m'empêcher de bouger. Le plaisir avait total contrôle sur mes mouvements, autant sur mes bras que sur mes jambes. Mais le cliquetis de mes liens avait un son parfait à mes oreilles et je ne cessais de tirer dessus. J'aurai peut-être des bleus aux poignets à la fin de notre séance mais ce n'était pas grave.
Lorsqu'il prononça mon prénom, je me sentis défaillir. Il avait cette façon de le prononcer qui faisait chavirer mon cœur et monter encore plus mon désir à son égard. De sa voix grave, rauque et pleine de désir... Le son de sa voix sonnait comme une douce mélodie érotique à mes oreilles. Privée de ma vue, je ne pouvais qu'imaginer mon mari en train de dire mon prénom du bout de ses lèvres que j'aimerai grandement embrasser à cet instant. Je sentis finalement sa main qui vint caresser ma joue et je me blottis contre cette main, cherchant toujours plus de contact avec mon bien aimé.
"Vous êtes généreux, mon bel étalon..."
J'avais murmuré ces mots d'une voix sensuelle... Il rompit notre contact et je l'entendis se déplacer dans notre chambre rouge. Probablement pour aller chercher ma récompense... Le bruit de quelque chose qui se cassait net me parvint. J'avais une petite idée de la récompense qu'il voulait m'offrir. J'eus vite confirmation en sentant le carré de chocolat qu'il baladait sur mes lèvres. Le chocolat fondait sur mes lèvres... Je vins y passer ma langue en réfléchissant à ce que je pourrais demander à mon dominant.
"Eh bien... J'adorerai que vous passiez ce carré de chocolat sur vos propres lèvres et que vous veniez ensuite m'embrasser afin que je puisse en profiter directement sur votre bouche... Et ... Si ce n'est pas une demande de trop, j'aurai aimé que vous étaliez ce chocolat sur votre torse afin que je puisse venir le lécher directement sur vos tablettes..."
Je me mordis la lèvre. Mes demandes étaient peut-être ambitieuses, trop pour une récompense... Il était le seul décisionnaire après tout... Mais j'avais envie de sentir son corps musclé tout contre le mien. Je n'avais pas pu en profiter de toute la journée, il m'avait beaucoup manqué... Il prenait cependant un certain plaisir durant cette séance et j'en étais très heureuse. Je voulais qu'il se détende pendant notre petit rituel et je ferais tout pour le satisfaire...
Monsieur De Chatelet s'occupe bien comme il faut de Madame qui en redemande comme à chaque fois. C'est alors que la soumise se décide sur la récompense à laquelle elle aura droit. Son choix se porte rapidement sur le chocolat qui maquille ses lèvres. Elle adorerait pouvoir le déguster sur celles de son mari qui est bien sûr enchanté de l'idée.
Excellent choix, ma chère.
Il l'observe se mordre la lèvre, pour se préparer à recevoir sa récompense. Il esquisse un sourire en coin avant de coincer à l'entrée de sa bouche le carré de chocolat qu'il a utilisé juste avant pour offrir une gourmandise à Madame De Chatelet. Elle demande cependant à pouvoir le goûter aussi sur le corps de son mari. Mais comment refuser cela à une femme si obéissante ? C'est tout bonnement impossible. Alors il acquiesce en prenant quelques carrés supplémentaires à utiliser plus tard.
Comme il vous plaira.
C'est alors qu'il libère les chaînes qu'elle a aux pieds avant de les lier finalement ensemble. Il sera certainement plus confortable de bouger de la sorte. Une fois que les jambes de Madame ont gagné un peu de mobilité, il se penche vers Olivia qui sent déjà l'odeur aphrodisiaque lui titiller les narines.
Régalez-vous, ma chère...
Sans attendre de réponse, ses lèvres dansent avec celles de son épouse alors que ses mains décrochent les chaînes aux extrémités du lit. Il a une autre idée de position pour la récompense... Il incite Madame De Chatelet, par ses gestes ardents et ses caresses brûlantes à mettre ses mains dans son dos afin de lier les menottes entre elles. Leurs baisers sucrés et amers s'arrêtent quelques instants alors lorsque le professeur utilise finalement les friandises de Madame qu'il laisse ramper sur son torse chaud, laissant une appétissante trace parfumée.
Venez chercher mon torse et appréciez le, il vous est offert.
Elle va se régaler, sans aucun doute. Elle adore ce chocolat et le support vivant sur lequel le déguster. Alexandre l'embrasse une nouvelle fois, maintenant qu'elle peut se déplacer un peu plus sur le lit bien que ses mouvements restent encore un peu limités. Après tout, elle n'a pas besoin de ses mains pour prendre sa récompense, si elle peut la cueillir avec sa bouche...
@Indarë
12/05/2023
J'ai des goûts très particuliers. Vous ne pourriez pas comprendre.