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28.02.23 21:48
Voyage vers Athènes
26 mars 2023, 21h.
Le bus quitte Indarë pour emmener tous les participants du voyage scolaire vers l'aéroport. Normalement, tout le monde est à bord. Reste à savoir à côté de qui vous allez vous retrouver assis pour cette longue heure de route. Le départ en soirée en a fatigué certains, d'autres sont au contraire bien réveillés. Bref, rien ne garantit que le trajet se passe bien. L'arrivée à l'aéroport est prévue à 22h.
Hrp, la partie bus du trajet sera conclue le 31 mars à 23h et le rp passera ensuite à la partie aéroport.
@Indarë
26/03/2023 - 21h
Damen Irridval
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Il finit toujours par le faire. Ça ne lui apporte rien, ça ne sert à rien, mais il finit toujours par suivre les autres dans des voyages scolaires qu'il pourrait faire tout seul, dans des conditions vingt fois meilleures, rien qu'en passant un coup de fil. Il y a quelque chose d'agréable à la simplicité. Plus il grandit, plus sa classe sociale pèse lourd, parce qu'il ne pourra jamais s'en défaire, parce qu'elle s'accroche à lui comme une corde serrée autour de son cou qui n'attend qu'un pas de travers pour se resserrer. Peu importe à quel point il cherche à l'érafler, l'or finit toujours par refaire surface.
Mais pour cette fois, il voyage avec les autres. C'est à dire : dans le bus. Ce n'est clairement pas son moyen de transport préféré, il l'évite même autant que possible, mais le fait qu'il s'agisse d'un bus privé et non d'un transport public rend ça un peu moins désagréable. Il aurait pu aller à l'aéroport de lui-même, en vérité. Cependant, comme pour la France quelques années plus tôt, il a décidé de commencer le voyage avec tout le monde. Dans un événement, chaque seconde est importante et peut amener son lot de problèmes et d'histoires. Autant tout savoir dès le début.
Il s'installe à une place au hasard, contre la fenêtre. Vu l'heure, il est très loin d'être fatigué. Ça ne l'empêche pas de poser sa tête contre la vitre et de fermer les yeux. Une heure pour traverser Londres et rejoindre l'aéroport. Ça ne devrait pas avoir à prendre aussi longtemps à cette heure-là. Avec une voiture, il aurait fait ça en moitié moins de temps. Est-ce que c'est parce que leur bus roule extrêmement lentement, ou parce qu'ils ont pris des routes improbables ? Peut-être qu'ils ont juste pris beaucoup de marge.
En tout cas, l'heure annoncée d'arrivée à l'aéroport est bien 22h, et le vol une heure plus tard. Qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir faire pendant une heure dans un aéroport ? Est-ce qu'on le fera chier s'il est bourré pendant tout le vol ? C'est son anniversaire, on peut bien lui laisser une exception. Techniquement, il a le droit d'en acheter, maintenant que le calcul de son âge affiche un magnifique dix-neuf. Quel nombre stupide.
Enfin, on ne sait jamais. Il se passera peut-être quelque chose d'intéressant avant d'arriver à destination.
Les voyages scolaires étaient une occasion comme une autre de changer de décor. Il regrettait un peu que l'université ne participe pas, cette fois, parce qu'il aurait aimé pouvoir passer un peu de temps avec Lily pendant la semaine, vu qu'ils n'avaient plus voyagé ensemble depuis la France, mais ça restait quand même sympa. Le seul point noir du tableau était la présence de Damen. Pas surprenante, il avait l'air décidé à se pointer partout où il en avait l'occasion comme s'il ne pouvait pas vivre sans être en permanence avec des gens - ce qui était peut-être le cas en fin de compte - mais pas agréable pour autant. Avec un peu de chance, il ____
réussirait à ne le croiser qu'un minimum. À la base, il était là pour avoir des vacances avant les examens de fin d'année, pas pour passer son temps à s'engueuler avec un mec qui ne supportait pas de voir sa tête. Bon, c'était réciproque, mais quand même.
Règle de survie numéro un dans ce genre de cas, éviter les contacts. Quand il monta dans le bus, il s'assura donc de s'asseoir le plus loin possible de la place qu'avait choisi Damen pour s'isoler dans sa musique. Il n'étais pas encore tard mais il avait passé la soirée précédente - et une bonne partie de la nuit - à bosser autant que possible sur son projet de danse de fin d'année pour que la semaine de pause ne pénalise pas trop leurs chances de réussite. Tiana et lui avaient un plan solide, et peu de chances d'échouer, ça ne l'empêchait pas de stresser. C'était sa matière principale. Les faiblesses en sciences n'étaient pas trop impactantes ; s'il ne réussissait pas sa danse à la perfection, par contre, il le vivrait beaucoup trop mal.
Il s'installa près de la fenêtre et plaça son casque sur ses oreilles, fermant les yeux. Il avait toujours eu du mal à dormir dans les transports donc il n'était sûr de rien, et il se réveillerait sûrement si quelqu'un venait lui adresser la parole ou même le secouer un peu, mais ça ne coûtait rien d'essayer. Même quelques minutes de sommeil éparpillées l'aideraient à se remettre de sa quasi nuit blanche.
Jesse parle en #993399 (anglais) et en #663399 (coréen)
Niko Miyake
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04.03.23 23:57
Voyage Voyage Voyage.
Comme le mot sonnait doux. Qui plus est durant l’année scolaire. Si bien qu’elle en eût presque l’envie d’en faire une chanson. Presque. La bienséance ne lui permettrait pas de le faire. Chanson n’allant pas sans chorégraphie dans l’esprit de cette dernière, loin d’elle l’envie de se trémousser sur une de ses compositions bâclées, mais emplies d’authenticité. Nul doute qu’elle tenait à son amour-propre qu’elle perdrait aussitôt si elle se laissait le droit de danser.
Main devant la bouche, elle baille doucement, contrôlant le moindre de ses muscles pendant que l’on bavarde à ses côtés. Même si elle tenait debout et gardait les yeux entrouverts, il fallait reconnaître que l’heure avait eu son petit impact sur son corps qui se couchait d’ordinaire en même temps que le soleil. Alors, quand son interlocutrice autoproclamée lui demandait si elle l’écoutait, elle s’était excusée et ne s’était pas infligé le fardeau qu’était le mensonge, quitte à laisser sa camarade se renfrogner un peu avant de reprendre la discussion qui avait tout l’air d’un monologue. Il ne lui restait plus qu’à espérer que la demoiselle irait s’installer près de ses véritables amis, auquel cas sa quiétude en souffrirait, mais ça, elle ne s'était pas permis de le dire.
Quand vint l’embarquement, elle se faufila entre les élèves pour échapper à la camarade sans nom, mais aussi dans le but de se dégoter une place agréable sans qu'elle n'ait à écorcher l'intimité d'un autre. Tout le monde aimait les vitres, semblait il et il lui faudrait donc s’en dégoter une sous peine de se pencher pour observer à l'extérieur. À l’intérieur, elle sonda brièvement le véhicule avant de s’installer non loin des premières places. La jeune fille avait suivi le reste de ses camarades dans le fond, certainement peu friande d’être aussi proche des adultes. Dans son implantation, elle avait aperçu une tête brune du club de danse et une autre, blonde, familière, qu’elle irait certainement saluer de sorte à le remercier pour la rose et la lettre qu’elle avait reçue de sa part. Mais pour l’heure, elle se contenterait de s’installer convenablement et se décalerait si l’on venait s’installer à côté d’elle quand bien même la plupart comptaient parmi le voyage leurs bons amis. Contrairement à elle. Après tout, elle n’en avait pas tant que ça et la plupart de ses connaissances n'étaient rien d'autre. Simplement cela et rien de plus. Sortant de sa veste ses écouteurs, elles les placent dans chaque oreille, s’empare de son téléphone, enclenche sa playlist puis le range et saisit Ken qui émettait des bruits criards parce qu’il a faim. Pas besoin d’un véritable animal avec un tel Tamagotchi.
Elijah Desames
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« Un voyage, c’est une folie qui nous obsède, nous emporte dans le mythe. »
Ça fait super longtemps que j'ai pas fait de voyage scolaire. En France, la dernière fois que ma classe était censé participer à un voyage, j'étais à l'hôpital, donc j'ai pas pu y aller - et vu avec qui j'avais cours, de toute façon, je pense que ça aurait été plus un cauchemar que des vacances. Au moins là, si Casey ne passe pas son temps à me sauter au cou et à s'accrocher à moi, ça devrait bien se passer. Mais ça va, elle se contient un peu ces derniers temps. Je suis toujours un peu mal à l'aise par rapport à ce qui s'est passé en février mais bon... ça passe, ça aussi, avec le temps. J'irais pas jusqu'à mettre une amitié dans la balance pour si peu.
Je sais déjà qu'elle va vouloir s'asseoir à côté de moi pour le voyage, donc je trouve une rangée avec deux places libres. Je me demande si Casey a déjà pris l'avion ou pas. Je sais qu'on va arriver en avance à l'aéroport, et avec la durée du voyage on aura le temps d'en discuter. Et en fait, maintenant que j'y pense, est-ce que je devrais pas faire gaffe à ce qu'elle essaye pas de piquer des trucs une fois à l'aéroport ? Je sais qu'on a techniquement des profs pour ça mais bon, je pense qu'elle m'écoute plus qu'eux. Ce qui n'est pas forcément une bonne chose. À ce stade j'y peux plus rien.
Je lui laisse une place à côté de moi en m'installant près de la fenêtre. Je suis un peu crevé, j'ai bidouillé toute la soirée hier mais j'ai pas vu l'heure, au final, et je me suis couché hyper tard. Du coup le sommeil se fait sentir vachement vite aujourd'hui. Mais si je m'endors à cette heure-là, j'aurais plus de fatigue en réserve pour l'avion. Enfin, je me fais pas de souci, Casey trouvera le moyen de me réveiller. Je pense pas pouvoir dormir sereinement en sa présence, ni même somnoler, vu que j'ai l'impression qu'elle est surexcitée dès qu'on est ensemble. Ou peut-être qu'elle est juste comme ça naturellement.
Le voyage scolaire, c'était une première pour elle. Kasumi n'était pas en train de trépigner d'impatience, sachant qu'il y aurait forcément des idiots qui allaient aller trop loin. Comment elle savait cela ? Car il y avait de nombreuses classes, dont certaines têtes étaient connues de Kasumi, comme le trio qui avait voulu embêter monsieur Lapin. Elle espérait que ce trio allait se contenter de juste parler et faire des blagues, même s'ils semblaient peu actif, à cause de l'heure de départ.
Pour la nouvelle, l'heure n'était pas un souci. Elle avait pris en compte les avertissements des enseignants à ce sujet, s'étant donc adaptée pour le trajet. Pourquoi ? Car elle n'aimait pas l'idée d'être vulnérable entre quatre morceaux de tôle, sans doute, était-ce aussi le fait de n'avoir aucun contrôle sur le véhicule. Une autre raison la poussait à rester éveillée, observer tout le monde, apprendre, sans forcer la vie d'un adolescent normal, chose qu'elle avait conscience de ne pas être.
Le voyage ne serait pas extrêmement long, de ce qu'elle avait compris, cela serait surtout basé sur des monuments historiques. On ne peut pas dire qu' l'Histoire était une matière intéressante pour elle, peut-être que si on avait parlé de la Pythie, elle aurait été plus réceptive, vue qu'elle avait tout de même une certaine prédisposition à croire au surnaturel, croyant au principe de la souillure et au Jigoku.
Quand vint son tour, elle salua respectueusement la personne qui allait les conduire jusqu'à l'aéroport. Elle observait la place encore disponible, constatant qu'il y avait une attitude commune à la plupart, les places vers la fenêtre étaient prioritaire. Cependant, Kasumi n'était pas le genre à aimer cela, sachant que cela renforcerait son inconfort, tout comme elle savait que son bracelet à la cheville allait certainement faire fuir les plus étroits d'esprit. Elle réfléchit très vite sur la manière de faire. Rester seule pendant le trajet allait la fatiguer, ce qu'elle devait empêcher, sachant qu'après il y aurait l'avion. Cela ne laissa qu'un choix, aller prendre une place à côté d'une personne. Elle pensa à un chiffre au hasard et prit la rangée qui correspondait, ne voyant qu'une seule place disponible, à côté d'un homme qui semblait s'ennuyer.
Kasumi aurait aimé une femme, mais le hasard avait décidé pour elle, se doutant que changer prendrait davantage de temps et ferait rouspéter ses camarades derrière elle. Elle prit une petite inspiration, expirant par la suite et venant à se présenter au niveau de Damen.
- Salut, ça te dérange si je me pose à côté de toi ? Si tu attends quelqu'un, j'irai voir ailleurs.
La condamnée n'avait pas spécialement besoin de regarder énormément son interlocuteur pour constater qu'il y avait quelque chose au niveau du dos de ses mains. Cela aurait échappé à des personnes normaux, mais en termes de cicatrice, Kasumi ne pouvait qu'être très réceptive sur la chose. Se doutant qu'elle baissait le regard, Kasumi le relevait dans ceux de Damen, attendant de savoir s'il allait accepter sa présence ou aller voir pour une autre place, espérant ne pas finir au fond avec les trois idiots.
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L'ennui arrive plus vite qu'avant. Le bus n'est pas encore parti que Damen se demande déjà si c'était une si bonne idée de ne pas aller directement à l'aéroport en voiture. Bon, certes, il y avait le risque de se faire arrêter sur le chemin, et vu qu'il n'a toujours pas le permis et pas l'intention de le passer, ça aurait pu lui faire rater l'horaire. Mais soudainement, l'idée de passer une heure dans ce bus, surtout après avoir vu la tête du Prez' entre les sièges, le fatigue d'avance. Il s'endormait presque contre la fenêtre, quand il entend une fois qui, de toute évidence, s'adresse à lui. Assez proche pour lui faire relever la tête, en tout cas.
C'était une fille, dont le visage ne lui était pas familier. Nouvelle, peut-être ? En tout cas, pas quelqu'un qu'il avait croisé assez récemment ou souvent pour s'en souvenir. Joli visage, maquillage appliqué au détail, fine sans être aussi maigre que lui ou que la petite détective pour laquelle il s'était pris d'affection depuis quelques mois. Yeux verts, presque bleus. Une couleur qui revenait décidément souvent dans sa vie.
» Hm, non, j'attends personnes. Tu peux t'asseoir. Quitte à finir mon anniversaire dans ce bus, autant le faire en compagnie d'une jolie fille.
Il hausse un peu les épaules avant de se décaler pour qu'elle puisse s'asseoir sans se retrouver collée contre lui une fois sur le siège. Il y a des gens que ça gêne, après tout, et il est d'humeur généreuse ce soir. Quant à savoir combien de temps ça va durer, ça reste à voir. Déjà, histoire que le voyage ne se passe pas dans la mauvaise humeur, il rajoute :
» Pas la peine de me souhaiter un joyeux anniversaire, si ça t'avait effleuré l'esprit. Ça n'en est jamais vraiment un.
Encore moins depuis qu'il voit s'éloigner jour après jour la ligne de l'adolescence. Quel besoin a-t-on de continuer d'évoluer au-delà d'un certain point ? S'il pouvait juste arrêter là, ou revenir quelques années en arrière, avant que les gens s'habituent à lui... Enfin, peu importe. Là où il va, il est sûrement beaucoup moins connu qu'à Londres. Ça lui fera des vacances. C'est le but, après tout, non ?
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Casey Morgan
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12.03.23 2:55
Voyage vers Athènes
26 mars 2023
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Eden en #0D77F9
Je ne sais pas si les surveillants et les profs ont eu pitié de moi ou s’ils sont juste cons mais je vais en profiter. Avec les vols et les coups donnés dernièrement, je suis étonnée qu’ils m’aient autorisée à venir. Ou alors ils ne sont pas au courant… Eden l’est parce que je ne lui cache presque rien et que de toute façon il me connaît trop bien, il sait que je suis incapable de rester longtemps sans faire une connerie.
Je suis surexcitée. Je peux enfin quitter cette ville de malheur même ce n’est que pour quelques jours. Changer d’air me fera le plus grand bien. En plus Elijah vient aussi alors je vais pouvoir passer pleiiiiiin de temps avec lui. Encore plus que je ne le fais déjà maintenant parce que cette fois on n’aura pas d’obstacle comme nos emplois du temps différents ou nos classes.
Vers 21h, je suis déjà présente au bus. Ma valise a été rangée dans le compartiment prévu à cet effet et je suis montée dans le véhicule. Cible repérée, c’est parti ! Je viens rapidement m’asseoir à côté d’Elijah et...c’est quoi cette tête de déterré ? On dirait un zombie. Il a dormi au moins cette nuit ? Enfin la nuit dernière. Bref je me comprends.
- T’as l’air d’un zombie.
Partir en voyage ne me fera clairement pas perdre mon franc parler. Mais c’est vrai qu’il ressemble à un zombie. Ca fait presque peur. Sauf que s’il est fatigué, je me heurte à un gros problème. Lui il va vouloir dormir et moi j’ai envie de l’embêter. Et s’il dort, je ne peux pas le voir rougir, le taquiner, le câliner même si je me suis calmée sur ce point et en fait je ne peux rien lui faire ! Dors pas Elijah !
Un voyage scolaire, ça voulait dire : opportunité de rencontrer du monde. De découvrir plein de choses, d'endroits, d'agrémenter sa collection de souvenirs, de prendre plein de photos. Elle avait absolument hâte d'y être. Bon, évidemment, elle était toujours surveillée de près, mais elle s'en fichait. Ça ne voulait rien dire, et certainement pas qu'elle ne pourrait pas s'amuser et profiter des vacances. Elle avait même trouvé une super valise pour l'occasion, avec plein de compartiments, comme ça elle pouvait ranger toutes ses affaires dedans sans qu'elles soient toutes mélangées après le passage dans l'avion. Parfait.
Dans les faits, elle essayait surtout de penser à autre chose qu'audit voyage en avion. Ariana n'avait jamais pris l'avion, et l'idée la stressait. D'accord, c'était trop cool parce que ça permettait de voler, mais c'était quand même... vraiment intimidant, comme machine. Au moins, elle n'avait pas peur qu'il tombe. Les pilotes étaient censés savoir faire leur travail, quand même. Non, ce qui l'angoissait, c'était plutôt le déroulement du vol. Ce qu'on avait le droit ou pas le droit de faire, les étapes obligatoires, les trucs dangereux. Elle n'avait pas assez d'informations et son cerveau bourdonnait. Est-ce qu'on allait vraiment fouiller ses affaires ? Tout ce qu'elle avait vu dans les films ne lui inspirait que moyennement confiance.
Enfin, pour l'instant, ils devaient déjà aller à l'aéroport. Pour ça, la première étape était donc de prendre le bus. Malgré l'heure, elle était encore en pleine forme. Elle venait de manger, son énergie était remontée en flèche. Elle marchait gaiment entre les sièges quand elle entendit un bruit familier ; il lui suffit de tourner la tête pour le confirmer : c'était un tamagotchi. Trop bien ! Elle s'approcha de la maman électronique et s'agenouilla sur le coin du siège avec un grand sourire.
- C'est quoi comme tamagotchi ? Je peux voir ? Mes parents n'ont pas voulu m'en acheter un.
Ils estimaient qu'elle avait déjà bien assez de jouets - en fait, elle les avait même entendus s'inquiéter qu'elle joue encore autant à son âge avec des "jeux de petite fille". Mais ! Un tamagotchi, c'était du sérieux. C'était des responsabilités. Ce n'était pas un truc de petite fille. La preuve, la fille qui en avait un était plus vieille qu'elle.
Tu verras, voyager ça te fera du bien ! Tu as besoin de sortir, de prendre l'air et de changer d'environnement !
Rien que d'y penser, le jeune canadien ne sait pas s'il doit rire d'ironie face à tant d'absurdités ou taper dans quelque chose ou sur quelqu'un par simple nécessité de passer ses nerfs piqués à vif par les paroles de ses parents. Irritantes tout comme ils le sont par nature. Il n'avait pas envie de participer à ce voyage, pas plus qu'il n'avait envie de rester à Londres.
Après avoir naturellement refusé la proposition des vieux, avec comme unique objectif d'aller contre leur sens, il finit par tout de même y participer en se convainquant qu'il serait de toute façon mieux loin de cette ville qui lui a tout pris. Pas de valise préparée, juste un sac de sport où le nécessaire le plus strict est embarqué, c'est-à-dire ; quelques vêtements de rechange, mais pas toute sa garde-robe, les quelques produits servant à maintenir une certaine hygiène, mais surtout un bloc à croquis et un casque pour de la musique qui risque d'être utilisé à outrance. D'ailleurs, il est déjà sur ses oreilles avant même de quitter la maison pour se rendre au rendez-vous pour le bus direction l'aéroport. Il ne sait pas exactement qui sera de la partie, bien qu'il s'en soit fait une petite idée.
Seul, il se rend jusqu'à l'endroit indiqué où parents, professeurs et élèves se regroupent, histoire de faire le compte et de se saluer une dernière fois avant de se quitter pour un certain laps de temps. Lui n'a pas tenu à ce que ses parents se pointent, il ne les a d'ailleurs pas vraiment prévenu de son départ qui s'est fait à la va-vite. C'est mieux comme ça.
Une fois sur place, il s'empresse de grimper dans le bus, jette un rapide coup d'œil aux alentours pour se dénicher une place tranquille, repère quelques têtes familières au passage qui lui donnent froid dans le dos et s'assure une installation stratégique aux antipodes de ces dernières. Musique à plein volume dans les oreilles, il n'entend rien d'autre que le son métallique de celle-ci. Déjà à moitié avachi sur son siège, il pose un pied contre le dossier de celui qui lui fait face et rabat du bout des doigts le haut de la capuche de son pull bien trop large sur son visage afin de, quelque part, disparaître. Tout ce qu'il désire, c'est qu'on lui foute la paix jusqu'à Athènes. Une fois sur place, il en profitera pour s'éclipser dès que l'occasion se présentera.
Participer au voyage, certes. Mais qui a dit que c'était pour suivre le programme ?
Elijah Desames
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« Un voyage, c’est une folie qui nous obsède, nous emporte dans le mythe. »
Casey ne me surprend pas le moins du monde. Dès qu'elle me repère dans le bus, elle se précipite pour venir s'asseoir à côté de moi. Je l'avais vu venir à des kilomètres, c'est bien pour ça que j'avais pris une place avec un siège libre à côté de moi, et elle s'est pas privée pour le prendre. Sans demander - évidemment. L'inverse m'aurait surpris. Je suis un peu fatigué pour avoir une Casey super énergique à côté de moi pendant tout le trajet, par contre, alors j'espère qu'elle va m'épargner. En guise de bonjour, elle me dit que j'ai l'air d'un zombie. J'avoue, ça m'a fait rire.
- Bah merci. Moi aussi, je suis content de te voir.
C'est la réplique préférée de mon frère quand la première phrase qu'on lui adresse en lui voyant ressemble à une critique, et je l'ai lancée sans réfléchir. Bon, avec le ton que j'ai mis dedans, ça ressemble plus à une petite pique amusée qu'à quelque chose qui augmenterait d'une manière ou d'une autre le petit malaise que j'ai depuis la saint-valentin, mais ça m'empêche pas de me sentir rougir un peu. On ne se refait pas, j'imagine.
- Je suis un zombie qui se repère aux sons. Donc si tu fais trop de bruit, je te repère et je te tue.
Petit sourire en coin. Est-ce que c'est une façon de lui dire de ne pas me crier dans les oreilles pendant le trajet ? Oui, totalement. Même si je pense qu'elle ne l'aurait pas fait de toute façon, elle a l'air tellement surexcitée, on ne sait jamais. je l'aime bien, mais j'ai pas l'énergie de beaucoup parler pour l'instant. Si je peux me reposer un peu, peut-être. On a un long voyage, après tout, je vais bien pouvoir dormir à un moment ou un autre. Quitte à pousser Casey par la fenêtre si elle m'embête trop, héhé.
#A4CD27 Ⓒ Martel
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Rip Elijah
Niko Miyake
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19.03.23 19:03
Sur le côté, les gens défilaient sans qu’il n’y ait de véritables pauses, à s’en demander combien d’élèves se rendaient en Grèce. Il lui arrivait de lever la tête à de brefs moments, de façon très rapide pour y voir les gens s’installer dans les sièges encore libres. Hormis une autre tête blonde féminine, le reste des voyageurs ne lui dirent pas grand-chose et ce n’est pas bien grave. De toute manière, Ken prenait tout son temps sans qu’elle ne puisse crier à son grand malheur. Avec le trajet qui les attendaient, il valait mieux que ce dernier se trouve avec elle et la harcèle de requêtes. Que pourrait-elle faire d’autre autrement ? Lire ? Oui mais quoi ? Elle n’avait pas emmené de véritables coups de coeur avec elle et loin d’elle l’envie de lire une énième fois ses cours qu’elle n’avait pas voulu emmener dans ses affaires sans pour autant qu’elle ne le fasse pas-.
Hormis, Ken, il n’y avait définitivement pas grand-chose auquel s’adonner. Les aléas des frontières de la cordialité. Quelquefois, elle aurait voulu s’en vouloir de ne pas approfondir ses relations humaines mais elle était comme ça, l'Autre également et se voyait assez mal changer comme elle le verrait peu changer. Au moins il lui resterait le paysage noyé dans l’obscurité à regarder. Ce qui était d’autant plus intéressant lorsque l’ennui venait à s’installer. Mais pour l’instant, elle emmena Ken en ville pour gagner quelques Gotchi points. A ce rythme, elle aurait mal à l’index. Mais ces gotchi elle les voulaient. Quelque temps plus tard, elle réprima sa satisfaction lorsqu’il lui fallut arrêter. Elle les avaient gagnés et maintenant qu’elle avait terminé, on attira son attention. Une voix on ne peut plus fluette, à première vue une demoiselle donc.
Petite demoiselle agenouillée quelque peu curieuse et agenouillée d’une bien rigolote manière. Il semblait que son Tamagotchi faisait de l’œil et cela l’amusa. Plus jeune, enthousiaste, qui avait aussi l’air spontanée. Le sourire ingénu amusa ce qui parut être son aînée qui jeta un coup d’œil à Ken avant de redonner son attention à l’inconnue. Un court instant, elle compatit avec son absence de tamagotchi.
-C’est bien dommage mais ils doivent bien avoir leur raison. Et c’est un Gozarutchi.
Au bout de quelques secondes, Niko se décala et fit signe à la jeune fille de se rapprocher.
-Tu peux regarder et même t’installer si tu veux, je n’attends personne et je doute que tes genoux apprécieraient rester dans cette position sur le long terme.
Ni les autres voyageurs qui trouveraient un moyen de se plaindre malgré le fait que le petit chemin du bus n’était pas si étroit. Et s’il lui fallait avoir une acolyte de plus, pourquoi ne pas choisir une petite pousse plus jeune et qui aimait les tamagotchis comme elle ?
Elle avait attiré son attention. Trop bien ! Parfois, les gens l'ignoraient. Parce qu'ils avaient de la musique dans les oreilles, parce qu'ils pensaient à autre chose ou parce qu'elle parlait trop, ça dépendait des gens, mais la fille avait tourné la tête vers elle. Elle avait même répondu à sa question, donc c'était forcément qu'elle était gentille. Ou peut-être qu'elle aimait beaucoup parler de son tamagotchi. Non, elle avait aussi entendu le reste de ses paroles. Elle était gentille, ou sociable, ou les deux.
Toute contente d'avoir trouvé quelqu'un avec qui parler, Ariana s'installa sur le siège. Elle faillit d'ailleurs se mettre à genoux sur le siège, sauf qu'elle risquait de se faire disputer. Et si elle se mettait en tailleurs, elle allait gêner sa voisin de siège. Elle s'assit donc à peu près normalement avant de se pencher un peu vers la tamagotchi. C'était trop bien comme jeu, elle voulait trop en avoir un. Tout ça parce que ses parents trouvaient que c'était pour les enfants. C'était vraiment pas drôle.
- Ils disent que je suis trop grande pour en avoir un.
C'est parce que sa mère avait le sien quand elle était en primaire. Ça ne voulait rien dire, en plus, qu'est-ce que ça pouvait leur faire qu'elle l'ait un peu plus vieille que ses parents ? C'était un jeu, et elle ne jouait plus en cours depuis qu'on lui avait confisqué son coffret aventure du koala, donc il n'y avait pas de risques ! Elle était sage depuis qu'elle était arrivée à Indarë. Est-ce qu'ils étaient fâchés pour le feu ? Pourtant ce n'était pas chez eux !
- Tu fais quoi ? C'est quoi comme mini-jeu ?
Elle était extrêmement intéressée par le fonctionnement du tamagotchi. Si ses parents ne voulaient pas lui en acheter un, elle le ferait elle-même quand elle serait plus grande. Elle gagnerait plein d'argent et elle s'achèterait plein de tamagotchi, mais il fallait d'abord qu'elle sache comment on s'en occupait.
Ⓒ Ariana paroles en #A92360
Niko Miyake
Niko Miyake
Niko Miyake
Lycée |:| 4°2, Gifted
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Sexe :
Age : 18
Date de naissance : 03/11/2006
Taille / Poids : 168 cm - 53 kg
Orientation sexuelle : Indéterminée
Situation amoureuse : Célibataire
Famille : Père (défunt) Suika Miyake (Mère) Ichigo & Jiro Miyake (frère) Boqin et Jun'ichiro Miyake (ascendants)
Pays d'origine : Japon
Nationalité : Britannico-japonaise
Messages : 93
Date d'inscription : 08/06/2022
Couleur(s) de parole : #990033
22.03.23 15:06
L’enthousiasme de la jeune fille allongea le sourire déjà bien entamé sur le visage de Niko qui la contemplait un moment en silence. Le temps qu’elle s’installe. Un peu plus et elle serait tentée de croire qu’elle revenait d’une île déserte à la Robinson Crusoé tant elle avait l'air bavarde et joviale. Il lui fallait bien trouver une raison à cet engouement qu’on retrouvait souvent chez les petits qui revenaient d'une visite chez le Père Noël du centre commercial.
-Ah oui ? Il vaudrait mieux qu’ils ne me croisent jamais alors.
Un rire lui échappe, sans la moindre la contrariété même si elle aurait peut-être dû. Trop vieille pour avoir un Tamagotchi ? Elle ne le lui dirait pas mais elle lui paraissait être à peine sortie de l’école élémentaire. Si cela aurait pu en vexer plus d’un, lorsqu’elle la jaugeait du regard, Niko ne voyait rien d’autre qu’une espèce de chiot d’a peine quelque semaine. Ces choses là étaient plutôt charmantes.
-Il ne te reste plus qu’à attendre un petit peu.
Tout n’est qu’une question de patience et avec un peu de temps, elle l’aurait son tamagotchi si elle le voulait toujours. Combien de fois il lui avait fallu attendre pour avoir ce qu’elle voulait ? Elle n’osait pas compter.
-C’est un jeu de surf, pour gagner quelques points. En fait, il faut que tu appuies sur cette touche dans un temps record et avant qu’il ne s’écoule. Comme ça.
Avec rapidité, presque avec frénésie, Niko appuyait à répétition sur le pauvre bouton qui ne demandait qu’à bénéficier d’une pause. Mais sa propriétaire en avait décidé autrement et les désiraient ses points. Elle ne s’arrêta que lorsqu’il lui fallut récolter les points et constate avec satisfaction qu’elle en a eu 140. Plutôt bon pour un pouce exténué. Faisant revenir Ken dans la boutique et sélectionnant de nouveau le jeu, elle tend ensuite son petit œuf à la jeune fille.
-Est-ce que tu veux essayer ?
Puisqu’elle n’en avait pas, Niko se chargerait sans le vouloir d’entretenir son envie de détenir elle aussi un Tamagotchi. Et jouer à côté d’elle, celle qui est ce qu'elle aurait pu qualifier de "kōhai", sans partager son animal ne lui semblait que très peu correct.
Elle avait de la chance, d'avoir pu avoir son tamagotchi. En plus il était vraiment super beau. Et Ariana pouvait l'utiliser comme preuve pour dire à ses parents que ce n'était pas un truc de petite fille ! Elle avait un joli rire, aussi.
- En fait ils trouvent aussi que j'ai trop de jouets donc je sais pas si te croiser ça aurait pu les convaincre, de toute façon.
Elle n'en avait pas tant que ça, pourtant ! C'étaient eux qui lui avaient achetés, et ils avaient déjà sorti une bonne partie de ses placards. Au final, elle n'avait emporté qu'une petite mallette de polly pockets et son matériel de gribouillage, en plus de sa peluche. Ce n'était pas tant que ça, il y avait encore plein de place dans sa chambre et dans son armoire. Un tamagotchi, ça ne prenait vraiment pas de place... Ils finiraient par se laisser convaincre !
En attendant, elle pouvait toujours regarder jouer sa nouvelle amie du soir. Un jeu de surf, alors ? Ça a l'air marrant. C'est quelque chose où il faut cliquer très vite sur une touche plusieurs fois pour avoir des points ? D'accord. Ariana observe l'opération avec des yeux brillants, toute contente de pouvoir enfin voir un tamagotchi de près et suivre attentivement son développement. Elle avait l'air vraiment déterminée à marquer le plus de points possible. 140 ! C'est beaucoup, non ? Ça avait l'air d'être beaucoup.
- Euh... je veux bien.
Elle n'était pas trop sûre d'elle. Et si elle l'abîmait ? En appuyant trop vite sur le bouton ? Elle n'avait pas envie de casser son tamagotchi ! Ça aurait été dommage de la mettre en colère et qu'elle ne l'aime plus pour ça. Pourtant, timidement, Ariana prit le tamagotchi que lui proposait l'adolescente et observa l'écran. Il suffisait de cliquer vite pour jouer au jeu de surf, c'est ça ? Elle déglutit. Elle avait vraiment peur de le lui abîmer... Du coup, elle ne joua pas très vite et fut vraiment loin d'égaler le score des 140 points. Mais c'était normal ! C'était la première fois qu'elle jouait, quand même.