Tiana Nelsen

Ancien membre

Genre : Femme

Âge : 17

Taille / Poids : 1m60 / 65 kg

Classe : 4°1

Tiana

Nelsen

17 ans

Né.e le 30/05/2005

Sexe F

Femme/Fille

Semainier

Origine : Angleterre

Nat. : Anglaise

Gifted

Danse

Quatrième année

Depuis Septembre 2019

Droitière, aime le rose, les odeurs florales et fraîches, préfère les chiens aux chats, adore les boissons pétillantes, est une véritable amatrice de pâtisseries.

Snow, son chien, est un samoyède qu’elle a eu quand elle avait 10 ans. Il a 6 ans, et même si ce sont surtout ses parents qui s’occupent de lui, elle aime le retrouver tous les week-end.

CaractèreDepuis qu’elle est toute jeune, Tiana a toujours tout fait pour être une petite fille parfaite. Celle qui ne pose jamais de problème, celle dont on ne s’inquiète pas, celle qui arbore un parfait sourire, juste pour que ses parents soient contents. C’est que sa sœur jumelle, Ilona, prenait beaucoup de place.

Elle est toujours positive, comme si la vie lui passait dessus. Il n’y a aucun problème, que des solutions, et Tiana est toujours la première à les trouver. L’anxiété ? La peur ? Elle ne connaît pas. Sauf peut-être, devant les films d’horreurs, les jumps scare sont sa limite. Sinon, elle ose tout faire. Sauter du plongeon le plus haut, s’aventurer dans des maisons abandonnées pour faire de l’urbex, aborder un jeune homme pour lui demander son numéro (souvent pour ses amies, pas pour elle).

Très entourée, et très sociable, Tiana ne supporte pas être seule. Il faut que son environnement soit toujours couvert de bruits, de paroles. Alors, quand elle est avec des proches plus discrets, elle parle, parle, parle, jusqu’à se qu’on lui demande de se taire. Ça peut être de tout, surtout de rien. En fait, Tiana ne parle jamais des choses importantes de la vie. Ses rêves, ses peurs, elle ne veut pas en parler. En fait, elle ne veut même pas y penser, c’est plus simple pour tout le monde. C’est parce qu’elle n’attend rien d’elle même, ni de personne, qu’elle arrive à tenir la barre.

Ses émotions, elle les cache tout le temps. De toute façon, elle n’a pas le droit d’être en colère, ni d’être triste. Sinon, elle ne serait plus elle-même, elle deviendrait une sorte de miroir de sa sœur, et ça, ce n’est pas question. Alors, elle encaisse tout, jusqu’au jour où elle explosera. Mais pour le moment, ça n’est jamais arrivé. Tant qu’elle arrive à garder pour elle ses plus profondes pensées, tout va bien. Pour y arriver, Tiana ment. Très souvent. Elle préfère mentir que se confronter. Cacher la vérité, pour se sortir des pires situations. C’est plus simple.

Tiana aide beaucoup les autres. Parce qu’elle ne veut pas se confronter, elle ne dit jamais non. Besoin d’elle pour un devoir ? Oui. Besoin d’elle pour un déménagement ? Oui. Besoin d’elle comme confidente après une rupture ? Oui. Tiana prend un temps fou à être la meilleure amie de tout le monde, quitte à s’épuiser. Mais c’est mieux que de s’ennuyer. L’adolescente ne supporte pas l’ennui, et encore moins l’oubli. Elle a peur du jour où elle dira non, et que plus personne ne voudra d’elle.

Aime : La danse, les pâtisseries, la musique pop, les sorties avec ses amis, les teen séries sur Netflix
Déteste : le métal, la solitude, les plats trop amers, les films d’horreur
Manies/tics :
Elle a une tendance à chantonner lorsqu’elle est contente.
Très active, elle ne tient pas en place, elle change souvent de position lorsqu’elle doit rester assise.
Depuis la soirée du 9 septembre 2020, elle refuse tout ce qui ressemble à de l’alcool ou de la drogue.

PhysiqueTiana se tient devant le grand miroir de sa chambre. Le cadre blanc est recouvert de photographies d’elle et de ses amis. Des polaroïds, surtout, sa mère lui en a offert un à noël l’année dernière, et elle l’amène à toutes les sorties. Dans ce grand miroir, elle se regarde. Elle aime ce qu’elle voit. Lorsqu’elle était plus jeune, elle se cachait dans des vêtements trop sages, les cheveux blonds tirés en chignon. Aujourd’hui, son apparence ressemble à son caractère, et elle en est extrêmement satisfaite.

De ses 1m60, Tiana est plutôt petite, elle ne désespère pas de grandir de quelques centimètres, histoire de dépasser la moyenne nationale. Son corps, musclé par la danse, est recouvert de quelques rondeurs sur la poitrine, les fesses, les hanches, et le ventre. Cette couche de protection, Tiana l’a longtemps détestée. Sa silhouette ne ressemble pas à celle des femmes sur Instagram. Mais depuis quelques mois, elle a commencé à suivre des comptes body positifs, et sa confiance en elle a augmenté significativement. Seules ses chevilles et ses poignets sont très fins, et fragiles. Depuis son entorse, elle doit faire très attention à ne pas récidiver.

Son visage, aussi, est rond. Surtout ses joues, potelées comme celles d’un enfant. Son nez est l'élément le plus fin de son visage, en trompette. Et ses fines charnues sont toujours tirées dans un sourire colgate. Tiana se rapproche du miroir. Son sourire, c’est son atout charme. Elle le sait. Alors, elle en prend très soin, avec un dentifrice au charbon actif. Elle n’a jamais eu recours à l’orthodontie, mais depuis cinq ans, elle fait de réguliers blanchiments dentaires. En temps normal, ses dents sont légèrement jaunies par le tartre.

Ses lèvres sont très rouges, ses yeux sont très bleus, et sa peau si blanche qu’elle laisse apparaître en transparence ses veines, surtout sur ses clavicules. En sortant de l’école de ballet, elle a teint ses cheveux blonds en rose, elle n’avait jamais pu le faire dans une académie aussi stricte. Aussi, depuis, elle a appris à se maquiller, du rose aux joues, du rouge à lèvres et un large trait d’eyeliner. Ses yeux bleus, fragiles, ne supportent que de rares marques de mascara, sinon ils pleurent. Quand le soleil tape trop fort, elle doit également les couvrir de lunettes teintées.

Elle attrape une robe, dans son armoire. Qu’elle pose sur sa poitrine. Non, trop longue. Elle la lâche et en prend une deuxième. C’est mieux, mais pas encore ça. Peut-être cette troisième ? Tiana est très coquette : style romantique, elle porte des vêtements exagérément féminins, pas toujours très confortables. Elle se change systématiquement avant et après ses cours de danse. Lorsqu’elle danse, elle aime être en legging proche du corps, et en tank top. Elle porte aussi de nombreux accessoires : colliers, bijoux, nœuds dans les cheveux.

Contente de sa tenue, elle sifflote. Elle a une voix assez douce, trop aiguë pour la plupart. Elle parle fort, très fort, et ne sait pas bien chuchoter. Elle est piètre chanteuse, mais aime pousser la voix, au malheur de ses amis. Impossible pour elle de descendre dans les graves, elle est trop limitée par ses cordes vocales.

Histoire

Le 30 juin 2005, deux petites filles sont nées au cœur de Londres, à l’hôpital NHS Guy’s & Saint Thomas. Une grossesse très désirée, par deux parents aimants. Charles et Susie Nelsen ont mis cinq ans, et une FIV, pour finalement être parents. La famille vit dans une maison pavillonnaire de la banlieue proche de Londres. Susie est professeur des écoles dans une école privée de la capitale, et Charles chef comptable dans un entreprise de papier. Financièrement, ils s’en sortent plutôt bien.

Si Tiana est un bébé très calme, Ilona, c’est tout le contraire. Elle crie, hurle, ne fait pas ses nuits, et les deux parents non plus. Malgré l’aide des familles de Charles et Susie, rien à faire, Ilona est infatigable. Alors, Tiana grandit en se faisant toute petite. Un enfant sans défaut, qui est là sans l’être, qui n’obtient finalement que très peu d’attention.

Son caractère, très facile, l’aide à se faire des amis. A la crèche, comme à la maternelle, elle n’a aucune difficulté à se lier d’amitié, contrairement à sa sœur jumelle, qu’elle tire souvent dans son groupe social. Parce que malgré tout, elle est très proche d’Ilona. Presque maternelle, elle a toujours pris soin d’elle. Tiana sait calmer Ilona comme personne. Elles sont comme deux faces d’une même pièce. En grandissant, Tiana a commencé à se sentir coupable de ne pas pouvoir comprendre les difficultés qu’Ilona vit. Après tout, elle a la chance de grandir sans troubles.

Lorsque les deux filles ont eu 5 ans, leurs parents les ont inscrites dans une école de danse, un cours d’éveil. Ilona n’a pas supporté, et n’a tenu que trois cours, mais Tiana a adoré. La danse est un véritable exutoire, plus elle grandit, et plus elle le comprend. Elle passe beaucoup de temps à s’entraîner dans le salon, dans le jardin quand il fait beau, et même dans le garage quand il pleut.

Ses parents, peu présents mais aimants, se rendent compte qu’ils ont peu de temps à lui accorder. Pour s’excuser - et pour lui donner un peu de compagnie - ils lui offrent à ses 10 ans un chiot tout blanc, Snow.

Tiana est excellente dans ses cours, et sa professeur lui propose de passer les auditions d’un collège spécialisé en danse. Elle y pratiquerait le ballet. La jeune fille est très enthousiaste et accepte tout de suite, sans se poser de question. Ses parents sont d’abord réticents - c’est que l’école n’est pas donnée -, mais finalement, et toujours dans cette optique de se racheter, acceptent. Tiana est acceptée haut la main et intègre l’école.

Dès la première année, lors d’un entraînement tout bête, elle se blesse. Une méchante entorse. Son kinésithérapeute n’est pas positif : elle doit s’arrêter, au moins deux mois. Impossible pour Tiana, pour qui la danse représente tout, surtout lors de sa première année. Les professeurs sont cléments, elle participe aux cours, sans mobiliser sa jambe. Néanmoins, dès que la blessure est guérie, elle se met la pression, et danse deux fois plus pour rattraper son retard.

A la maison, c’est l’enfer. Sa sœur va de plus en plus mal, et personne n’arrive à comprendre pourquoi. Ses parents, qui ont longtemps boudé les psychologues, refusant de mettre Ilona dans une case, finissent par en consulter d’urgence. Leur fille a besoin d’aide. En 2018, le couperet tombe : elle est schizophrène. C’est un choc pour Tiana, autant qu’un soulagement. D’une part, le mot fait peur, d’autre part Ilona va pouvoir être soignée.

Pendant un an, Ilona est déscolarisée. Ça ne se passe pas bien dans son ancien collège, et elle ne supporte pas l’idée d’y retourner. De plus, elle passe plusieurs semaines dans des institutions médicalisées lors de rechutes. Les parents sont désespérés, mais à l’hôpital, on leur parle d’Indare. Un établissement dont le programme est adapté aux personnes malades. Ils sont immédiatement séduits. Ilona prend un peu de temps, et plusieurs visites, pour finalement accepter d’y entrer en Septembre 2019. Évidemment, Tiana n’a pu s'empêcher de lire la brochure et le site de l’école. Au moins une vingtaine de fois. Et quand elle a vu qu’il y avait des études de danses à Indare, elle a supplié ses parents de s’y inscrire. D’abord un peu réticents (l’école de danse, c’est bien plus prestigieux), ils ont finalement accepté. Surtout que ça permet à Ilona d’avoir une précieuse alliée de l’intérieur. Ca ne peut que l’aider à s’intégrer. Tiana apprécie tout de suite l’école, mais dans un premier temps se coupe un peu des espaces sociaux pour se concentrer sur sa sœur. Elle fait bien attention à ce que celle-ci s’intègre. Et quand Ilona est enfin bien dans sa peau, et dans son environnement, Tiana se permet de s’inscrire dans le club de danse. Elle y découvre d’autres genres : électro swing, hip hop, moderne, jazz.

En septembre 2020, elle s’associe à Jesse MacPherson pour les projets de danse qu'ils doivent rendre pour leur cours de spécialité. Si elle n’est pas très concentrée dans les cours de tronc commun (qui aime les maths ?!), elle s’investit véritablement dans la discipline et passe beaucoup de temps avec son duo.

Le 9 septembre 2020, elle est invitée à une soirée dans laquelle Jesse et Damen sont également. Ses souvenirs sont brouillés, mais elle se souvient que trop bien de son réveil, quasi nue, à côté de son ami. Dans la confusion, ils ont statué sur le fait que rien ne s’était passé entre les deux. Cela dit, depuis, Tiana est très mal à l’aise devant les sous entendus de Jesse. Elle n’ose néanmoins pas en parler, parce qu’elle a peur de casser leur relation, ou de devoir se disputer. Pourtant, cette soirée l’a véritablement touchée. C’est à ce moment qu’elle s’est rendue compte que non, elle n’est pas maîtresse de son propre corps. Depuis, elle refuse tout ce qui est récréatif : alcool comme drogue, et évite les garçons.

Depuis deux ans, le quotidien de la jeune femme oscille entre danse, seule ou en duo, cours - souvent à moitié endormie, parce qu’elle a trop répété la veille -,et sorties avec sa soeur. Elle n'oublie pas son chien, qu’elle visite régulièrement à la maison. Tiana n’a que 17 ans mais elle commence doucement à avoir envie de voir ailleurs, de vivre d’autres choses. Le quotidien devient trop monotone, et ça la fatigue. Elle a besoin d’un renouveau. Sa sœur est interne, pour des questions médicales, alors Tiana aussi. Contrairement à sa soeur, le week-end, Tiana rentre chez leurs parents.