Shangri-La Choe

Ancien membre

Genre : féminin

Âge : 25

Taille / Poids : 1.76 / 70

Métier : avs-co

Shangri-La

Choe

25 ans

Né.e le 06/03/1997

Sexe F

Femme/Fille

Pansexuelle

Appartement loué à Londres

Origine : Angleterre

Nat. : Anglo-coréenne

Castel

AVS-co

À l'IRS

Depuis Début année 2022

Gauchère, adore le bleu et en fout partout,

A toute une collection de mini-cactus

CaractèreVision des autres : Tout dépend de qui on parle. Shangri-La aime tout particulièrement les gamins, surtout les plus problématiques. Il y a un truc chez eux qui lui donne envie de ne surtout pas les lâcher, probablement un sous-jacent complexe du super-héros pas toujours très sain pour elle. Les adultes, en revanche, sont une autre affaire. A moins que la personne en face d'elle ne fasse patte blanche et montre d'énormément de considération, il y a fort à parier qu'elle ne s'en tiendra qu'aux politesses de formalité. Ce n'est pas tant que les gens ne l'intéressent pas, c'est plutôt qu'elle trouve inutile de donner de son temps et de sa bonne volonté à des gens qui ne les lui rendront pas.

Vision de soi : Plutôt bonne. Elle n'a rien de particulier à se reprocher, ni rien à glorifier, alors ce n'est pas nécessairement compliqué de se regarder dans le miroir le matin. Comme tout le monde, elle est parfois la cible de vilains moments de tristesse, ou de colère, mais la façon dont elle les gère lui permet de généralement rapidement retrouver son équilibre. Et quelle méthode, demanderez-vous ? La culture de mini-cactus, portant tous pour nom un mot. Le premier est Tristesse, les suivants Colère et Anxiété, ce qui explique la collection qui arbore son appartement. Des plantes qu'elle affectionne tout particulièrement par leur symbolique des émotions douloureuses, piquantes, qu'elle doit apprendre à accepter et dont elle doit apprendre à prendre soin, en ne les ignorant pas ou ne les noyant pas.

Attitude/Comportement : Particulièrement routinière, Shangri-La ne change en général pas vraiment son comportement d'un jour à l'autre. Elle semble comme figée dans le temps, un "défaut" pour beaucoup mais pour elle une grande preuve de son petit bonheur quotidien. Elle fait souvent un crochet le matin par la salle des professeurs, pour parler des élèves qu'elle suit avec leurs enseignants, prévoir sur quelle partie du programme de la journée elle pourrait s'avérer utile, mais en tout premier lieu pour apporter des croissants et des pains au chocolat aux professeurs. Ne pas lier d'attaches, mais faire bonne impression. Difficile de savoir ce que les concernés doivent penser d'elle, qui apparait aussi vite qu'elle ne disparaît.

Aime : Les jours de pluie, les sorties ciné, manger toute seule au restaurant, lire de vieux livres, faire du vélo. Cuisiner, également, même si elle n'y excelle pas. Mais surtout, SURTOUT, ses mini-cactus. Elle déteste les chats, a songé un temps à prendre un chien mais l'assiduité du soin l'en a dégoûté. "C'est cool chez les autres", comme elle le dit si bien elle-même.

Déteste : Les gens fainéants, ne pas être au courant d'un changement. Ces satanés chats. Les gens qui aiment les chats. Quand on pose un verre sur une surface et que ça fait une trace en-dessous. Quand sa clope s'éteint toute seule.

Manies/tics :  Très organisée, elle va jusqu'à ranger les livres chez elle dans un ordre très précis : Par nom d'auteur, les plus gros livres tout à gauche et les plus petits suivants en décroissant. Il y a des gens que ça stresse, mais elle dit que ça fait de jolies montagnes russes sur la longueur d'une étagère. Elle laisse pratiquement toujours sa télévision allumée, ou de la musique, quand elle est chez elle. Elle n'écoute pas, mais le bruit de fond lui tient compagnie et la détend. Elle renifle systématiquement tout ce qui est censé avoir une bonne odeur. Même les choses dont elle connait déjà très bien l'odeur, comme les berlingots de lessive.

Centres d'intérêts : Un peu tout et n'importe quoi, tout ce qu'elle ne connait pas encore assez bien selon elle. Elle achète souvent des magasines au hasard en librairie, ou chez les marchands de journaux, histoire de se tenir vaguement au courant de ce qu'il se passe autour d'elle et dans le monde.

Peurs/phobies : Les crevettes. Juste les crevettes. Un peu les escargots aussi. Tout ce qui a des "antennes", quand on y pense.

Passion/Rêve : Elle n'a pas vraiment de rêve à l'heure actuelle, si ce n'est peut-être de faire plier la bibliothèque dans sa chambre sur laquelle reposent toutes ses jaquettes d'otome games. La plupart sont sur consoles portables, coûtent très cher, et elle se maudit souvent d'en avoir autant. Pourtant, en principe, elle achète les nouveaux une petite semaine après leur sortie.

Autre : Elle préfère la nourriture salée, un peu comme sa vie quand sa MC meurt sur une route de romance. Elle n'a jamais vraiment eu de relation amoureuse sérieuse, parce qu'elle ne se souvient pas être jamais vraiment tombé amoureuse de quelqu'un. Elle se dit souvent qu'elle voit les choses trop rationnellement pour croire à l'amour parfait que tant désirent. Elle préfère ses Apollons 2D que personne dans sa vie ne semble savoir égaler.
     
En soit, Shangri-La, malgré l'originalité de son prénom, est une personne tout-à-fait ordinaire. Elle n'a rien de particulier, pas une once d'excentricité, au point de pouvoir aisément être qualifiée de passe-partout. On ne lui prête généralement pas grande attention, mais ce fait lui correspond très bien pour passer sous le radar des gens. Elle n'a rien à cacher, mais elle n'aime pas pour autant se rapprocher des autres. Bien évidemment, son emploi la force à franchir le pas d'initier des conversations, de discuter avec les enseignants de la progression de ses petits protégés, mais ce sont généralement des interactions qui lui coûtent énormément d'énergie. Quitte à choisir elle préfère encore supporter les adolescents qui se beuglent dessus, pleins de vie, que ces autres adultes aussi insipides qu'elle et qui cherchent la moindre occasion de se baver sur le dos les uns des autres. Peut-être est-ce d'ailleurs tout particulièrement pour cette raison qu'elle n'écoute en général pas particulièrement l'avis des autres sur leurs collègues, ou sur les gens en général. Elle préfère se faire son propre avis, que les insultes proliférant dans son esprit aient au moins le mérite d'être les siennes.

Depuis qu'elle a rejoint l'IRS, Shangri-La a réussit avec brio à esquiver les carrés de sucre, les flèches verbales et les fusillades du regard. Cependant, et elle ne va pas en l'ignorant, plus elle restera ici et plus les chances que sa tranquillité tombe dans le néant sont nombreuses.

PhysiqueYeux : Marron sombre, souvent prit pour noirs. Très en amandes également, bien que n'étant pas à mono-paupière, malgré ses origines coréennes.

Cheveux : Longs, ondulant très irrégulièrement jusqu'à son fessier, d'un châtain foncé tirant au brun en hiver.

Couleur de peau : Caucasienne, pour ne pas dire blafarde. Elle déteste l'effet qu'a le bronzage sur elle.

Taille : 1m76, avec lequel elle charrie beaucoup sa petite maman.

Poids/Morphologie : A peu près 70 kilos. Elle ne surveille pas vraiment son poids, mais plutôt le fait de prendre plus ou moins de petites poignées d'amour, préférant garder sa taille de guêpe et parallèlement ses bonnes cuisses. Son équilibre général est probablement maintenu par le fait qu'elle vienne au travail soit à pied, très tôt le matin, soit à vélo.

Traits du visage : Difficile de ne pas constater au premier regard son métissage. Ses traits sont plus doux que beaucoup de femme, peut-être parce que son menton semble plus petit. On lui a souvent fait le compliment, mais elle n'est pas très sûre de saisir ce que les gens voulaient dire par là.

Marques visibles : Aucun tatouage, aucun piercing. Elle n'a même pas les oreilles percées, c'est pour dire.

Vêtements/style : Au travail Shangri-La s'efforce de s'habiller de façon formelle. Tailleur, vêtements aux couleurs sobres, rien qui ne puisse lui porter préjudice en dénotant un quelconque trait de caractère. A l'extérieur, en revanche, elle s'habille d'avantage comme une jeune femme, peut-être même un peu moins mature qu'elle ne devrait le faire. Des jeans, petites jupes plissées, de grands sweatshirts... Des vêtements plus pratiques et confortable que vraiment élégants. Son pyjama consiste même en un t-shirt trop grand, qu'elle a piqué à un ex, et un shorty de sport. Quand son pyjama n'est pas propre, elle préfère dormir à poil que de mettre autre chose. Elle porte des lunettes, en principe, mais ne les met qu'au travail. Ne rien voir en-dehors de ses heures n'a pas l'air de la déranger plus que ça, si ce n'est pour admirer ses husbandos sur ses jeux.

Histoire

Famille : Shangri-La a été élevée par sa mère, chercheuse en biologie. Eduquée à la Coréenne, elle respecte énormément sa génitrice et lui voue un amour sans faille, malgré les années où celui-ci pendant l'adolescence aura pu être mit à rude épreuve. Notamment du fait de cet unique parent, le père biologique du petit bébé boudin ayant prit la fuite à l'annonce de la grossesse, Shangri-La n'a pas de père reconnu. Si au début, principalement pendant sa scolarité, la différence était compliquée à accepter, désormais c'est un détail de son parcours qui ne la dérange plus du tout. Elle n'a ni frère ni sœur, sa mère vivant sous le principe qu'elles doivent avant tout penser à elles et à leurs carrières respectives. Elle ne la croise pas souvent, bien que celle-ci soit également domiciliée à Londres, puisqu'elle voyage énormément. Elle n'a pas vraiment de relations avec le reste de sa famille, puisqu'il a été très mal vu à l'époque que sa mère tombe enceinte, étant encore jeune. Elles sont très complices, parlent facilement de tout et de rien, et ont prit l'habitude de s'appeler chaque samedi midi pour prendre des nouvelles l'une de l'autre.

Classe sociale/Environnement : Classe sociale moyenne. Même ici, Shangri-La n'a rien de spécial. Elle utilise presque tout son salaire chaque mois, que ce soit pour son loyer ou ses dépenses alimentaires, difficile pour elle de réussir à mettre de l'argent de côté. Elle n'a jamais demandé l'aide de sa mère, bien que celle-ci lui rende parfois visite par surprise et ne la noie sous la nourriture. Pas de la nourriture faite maison, parce que madame Choe n'a pas le temps, mais des commandes astronomiques pour lesquelles on plaindrait presque les livreurs.

Enfance : Un brin compliqué, du fait de l'absence d'une présence paternelle. Shangri-La a toujours été la petite qui ne faisait pas de cadeau à l'école à la fête des pères, celle qui ne savait pas quoi écrire sur les fiches d'informations à la rentrée, celle qui haussait les épaules face aux "Et ton père, il ne peut pas venir te chercher ?". Sa mère ayant toujours été très occupée, et n'ayant que peu de temps pour sa petite lors de son début de vie, Shangri-La avait pour habitude de lui tenir tête à la moindre occasion. En revanche elle a toujours été assidue dans ses études, rapportant des notes parfaitement dans la moyenne. Elle avait quelques amis, mais personne dont elle était particulièrement proche. Même sa meilleure-amie de l'époque, une petite Lucy, n'avait de meilleure-amie à ses yeux que le nom. Elle considérait qu'il "fallait" avoir des amis, pour ne pas sortir du rang.

Adolescence : Encore une fois, plutôt compliquée, jusqu'à ce que Shangri-La atteigne l'âge de 14 ans. Elles se sont alors beaucoup rapprochées, un jour où Shangri-La a giflé verbalement le visage de sa mère d'un "Je t'aime autant que je déteste ton absence". Après cela, Maman Choe décida de vouer un peu plus de temps à sa fille unique, notamment en l'aidant à faire ses devoirs lorsqu'elles avaient l'occasion de se croiser le soir. Parfois par téléphone, également, ou via Skype, lorsqu'elle était en déplacement.

De l'arbre de cette relation repartie d'un meilleur pied vient le fruit de la réussite ! Shangri-La parvient à obtenir son bac, sans trop de difficultés, après quoi elle décide d'emblée de se lancer dans le travail d'auxiliaire de vie, tenant à aider d'autres jeunes au parcours parfois compliqué, ou aux particularités pouvant malheureusement leur offrir moins de portes ouvertes qu'à d'autres. Tout le monde, elle en a bien conscience, n'a pas fait le même 5 qu'elle au lancé de dés du départ de la vie. Et elle tient à ce que les échecs critiques découlent sur des leçons apprises, et des compétences acquises.

Événements marquants : L'absence d'un père, toute son enfance, a pour sûr beaucoup marqué Shangri-La. Aujourd'hui elle ne laisse cependant plus trop ce fait du passé la tourmenter, si ce n'est en doutant du fait d'avoir dans l'avenir elle-même des enfants au risque de voir le géniteur se faire la malle du jour au lendemain. Le premier anniversaire qu'elle a pu passer avec Maman Choe, toutes les deux dans leur petit appartement, où le gâteau de fortune était en fait un cupcake de fortune. Une gentille intention qu'elle n'a jamais oublié, et qui lui a apprit que le bonheur se trouve dans la moindre petite chose si l'on y met suffisamment de bonne volonté.

Vie sentimentale : Le. Néant. Si Shangri-La a effectivement eut quelques relations amoureuses dans sa vie, certaines personnes trouvant beaucoup de charme à son métissage, elle ne s'est jamais vraiment senti être amoureuse de personne. Elle n'est même pas sûre d'être capable de reconnaître le sentiment, si un jour il venait à lui tomber sur le bout du nez. A l'heure actuelle, elle essaie de se focaliser sur son travail, et sur sa relation avec sa mère. Les mini-cactus sont donc les seuls auxquels elle dit bonjour au saut du lit le matin.