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La main de la corruption - Dame

Damen Irridval
Damen Irridval
Damen Irridval
Damen Irridval B1 |:| Bar et restauration (TH)
B1 |:| Bar et restauration (TH)
Genre : Genderfluid
Sexe : Masculin
Age : 20
Date de naissance : 26/03/2004
Taille / Poids : 1m70 / 50kg
Orientation sexuelle : Pansexuel
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Messages : 710
Date d'inscription : 02/05/2022
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff ||| Emily : #990099 |||
https://indare.forumactif.com/t141-la-main-de-la-corruption-dame https://indare.forumactif.com/t156-je-suis-un-remede-a-l-ennui-et-la-solitude https://i.imgur.com/M3PsR58.png https://indare.forumactif.com/t704-dossier-u894-damen-irridval

02.05.22 13:06
Fiche validée

Damen
Irridval

18 ans
Né.e le 26/03/2004

Sexe M
Genderfluid

Pansexuel
Externe

Origine : Angleterre
Nat. : Britannique

Tradition
Option Harmonie

Quatrième année
Depuis Sept. 2018

Fils du maire
Surnom : Dame

CaractèreDamen a depuis longtemps oublié le sens du mot "convenances". C'est typiquement le genre de gamin incontrôlable qu'on voit dans les films et les séries et qui attire pour toute réaction un "heureusement ce genre d'ado n'existe pas en vrai". Manque de bol, surtout pour sa famille, il existe.

Damen est riche, et vous le saurez. Non, il ne vous parlera jamais de son argent et ne vous balancera pas sa situation financière au visage, mais vous le sentirez quand même comme si c'était gravé dans sa chair. On voit qu'il a du mal avec le concept de manque, ou de retenue. Pour lui qui a toujours pu tout avoir, la notion même de privation est une grande inconnue. C'est en tout cas l'image qu'il dégage, et qu'il s'efforcera toujours de donner. Si vous voyez sa richesse et son train de vie, il pourra continuer d'exister.

Malgré son jeune âge, Damen est déjà bien habitué au scandale. Son visage est apparu dans les magazines people aux côtés de qualificatifs peu flatteurs, et il adore ça. Il voit dans chaque dénigrement des paparazzi et des journalistes une forme de jalousie ou d'admiration déguisée qui ne lui donne que plus envie de continuer sur cette voie ; celle de l'excès et de la débauche dans laquelle il s'enfonce, et qu'il a décidé de suivre jusqu'au bout.

Sexe, drogue et alcool, Damen jette son argent par les fenêtres ou l'enfonce dans des goulots de bouteille. Il rejette la pudeur, la raison et la tempérance comme autant de vieux ennemis. Quitte à être sous le feu des projecteurs, autant se brûler les ailes... ou leur brûler les yeux. Il expérimente des choses qui ne viendraient même pas à l'idée d'autres personnes de son âge. A l'entendre, il veut juste s'amuser, tout savoir, tout faire, tout découvrir. Personne ne l'empêchera de se promener en robe de mariée et talons hauts, ou de se pointer en cours en maillot de bain. Pourquoi ? Parce qu'il peut.

Il n'est pas prétentieux, mais il se sent quand même au-dessus des autres. Pas parce qu'il est beau - il se trouve, comme la majorité des gens, un certain nombre d'imperfections - ni parce qu'il est spécialement intelligent ou talentueux. Simplement parce qu'il a eu la chance de naître dans une famille qui peut lui offrir Big Ben pour Noël, s'il lui en prenait l'envie. Les autres ont eu moins de bol, en tout cas sur ce point-là, mais ça ne l'empêchera pas d'être leur ami, ou de les apprécier. Seulement, dans ses gestes, dans ses mots, il garde l'emprunte de sa classe sociale.

Au fond, sous ce vernis de champagne, de crack et d'or, Damen est quelqu'un de très triste. Il ne s'est jamais remis de la tragédie du début de son adolescence et ses errances sont, quelque part, un appel à l'aide, une bouteille à la mer enveloppée sous tellement de strass et de paillettes qu'elle pourrait ne jamais être trouvée.

Il s'estime mauvais pour les gens qui l'entourent. Il est assez lucide pour savoir que son influence est néfaste, qu'il peut entraîner n'importe qui dans sa chute. Et il le fait quand même. Voix de la tentation et des ombres, si vous n'y prenez pas garde, il finira par vous regarder vous noyer dans le sang d'une overdose, aussi sage et pur que vous soyez. Il s'est fait main de la corruption, et c'est un rôle qui lui va comme un gant - sans mauvais jeu de mot.

Damen se sent apprécié dans la haine, le jugement et l'indifférence. L'amour et l'affection sont des sentiments qui lui sont étrangers ou presque. Lui s'attache aux gens, d'autant plus à ceux qui l'ignorent ou le rejettent, mais il a du mal à croire qu'on puisse s'attacher à lui. A ses yeux, son cœur est aussi vide que sa vie est remplie. Sans doute est-ce pour cela qu'il apprécie autant ceux qui le dénigrent : il estime que ce sont les seuls qui le voient tel qu'il est vraiment, une coquille vide autour d'un cœur gangrené.

Il ne veut pas vraiment blesser les autres mais il se sent radicalement incapable de faire le bien autour de lui. Il n'a jamais aidé personne alors il n'essaye plus. Ce n'est sûrement pas la bonne personne à qui confier vos problèmes si vous voulez les résoudre, à moins que votre solution se compte en billets, en cachets ou en bouteilles. Si vous cherchez à faire la fête, par contre, il sera toujours la meilleure personne à aller voir. Il en organise à peu près tous les soirs, un peu n'importe où, parce qu'il s'assomme à coup d'alcool ou de drogue pour trouver le sommeil.

Car Damen est insomniaque. C'est un trouble post-traumatique décelé par une de ses camarades de classe étudiante en psy - car son père n'a jamais cru bon de l'envoyer en voir un. Elle est la seule personne de l'école à qui il s'est confié car la seule qui vient de son collège, et donc qui sait ce qui est arrivé. Mais elle a beau lui répéter d'aller voir un psy de l'école, ou d'utiliser son argent pour acheter des somnifères au lieu de meth, il ne l'écoute jamais vraiment. Il préfère garder ses secrets, et ne les livrer à personne. Nul n'a besoin de voir autre chose que le gosse de riche fêtard et incontrôlable, sa vie est déjà suffisamment étalée dans les magazines.

La sociabilité est un masque autant que le rire. Mais peut-être qu'un jour, quelqu'un percera à travers.
PhysiqueYeux : Verts
Cheveux : Blonds
Couleur de peau : Blanche
Taille : 1m70
Poids/Morphologie : 62kg, mince et pas spécialement fort
Marques visibles : Deux piercings à l'oreille, et des cicatrices assez difficiles à voir sur le dos des doigts, marque de bouts de verre
Vêtements/style : C'est une question piège ?
Autre : Ne vous attendez pas à ce qu'il soit normal

Histoire
La politique, l'argent, la renommée. C'est le monde de son père. Par extension, celui de sa famille. Le gamin cool qui a une villa, une piscine, un grand jardin, toutes les dernières consoles, les derniers jeux, les derniers jouets, c'était lui. Damen Irridval, le fils d'un homme politique en vogue, en course pour le poste de maire de Londres. premier ministre, peut-être, un jour. Mais pour l'instant, et toute la vie de son fils, Charles Irridval a été éminent membre de la Chambre des Communes. Réélu à chaque fois depuis son premier mandat, il a bien l'intention de continuer en visant toujours plus haut.
Damen, lui, a toujours été allergique à la politique. Responsabilité, gestion, économie, problèmes nationaux ; autant de choses dont il n'a jamais voulu parler. Enfant, il était le petit blondinet souriant sur les portraits de famille, une campagne à l'Américaine que son père suivait scrupuleusement pour grappiller des électeurs. C'est son seul lien avec la politique, et ça lui convient très bien.

La vie dans sa famille n'a jamais été spécialement rose. En bon cliché d'homme d'affaires, son père n'était jamais présent. Il compensait son absence en noyant sa femme et son fils sous les cadeaux, et ça aurait pu suffire, s'il n'y avait pas eu ce malaise constant. La détresse de sa mère, qui voulait un deuxième enfant mais ne put jamais en avoir à cause d'un accident. L'assistante de campagne trop souriante, trop aguicheuse, son père pas assez radical pour la faire cesser une bonne fois pour toutes. Il ne s'est rien passé, du moins pas qu'il sache, mais la haine de sa mère envers cette femme n'a fait que grandir de jour en jour. Elle déchargeait sur elle toute sa frustration, sa peine, sa solitude. Damen se demande encore par quel miracle le couple de ses parents tient toujours - sûrement pour préserver les apparences - mais ce qui est sûr, c'est que cette tension et ce déferlement de haine ont eu une terrible influence sur lui.

Il a évolué, lentement mais sûrement, de l'enfant sociable, doux et aimé de tous à la petite peste populaire. Il était le cliché de la diva au centre du monde, jusqu'à se faire surnommer "Dame" par la majorité de son école. il distribuait son argent dans les événements scolaires pour se faire aimer, riait de ceux qui ne lui ressemblaient pas, s'entourait de sa clique d'amis populaires et d'admirateurs et admiratrices dévoués. Et dans ce groupe d'amis, il y avait Leo.
Leo était un ado arrivé tout droit du nord de l'Angleterre. Ses parents avaient rejoint la capitale pour le travail de son père. Comme lui, Leo vivait jour après jour l'effondrement de sa famille, en plus du manque de sa région natale. Comme lui, il avait décidé d'être parfait, comme si contrôler son image pouvait lui permettre de contrôler son existence. Amical, souriant, populaire, extraverti. Une façade pour cacher chaque nouvelle fissure. Oui, Leo était comme lui. Est-ce pour ça qu'il s'en sentait si proche ? Ou pour ça qu'il ne se passait pas une minute sans qu'une petite pique s'invite dans ses mots, un reproche, un commentaire, comme s'il voulait le voir s'améliorer dans tout, le voir se surpasser, comme s'il déchargeait sur lui ce qu'il n'aimait pas dans sa propre personne.
Soit toi-même. Travaille plus. Tu as du talent, pourquoi tu ne l'exploites pas ? Dis à tes parents comment tu te sens. Ne souris pas quand on se moque de toi ! Défends-toi un peu. Arrête de croire que tu n'y arriveras pas. ne pleure pas en public. Arrête d'être en retard. On ne peut pas compter sur toi. Soit sérieux, bordel !
Et un jour, Leo a arrêté de répondre à ses messages.
Quatre, cinq, dix appels, aucune nouvelle.
Il partit du principe que Leo lui en voulait trop pour vouloir lui adresser à nouveau la parole. Ce fut la première fois depuis des années qu'il envisagea de s'excuser.
Trop tard, sans doute.


- Damen... est-ce que tu peux... aller dans le bureau du principal ?
Son regard se posa sur sa prof. Elle semblait... bizarre. beaucoup trop aimable avec lui, beaucoup trop gentille. Ce n'était pas normal. un léger soupçon d'angoisse passa à travers sa façade.
- Je n'ai rien fait.
- Je sais, Damen. Vas-y juste, d'accord ?
Il fronça les sourcils. Tourna la tête vers son amie, qui haussa les épaules. Avec un soupir, il quitta son groupe et rejoignit ce bureau qu'il avait beaucoup trop vu. Mais c'était... différent, aujourd'hui. une femme aux cheveux noirs et au regard plus doux qu'il en avait jamais vu se tenait à côté du directeur.
- Qu'est-ce que je...
- Assieds-toi.
Là aussi, une voix trop calme. Il avait l'habitude d'entendre le proviseur lui crier dessus, au moins d'un semblant de colère ou d'autorité. Sa gentillesse était dérangeante. Mais Damen s'exécuta, s'assit sur cette chaise qui l'avait tant accueilli et qu'il n'était pas près d'arrêter de revoir. Le directeur prit une inspiration ; en baissant les yeux, Damen aperçut un téléphone sur la table. Coque verte, reconnaissable. Celui de Leo.
- Si c'est à propos des appels que je lui ai passé, c'est parce que je m'inquiétais ! Il ne...
- Damen.
Il l'avait interrompu sans force, sans colère, presque avec tendresse.
- Damen, Leo est...
Il devina plus qu'il n'entendit le mot qui fut prononcé, et son esprit s'enfuit dans le brouillard.


Quand il reprit conscience de ses gestes et de ses pensées, il était dans un couloir, en larmes et en rage, en train d'arracher des photos des murs. Du verre brisé s'étalait autour de lui, le panneau des photos de classe dont il avait extrait la sienne. Elle se déchirait entre ses doigts, encore et encore, mais il ne ressentait rien.
- Dame. Dame, arrête !
- Ta gueule, Emily !
Il avait hurlé. Ce fut suffisant pour ouvrir les vannes.
- C'est de ta faute ! C'est de notre faute !
- Ma... faute ?
- Tu savais qu'il allait mal ! Tu n'as rien fait pour l'aider ! Rien ! Il pleurait... Tu sais qu'il pleurait ! Tu aurais dû l'aider ! Tu aurais dû faire quelque chose ! Pourquoi tu n'as rien fait ?!
Ce n'était pas à elle qu'il adressait ces mots, mais il voyait son visage se liquéfier.
- Tu as continué... il allait mal et tu as continué !
Il se prit la tête dans les mains, sentant ses cheveux tirer sur son crâne. Il marmonnait, en boucle.
- Tu aurais dû l'aider, tu aurais dû arrêter...
Et d'un coup, brusquement, son point atterrit dans la partie du verre qu'il n'avait pas brisée, faisant sursauter tout le monde autour de lu. Le sang coula le long de ses doigts.
Une punition, enfin, pour son crime.
Il saisit un bout de verre. Quelqu'un dut l'arrêter car il n'y a aucune marque sur son corps témoignant de cet instant. Et car il est encore en vie.
Lui.
La mauvaise personne.


Damen se frotta les yeux de l'index et du majeur, avec un grognement. Ca faisait longtemps que ces cauchemars - ces souvenir - n'étaient pas revenus le hanter. Il se redressa, laissa les draps glisser sur son corps nu, tourna la tête pour apercevoir une chevelure rousse à ses côtés.
- Rappelle-moi ton nom ? lâcha-t-il d'une voix pâteuse en guise de bonjour.
Elle se redressa à son tour et il put voir son visage. Mouais. Pas la plus jolie qu'il ait eue, mais il comprenait pourquoi elle avait atterri dans son lit.
- Dory.
- Comme le poisson ?
Il se mit à rire, indifférent au regard noir qu'elle lui lançait.
- Tu penses que tu es le premier à faire cette blague ?
Il haussa les épaules. Elle était vexée ? Tant pis. pas comme s'il accordait de l'importance à ce que pensait cette fille. Damen se leva, enfila son caleçon trouvé par terre en époussetant les miettes de chips qui traînaient sur le tissu.
- Une idée de ce qui s'est passé hier ?
- On a couché ensemble.
Il soupira en levant les yeux au ciel.
- Sans déconner ? Tu as pas d'autres infos, Darcy ?
- Dory.
- Oui, le poisson, c'est vrai. Pardon.
Il l'entendit grogner mais ne releva pas, trop occupé à chercher où avait bien pu passer sa chemise. Pour une raison mystérieuse, il finit par la trouver dans la salle de bain, sur le rideau de douche. Pourquoi pas... Sa cravate fut plus facile à récupérer : entre les deux oreillers, pas bien compliqué de savoir à quoi elle avait servi. C'est avec sa chemise à moitié boutonnée et la bande de tissu en main qu'il ouvrit la porte.
Il la referma aussitôt, assailli par les flashs.
- Dany ?
- Dory.
- Dory, on est où ?
- Dans un hôtel, je dirais.
Il regarda autour de lui. C'est vrai que maintenant qu'elle le soulignait, ça sautait aux yeux.
- Oui... Oui, j'ai dû payer la chambre. Euh...
Il faisait les cent pas en réfléchissant, claquant des doigts pour essayer de trouver ce qui le dérangeait.
- Ah, oui ! Si on est dans un hôtel, comment les paparazzis sont entrés ? Il doit y avoir la sécurité.
- Tu leur as donné la clé.
- Ah ? Aaaah ! Ca explique, ouais. ... J'ai besoin d'un verre.
- Il est huit heure du mat'.
- J'ai besoin d'une aspirine.
Il commença à fouiller les tiroirs et les placards.
- Tu as pris pas mal de cachets hier, c'est sûrement pas une bonne idée.
- Tu as raison... Pourquoi tu as raison ? C'est tellement fatiguant.
Il soupira mais cessa de chercher le fameux comprimé censé chasser son mal de crâne. Résigné, l posa la cravate dénouée sur sa nuque et se mit en quête d'un pantalon et de chaussures. Il ne trouva ni l'un ni l'autre, se résolut à sortir en caleçon. Mais le sol du couloir était sûrement trop sale, avec cet attroupement.
- Je t'emprunte ça.
- Mais ce sont des ta... lons...
Il ne l'écouta pas, cette fois. il glissa ses pieds dans ses sandales et gagna brusquement dix centimètres. Il vacilla légèrement et cela lui tira un nouveau rire.
- Tu es sûr que t'es pas toujours bourré ?
- Certain. Allez, c'est l'heure d'aller rencontrer mes fans.
Il se stabilisa du mieux qu'il put et ramena ses cheveux en arrière avant de franchir la porte, posant pour les paparazzis en maintenant les bords de sa chemise.
- Salut ! Il vous faut combien de photos ? Allez-y, c'est gratuit.
Sourire aux lèvres, il les écoutait marmonner. juger. Il entendait les flashs. Et il se sentait bien.


Le magazine claqua sur la table devant Damen ; il eut la décence de sursauter.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Un numéro de Vogue, répondit-il en haussant les épaules.
- Ne te fous pas de moi, Damen !
L'adolescent haussa les épaules. Que son père hurle, s'il l'estimait nécessaire, un moustique lui aurait fait plus d'effet.
- Tu n'as même pas quinze ans ! Les magazines ne parlent que de tes frasques ! Même le journal ! Pourquoi tu fais ça ? Tu essayes de me saboter ?
Il éclata de rire.
- Ha ha ha. Mais quelle erreur j'ai fait père : j'ai oublié un instant que tu étais le centre du monde !
Il continua de rire jusqu'à ce que le poing de Charles frappe violemment sur la surface de bois. Alors il le regarda jusqu'à ce que l'homme recommence à crier et, de nouveau, Damen l'ignora. Il avait senti un petit renflement sur sa peau en passant sa main sur sa mâchoire. un bouton, sans doute. Alors pendant que son père s'égosillait, il le jaugea du bout des doigts. Est-ce que cette marque sur son menton risquait de le défigurer et, si oui, combien de temps ? C'était tout de même plus important que tout ce que son père pourrait bien lui dire.
- Damen, tu m'écoutes ?
- Pas du tout. Dis, toi qui le voit, est-ce que tu penses que je devrais mettre de la crème ? C'est moche, ou ça passe encore ?
Son père resta bouche bée un moment.
- Pourquoi tu agis comme ça ?
- C'est un peu tard pour t'interroger sur mes raisons, tu ne crois pas, Charles ?
Il sourit, abandonna l'obsession sur son bouton et regarda sa montre avant de hausser un sourcil.
- Bon ! C'est pas tout ça mais il faut que je te laisse, père. J'ai un cours de langue.
Il passa sa langue tout le long de sa lèvre supérieure avec un sourire très explicite et se leva, laissant sa chaise dérangée derrière lui. De quoi le mettre en rage.
- Damen, reviens ici !
Il l'ignora. Encore et toujours. C'en était presque un sport, à ce stade, et il méritait bien une médaille.
- Damen ?
L'assistante de son père, avec sa voix fluette et son ton innocent désagréable. En passant, il lui asséna un coup de coude dans l'estomac. Pour la forme, pour sa mère, pour la diversion, pourquoi pas ? Ça ne manqua pas.
- Natasha ! Ça va ?
Un grognement douloureux répondit à l'inquiétude de l'homme. Damen sourit. murmura d'un ton désabusé :
- Tellement prévisible.
Puis il s'éloigna sans un regard en arrière.
- Damen, reviens. Damen !!


Bien sûr que tu as besoin de compagnie ; il s'appelle Rhum-vodka et c'est un très bon ami à moi.
Accroupi à côté d'une jeune fille en larmes, presque sorti de nulle part, Damen prononça ces mots avec un sourire. Un blondinet en robe de mariée au bal de fin d'année, les pupilles plus dilatées qu'à l'ordinaire, qui la regardait à peine avant de se redresser.
- Si tu veux de l'alcool, je peux t'en trouver. Beaucoup. En fait, je peux te trouver un peu tout. À une condition : je n'ai pas envie de t'entendre pleurer sur tes problèmes pendant des heures.
- Je promets pas que je t'en parlerais pas. Mais certainement pas des heures. Par contre... Je veux bien devenir amie avec Rhum-vodka. Tant qu'il embrume mes yeux, je ne dis pas non. Fais-moi oublier. Donne moi de l'alcool. De la drogue. Ton corps. Je m'en fous. J'veux juste oublier et avoir l'impression de respirer. Tu peux faire ça ?
- Je vois qu'on parle la même langue.
De l'alcool, de la drogue ou son corps, hein ? Quelle merveilleuse façon de penser. Il acquiesça, chassa une poussière qui s'était invitée sur le haut de sa robe, puis il détailla à son tour sa camarade. Jolie et, comme il l'a pensé au premier regard, assez bien foutue.
- Je peux tout faire. Il me suffit d'avoir une bonne motivation.
Un instant, il suivit le regard de la jeune fille, le vit se poser sur un duo plus loin, et reporta son attention sur elle. Un bête chagrin d'amour la mettrait dans cet état ? Non, il ne pouvait pas y avoir que ça. Une fille de son âge qui lâchait un "de l'alcool, de la drogue ou ton corps" de façon aussi banale devait être au moins aussi détraquée que lui.
- Je m'appelle Eri. Eri Tanaka. Et toi ? Qui es-tu ?
- Damen Irridval
Ça avait commencé comme ça. Une rencontre improbable au bal, entre un garçon un peu timbrée et une fille désespérée. Sans trop de surprise, ils avaient couché ensemble. Un peu plus surprenant après ça, ils s'étaient revus. Pas tant que ça avant l'ouragan de Londres, puis plus souvent. C'était elle qu'il alla voir après une dispute plus orageuse que les autres avec son père. Et puis leurs parents s'en étaient mêlés.
Il trempa ses lèvres dans son verres en tenant son téléphone de l'autre main, relisant une nouvelle fois le message qui s'y affichait. Cela faisait une semaine qu'il l'avait reçu. "Je ne reviens pas après les vacances, ma mère veut me ramener au Japon." Puis le suivant, envoyé hier soir, dont il ne pouvait que se souvenir bien qu'il l'ait effacé aussitôt après l'avoir reçu. "Viens me chercher, Damen..." Il ne put retenir un petit ricanement en y repensant, qu'il noya dans une nouvelle gorgée. Rhum-vodka, son cocktail le plus violent, celui qu'il avait tendance à boire quand il voulait juste pouvoir s'amuser sans réfléchir. Venir la chercher... pourquoi ? Pourquoi ferait-il une chose pareille ?
- Ne dis pas n'importe quoi.
Au contraire, elle était mieux ainsi. Loin de lui, elle avait une chance de survivre, de résister à sa corruption, quand bien même il avait déjà bien accentué la gangrène installée dans son cœur. Elle pourrait guérir. Elle pourrait changer, ne pas sombrer dans sa spirale, ne pas suivre le même chemin que ceux qui se perdaient dans son ombre et finissaient par se faire avaler par les ténèbres.
Ainsi soit-il.


- Sérieusement, un strip-club ? Ton père va te tuer !
- Il est furieux. C'est exactement ce que je voulais.
Elle l'observa en plissant les yeux.
- C'est à cause d'Eri ?
- Non. C'est à cause de mon père, et tu le sais très bien.
- Hm...
Elle soupira tandis qu'il terminait sa bière et la laissait tomber dans le vide, puis elle posa les mains derrière elle pour se tourner vers le ciel, désabusée. Il savait qu'un jour, elle renoncerait à le faire changer d'attitude, mais ce n'était visiblement pas ce jour.
- Tu comptes faire ça combien de temps ?
- Il doit y avoir une limite de temps ?
- Dame...
- Tu as le droit de m'appeler Damen, tu sais, Emily.
Elle haussa les épaules, laissant ses jambes battre dans le vide.
- Ça ne te fera pas oublier Leo.
- Je sais.
Il se leva, en équilibre sur le bord du toit où ils étaient assis. le vide se dressait en dessous d'eux. A une autre époque, il aurait voulu sauter, suivre la voie de son ami. Cinq ans déjà que Leo avait craqué. Lui aurait dix-huit ans dans deux mois. Il se demandait encore comment il avait tenu jusque là. Encore un an, et il serait majeur, assez vieux pour avoir le droit de diriger son commerce clandestin. Est-ce que ce serait aussi amusant, quand ça serait légal ?
- Ça me fait au moins oublier l'appel de la chute.
Emily regarda son ami, regarda en bas, soupira.
- Tu ne pourras pas continuer éternellement.
- Bien sûr que si ! Après tout...
Il sautilla, s'écarta tout de même du bord après sa démonstration d'équilibre. Tendit sa main à la jeune fille.
- Le spectacle doit continuer.

Pseudo : Tessa
Âge : 26 ans
Lecture 18+ : Oui

Commentaires/précisions : Je vous ai manqué ? ~
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Martel Raykin
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02.05.22 14:10
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Mes persos ne sont pas tous d'accord sur la réponse à donner à ton "je vous ai manqué :eyes:

Je te remets le lien pour les listings :
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