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Indarë

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À peu de chose près

Damen Irridval
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Damen Irridval B1 |:| Bar et restauration (TH)
B1 |:| Bar et restauration (TH)
Genre : Genderfluid
Sexe : Masculin
Age : 20
Date de naissance : 26/03/2004
Taille / Poids : 1m70 / 50kg
Orientation sexuelle : Pansexuel
Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britannique
Messages : 710
Date d'inscription : 02/05/2022
Couleur(s) de parole : Damen : #669966 ||| Charles : #cc6600 ||| Natalia : #3399ff ||| L'assistante : #ff99ff ||| Emily : #990099 |||
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18.05.22 14:47
Rp terminé
Lycée |:| 4°1, Tradition

» T'as vraiment l'intention de rester là ?
» Hm ?

Il rouvre difficilement les yeux pour voir le type qui le fixe avec un air un peu agacé. Pourquoi agacé ? C'est lui qui a organisé la soirée, alors pourquoi il s'étonne qu'il soit là, exactement ? Avec un soupir, Damen se redresse, le regard dans le vague.

» Tu disais quoi ?
» Super, t'es complètement défoncé...
» Ça surprend encore des gens ?

Soupir de son interlocuteur, qui balance un coussin sur le canapé où Damen était affalé une demi-seconde plus tôt.

» Écoute, Damen, il est cinq heure du mat' et mes parents rentrent dans pas longtemps, alors ça serait bien que tu sois... pas là, tu vois ? Il reste plus que toi, de toute façon.
» Pourquoi t'organise des soirées si tes parents rentrent le lendemain matin ? T'es chiant.

Comment il s'appelle, déjà ? Bah, peu importe. Ce qui compte, c'est qu'il est en train de le virer de chez lui. Ça le soule. Il n'a pas envie de traverser Londres pour finir sa nuit dans son club, mais l'alternative la plus proche est de rentrer et... À cette heure-là, il est quasiment cent pourcent sûr de croiser au moins son père ou l'autre poufiasse. Il grogne en se redressant, récupérant la bouteille à moitié vide qui traîne au pied du canapé et que le gars n'a pas eu le temps de ranger.

» T'es sérieux, là ?
» Cadeau de départ. Et j'ai ramené la moitié du bar, tu vas pas me faire chier pour une demi-bouteille.

L'autre le toise avec une expression qui mêle de la pitié, du mépris et de l'agacement. Comme tout le monde, donc. Est-il obligé d'être si peu original ? Ah, non... on dirait presque qu'il s'inquiète pour lui, à bien y regarder. C'est mignon.

» Tu devrais peut-être dormir ici, en fait... Je dirai à mes parents que tu étais malade et que tu es passé.
» Personne sur cette planète croira jamais un truc pareil. T'emmerde pas, je vais rentrer.
» Tu tiens à peine debout...
» Eh bah si je m'effondre au milieu de la rue, les flics m'embarqueront et mon père me rapatriera chez moi, ça ira encore plus vite.

À ce stade, il préfère parfois limite dormir au poste que chez lui. Les deux sont des prisons, autant rester dans celle qui est plus proche de son élément. Sans plus se soucier de l'organisateur de la soirée, Damen quitte sa maison pour traverser la ville. À cette heure-là, il n'y a littéralement personne, à part des gens peu fréquentables, mais le peu qu'il croise l'ignore totalement, trop occupés à errer dans le même état que lui. la seule différence c'est que lui, il a une destination. Une destination nulle, mais une destination quand même.

La bouteille est vide quand il arrive dans sa rue, et le monde un peu plus flou. Bon, d'accord, peut-être que boire sur le reste de la route était une mauvaise idée, ou alors c'est juste tous les autres trucs qu'il a consommés dans la soirée qui font leur effet. Il est encore assez conscient pour se souvenir du code de la barrière, c'est l'essentiel.
Ou pas. Pourquoi ça ne s'ouvre pas ? Agacé, il tape le code deux, trois, quatre fois, mais le portail reste désespérément fermé. Est-ce qu'il se trompe ? Pourtant il est vraiment persuadé d'avoir la bonne combinaison... Tant pis. Avec un grognement agacé, il entreprend d'escalader la grille pour atteindre l'autre côté. L'alcool, entre autres, anesthésie la douleur qui se répand dans sa cheville suite à son atterrissage absolument pas contrôlé, et il titube le long de l'allée. Est-ce qu'elle a toujours été aussi longue ? Il n'a vraiment pas le courage de la remonter entièrement, sans compter les escaliers à monter pour atteindre sa chambre...

Sinon, l'herbe est confortable aussi. De toute façon, il se fera hurler dessus où qu'il dorme, autant qu'il y ait une vraie raison.  Il s'écarte de l'allée pour avancer sur le gazon, jusqu'au bord de la piscine, et trouve un coin d'herbe un peu humide où se rouler en boule. Il ne se souvient pas qu'il ait plus, pourtant c'est comme si elle avait été arrosée... Il hausse les épaules en oubliant aussitôt ce détail. L'important c'est qu'elle soit confortable et que la piscine n'est pas loin. Comme ça, il pourra aller dans l'eau s'il a besoin de se réveiller rapidement. Oui, c'est un bon plan... Sa bouteille a disparu. Elle a dû casser pendant qu'il escaladait le portail, il n'a même pas fait gaffe. C'est pas important, elle était vide de toute façon. Il ferme les yeux, emporté par le noir de son esprit.

C'est une sensation d'eau qui le réveille. Pas une grosse vague, non, une... bruine ? Est-ce qu'il pleut ? En entrouvrant les yeux, il ne voit pourtant aucun nuage au-dessus de sa tête. Est-ce qu'on ne peut pas juste le laisser dormir en paix ? Il n'a pas la moindre idée de l'heure, mais il est sûrement beaucoup trop tôt pour être réveillé de toute manière.



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25.05.22 18:25
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Âge : 17 ans
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Classe : 3°1
Une journée parfaite, voilà ce que se dit le blondinet en étant réveillé en douceur par le majordome lui étant attitré. Au programme, des bonnes choses comme aller en ville pour récupérer les nouvelles collections des plus grandes boutiques de luxe que son père a été réservé le mois précédent, tandis que les modèles étaient seulement en préparation, un cours de chant particulier avec un coach vocal ayant déjà été sélectionné par sa mère alors qu'il n'avait que 10 ans et un après-midi tranquille entre se prélasser dans le jardin ou trouver un nouveau professeur de tennis servant à remplacer le minable qui a osé se casser le poignet lors d'un week-end à la montagne.

La petite diva se redresse au sein de ses draps de soie tandis qu'elle regarde un peu partout autour d'elle, émergeant de sa nuit de sommeil réparatrice. L'homme à tout-faire s'adresse ensuite à l'enfant, précisant que le déjeuner est prêt en bas, énonçant ce qui le compose, précisant l'heure qu'il est tandis qu'il tend sa main afin d'aider l'enfant gâté à sortir de son lit. Il serait très fâcheux qu'un manquement d'attention puisse donner naissance à une blessure malencontreuse au joyau des de Sèze.

Jun s'en saisit délicatement, après quoi il fait glisser ses jambes sur le matelas afin de se retrouver assis sur le bord de son lit.

- La nuit était-elle agréable, monsieur ?
- Oui.

Lui retourner la question ? Quelle idée ! Quelle audace ! Le bien-être de cet homme ne l'intéresse pas. Seul le sien détient un intérêt véritable, c'est d'ailleurs pour cela qu'il y a une différence entre eux deux. L'un est le servant, l'autre le servi. Une différence sociale qui demeura ainsi et qui ne peut être changée par le biais du bon vouloir.

- Comment vous sentez-vous ? Aucune douleur, aucune courbature suite à une mauvaise posture nocturne ?

A ces mots, Jun s'arrête et plante son regard dans le sien, un regard transperçant, comme celui de sa mère. Le genre de regard qui signifie à la fois tout et rien, celui auquel il faut s'attendre à quelque chose, que cela soit négatif ou positif. Il se redresse complètement, debout, ne le quittant pas une seconde des yeux, poussant presque l'homme pourtant plus âgé que lui à fuir cette pression bientôt synonyme de remontrance.

Après quelques longues secondes dans cette position inconfortable, le plus jeune tourne les talons tout en donnant un petit coup de phalanges retournées dans sa longue chevelure dorée, la faisant légèrement virevolter par-dessus son épaule accompagné d'un son prétentieux.

- Je ne fais jamais rien de mauvais.

Et tandis que l'enfant star quitte la pièce après avoir enfilé un peignoir ainsi que ses chaussons, l'homme laissé derrière se confond en excuses, plié vers l'avant avec comme intention de montrer une forme de respect à son supérieur qu'il aurait potentiellement offensé avec des paroles maladroites, pourtant initialement dépourvues de mauvaises intentions. Seulement, à vouloir en faire trop, on le fait mal. Mais cet écart pourrait lui coûter sa place, une place valant son pesant d'or étant donné que l'homme était grassement payé, en plus d'être nourri et logé par les parents au sein de demeures toutes plus époustouflantes les unes que les autres.

Tout en descendant lentement ainsi qu'avec aisance les longs escaliers taillés dans le marbre blanc, la voix juvénile du garçon résonne dans les hauteurs de la maison donnant presque cette impression de supériorité.

- Oh et n'oubliez pas de me préparer mes vêtements pour tout à l'heure, Jonathan. Assurez-vous que cela soit prêt lorsque je sortirai de mon bain. Et faites un choix judicieux... pas comme cette imbécile d'Anna.

L'une des autres domestiques de la maison qui y travaille toujours et qui est d'ailleurs en plein nettoyage du sol de la cuisine, le but étant qu'elle entende tout quitte à la blesser, la vérité n'étant pas toujours la plus agréable à entendre.

Aujourd'hui, les parents ne sont pas là. Ils voyagent. Enfin, disons qu'une réception a été organisée à Paris et qu'ils se devaient d'être présents, excluant au passage les enfants de cet entretien entre adultes qui ne les regardait pas. Alors, forcément, tout était bien calme... enfin... jusqu'à une femme se mette à hurler à l'avant-cour.

Au début, Jun n'y prête pas attention, bien que déjà agacé par ce bruit insupportable dès le matin. Cela devait être une autre domestique qui s'était blessée ou il ne savait quoi, pas de quoi s'alarmer. Puis un autre cri se mis à retentir, poussant le garçon à déjà froncer les sourcils d'énervement. Ce n'est qu'au troisième et dernier cri provenant de cette femme qu'il se leva de sa chaise, tout en haussant la voix au sein de la maison résonnant ses paroles.

- Y a-t-il quelqu'un qui puisse faire taire cette chose ? Je déjeune et j'aimerais bien être en paix.

Certainement occupés à leurs tâches respectives, personne ne répondit et la femme en question déboula dans la salle à manger, hurlant et s'agitant dans tous les sens.

- Oh mon dieu ! Un cadavre, un enfant mort devant la maison ! Il... Il va pourrir votre belle pelouse !

Il dévisagea l'énergumène qui venait tout bonnement de nullifier un début de journée pourtant annonciateur de perfection. Cette godiche avait non seulement pénétré sa bulle personnelle, mais en plus de ça, elle avait certainement dû alerter la moitié de Londres en criant de la sorte dehors.

- Arrêtez de crier, votre désagréable voix va me provoquer des maux de tête. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Un cadavre, mais vous n'êtes pas nette, ma pauvre ? Allez vous prendre un calmant, ça nous sera tous utile puisque vous ne parvenez pas à l'être dans votre travail.

Il soupira tout en levant les yeux au ciel avant d'être piqué par la curiosité de cet évènement une fois la femme écartée de son environnement. Mais alors qu'il pensait à se rendre tout seul jusqu'à l'endroit indiqué par la femme, il se rétracte en prenant conscience qu'il pourrait s'agir d'une magouille d'un tout autre genre. Peut-être que des paparazzis malintentionnés se cachent dans le coin ? Peut-être que des psychopathes savent que ses parents sont absents et estiment le moment opportun pour le kidnapper ? Par simple souci de conscience, il appelle Jonathan, l'invitant à passer devant et à l'accompagner jusqu'à la devanture de la maison.

Le garçon et l'homme sortent de la maison, s'avancent jusqu'à repérer la masse humaine étalée sur le sol. Arrivé à une certaine distance, Jun ne désire plus s'avancer davantage, préférant laisser le larbin s'occuper du reste tandis qu'il regarde de loin. L'homme en question, vêtu de noir, s'approche, voyant ce qui s'apparente à un jeune garçon être attaqué par les arroseurs automatiques s'étant mis en marche. Dès lors, il se retourne et explique sans grande discrétion tout ce qu'il voit au plus jeune, mais que lui aussi aperçoit très clairement.

- C'est un jeune garçon ! Il n'a pas l'air mort ! Et... il est aspergé par les arroseurs automatiques !
- Oh, mais espèce d'idiot, j'ai aussi des yeux ! Eteignez les arroseurs automatiques, dans ce cas, si vous avez peur d'être mouillé. C'est pas possible, je suis entouré d'incapables...

Une fois cela fait, le majordome retourne vers le corps et pose une main dessus pour le secouer dans une volonté nette de le réveiller et de voir ce qui l'a amené ici. De son côté, Jun, les bras croisés, attend avec impatience quelles sont les raisons qui ont poussé ce trouble-fête à s'immiscer à son domicile sans autorisation, mais qui, en plus de ça, à purement et simplement gâcher le début de sa journée.
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26.05.22 16:55
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Ce serait peut-être le moment de se lever. Il a beau sentir l'eau, l'idée même d'ouvrir les yeux lui donne des maux de tête. Il ne demande qu'à dormir tranquillement, mais non : le monde semble s'être ligué contre lui ce matin. Quelqu'un crie. Une voix de femme. Pas sa mère, alors il l'ignore. C'est sûrement la pouffiasse qui appelle son père ou, pire, qui se croit en position de lui faire la morale. En tout cas, elle crie trop fort et ça n'arrange pas, mais alors pas du tout, sa migraine.

» Ta gueule…

C'est d'une voix pâteuse et très loin du réveil qu'il prononce ces mots, mais la femme s'est déjà tue. Elle s'est barrée ? Tant mieux, au moins il a du silence. Si seulement cette eau insupportable pouvait s'arrêter aussi, la matinée commencerait à ressembler à quelque chose, et il pourrait dormir jusqu'à l'aprem, surtout. Mais le calme ne dure jamais longtemps. Il entend quelqu'un reprendre la parole et émet un grognement agacé. Pourquoi ne le laisse-t-on pas juste tranquille ?

Il semble que ce soit trop demander. L'eau s'arrête, point positif, mais quelqu'un le secoue par l'épaule. Qui ? Pas la moindre idée, mais la réaction serait la même de toute façon. Il n'aime pas sentir des mains sur lui tant qu'il ne l'a pas explicitement réclamé, et encore moins pendant son sommeil.

» Ne me touche pas.

Plus de vie dans sa voix, déjà. Toutes ces conneries ont réussi à le réveiller. Damen roule sur le dos avec un soupir en passant ses mains sur son visage. Donc la nuit est finie ? D'accord… Il redormira plus tard. Probablement pas, vu que les insomnies vont certainement s'en mêler, mais c'est l'intention qui compte. Vu que tout le monde semble décidé à écourter son sommeil, il se résout à ouvrir les yeux. Le visage qui lui fait face ne lui dit rien, pas plus que la silhouette blonde plantée un peu plus loin.

» T'es qui, toi ?

Est-ce que tout ce qu'il a consommé hier était assez fort pour impacter sa mémoire ? Non, probablement pas à ce point. Mais ni l'un ni l'autre n'est familier, et si son père avait décidé d'inviter des gens, il aurait eu cinquante mémos en vingt-quatre heures, donc il serait au courant. Normalement. Justement pour éviter qu'on le trouve allongé dans l'herbe comme ça. Même si les gens s'habituent, trouver son gamin trempé et encore défoncé de la veille dans le jardin, ça n'est jamais très bon pour l'image du maire. Du coup, il y a quelque chose qui cloche.



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05.06.22 21:30
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Le garçon allongé dans l'herbe marmonne quelques mots avant d'émerger de son sommeil et de se retrouver nez-à-nez avec Jonathan, celui-ci quelque peu effrayé par cette découverte, mais aussi vexé de la façon dont on vient de s'adresser à lui.

A la question qui est posée, Jun s'apprête à prendre la parole, mais celle-ci se retrouve être coupée par le jeune majordome prétentieux visiblement piqué à vif par les grossièretés évoquées à son encontre.

- Qui je suis ? Mais vous, grossier personnage, que faites-vous dans l'humble demeure des "de Sèze" ? Avez-vous une invitation ? Un permis d'entrée ?

Le jeune chanteur lève les yeux au ciel avant de soupirer de manière suffisamment audible pour que son serviteur s'en aperçoive, se tourne vers lui, baisse le regard en signe de respect et se recule de la limace faisant tâche au milieu de cette verdure parfaitement entretenue.

Un peu comme pour échanger les places, c'est Jun qui s'avance, ne quittant pas de ses yeux perfides la... chose... étalée dans son jardin. Les bras croisés, les jambes droites et un sourcil arqué afin de démontrer la surprise mêlée au questionnement de cette trouvaille, il se racle la gorge de façon succincte tout en appuyant sur cet air hautain qui ravit tant à sa famille.

- La véritable question serait de savoir qui tu es, tu ne crois pas ?

Sa voix, son intonation... se veulent des plus insupportables possible, comme une volonté permanente de prendre les autres de haut en se sentant impuissant, invincible, quand bien même il pourrait s'agir d'un prince étranger et égaré, on s'en moque, il est chez les "de Sèze" et il doit le savoir. De toute façon, au vu de ses racines issues de la noblesse, on peut dire que son statut social dépasse celui des simples riches. Non, son sang est presque bleu. Même le maire lui-même serait prêt à faire la courbette face aux personnes de son rang.

- A qui avons-nous l'honneur ? Enfin, devrais-je dire, le déshonneur ?!

Content de sa petite blague, un rire discret et distingué accompagne le geste du dos de sa main venant camoufler une partie de ses lèvres si parfaitement tracées. On ne savait plus s'il l'on se trouvait face à un enfant de star du XXIème siècle ou face à la progéniture royale d'une époque révolue. Avec ses allures de princesse et ses manières raffinées, il continue de dévisager l'individu se trouvant à ses pieds, le jugeant du regard de la tête au pied comme s'il s'agissait d'évaluer la beauté d'une viande. Et puis, soudainement, le ton change tout comme sa façon de s'exprimer, juste derrière un soupir marquant la rupture entre comédie et réalité.

- Bon, allez... bouge de là. Ta présence putride risque de faire noircir notre parterre. Je te laisse, disons... 1 minute pour te lever et déguerpir à moins que tu ne préfères que mes hommes de main s'en chargent et te jettent par-dessus le portail de sécurité, puisque c'est de cette façon que tu t'es infiltré, n'est-ce pas ?

Bien qu'il soit blond, chouchouté depuis sa naissance, prétentieux et riche, il n'était pas stupide et se doutait bien qu'il s'agissait du seul moyen le plus plausible de pénétrer les défenses du château. A moins que cet étron soit doté d'une créativité sans nom et qu'il ait creusé un tunnel un peu plus loin pour lui permettre de s'y glisser.

En à peine plusieurs minutes, Jun savait pertinemment qu'il détesterait ce garçon par le biais de sa simple existence. Il incarnait simplement tout ce qu'il haïssait le plus au monde; aucune éducation, aucune gêne et un manquement solide à la bienséance. Et en plus de ça...

- Ah... tu sens l'alcool...

Le geste accompagnant ses paroles ne tarde pas à mimer son dégoût le plus prononcé tandis qu'il recule de plusieurs pas dans une volonté de rafraichir l'air dégradé par une présence nauséabonde.
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06.06.22 0:50
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"Humble" demeure, vraiment ? Même de là où il est, et même avec son mal de crâne, il est déjà sûr que cette baraque est à peu près aussi humble que son père, et ça en dit long. Il se contente de se hausser les épaules. Inutile d'être un génie pour se rendre compte que ce type a autant d'autorité et de crédibilité que la pouffiasse qui sert d'assistante à son père, alors il ne va pas s'embêter à l'écouter. Pire que ça, il répond à ses invectives avec un bâillement blasé. Qu'il se vexe donc, ce genre de personne n'est amusante que quand elle commence à s'offusquer. Mais finalement, c'est le blondinet derrière lui qui finit par s'avancer. Sûrement le gosse des propriétaires, vu son allure. Et rien qu'à sa façon de parler, Damen sent sa migraine empirer.
Ooook, le poids des souvenirs en pleine figure n'était vraiment pas nécessaire. Était-il aussi désagréable que lui quand il était plus jeune ?

» Mais est-ce que tu en as vraiment quelque chose à faire, me semble une question plus pertinente.

Franchement, qu'est-ce que ce gars peut bien en avoir à faire, de son identité ? Il a sûrement juste interrompu son petit-déjeuner. Ou son déjeuner. Ou son dîner - question encore plus pertinente, quelle heure il est, exactement ?

» Oh, mais c'est qu'il est désagréable. On dirait moi quand j'avais ton âge.

Non, probablement moins de son âge, parce que clairement, ce gars-là n'a pas treize ans, ou alors il a eu une puberté vraiment précoce. Mais l'exactitude des chiffres n'est pas l'important : ce qui compte, c'est juste de voir à quel point la possibilité de lui ressembler pourra dégoûter ce petit gosse de riche un peu trop fier de l'argent qu'il n'a pas gagné lui-même. Les divas, il connaît. Sourire aux lèvres en s'efforçant d'ignorer le marteau qui essaye de transpercer le crâne, Damen se relève pour faire face au blondinet, les mains dans les poches. Ah, il est plus grand que lui. Parfait, regarder ce genre de gars de haut est toujours un plaisir, surtout qu'il est souvent rare.

» Le problème, gamin, c'est que j'ai une migraine atroce et que dans ces conditions, sortir de chez toi ou pire, me faire transporter par tes gardes du corps sans doute délicieusement musclés pourrait me faire tomber dans les pommes, ou pire. Tu ne voudrais pas être responsable de la mort du fils du maire, quand même ? Je doute que l'argent de tes parents te sauverait de ce genre de petite maladresse.

Pour une fois que le titre qu'il déteste peut lui permettre de taper sur les nerfs de quelqu'un, autant en profiter.

» Si ton petit esclave bien sage me ramène une aspirine, je partirai gentiment. Et en prime tu pourras continuer de te rincer l'oeil sur mon t-shirt mouillé comme tu le fais depuis tout à l'heure.

Est-ce que c'est vrai ? Probablement pas. Mais s'il y a bien une chose qui énerve les gars propres sur eux comme ça, c'est qu'on puisse sous-entendre qu'ils aient eu un semblant d'attirance, ou même juste un regard, sur quelqu'un qui a l'air d'autant les dégoûter.



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27.06.22 14:48
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Impatient, mais impassible, le jeune de Sèze ne quitte pas des yeux l'intrus lui faisant face, le dévisageant du regard sans la moindre petite particule de gêne ou de honte. Ce type n'avait rien à faire là, il n'est pas de la famille et fait encore moins partie du cercle très privé de la maison, sa présence est donc tout sauf bienvenue. En plus de s'être invité de son plein gré, d'avoir visiblement passé une partie de la nuit à même le sol, il risque d'amener le scandale sur une famille qui l'évite si merveilleusement bien depuis maintenant plusieurs décennies si de malencontreux paparazzis passent par-là. Tout le monde sait qu'ils rôdent toujours dans les environs, comme des rapaces.

Le dérangement se redresse et dépasse de plusieurs centimètres celui qui, dorénavant, doit légèrement lever le menton pour pouvoir s'adresser à lui en le regardant dans les yeux. D'ailleurs, ça l'agace et ça lui retire une façon simple d'imposer sa loi ainsi que son statut qu'il juge supérieur. En plus de ça, cette lassitude que ce dernier adopte, un peu comme détaché de la réalité -ou simplement pas en état de s'y accrocher- titille aisément la tentative de maîtrise de la situation qu'il désire plus que tout. Et ses commentaires... bon dieu, ses commentaires...

- Pardon ?! Désagréable ? Et bien, je n'aurais pas à l'être si monsieur ne s'était pas faufilé chez nous comme un voleur, un dépravé de premier rang.

Bras croisés, sur la défensive, Jun perd patience face à cet individu qui, vraisemblablement, adore jouer avec les nerfs de ses interlocuteurs pour remporter la joute verbale s'étant établie entre lui et son interlocuteur. En somme ; il ne sait pas se défendre autrement que comme ça, de quoi étirer un léger sourire pincé sur le visage satisfait d'un bourgeois un peut trop sûr de sa propre valeur.

- Oh, le fils du maire, je vois, tu es donc... ça...

Ce n'est pas le moment pour lui de montrer ses faiblesses et il serait plus qu'hypocrite de nier le fait qu'il ait été surpris par cette révélation. Pourtant, maintenant qu'il le dit, il est vrai que son visage colle parfaitement avec celui-là du garçon enchaînant scandales sur scandales, nuisant à la réputation de son père et faisant tout ce qui est en son pouvoir pour que les projecteurs restent braqués sur lui. Il est plus âgé que lui, semble-t-il, et pourtant ils agissent exactement de la même façon, si ce n'est pire que la princesse à la natte dorée.

Dans sa dernière prise de parole, il ne fait donc pas référence à son statut, mais plutôt à ce qu'il en a fait jusqu'ici, Ô combien il est pathétique de s'être ainsi efforcé à pourrir la vie d'un père, le sien, mais aussi de se donner tout ce mal pour n'être finalement rien de plus qu'un ramassis d'ordures. Avec dédain, dégoût et une pointe naturelle de prétention, Jun le regarde une nouvelle fois de la tête aux pieds, jugeant une nouvelle fois cette... chose... répugnante qui lui fait face.

Mais il écoute ce que ce dernier à dire tout en demeurant concentré sur la nausée que celui-ci lui procure en l'analysant dans son entièreté en plus d'y incorporer les images des retransmissions télévisées de quelques uns de ses déboires dont il parvient à se souvenir. Après tout, on garde rarement en mémoire les visions d'horreur.

- Comment ça, me rincer l'œil ? Sur toi ?! Tu vis d'espoirs, mon grand.

Entre offusqué et amusé par cette remarque déplacée, il porte une main digne à sa propre poitrine, un sourire forcé et gêné accompagnant un nouveau geste de recul, presque de fuite, face à une situation où il se sent pour la première fois plutôt désarmé. Comment doser sa réaction face à une insinuation somme toute grotesque à son égard ? En plus de devoir gérer l'histoire de sa présence, mais aussi et surtout le fait que des paparazzis puissent débarquer à n'importe quel moment. Tout sauf ça. Tout sauf se retrouver en première page de journaux, en peignoir, avec celui sur qui il peut désormais poser un nom et un prénom; Damen Irridval.

Un peu pris de court, il se tourne vers son majordome toujours présent, mais droitement posté près de la porte d'entrée, lui faisant signe de se joindre à lui, pressé par une soudaine et vive angoisse, lui chuchotant quelques mots à l'oreille afin de s'assurer qu'aucun autre invité indésirable ne puisse l'entendre au cas où il serait trop tard.

- Vous, amenez-le à la cuisine, donnez-lui de l'aspirine ou que sais-je pour lui faire passer son... état... et assurez-vous à ce qu'il quitte le domaine le plus rapidement possible sans être vu et en vitesse. Je ne veux pas être mêlé à son nom et s'il est bien celui qu'il prétend, sa maison est à côté, il doit donc bien y avoir un moyen pour... je ne sais pas... le faire discrètement passer d'une cour à l'autre.

Un sourire transpirant l'hypocrisie mondaine est ensuite attribué au blond dont les vêtements sont toujours humidifiés par les arroseurs automatiques avant que le futur chanteur ne déguerpisse presque à l'intérieur de la maison et que le majordome n'invite l'intrus à le suivre dans la discrétion la plus totale. Il est désormais question de ne pas entacher la réputation de la famille.
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Damen Irridval
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Damen Irridval B1 |:| Bar et restauration (TH)
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Age : 20
Date de naissance : 26/03/2004
Taille / Poids : 1m70 / 50kg
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Situation amoureuse : S'approprier les gens, c'est vulgaire
Famille : Personne qui vaille plus qu'un coup d'oeil
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28.06.22 22:19
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Oh, il s'offusque, c'est adorable. Damen esquisse un petit sourire en coin. Il pensait vexer le gentil serviteur, pas le princesse trop sûr de lui. mais ça lui va aussi. Vraiment, il n'aurait pas à être désagréable s'il n'était pas entrée chez lui ? Il en faut donc si peu pour lui faire perdre patience. Ah. C'est le genre de gamin qui ne doit pas avoir beaucoup d'amis. Comme lui, mais pas pour les mêmes raisons.

» Avoir aussi peu de respect à ses hôtes, c'est un sacré manque de savoir vivre.

Quitte à l'agacer, autant y aller jusqu'au bout. Il n'est pas assez bête pour se considérer comme un invité, mais il compte bien en profiter exactement de la même manière. Quand on n'a aucun respect pour la propriété, on est partout chez soi. Autant s'arranger pour avoir une petite aspirine, peut-être grapiller à manger tant qu'à faire, et s'il arrive à suffisamment bien jouer ses cartes, il s'arrangera peut-être même pour squatter sa salle de bain. Elle doit pas être triste, tiens.

» "Ça" ? Oh, c'est mignon, t'as essayé de me vexer ? Ha ha. Il n'y a pas si longtemps, j'étais toi. Il en faut peu pour se libérer de la prison du paraître, tu devrais essayer.

Il n'essaiera pas. En vérité, il faut bien plus que ce qu'il prétend pour se libérer d'une prison dorée. Il faut un drame, quelque chose qui arrache l'âme en même temps que les chaînes, quelque chose qui permet de comprendre à quel point tout ça n'est que de la poudre aux yeux, un joli mensonge pour se donner l'impression d'être important, d'être vivant, d'être quelqu'un alors qu'au final, on est juste quelque chose, un totem pour que les gens admirent ou méprise. Et à partir de là, il suffit de choisir son camp.

Il ne peut s'empêcher de faire une petite pique. Ce mec le dévisage avec tellement de dédain depuis tout à l'heure que prétendre qu'il puisse ne serait-ce qu'un instant être attiré par lui est beaucoup trop facile. Et sa réaction étire le coin de son sourire. Damen approche un peu, juste un peu, de quoi chuchoter à son oreille.

» Ne t'inquiète pas, je ne le dirais à personne.

Il s'en fiche de savoir si c'est vrai ou non, il ne se pose pas la question. Certaines personnes sont attirée par lui, d'autres non. C'est le principe de la vie. Savoir dans quelle catégorie tombe le petit blond arrogant qui lui fait face ne l'intéresse pas ; sa réaction en prétendant qu'il fait partie de la première, beaucoup plus. Il lui tapote rapidement l'épaule comme s'ils avaient un secret en commun, puis il avance un peu sur l'herbe humide. Il n'a toujours pas résolu ce mystère-là, d'ailleurs. Pourquoi le sol est mouillé ?

Du coin de l'œil, il voit son hôte involontaire chuchoter quelque chose à son serviteur. Oh, ça fait des messes basses, maintenant. Il les regarde avec un petit sourire en coin. Est-ce que je t'entends ? Peut-être bien. Le but est juste de lui mettre le doute. Eh bien, eh bien, on le laisse entrer, finalement ? C'est vraiment le nom de son père qui lui ouvre cette porte ? Non, c'est sûrement autre chose. Peu importe, l'essentiel c'est qu'il aura son aspirine. Et juste pour l'énerver un peu, il réfléchit à tout un tas d'excuse et de raison de l'empêcher de le mettre dehors. Autant jouer les parasites jusqu'au bout, c'est un jeu qu'il ne tente pas si souvent que ça.



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20.07.22 20:57
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Définitivement, ce garçon est insupportable. C'est ce que pense l'enfant prodige des "de Sèze" tout en fronçant les sourcils face à la grimace que celui s'étant invité dans sa cour fait lorsqu'il tente une discussion discrète avec son majordome attitré. Sont-ils aussi peu discrets ? La tonalité de leurs voix leur fait défaut ? Il n'en sait rien et ne cherche pas réellement à le savoir. Quoi qu'il en soit, il n'a rien à cacher, si ce n'est la présence de cet individu dans SA maison. Ça, c'est un coup à faire des scandales sans précédents à la vue de antécédents de celui-ci. Mieux vaut éviter un maximum à se retrouver en première page d'un article laissant croire qu'ils vivent une quelconque histoire. Ça ne ferait qu'attiser la honte sur la maison, sur lui-même et par extension sur ses parents, quelque chose qu'il désire éviter plus que tout.

Sans trop perdre de temps, il se réfugie entre les murs de son château alors que le majordome invite -ou plutôt entraîne de force- le fils du maire dont l'odeur putride du vieil alcool de la veille serait capable de faire fondre les murs lors de son passage.

Une fois à l'intérieur, quelques femmes de ménage dévisagent le nouveau venu, certaines le reconnaissent et lui octroient un sourire, d'autres détournent le regard d'un air aussi dédaigneux que le jeune propriétaire des lieux. Marcher sur les traces de pas de ceux qui les dominent quotidiennement pour enfin avoir l'occasion de le faire sur ceux que l'on juge inférieurs, un peu comme la doctrine de la maison ayant été inculquée aux plus anciens comme aux plus manipulables de la ruche en action. Du mouvement partout, c'est le spectacle quotidien auquel le jeune Irridval à droit en pénétrant ses murs. S'y serait-il attendu ? Tout dépend du peu de connaissances que celui-ci détenait sur cette famille de la haute bourgeoisie londonienne ou de l'intérêt qu'il aurait pu porter aux grosses fortunes de la région.

- Je n'ai plus faim. Cette odeur m'a retourné l'estomac.

Il n'est pas difficile de comprendre que la remarque visait l'aîné des blonds tandis qu'il s'adresse indirectement à l'une des dames s'occupant du petit-déjeuner, dorénavant empressée de débarrasser ce qu'il reste dans l'assiette du futur chanteur.

D'ailleurs, il ne s'attarde pas une minute de plus au rez-de-chaussée et commence déjà à grimper les marches de l'escalier en marbre blanc menant au premier étage de la demeure, dans un désir de s'éclipser afin de se ressourcer, mais aussi et surtout de se préparer comme il se doit. La matinée fut déjà bien trop mouvementée à son goût, il a donc besoin d'une séance de relaxation personnelle et quoi de mieux que de prendre son de son corps en prenant un bain et en s'octroyant des soins.

De son côté, Jonathan fait signe d'un doigt notifiant au jeune homme de ne pas s'avancer davantage, les deux mains dans le dos, la posture droite et presque aucune émotion sur le visage, une véritable marionnette au service des plus riches.

- Si monsieur veut bien attendre ici le temps que je lui ramène de quoi faire passer son maux de tête.

Après quoi, l'homme s'exécute et se rend plus ou moins rapidement dans une pièce annexe où sont stockés les nécessaires médicaux tels que les médicaments, pansements et autres bricoles. Il revient avec une boîte contenant le comprimé adéquat, mais se sert d'un verre vide et le remplit suffisamment d'eau avant de les donner au souffrant sans un mot ajouté. Il le fixe, attendant patiemment que ce dernier daigne prendre sa dose servant à le soulager afin de lui indiquer le chemin pour discrètement rentrer chez lui.

Autour de lui, des messes basses se font, des hommes et des femmes intrigués par cette présence dans la cuisine. Tous connaissent Damen Irridval ou en ont au moins une fois entendu parler, ne serait-ce qu'à cause de la position qu'occupe son père ou des scandales dont il a été l'auteur assumé. A chaque passage dans la pièce, les réactions se ressemblent, tous écarquillent les yeux de le voir lui, le cancre premier du nom de la ville être au sein même de cette maison. Comment lui, le furoncle du maire de Londres, a-t-il obtenu un laissez-passer afin de pouvoir entrer dans un endroit que l'on juge presque plus inaccessible que Buckingham Palace lui-même ? Sa famille est peut-être fortunée, mais jamais autant que les de Sèze, il n'est célèbre que vis-à-vis du statut de son père ou à cause de ses écarts gênants et il ne fait très certainement pas partie du club privé et très prisé des amis de la famille dont il est question. Décidément, personne ne comprend sa présence et tous affichent leur étonnement sans égal.

Après un certain temps, le majordome reprend la parole, édictant finalement le protocole qu'il va dorénavant falloir suivre.

- Monsieur, après avoir terminé votre verre d'eau ainsi que votre médicament, je vous demanderai de bien vouloir me suivre afin que nous puissions procéder à... un nettoyage ainsi qu'à un habillage. Considérez cela comme un acte de bonté de la part de monsieur de Sèze.

Ce qu'il oublie de dire, mais qui semble plus évident encore que les regards posés sur lui de la part de la quasi-totalité des employés, c'est qu'il ne s'agit pas là d'un geste amical ou encore moins d'un cadeau offert de bon cœur. Dans cet état, il est hors de question que Damen quitte la maison et les clôtures l'entourant sont trop hautes, trop solides, trop bien entretenues et trop visibles pour qu'il puisse s'éclipser en douce. Il est donc nécessaire de prendre toutes les précautions avant de rapidement l'expédier d'une maison à l'autre. Hygiène irréprochable, tenue décente sont des points qu'il est donc nécessaire de corriger si l'on désire à tous prix éviter le scandale.
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29.07.22 21:02
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Moh, pauvre petit chou. C'est fou comme la haute société peut engendrer des gens fragiles. Incommodé par une simple odeur d'alcool ? Était-il vraiment comme lui, quand il était plus jeune ? Sûrement. Toutes ses perceptions avant qu'il commence à changer son un peu floues, c'est le but - encore plus avec son mal de tête et sa gueule de bois. Il n'a pas spécialement envie de se rappeler comment il était au collège, de toute façon.

» C'est dangereux d'avoir l'estomac fragile quand on veut être au centre de l'attention.

Tout dépend de la raison. Mais les événements publics de manière générale attirent des gens et des situations qui n'épargnent que rarement les personnes fragiles. Cela dit, difficile de s'attendre à ce qu'un blondinet sans doute pomponné dans son environnement aseptisé ait eu l'occasion de rencontrer ce genre de personnes. Il regarde la domestique retirer la nourriture, les mains dans les poches. Il aurait bien dit que c'était du gâcher de jeter ça, mais même lui ne toucherait pas à ce genre de petit-déj. C'est le genre de plats auquel il a droit chez lui et qu'il ignore pour un repas nettement moins conseillé par les nutritionnistes. Depuis combien de temps il n'a pas mangé quelque chose de vraiment consistant ? Peu importe.

Le gamin s'éclipse et Damen se contente d'attendre le majordome. S'amuser à lancer des petites piques n'a d'intérêt que si l'autre y réagit, et ce n'est pas le cas pour l'instant, alors il va déjà s'occuper de son mal de crâne. Parce qu'avoir la sensation d'une perceuse en train de lui vriller le cerveau, ça n'aide pas pour la répartie. Mais finalement, fidèle à lui-même, il finit quand même par avancer, jusqu'à trouver une chaise. Il s'installe, non pas sur le siège, mais sur la table, appuyé sur ses deux mains dans son dos, un pied sur la chaise et l'autre balançant dans le vide. Oui, c'est de la provocation gratuite. Il veut voir jusqu'où ce petit monde est capable de le supporter, voir à quel point il s'est éloigné de cet univers dans lequel il a grandi. La richesse, la bienséance, les apparences. Tout ce qu'il était, tout ce qu'il déteste. Mini-Damen se serait arraché les cheveux de le voir comme ça ; lui s'arrache les cheveux de se voir avant. Question de perspective.

Il se permet de lancer des sourire moqueurs aux domestiques indignés. Esclaves volontaires, moutons sans empathie accrochés à leur hiérarchie comme s'ils étaient incapable de vivre sans. Urgh. Le mal de tête commence à le faire trop réfléchir, il aurait besoin de quelque chose de bien plus fort qu'une simple aspirine.  Quand le majordome revient, Damen sait qu'il va le choquer. L'indigner, peut-être. Il l'a cherché, il n'avait qu'à pas le secouer comme ça tout à l'heure. Il prend son médicament sa accorder un regard à celui qui le lui a apporté. il ne mérite pas son attention, c'est juste un larbin fier de s'être dépouillé de son identité et de toute forme d'individualité pour goûter au luxe. Pathétique.

il est en train de prendre son médicament quand le majordome reprend la parole, et le rire qui lui échappe manque de l'étouffer avec l'eau de son verre. Il lui faut un petit moment à tousser et quelques gorgées de plus pour se remettre à respirer normalement, malgré le tiraillement dans sa gorge. Sérieusement ? Ils sont à ce point-là ? Oh il ne va pas se plaindre, c'est amusant de jouer les parasites - très loin de son quotidien - mais c'est quand même hallucinant de tenir à son image à ce point. Le petit blondinet sacrifierait des vêtements pour lui donner ? Car aucun doute là-dessus, il ne voudra pas les récupérer, pas avec sa personnalité de petit prince.

» Seulement si je peux m'incruster avec votre petit prince. Un bain ou une douche, c'est plus amusant quand c'est partagé.

Vas-y, indigne-toi. Chouine comme la créature sans personnalité que tu es devenue. Avec un petit soupir, Damen descend souplement de la table, sans la moindre considération pour les meubles qu'il a inondés avec son eau d'arrosage. C'est leur flotte, après tout, il ne fait que leur rendre. D'une main, il arrange sa coiffure trop collée à son front à son goût. Manquerait plus qu'il ait l'air d'un premier de la classe.

» Allez, allez, fais ton boulot d'esclave consentant et montre-moi donc où je dois allez.

Peut-être qu'il pourra lui fausser compagnie plus tard. Ou prévenir quelques personnes pour ruiner leur plan au dernier moment. S'ils veulent être discrets... ça serait dommage que des paparazzis se trouvent comme par hasard devant les portes quand il sortira, non ? Ou alors il peut juste prendre des photos lui-même. Instagram, c'est plus visible que la presse à scandale, maintenant.



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29.08.22 20:58
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Ses expressions, son attitude grotesque et ses provocations à répétition indignent au plus haut point, non seulement le majordome attitré du garçon de la maison, mais aussi et surtout les autres membres du personnel qui fuient ce garçon comme la peste. Le dévisager dans les angles morts, mais baisser la tête ou trouver une autre cible vaut mieux que de se risquer à un quelconque contact direct avec ce qui semble être une créature venue d'une autre ère, d'une autre planète alors représentée par ce qu'ils croient être une différence flagrante au niveau de la hiérarchie sociale dans laquelle on les a seulement entraînés, mais aussi dont on fait croire l'existence. De leur bassesse naquit un sentiment de fierté et d'appartenance à un monde qui ne leur est dû que par un balais de cotillons, de luxe et d'argent qu'ils ne possèdent pas et ne peuvent toucher, servant seulement à leur faire miroitier un semblant de dignité qu'ils ne détiennent plus du tout et qu'ils ont vendu, parfois à contrecœur, dans un espoir d'atteindre des sphères si hautes qu'elles paraissent inatteignables à moins d'un être bien-né.

Actuellement, la seule personne qui fait face au monstre, c'est Jonathan. Ce dernier tente d'ailleurs de garder son calme, non pas par crainte d'être jugé par ce qu'il pense être un morveux, mais plutôt par angoisse des représailles que la famille qu'il sert pourrait utiliser à son encontre dans le cas où sa méconduite conclurait à une mise dans l'embarras de ladite famille. Alors, il demeure de marbre et ce même lorsque le blond souffreteux déballe une toux à la suite d'un début d'étouffement lors des gorgées d'eau lui servant à ingérer le médicament qu'il a réclamé lors de leur rencontre dans le jardin.

Pourtant, deux réflexions parviendront à extirper l'homme de son état quasi-imperturbable ; celle où le fameux jeune Irridval décide de ne plus du tout faire attention à son langage en l'apostrophant en le comparant à une condition d'esclave et celle où il suppose -en l'incrustant comme une forme de condition- le partage d'une douche ou d'un bain avec Jun. Cette dernière le fait tiquer et le voici qui commence à se racler la gorge après avoir légèrement desserré sa cravate avec son index.

- Monsieur, il serait préférable de ne pas porter de telles paroles à l'égard du jeune propriétaire de la demeure dans laquelle vous vous trouvez actuellement. Sans vouloir vous manquez de respect, bien que vous ne vous gêniez pas d'en faire l'utilisation, la personne que vous avez rencontrée a eu la bonté et la bienséance de faire entrer une pauvre âme égarée comme la vôtre dans ce domaine tout en vous proposant de quoi vous... rafraichir après ce qui a semblé être, si j'en crois l'odeur qui s'en dégage, une soirée... agitée sans grande forme de retenue.

En imitation à son supérieur, l'homme réitère un geste signifiant le dérangement provoqué par ce qu'il pointe du doigt, agitant presque trop précieusement les siens juste devant son propre nez, ne portant que partiellement des regards envers la personne à qui il est en train de s'adresser tout en lui octroyant cette sorte de remontrance, profondément offusqué d'avoir eu à entendre de tels propos à l'égard d'une personne à qui il pense devoir la totalité de sa "bonne situation".

- Je ne saurais que vous conseiller d'agir en conséquence, non pas en adolescent rebelle bel et bien décidé à saccager la moindre chose qu'il croise et touche, mais plutôt en jeune adulte responsable redevable à des personnes qui vous ont généreusement tendu la main dont vous aviez besoin.

S'il avait eu la chance de rencontrer le père de Sèze en personne, Damen n'aurait alors pas ressenti la moindre difficulté d'établir le lien, la connexion entre sa façon de s'exprimer ainsi que celle de l'homme s'autorisant cette sorte de leçon de vie émergeant du simple fait d'avoir été saisi par l'absurdité de paroles jugées dénigrantes envers des personnes qu'il vénère presque comme des dieux.

Après avoir exprimé ses petites remontrances, le majordome joue une nouvelle fois avec sa cravate, le menton un tantinet levé vers le ciel avant de finalement proposer à l'invité indésirable de bien vouloir le suivre, sur ce même ton apathique qui l'accompagne depuis le début.

Les voilà donc qui gravissent les marches de l'escalier principal débouchant sur des couloirs et des portes respirant trop aisément la fortune et l'exhibition de cette dernière. Tableaux et sculptures, bouquets de fleurs, ornements et lustres en cristal établissent alors les bases d'une vie gravée par le goût avisé pour ce qui est cher et tape-à-l'œil.

Seulement, ce n'est pas parmi ces pièces qui comptent probablement bureaux, salles de bains et chambres privées que le jeune Irridval est emmené, mais plutôt dans l'aile réservée aux domestiques qui dorment sur place, plus précisément dans une chambre pas encore utilisée ou qui ne l'est plus. Si une baignoire doit être salie, c'est bien celle dont personne ne se sert. Et si aucune des chambres n'était libre, il aurait été nécessaire de tirer au sort l'heureux élus parmi les hommes travaillant sur place. Pas question de prêter celles destinées aux invités de prestige et encore moins celles utilisés par la famille.

- J'ose espérer que vous savez comment vous laver. Partout. A votre disposition ; shampoing, gel douche, gant de toilettes et serviettes propres. Une fois cela fait, des vêtements vous attendront.

Une allure militaire ou une situation s'apparentant presque au debriefing d'une nouvelle recrue n'ayant pas connaissance des codes et de l'étiquette à adopter en permanence transpire dans les indications données par majordome qui, une fois données, et après s'être assuré qu'aucune question ne pointe le bout de son nez, referme la porte derrière lui après s'être éclipsé de l'endroit afin de laisser une place à l'intimité de celui sur qui il veille.
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30.08.22 20:24
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Il n'aime pas ça. Il n'aime pas ces gens, leur attitude, leur prétention pathétique. L'estomac noué autant par le mépris que par les conséquences de sa soirée de la veille, Damen se permet quelques petites piques, auxquelles les réponses ne se font pas attendre. Des réponses hautaines. Des réponses qui lui tirent un rire méprisant. La bonté ? Pitié. Le petit prince a juste eu peur pour son image et tout le monde le sait. Mais plus que le blondinet qui, à la rigueur, l'amuse par sa naïveté et son insouciance, c'est l'homme qu'il a face à lui qui le débecte. Il connaît bien ce genre de personne. Il en côtoie une presque au quotidien depuis des années. Une créature de mensonge et de paraître, un pathétique petit parasite qui cherche à s'accrocher au ciel pour ne pas avoir à se rendre compte trop vite que sa place est sous terre avec les vers. Comme la pouffiasse qui tourne atour de son père, la pourriture dans le fruit qui a réduit sa mère au silence et au désespoir. Alors qu'ils entrent dans la salle de bain, Damen s'arrête. Coupe la dernière remarque méprisante du majordome d'un claquement de langue.

» Pour qui tu te prends ?

Il se retourne. Envolée la fatigue sur son visage, dans son regard, dans sa posture. Il dégage la même assurance méprisante que son père, le charisme indéniable des hautes sphères. De ceux qui ont l'habitude qu'on les écoute et qu'on obéisse. Mouillé ou pas, terre ou pas, le pas qu'il fait dans la direction de l'homme est chargé d'une menace viscérale qui brille dans le vert de son regard. Plus proche du serpent que de sa malice habituelle. Méprisant. Infiniment supérieur. Sa voix est un tranchant impérieux, manié par la haine qu'il a alimentée toute sa vie, quand il reprend la parole. Le regard dur, glacial, rivé droit dans celui de cette chose qui ose le prendre de haut.

» Toi, le misérable parasite qui suce les biens nés jusqu'à l'os pour se donner une impression d'importance, tu te permets de me prendre de haut ? N'oublie pas à qui tu t'adresses. N'oublie pas ce que tu es. Tu es un misérable insecte sous mon talon et si tu oses avoir l'audace de l'oublier, je peux te rafraîchir la mémoire.

Il s'avance encore d'un pas, menaçant, malgré sa taille, son allure, son état général. Le mal de tête ne l'impacte plus et, sans lui, sans l'ivresse, toute la haine persiflante de son adolescence revint lui serrer les entrailles. Ce sont les gens comme lui qui devraient s'écraser, apprendre à être redevables, respectables ou quels que soient les autres mots que cette chose pathétique prétend pouvoir attribuer à sa situation.

» Tu n'es rien. Tu te donnes peut-être l'illusion d'être important parce que tu lèches les bottes de quelqu'un de plus riche que toi, mais au moindre pas de travers, à la moindre incartade, tu disparais d'où tu es venu, tu retournes ramper dans ton trou comme le cafard que tu es. Quand on se fait un devoir de s'écraser devant les personnes puissantes et influentes, il faut faire ça bien. Savoir les reconnaître et ne pas leur parler comme tu le fais. Moi, responsable et redevable ? Devrais-je donc accepter comme tu sais si bien le faire la pitié de quelqu'un ? Ton petit prince ne m'est pas supérieur. Son argent ne lui donne pas d'influence sur l'avenir du pays. C'est un adolescent qui est né dans des draps de soie et qui n'hésitera pas à te marcher dessus s'il y découvre un seul pli.

Il ramène ses cheveux en arrière avec un rictus méprisant. Bien sûr que ce type est conscient d'être une larve, une sangsue qui se nourrit des autres pour avoir une chance de voir le soleil. Il se complaît dans la moisissure et la gangrène qui le rend bouffi d'orgueil immérité.

» Vous me faites pitié, tous autant que vous êtes. Retourne patauger dans la fange qui t'a donné naissance au lieu de te prélasser dans un décor qui ne t'appartient pas. Tout ton orgueil ne vient que de ta capacité à vampiriser ceux qui t'entourent. Tu te crois puissant et important ? Tss. Tu es pathétique, voilà ce que tu es. Du plaqué or sur de la rouille, de la pourriture dans un emballage de soie. Et tu te permets de me parler comme si tu étais mon égal ? Ou pire, comme si tu m'étais supérieur ? Ton avenir est entre les mains de gens comme moi, il est dangereux de l'oublier. Que crois-tu avoir ? Tu n'es qu'un bibelot, une décoration bien pratique, une assiette en or qu'on utilise quand on en a besoin et qu'on jette une fois qu'elle s'écaille. La vaisselle a au moins la décence de savoir se taire.

Il le toise. Comme on regarderait un insecte, une blatte qui a abusé de l'hospitalité de son hôte. Que ce laquais se croie capable de le prendre de haut l'insupporte assez pour qu'il reprenne la prestance et l'attitude qu'il avait abandonnées après la mort de Leo. Il y a des limites à ce qu'il est capable d'apprécier de la part de personnes comme ça. Qui ne valent pas mieux que la pouffiasse qui tourne autour de chez lui et qui pense que travailler pour son père lui donne un semblant d'autorité sur lui. Qui se croit permise de le regarder de haut, de lui donner des ordres, de lui parler comme si elle était sa mère. Ils ne sont que des nuisibles à exterminer, des personnes qui ne méritent même pas le statut d'être humain. Des sangsues. Des parasites.
Parasites parasites parasites.

» Dégage avant que je m'énerve.

Qu'il ose prononcer un mot, un seul, esquisser un geste autre que celui de se barrer de cette pièce, et Damen se fera un plaisir de lui démontrer avec quelle facilité il peut faire voler sa vie en éclat. Tout riche qu'il fut, personne n'est immunisé au scandale. Manipuler les gens quand on est riche et influent est facile. Très facile. Il lui faudrait à peine un claquement de doigts pour renvoyer cette chose d'où elle vient.
Damen lui tourne le dos, s'écartant de lui comme s'il était plus insignifiant encore que la terre sur sa chemise. L'envie de jouer qui l'avait quitté pour la haine ne revient pas après la redescente de son mépris. Juste le vide. Le même vide qu'il a fui toute sa vie, l'absence d'émotions qu'il comble dans la drogue, l'alcool, le sexe, la haine, l'exubérance. Tout ce qui l'empêche de constater le vide béant de son esprit.
Il a parlé comme son père. Il le sait. La même assurance, la même attitude, le même mépris des classes sociales inférieures à la sienne. L'idée de lui ressembler lui noue les entrailles, fait refluer sa nausée. Le sang de Charles coule dans ses veines et cette simple affirmation serait presque suffisante pour qu'il décide de les trancher.

Dos à la porte, indifférent à toute potentielle présence, Damen retire ses vêtements sales de la veille, dédaigne la baignoire pour s'approcher d'un lavabo, asperger son visage d'eau froide, essayer de ramener un peu de vie dans son regard. Quand il relève les yeux vers son reflet, un sourire amer étire ses lèvres.

» Même couvert de terre, l'or continue d'étinceler, hein…

Un goût de bile dans la gorge, il continue de se rincer le visage. Son visage, ses cheveux, jusqu'à la base de son cou. À moitié présentable, à moitié amaigri et épuisé par des années de lutte. Il est l'inverse de ce qu'il vient de lâcher au visage du parasite en dentelles. Une couverture de rouille qui essaye désespérément de cacher l'or dans lequel il est né… et qui ressurgit si facilement. Se rouler dans la terre ne le ramènera pas moins dans le luxe dès qu'il rouvrira les yeux. Soupir. Merde. Il n'a pas envie de rester ici, et pas envie de rentrer. Ils auraient juste dû le laisser dormir dans l'herbe, se reposer en paix, pour une fois. Il pourrait sortir comme ça. Il y a bien longtemps que la nudité ne l'affecte plus et que la pudeur n'est qu'un mot vide de sens. Les traits tirés, les côtes apparentes. Depuis quand a-t-il autant maigri ? Par principe, il prend une photo. Tout peut créer un scandale avec un peu d'effort, et cette chose pathétique l'a vraiment mis sur les nerfs.

Finalement, il s'habille quand même. Même si les vêtements lui tirent une moue dubitative. D'un coup, l'idée de porter un jean bon marché et des baskets déchirés lui semble la plus alléchante du monde, mais il n'a pas ça sous la main, alors il se contente de ce qu'on lui a donné. Essuie son visage et ses cheveux rincés à la va-vite. Il ne lui fera pas le plaisir de soigner le reste plus que ça. Sa condition était de pouvoir prendre sa douche avec le petit prince, après tout. On ne l'a pas respectée, il ne va pas leur rendre service. Par principe, il remet donc sa chemise d'origine. Sale et trempée, histoire de créer un vrai contraste. Histoire d'horripiler un peu la sangsue qui a cru pouvoir lui dicter sa conduite. Ridicule petite chose. Une seule personne peut décider de comment il se comporte, et ce n'est certainement pas un paillasson doué de parole qui va s'arroger ce privilège.



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02.09.22 1:55
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Le peignoir en soie sur les épaules, légèrement transparent avec un renforcement de tissu au niveau du col afin d'apporter un côté seigneur, le jeune blond s'apprête à s'en dévêtir alors posté non loin de son bain privé qui vient d'être coulé par l'une des personnes étant attitrée à son service. Un liquide embaumeur est ajouté, commençant ainsi à se mêler à la cascade alors responsable de la création de mousses et puis de bulles qui timidement se déplacent sur le miroir faisant petit à petit office de couvercle translucide.

Le garçon est pensif, perdu dans les épisodes de questionnement qui viennent gâcher ses journées. Les quelques mots échangés avec celui qu'il jugeait jusqu'à présent comme un ennemi font office d'interruption à sa tranquillité naturelle et au cours de sa vie qui semblait pourtant si parfaite. L'énonciation d'une prison du paraître fait écho dans les entrailles de son âme et il est vrai que cette sensation de jouer un rôle commence à peser sur ses épaules frêles et blanches. A seulement 16 ans, toute sa situation il la doit à des parents qui ont eu l'audace de transcender le monde à leur manière, par le biais d'un talent parfois issu du sang, comme pour sa mère qui a, depuis toujours, été trempée dans le gène de la musique et qui remonte à son arrière-arrière-grand-mère paternelle. Pour ce qui est de son père, il s'agit d'un travail et de l'acharnement jusqu'à ce qu'une voie toute faite se dessine pour lui, en ajoutant à cela le tempérament d'un dirigeant et le culot d'édicter ses propres désirs sans jamais craindre de l'échec. Tel un chat agile, il est toujours parvenu à retomber sur ses pattes sans trop grosses égratignures.

Mais lui, dans tout ça, où en est-il ? Qui est-il si ce n'est le fils des de Sèze ? Progressivement, le doute s'installe. Jusqu'à présent, il n'a que trop rien accompli mise à part jouer à la diva, un titre qui, en l'occurrence ne peut être assimilé à quelque chose de positif. Contrairement à celles qui en ont hérité, surtout dans le domaine de la chanson ; Maria Callas en tant que chanteuse lyrique incontestée du XXème siècle ou Whitney Houston pour avoir été LA voix ayant bercé le monde entier du milieu des années 80 aux années 2000 avant sa tragique disparition, il n'a rien pour concurrencer de tels phénomènes lui étant bien supérieur d'un point de vue de carrière, de talent ou d'apport dans un quelconque domaine. Le chant reste sa passion et un don inné semble lui avoir été offert, mais il n'en fait rien. Pourquoi ? Parce que sa mère a la main mise sur son destin, sur sa vie. Le chant lyrique demeurant alors le seul art suprême aux yeux de la femme qui a réussi à faire perdurer cette tradition de mère en fille. Pas de chance pour elle, c'est un fils qu'elle possède, bien qu'il ait toutes les caractéristiques physiques de la regrettée enfant pourtant désirée.

"Tout aurait été tellement plus simple", ces paroles, il s'en souvient comme si on les lui avait tatouées sur le bras, bien que ces derniers temps elles ressortent moins souvent. Assis sur le rebord de la baignoire, encore habillé, il laisse tremper ses doigts dans le liquide dont la température est parfaitement millimétrée. Le regard vide d'expression et de sens, il contemple le jeu des textures qui s'opère sous ses yeux, puis se redresse avant de laisser tomber le tissu blanc à ses pieds, de faire tomber le seul bas qui portait et de se saisir d'une pince afin de nouer ses cheveux en une sorte de chignon décoiffé. L'un après l'autre, il entre ses pieds dans la solution divine et se laisse entraîner jusqu'à recouvrir ses hanches. Il déplie ses jambes, les tend tout en reposant ses avant-bras de chaque côté lui étant proposé. Enfoncé contre le dossier solide, il inspire un grand coup pour ensuite expirer avec pareille intensité, se décontractant à petits bouts.

Comment se garçon s'en est-il pris pour intégrer des doutes aussi prenants que ces derniers ? Prétendre qu'il en est le déclencheur serait un mensonge, c'est simplement que Jun préférait assurer ses arrières et qu'il est toujours plus simple de mesurer ses pieds à la parfaite pointure de ses parents plutôt que de se risquer à essayer des chaussures sans en connaître la taille. Si elles sont trop petites et qu'elles provoquent des douleurs, que fait-on ? Ou si, au contraire, on se rend compte qu'elles sont trop grandes, comment apprendre à marcher en conséquence ?

Un instant, il reste sans bouger comme pour trouver des réponses à toutes ses questions. Et puis, il secoue la tête et commence enfin à se laver. Il ne sait pas pourquoi, mais il a une nouvelle fois envie d'être confronté à Damen Irridval. Potentiellement pour s'éclaircir sur sa propre situation, bien qu'il soit conscient que leur premier échange n'ait pas été des plus amicaux. D'ailleurs, en y réfléchissant, il ne sait même pas comment l'aborder. Et puis, ce type ne semble qu'être intéressé par le désordre qu'il cause alors il ne lui sera certainement d'aucune aide valable.

De l'autre côté, le majordome subit la foudre de l'invité visiblement titillé par les remontrances dont il a été la cible et effectue un renvoi d'ascenseur plutôt musclé, de quoi rendre muet celui qui pensait maintenir une pression suffisante permettant à ce qu'il juge être un délinquant de ne pas provoquer trop de casse. Entre piqures venimeuses et menaces semblant tout sauf lancées en l'air, il desserre un peu plus sa cravate et recule de quelques pas lors de l'approche dangereuse d'un jeune garçon qu'il ne connaît qu'à travers les rumeurs et les journaux. Il n'en connaît pas assez sur lui pour s'assurer de sa non-violence et l'attitude que ce dernier aborde à son égard ne lui présage rien de bon pour oser la continuité de son affront. De toute façon, il est temps pour l'invité indésirable de se décrasser et d'aborder une silhouette plus présentable jusqu'à son renvoi chez lui. En soi, une fois la demeure des de Sèze quittée, il peut faire ce qui lui chante, cela n'aura plus aucun impact sur la famille dont il doit entretenir la réputation.

Après de longs instants à attendre que le jeune daigne sortir de la salle bain, celui-ci commence à s'impatienter, peut-être trop vexé de s'être fait remballer par un morveux ? Mais alors qu'il s'apprête à rouvrir la porte sans aucune permission, une voix familière le pétrifie sur place.

- Est-ce vous qui faites tout ce bruit ?

En tournant la tête après s'être écarté de sa cible, il constate que Jun est posté dans le couloir, la tête penchée sur le côté, une main agitant délicatement une brosse spécialisée dans le démêlage des cheveux humides. Un peu sonné par un surplus d'informations acheminées au même moment, l'employé cligne des yeux à plusieurs reprises avant de bafouiller quelques mots de surprise jusqu'à ce qu'il se reprenne en voyant le jeune blondinet lever les yeux au ciel. Mais avant qu'il n'ait le temps de dire quoi que ce soit pour sa défense, le fils de ses employeurs s'avance et prend sa place devant ladite porte.

- Il est là-dedans, c'est ça ? Ehm… Damen, c'est bien ton prénom, n'est-ce-pas ? As-tu fini ? Non pas que ta présence me dérange le moins du monde, mais il serait peut-être temps que tu t'en ailles, non ? Je pense que tu n'as plus rien à faire ici.

Bien que la volonté d'en savoir un peu plus sur lui et de maîtriser ses manières de princesses capricieuses soient présentes, il est difficile de chasser un naturel presque instauré depuis la naissance et ses paroles dépassent de loin un quelconque automatisme. Comme une mauvaise retranscription automatisée, les mots qu'il prononce parviennent à couvrir pourtant un léger désir de ne pas perpétuer dans l'affrontement. Par manque d'envie, par manque de temps, par manque d'idées, aussi, il est arrivé à la rapide conclusion que, quoi qu'il en soit, essayer de trouver les failles ne ferait rien de plus qu'accentuer davantage la provocation de la cible de ses mots. Et s'il veut éviter de faire la une des journaux people, mieux vaut jouer la carte de l'hypocrisie et du paraître, comme il l'a si bien pointé du doigt, pour assurer ses arrières.
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Damen Irridval
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Damen Irridval B1 |:| Bar et restauration (TH)
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05.09.22 16:35
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Le monde a le sens qu'on lui donne. En ce moment, c'est difficile de lui en trouver un. L'idée d'avoir ressemblé à son père lui creuse l'estomac bien plus que la maigreur qui commence à s'installer sous ses côtes. C'est cet endroit. L'environnement, les domestiques esclaves volontaires qui lui rappellent trop de choses qu'il aurait préféré oublier. Le petit blond qui ressemble trop à son passé, avant qu'une fêlure éternelle se glisse dans son esprit et sa moralité pour ne jamais cicatriser. L'autre qui le prend de haut alors qu'il a rejeté tout semblant d'amour-propre et de dignité pour s'écraser devant quelqu'un d'autre. Il a au moins eu la décence de ne pas réagir, ça lui a éviter de perdre une dent ou deux dans le processus.
Quoique, dans son état, il n'aurait sûrement pas eu la force de lui faire bien mal.

Son reflet dans le miroir ne lui ressemble pas. Trop fatigué. Il se passe une main sur le visage avec un soupir, avant d'entendre une voix de l'autre côté de la porte. Le petit prince a daigné quitter son aile d'or et de diamant pour descendre dans les bas-quartiers de son château ? Comme c'est gentil. Il ricane, un rire clairement forcé pour essayer de reprendre ses esprits. Ramène ses cheveux en arrière. Il a un rôle à jouer et ce rôle ne s'arrête jamais. Inspire. Expire. Reprend une contenance. Ce n'est pas le moment et encore moins l'endroit pour s'effondrer. Pas devant des créatures qui méritent bien plus de mépris que lui. Il s'approche de la porte, s'adossant au mur sans ouvrir et encore moins sortir.

» Ton petit esclave n'a pas pris soin de t'exposer mes conditions, alors ? Trop choqué d'avoir été remis à sa place, il n'arrive plus à faire son travail correctement ?

Le laquais n'a peut-être pas protesté, mais ça ne veut pas dire qu'il ne va pas se priver de lancer des petites piques et potentiellement de le pousser à s'écraser encore plus bas. Les gens qui décident volontairement de devenir des paillassons ne peuvent pas se plaindre quand on leur marche dessus. Question de principe.

» Pourquoi tu ne viendrais pas prendre ta douche avec moi, petit prince ? Histoire de t'assurer… attends, qu'est-ce qu'il a dit, déjà, ton petit parasite prétentieux ? Ah, oui. "Que je sais comment me laver."

Il est encore énervé, difficile de prétendre le contraire. En plus de ça, la frustration d'avoir ressemblé à son père même quelques secondes suffit à le rendre bien plus véhément que d'habitude. Sa voix a perdu sa nonchalance amusée. Sans être aussi glaciale et tranchante que face au majordome, elle reste assez dure.

» Ça serait quand même dommage que je ne sois pas digne de l'incroyable bienveillance dont tu as fait preuve en me traînant à l'intérieur pour préserver ta réputation.

L'ironie dégouline de ses paroles autant que le mépris. Utiliser la hiérarchie pour attaquer quelqu'un n'est pourtant pas trop son genre, et vraiment pas sa méthode favorite, mais il faut aussi savoir se servir des peurs des gens contre eux. Son père vend des promesses vaines, la meilleure manière de cesser de lui ressembler, c'est de manier l'inverse. Des menaces véritables.



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27.09.22 16:27
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Face au changement drastique au sein de l'intonation de la voix de son invité indésiré, Jun ne sait trop comment réagir. Il ne sait d'ailleurs même pas quoi penser de cette situation, des intentions de chaque partie, de ce que lui ou les autres valent ou des valeurs lui ayant été attribuées et inculquées depuis le berceau. C'est un peu comme si ses sens avaient été violemment remaniés, emportés par un tourbillon insoupçonné, un peu semblable à l'ouragan Malonne qui s'était amusé à quelque peu défigurer la ville de Londres plusieurs années auparavant. Par chance, lui et sa famille étaient en voyage à l'étranger lors de l'abattage de ces vents perçants et seuls quelques dégâts de façade avaient été diagnostiqués au retour des de Sèze. De toute façon, même si la maison toute entière avait été emportée, ce ne sont pas les moyens qui auraient manqués afin d'ériger sur le champ une nouvelle bâtisse flambant neuve, comme si rien ne se serait produit en leur absence. Et c'est là que les notions divergent. Pour beaucoup, cette catastrophe naturelle a marqué d'un fer rouge leur vie toute entière en détruisant le matériel et en emportant avec elle des proches dont la chance ne fut pas suffisante pour assurer leurs arrières. Du chagrin, un profond désespoir et un futur brouillé par trop d'incertitudes insurmontables survenues au même instant en opposition à la nonchalance de la bourgeoisie anglaise.

L'argent, le luxe, les palaces, les servants, les matériaux nobles, les réceptions, la notoriété, le paraître, la tromperie, des valeurs sacrées pour les habitants de cette demeure et qui perdure très probablement depuis des siècles. Hors du temps, une éducation bousculant, brisant les codes de la société actuelle face à laquelle elle refuse catégoriquement de courber l'échine. Pourquoi le ferait-elle ? Elle est là depuis plus longtemps. Elle est davantage légitime. Elle détient plus de poids dans la balance simplement parce qu'elle pense posséder une plus grande valeur.

Tout se bouscule, s'efface et se réécrit dans sa tête alors que son visage affiche presque une moue désolée face au garçon enfermé dans la salle de bain face à laquelle il se tient debout, dépourvu de force, de motivation ou d'un semblant de désir de rétorquer quoi que ce soit dans l'immédiat. Ce n'est plus un jeu. Férocement, ses principes qui, par ailleurs, ne sont même pas les siens, viennent de voler en éclat, de fragiliser ses incertitudes et de se heurter à ses croyances. Comment démêler le vrai du faux lorsqu'on ne sait même pas à qui ou à quoi se raccrocher ?

Ajoutées aux paroles de sa grand-mère, de son père absent, de sa mère dominante et de sa tante rassurante, voici que Damen Irridval bouscule ses interrogations en y incorporant ses réflexions, ses petites piques qui, tout à l'heure, dégoulinait le long de son bouclier de cristal, s'immiscent désormais dans son esprit.

Ses pupilles perdant de leur clarté, le regard s'assombrit jusqu'à être aussi inerte que le reste de son corps initialement en mouvement. Il réfléchit. Non, il subit les contradictions, les incohérences et les directives qui lui ont été soumises toutes ces années et qui deviennent pesantes ces derniers mois, trop intenses pour être canalisées dans un si petit corps en émulsion depuis son entrée dans l'adolescence.

Et puis, une main posée sur l'épaule le tire de son combat intérieur, l'interrompt dans ses négociations, de quoi rapidement faire monter en lui une colère noire établie dans la coupe de la frustration et du mépris le plus absolu. Rapidement, un claquement se fait entendre. Il s'agit de la main du jeune propriétaire contre celle de l'homme ayant visiblement momentanément confondu "pote" et "patron". Pas de chance, hormis l'initiale du mot, rien ne les rapproche d'une quelconque façon.

Déjà sonné par les phrases du jeune Irridval caché dans la salle de bain, le majordome présent depuis le début écarquille les yeux face à la virulence du geste du garçon qu'il pensait être dans son camp.

- Ne me touchez pas ! Qui vous a permis ?! Vous et votre fausse diplomatie de parasite, je ne veux plus vous voir. Foutez-le camp ! Dégagez ! Hors de ma vue !

Ce sont plus que des ordres, ce sont des cris de douleur mêlés à une solide extérioration d'une partie de ses pensées les plus enfouies de son être. Cet homme, il l'a toujours détesté et ce moment, il en a rêvé depuis des années.

De l'autre côté, Jonathan est abasourdi par la violence du message qui lui est délivré par l'enfant capricieux pourtant assez docile et sage et décide de réellement prendre ses jambes à son cou dès l'instant où le jeune de Sèze commence à se servir du dos de sa brosse à cheveux pour lui asséner des coups sur le bras afin de l'inviter à presser le pas en accédant à sa requête de tout bonnement disparaître de son champ de vision.

Comme épuisé par la puissance de ses actes, il s'adosse contre le mur du couloir en reculant de quelques pas, s'y tenant brièvement en y apposant l'une de ses mains, avant de revenir vers la fameuse porte.

- Il faut que tu partes... Je pense que ni toi, ni moi n'avons envie que ce massacre, que cette mauvaise comédie dure plus longtemps... Rentre chez toi...  

Étonnement, la voix de Jun est plus douce lorsqu'il s'adresse à la personne qu'il pensait haïr le plus dans cette maison. Peut-être justement parce qu'il sait que lui ne lui fera pas de cadeaux et ne le brossera pas dans le sens du poil ? Au fond, c'est un peu lui qui l'a secoué par sa présence avec un comportement et un train de vie diamétralement opposés aux siens.

Quoi qu'il en soit, actuellement, il ne désire qu'une chose : qu'on lui foute la paix.

Aujourd'hui, il baisse les armes. Peu importe les unes de journaux, ses parents possèdent de toute façon la fortune et l'influence permettant d'adoucir les écarts potentiels. Ils s'y sont, de toute façon, toujours préparé.
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29.09.22 0:52
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Parler à travers une porte fermée. Écouter, imaginer, comprendre ce qui se passe de l'autre côté. Malgré lui, Damen sourit, un sourire plus fatigué qu'amusé, mais un sourire quand même. Le petit prince montre les crocs. Non, il reprend ses paroles sans le savoir et résonne presque un peu trop avec lui. Qui vous a permis ? Parasite. Dégagez. C'est si similaire qu'il en pleurerait presque.
On dirait moi quand j'avais ton âge.
Pourquoi a-t-il toujours raison quand il n'en a pas envie ? Enfin, au moins, le paillasson ambulant a eu droit à sa petite leçon. Deux fois. Peut-être qu'il comprendra que son comportement ne lui fait gagner en pseudo-statut que ce qu'il perd en respect. Un bien grand sacrifice pour si peu de chose.

» Tu joues, tu perds, souffle-t-il pour lui-même.

Enfin, l'autre en sera quitte pour un bleu à son orgueil, la belle affaire. Il avait déjà la fierté d'un vermisseau, se faire rembarrer par un sale gosse notoire et un ado dix mille fois plus riche que lui ne devrait pas rayer grand chose.
Son t-shirt mouillé le gratte. Peut-être qu'il aurait dû mettre autre chose. Ou sortir torse nu. Ouais, c'est une idée. Pourquoi pas, après tout. Est-ce que c'est si important si les gens découvrent ses côtes apparentes aujourd'hui ou lors de sa prochaine parade pour les paparazzis ?  Il est en train de retirer son haut quand la voix du petit prince lui parvint de nouveau à travers la paroi. Il s'adresse à lui, cette fois. Rentre chez toi. Le ton est différent. Les paroles aussi. Plus de mépris, juste du calme. De la fatigue, peut-être. A-t-il seulement l'habitude de crier ainsi sur ses esclaves volontaires ?

» Je n'ai pas envie de rentrer chez moi.

Le ton désinvolte que Damen voulait donner à sa voix ne parvient pas à s'y installer. À la place, elle se brise au milieu de sa phrase et il déglutit en posant la main contre sa gorge, se rencognant dans son coin de mur. Ce n'est ni le moment, ni l'endroit pour craquer. Ici, maintenant, à peine séparé par l'épaisseur d'une porte de tout ce qu'il déteste ? Non. Il lui suffit de retrouver le sourire impertinent qu'il arbore au quotidien, rien de plus facile. Il y arrive face à son père, face à l'autre pouffiasse qui le colle partout, face à sa mère, face à Emily qui voit sans aucun doute à travers ses faux sourires. Sauf qu'il n'est face à personne et qu'il y a quelques minutes c'était la voix de son père qui sortait de sa bouche.

Ce n'est pas grave. Il n'a qu'à l'imaginer en face de lui et il parviendra à retrouver son attitude. Comment était-il, au début de la journée ? Au réveil sur cette herbe mouillée par les arroseurs automatiques ? Il avait mal à la tête. Trop mal pour réfléchir. Hm. Peut-être que l'aspirine était une très mauvaise idée, finalement. L'avantage de la gueule de bois, c'est que ça flingue assez le cerveau pour ne pas avoir à penser.

» Tu te trompes, petit prince. Il faut que la comédie continue. Que le spectacle continue. C'est tout ce qui compte ici.

Le spectacle doit continuer. Encore et toujours, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien à détruire. C'est la mauvaise comédie qui l'a empêchée de se jeter dans le vide tout ce temps. Est-ce qu'aujourd'hui est si différent ? Ce n'est qu'un épisode parmi d'autres, un élément perturbateur de plus qu'il oubliera dans un verre ce soir, ou plusieurs. Probablement plusieurs.

Il se redresse en s'appuyant d'une main contre le mur, ravale la nausée qui lui monte dans la gorge avec une grimace. L'aspirine ne règle pas tous les problèmes. Il soupire. Pose la main sur la poignée de la porte. S'arrête. Rentrer chez lui. La définition de cette expression, absente dans son esprit, laisse un sentiment de vide qui menace d'emporter son masque narquois avec beaucoup trop de facilité. Au fond, c'est vrai. Il n'a pas envie de rentrer, pas envie de franchir ce mur dans l'autre sens, de retrouver cette villa maudite qu'il a arpentée toute sa vie. Peut-être qu'il devrait juste y mettre le feu. Sauver sa mère, laisser flamber tout le reste. Changer de monde. Pff. Son père la referait construire à l'identique, il n'a jamais aimé le changement.

Damen entrouvre la porte, assez pour laisser son visage apparaître dans la fente en s'appuyant du coude sur le cadre. Le spectacle doit continuer, avec ou sans but. Petit sourire. Forcé, beaucoup trop forcé.

» Tu es certain que tu ne veux pas prendre ton bain avec moi ? Je t'assure que je sais comment faire.

Ce n'est qu'un jeu. L'univers n'est qu'un jeu et c'est cette certitude qui l'a toujours empêché de couler. Elle ne le lâchera pas aujourd'hui. Il tend la main par l'ouverture en essayant de donner à son sourire une allure plus naturelle, même si le vacillement dans son regard et le tremblement au coin de ses lèvres démentent cette nonchalance pour qui sait regarder.

» Je ne suis pas dangereux.

C'est faux de manière générale mais ici, il ne risque pas de faire grand chose, à part détruire ses certitudes. Peut-on vraiment considérer ça comme une forme de danger ?



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