Ca faisait...longtemps

Je n'ai pas envie de me réveiller. Je veux rester endormie dans les bras du psy. C'est si agréable. Malheureusement il a bien fallu que je daigne ouvrir les yeux. Le sommeil me quitte. Et lorsque je crois pouvoir profiter de l'étreinte, un estomac sans pitié me fait savoir qu'il a faim. Connard d'organe ! Je le taquine un peu en me levant, sans grosse motivation. Il n'a pas l'air très motivé à me laisser partir non plus. Il veut même que je revienne après la préparation du petit-déjeuner.

- Peut-être.

Ca dépendra si je reste raisonnable en préparant une ration qui tient sur un plateau ou si je me foire encore et toujours. Et c'est la seconde option. J'en ai encore trop préparé. Je n'ai pas l'habitude de préparer pour deux personnes, encore moins sans connaître les goûts de l'autre. Au moins, la table est bien utilisée. Pendant que je prépare les cafés, une étreinte se reforme autour de moi. Trop agréable...

- Merci. J'me suis dite que ce serait plus rapide pour une petite douche après. Surtout si je peux la prendre en duo.

Ca sous-entend évidemment que sa présence est souhaitée. Vraiment très souhaitée. Contrairement au fait d'être relâchée. Revieeeens ! Je veux encore mon câlin du matin ! Une petite mine boudeuse s'affiche sur mon visage à son départ. Je voulais qu'il reste, moi. Je serais même retournée au lit sans manger rien que pour avoir encore un câlin. Je regrette vraiment de m'être levée en fait...

Une fois les boissons prêtes, j'apporte le tout sur la table avant de m'installer face à lui. J'irais bien sur lui à nouveau mais on a vu ce que ça a donné la dernière fois. Je lui souhaite ensuite un bon appétit et commence à manger un peu avant qu'une idée sale me vienne en tête. Un petit sourire rempli de malice s'affiche sur mon visage alors que mon regard se pose sur le psy.

- Ian ? Ca te tente d'être le plateau-repas ? Ou que je fasse ce rôle ?

Moi je prendrais mon petit-déjeuner, et je pourrais le torturer en même temps. Ou les rôles peuvent être inversés s'il le souhaite. Avoir un plateau-repas vivant ou être le plateau-repas, les deux me vont. Il faut bien qu'on s'amuse et tous les moyens sont bons pour ça. De toute façon j'ai réellement prévu de me doucher après alors ça ne me dérange pas d'être salie. Et si c'est lui qui est sali, ça me donnera une raison de plus pour qu'il prenne une douche avec moi.

Codage par Libella sur Graphiorum

Ca faisait...longtemps

J'avais oublié à quel point ça peut être agréable de dormir avec quelqu'un et de se réveiller dans ses bras. J'ai trop pris l'habitude de partir une fois que j'avais fait mon affaire. Avec Ian c'est différent. Il n'est pas parti, je ne l'ai pas fait dégager après notre partie de jambes en l'air. Et je ne le regrette pas du tout. Il m'a cependant quand même fallu mettre fin à cette étreinte. Grosse déception.

Pendant que je prépare le petit-déjeuner dans la tenue la plus simple que je puisse avoir, Ian me fait  gentiment sentir sa présence. Un doux contact physique dont je ne me lasserai jamais. Je crois que je le déteste pour ça. Il sait que sa présence ne me laisse pas indifférente, il en joue comme un sadique. Je ne me laisse toutefois pas troubler et m'amuse moi aussi à le taquiner. Ou à l'allumer. C'est pareil. Je lui propose donc une douche en duo et on sait tous les deux comment ça va sûrement se finir. Je ne compte toutefois pas aller trop vite. Je m'amuserai encore à l'allumer, ça il peut en être sûr !

On s'installe ensuite à table et la matinée peut enfin réellement commencer. En tout cas pour moi. Impossible de débuter une journée sans prendre mon petit-déjeuner. Je dois néanmoins résister à l'une de mes envies. Celle de m'asseoir sur lui. Je sais ce qu'il se passera si je le fais. C'est trop tôt. Je veux le faire patienter. Je veux pouvoir le torturer encore un peu. Tout comme lui est en train de le faire via le regard. Il va m'achever. Non seulement il a de putains de beaux yeux – c'est même ce qui m'avait charmée en premier quand je l'ai connu – mais en plus il sait faire monter les désirs des autres rien qu'en les fixant. Je vais vraiment finir par le maudire. Ou le violer...

- J'crois qu'un jour j'vais finir par te bouffer les yeux. T'as un regard qui me donne envie de te violer, t'as pas idée à quel point.

Le tact ? Aux abonnés absents quand ça me concerne. Et puis il en faut plus pour choquer Ian. Bien plus. Il me connaît depuis trop longtemps pour être étonné de mon langage. À peine ai-je commencé à me remplir la panse qu'une idée germe dans mon esprit. Je lui parle donc de ce qui me trotte en tête et à voir son sourire, cette idée semble lui plaire. Le contraire m'aurait étonnée. Il me laisse donc choisir qui sera le plateau de bouffe ? Huhuhu. C'était la chose à ne pas faire très cher psychologue.

- Très bien. Dans ce cas mets-toi à l'aise, mon magnifique plateau-repas. Tu peux te mettre où tu le souhaites.

Peu importe quelle pièce on risque de salir. Je nettoierai tout plus tard s'il le faut, ce n'est pas un problème pour moi. Là, actuellement ce qui me préoccupe c'est de prendre du plaisir avec le psychologue, et de lui en donner évidemment. Il vient de m'offrir une occasion supplémentaire pour le torturer. Je vais pouvoir manger et le titiller. Je me sens comme une enfant devant son cadeau de noël. J'en suis toute excitée. Je termine donc de manger ma tartine tout en laissant mon ami choisir le lieu où il veut être posé.

Lorsque Ian est bien confortablement installé, j'apporte un peu de nourriture en tout genre, m'installe à ses côtés et éparpille le tout sur son corps. Un grand sourire sur les lèvres, me voilà à transformer un psychologue en table pour bouffe. C'est la première fois que je fais un truc pareil mais je note de le refaire plus souvent. Ca m'amuse. Peut-être même un peu trop. J'éparpille aussi un peu de miel sur sa peau. Le voilà devenu ma table ET mon petit-déjeuner. Tout étant enfin prêt, je peux commencer à les déguster. Lorsque je mange un truc consistant comme un morceau de pomme, les doigts de ma main libre viennent lui caresser la peau. Ventre, côtes, torse, bras... Tout y passe. Puis lorsque je peux lécher le miel, je prends un malin plaisir à laisser glisser ma langue très lentement sur sa peau. Je veux le faire frémir, lui donner chaud, faire monter aussi le désir en lui tout comme il a fait monter le mien. Et je ne suis qu'au début de mon petit jeu.

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Ian sent qu’elle se retient de lui sauter dessus. Il le sait. Il le voit. Il n’a pas étudié la sexualité et tout ce qui en découle, pour rien. Il est sexologue et il pourrait le lui faire comprendre si facilement. Il sait que qui plait aux femmes, et aux hommes. Il connait les appareils génitaux et les endroits potentiellement érogènes à la perfection. Et tous ceux qui sont passés entre ses mains peuvent le confirmer. Cordelia aussi. Elle sait qu’il sait faire, et c’est sûrement pour cette raison qu’elle est sur des charbons ardents. Quand elle commente ses yeux, le menaçant de les manger, puis de le violer, il ne peut pas s’empêcher de sourire plus largement. Techniquement, elle ne pourra jamais le violer, car il sera toujours consentant. Mais si ça l’excite, il peut bien faire semblant de ne pas le vouloir ? C’est un fétichisme comme un autre tant qu’il n’est pas fait véritablement contre le gré de quelqu’un. Dans les autres cas, c’est un crime, et aussi belle soit-elle, il n’hésitera jamais à la dénoncer. C’est son devoir.

Puis une idée s’incruste dans son esprit et quand elle la partage, Ian n’est pas étonné. Elle a toujours des idées très intéressantes. La question maintenant, c’est de savoir qui va être manger. Ian n’a rien contre la dévorer ou inversement. C’est elle qui choisit. Il garde son regard chaud et séducteur plantés dans les siens alors qu’il attend sagement sa réponse. Commençant doucement à être excité par cette idée. Il prend une nouvelle gorgée de café puis se prépare une tartine rapidement, pour finalement mordre dedans sans la quitter du regard. 

▬ Très bien. Dans ce cas mets-toi à l'aise, mon magnifique plateau-repas. Tu peux te mettre où tu le souhaites.

▬ Très bien~

Son sourire s’élargit alors qu’il mâche tranquillement son morceau de pain. Elle le laissera bien finir sa tartine et son café, non ? Ce serait dommage que ça refroidisse. Alors, sans bouger, il continue de la regarder et prend son temps pour finir son repas. Il sait qu’il se fait désirer, c’est le but. Mais c’est lui le plateau-repas visiblement, et il risque de mourir de faim s’il ne prend pas un minimum de forces. 
Après quelques minutes interminables, il finit enfin son café et sa tartine de confiture. Puis il regarde autour de lui, cherchant l’endroit parfait. À la fois confortable et excitant. Il doit être allongé… Par terre n’est pas vraiment idéal. Il risque d’attraper froid et… ce n’est pas confortable. Il cherche encore… Pas le lit, ce serait dommage de la salir… Puis son regard se pose sur son canapé. Il est assez grand pour qu’il y rentre entièrement non ? Il pourrait se mettre sur la table mais… Avec tous les aliments et la vaisselle… ça voudrait dire, tout ranger, et il voit bien l’impatience de l’italienne. Alors il se redresse avec un petit sourire, retire son caleçon, qu’il lui jette à la figure dans un petit rire taquin et s’allonge sur le canapé. Il rentre. C’est parfait.

Elle s’approche alors de lui, avec toute sorte de nourriture dans les bras et commence à préparer son « plateau ». Ian ne bouge pas, il se contente de la regarder faire, un petit sourire amusé aux lèvres. Elle a l’air si heureuse. Il ne se souvenait pas qu’elle était si gourmande mais finalement, ça ne l’étonne pas tant que ça. Quand elle met du miel sur son corps, le psychologue hausse un sourcil. Il va falloir qu’elle lèche bien pour l’en débarrasser… Ça colle…
Une fois que tout est prêt, elle se met à le déguster. Un morceau de pomme par-ci et ses doigts glissent sur sa peau, le faisant doucement frissonner. Il ne la quitte pas du regard. Il ne peut pas la dévorer et la toucher sans risquer de tout faire tomber, alors il se contente de faire peser son regard sur elle. Il garde son sourire, s’amusant à se mordre doucement la lèvre quand elle vient lécher sa peau pour récupérer le miel. C’est agréable. Il ne va pas mentir. Sa langue est douce et son haleine chaude. Puis la différence de température entre son corps humide et l’air ambiant le fait frissonner de nouveau. Il apprécie ce qu’il se passe. Et il a bien envie de lui faire vivre un jour.
 
Ⓒ By Halloween sur Apple Spring

Ca faisait...longtemps

Mon dieu, faites-moi penser à remercier les parents de Ian pour l'avoir mis au monde et pour le bon travail qu'ils ont fait au moment de sa conception. Il a des yeux hypnotisants. Et il en joue pour me narguer, me titiller et me faire fondre. Démon ! Mais moi aussi je vais jouer avec ses désirs. Il a accepté ma proposition d'être mon plateau-repas alors je compte bien en profiter. Enfin avant de le titiller je dois d'abord attendre qu'il ait finit de manger et boire. J'ai envie de le bouffer mais je suis obligée d'attendre un peu. En plus il fait exprès de bieeeeeen prendre son temps. Il a de la chance que je ne peux pratiquement rien lui refuser. Et c'est un mal pour un bien. Si je ne le laisse pas finir de se nourrir, il sera tout ronchon et moi je ne serai pas sérieuse si j'entends son estomac gargouiller.

De longues minutes passent. Trop longues pour moi. En attendant qu'il termine de se nourrir, je commence déjà à me faire une idée de ce que je pourrai lui mettre sur le corps. Ian se lève finalement et retire le seul vêtement qu'il a pour mon plus grand plaisir. Recevoir le caleçon sur la tronche par contre n'était pas vraiment dans mes projets. Remarque... Est-ce que je peux le garder ? Il serait mon tissu porte-bonheur. Ou mon doudou pour m'apaiser. Je prends le caleçon et le pose sur la chaise en souriant.

- Merci pour ton caleçon. J'peux le garder ?

Je lui tire la langue en rigolant.

- Je plaisante.

Ou pas. Je suis vraiment prête à garder son sous-vêtement. Ca fait un peu bizarre, ce serait même la première fois que je pique le sous-vêtement de quelqu'un mais...ça donnerait une excuse supplémentaire pour que je fasse revenir Ian ici. Dès qu'il est installé sur le canapé, je me suis approchée de lui avec toute la bouffe que je veux lui parsemer sur le corps. Même du miel pour avoir une excuse de le lécher. Ca le titillera un peu plus. Et puis il ne pourra pas râler pour le fait que ça colle et qu'il est sale puisque après on prendra une douche.

Je commence enfin à déguster mon petit-déjeuner sur ma table vivante. Quelques morceaux de pomme y passent pendant que je le nargue avec mes doigts sur sa peau. Puis je m'amuse à lécher un peu de miel en prenant vraiment bien le temps. J'aime voir les frissons que je provoque sur son corps. Je ne nettoie pas tout. Pas encore. Je recommence à manger des trucs plus consistants. Cette fois je mange plutôt des céréales et un peu de tartine. Juste pour le fun, je m'amuse même à lui mettre un peu de confiture sur le bas ventre du psychologue. Oui, j'ai bien une arrière-pensée avec cette action. J'en mets encore un peu sur l'entre-jambe et sur son outillage. Oui, même là-dessus. Je regarde ensuite Ian avec un petit sourire coquin qui en dit long sur mes intentions.

Et hop, je me remets à lécher. Partout où il y a de la confiture. Tout y passe. Aucune zone n'est omise. Je veux le faire frissonner encore et encore. Je veux le titiller comme il sait si bien le faire quand c'est lui qui est aux commandes. Lorsque ma session « nettoyage » se termine, je remonte un peu de niveau pour finir de manger le reste. Et pour bien terminer le « repas », j'ai léché le reste de miel en laissant encore l'une de mes mains se balader sur le corps de mon plateau vivant. Je jette ensuite un regard joueur à mon partenaire de jeu.

- J'ai oublié un truc, ne bouge surtout pas.

Je me relève doucement et retourne vers la table. Je me prépare vite fait un cacao avant de revenir vers l'homme. Je verse lentement le liquide froid sur lui, laissant un peu couler sur le corps avant de récupérer lorsque ça menace de tomber sur le canapé.

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Ca faisait...longtemps

La prochaine fois qu'il me jette un caleçon sur la gueule, je le lui pique sans demander sa permission et il sera obligé de revenir un autre jour pour le récupérer. Sauf qu'il partira quand même avec un sous-vêtement en moins parce que je lui piquerai le second caleçon ! Et ainsi de suite ! Néanmoins même si ce n'est qu'une plaisanterie pour moi – enfin presque – Ian a l'air de l'avoir pris au sérieux. Son regard me dit bien « non ». Pas grave, je trouverai toute façon plein de manières de le retenir certains jours ou de le faire revenir vite.

Il s'est finalement couché sur le canapé et je me suis bien amusée à le torturer de diverses façons. Toutes mes actions sont faites avec soin afin de lui procurer un maximum de plaisir. Je joue avec ses envies et j'aime ça. C'est si satisfaisant de voir son désir monter, sentir son corps devenir plus chaud et les frissons sur sa peau, entendre le plaisir qu'il ressent. Pendant quelques minutes, je n'ai pas cessé un seul instant de le lécher, le caresser, le titiller. La seule pause que j'ai pris, c'est pour prendre une boisson et la frustration que j'ai pu entendre via son soupir est plaisant. Patience mon chou, je n'ai pas l'intention de te laisser en plan. Je reviens vers lui avec la boisson et en verse un peu sur le corps du psychologue.

Cette action a été celle de trop mais dans le bon sens du terme. Récupérer le liquide avec ma langue a eu raison de sa patience. En peu de temps, très peu de temps même, je me retrouve à califourchon sur lui. Je l'écoute, un sourire rempli de fierté sur mon visage. Je suis plus que contente d'avoir réussi à le faire craquer.

- Déjà ?

Ce n'est pas pour me déplaire, remarque. J'aime jouer en torturant mais j'aime aussi jouer en passant  à l'acte avec lui. Nos lèvres se scellent l'une à l'autre, mon corps se tend légèrement sur Ian alors que son bassin se frotte au mien. Il me tire des frissons et parvient déjà à faire monter la température de mon corps. Sans rompre le contact contre ses lèvres, mon bassin se frotte aussi à celui de Ian, accentuant encore le désir. La chaleur monte encore entre nous et puis...l'union. Celle qu'on attend depuis de trop longues minutes pendant notre jeu de séduction.

Ca s'est terminé sous la douche. Moi qui voulais la prendre avec lui, c'est réussi pour le coup et j'ai eu mon petit bonus. Pour la peine, j'ai voulu lui faire un petit plaisir de plus en lui lavant le corps. Chastement mais avec douceur tout de même. Après la douche, on s'est occupés encore un moment ensemble avant de devoir nous séparer pour vaquer à des activités plus personnelles ou professionnelles.

Codage par Libella sur Graphiorum