A happy ending gone forever more
Une fin heureuse qui s'en est allée à tout jamais
I feel as if I'm wasted
Je me sens comme si j'étais perdu
And I'm wasted everyday
Et je suis perdu chaque jour


A Indare j'avais pris quatre kilos en un an et grandi de deux centimètres. Mais pour mes 13 ans je restais petit avec 1 mètres 45 et poids plume avec mes 35 kilos. Malgré tout je n'étais plus le maladif petit garçon de 1 mètre 43 pour 31 kilos de mon arrivée. Je détestais la visite médicale elle me rappelait des mauvais souvenirs ou d'autres encore perdus à jamais. Malgré tout j'y allais et tentais de ne pas croiser le regard horrifié de l'infirmière quand elle revit les marques sur mon corps cadeau d'il y a quelques années de mon papa Loup garou.

Une fois que la visite fut passée je sortis dans le parc de l'IRS situé entre les deux bâtiments, ISS et IRS. Il pleuvait ce jour là, il n'y avait pas grand monde dehors, soudain je sursautais, quelque chose était tombé du ciel quelque chose qui n'était pas de la pluie !

« Il neige ! »  m'écriai-je. La neige était fine et se mêlait à la pluie, elle ne tiendrait pas. Mais c'était beau. Tout simplement beau. De la magie pure qui tombait du ciel. La magie est belle Henrik ne l'oublie jamais. Me disait souvent Maman. Je n'oubliais pas.

Je fixais soudain le sol et eut un frisson et pense : Maman doit avoir froid dans sa boite...  Je secouais la tête j'avais été mis à Pousouffle quand Indare avait revêtu les couleurs de Poudlard. Mais je n'avais pas trouvé comment faire pour réveiller Maman. Papa Loup-Garou l'avait endormie mais l'histoire ne pouvait pas se terminer ainsi, Maman est une fée bleue, il ne pouvait qu'y avoir de fin joyeuse à l'histoire d'une fée bleue !

Je m'aperçus être trempé à rester debout sous la pluie mêlée de neige. Mais qu'importe j'étais le témoin de la magie dans sa beauté la plus délicate. Je me mis à courir et à sautiller pour attraper les fragiles flocons. Le vent giflait mon visage à l'air encore enfantin. Mais je n'en avais cure j'étais bien sous toute cette magie !

Mais trente minutes plus tard la pluie mêlée de neige redevint pluie tout court. La neige n'avait pas tenue mais j'étais encore tout essoufflé de ce merveilleux spectacle !

Je restais un moment sous la pluie à attendre la neige de nouveau mais elle tardait à revenir. Une sonnerie retentit, je me dirigeais vers le réfectoire. J'avais faim. J'aime beaucoup la cuisinière elle me glisse toujours des pâtes de fruit dans mon plateau. J'accepte ses présents mais ne lui dis jamais autre chose que merci. Je sens bien qu'elle aimerait dialoguer mais c'est impossible.

Elle ne doit pas s'attacher à moi, personne ne le doit à moins de pouvoir combattre le croque-mitaine et réussir à la chasser ou d'être un puissant démon ! Dans ce cas on est assez fort pour me côtoyer sans aller dans une boite. Comme ma Maman...

Maman...

Vite je mange une pâte de fruit pour ne pas pleurer. Je ne veux pas qu'on me console. Les gens qui te consolent partent ensuite. C'est comme ça.

La sonnerie retentit, c'était la fin de la pause de midi de ce mercredi. J'avais géographie où le professeur nierait encore une fois le village pourtant qui existe de Pré-au-lard. Après ce n'est pas sa faute il manque des lieux, des lieux magiques, sur ses cartes et ses manuels peut-être une erreur d'impression ?

En sport je n'étais pas bien fort mais j'étais agile et on avait gymnastique aujourd'hui alors je m'en sortis bien puis il y eut Éducation sociale sur le papier «  l'éducation sociale aide les adolescents à interagir entre eux, apprendre à s'affirmer sans écraser les autres et apprendre à communiquer de façon saine pour entreprendre leur vie sociale à venir sur de bonnes bases. » Je détestais ce cours, déjà je n'avais pas envie de m'affirmer plutôt d'être oublié et ma vie sociale je la limitais par peur de faire du mal et aussi d'être encore abandonné alors je ne suis pas à l'aise pour interagir plus que la politesse ou les banalités ou bien se faire le porte parole de la magie comme Maman le souhaitait pour ce dernier. Je passais donc tout le cours en retrait comme d'habitude au grand désespoir du professeur.

Seize heures retentit, je lançais mon sac à dos d'école sur mon épaule et sortis de la salle de classe. Et là miracle la neige fine retombait à nouveau elle ne tiendrait pas plus que la première vu qu'elle se mêlait à la pluie mais cela n'était pas grave !

Tout content je retournais dans le parc reliant ISS et IRS et parmi les élèves je vis quelqu'un qui regardait tout autour de lui comme cherchant quelque chose. Peut-être avait il perdu son doudou ? Moi j'ai un doudou, une minuscule peluche Pikachu elle me sert de doudou. Je l'avais perdu une fois dans un magasin d'alimentation à six ans. Avec Maman on l'a cherché longtemps puis une dame nous a appelé en nous voyant chercher et on avait grâce à son aide put le retrouver dans le rayon des pâtes de fruit. J'ai toujours adoré regarder et manger quand l'occasion y était des pâtes de fruit.

Le garçon est plus grand que moi, peut-être seize ou dix-sept  ans. Mais il a bien le droit de chercher son doudou, comme moi actuellement je le chercherai à sa place si je le perdais !

Peut-être qu'il cherchait autre chose mais je me focalisais sur cette idée et j'étais bien embêté de le laisser chercher sous ce temps de pluie. Avec de la neige un petit peu mais  pluvieux quand même !

J'hésitais devais je l'aider ? Il devait être inquiet et son doudou aussi, seuls chacun l'un sans l'autre. A cette pensée j'avais envie de serrer le mien dans mes bras. Je me décidais, si je ne lui donnais que peu de précision peut-être qu'il m'oublierait moi et mon aide peu après !

Je m'approchais de l'adolescent et lui demandais du haut de mes treize années : «  Tu cherches ton doudou ? Tu veux de l'aide ? »

J'étais très sérieux et il n'y avait pas de moquerie dans ma voix mais plutôt de l'inquiétude que lui et son doudou ne se  retrouvent pas.

Si c'est bien son doudou qu'il cherche et pas autre chose.