Bienvenue à Londres

Indarë

Indarë
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Detras de la cruz esta el Diablo

Rune Campbell
Rune Campbell
Rune Campbell
Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
Londres |:| Gérant de cabaret
Genre : Homme/Garçon
Sexe : Masculin
Age : 29
Date de naissance : 20/03/1995
Taille / Poids : 1m82 | 82 kg
Orientation sexuelle : Pansexuel.
Situation amoureuse : Surprenante liberté. Tu as de nombreux visages.
Famille : Une quoi ?
Pays d'origine : Norvège.
Nationalité : Anglo-norvégien.
Messages : 229
Date d'inscription : 28/08/2022
https://indare.forumactif.com/t300-rune-campbell-presentation

01.11.22 23:13
Rp terminé
Étranger |:| Criminelle



Prison de Santa-Marta,
Cellule de Teresa Ibarra.

Femme silencieuse. Mains jointes. Près de la poitrine. Des yeux clos. Les siens. Quelques paroles. Psaumes latin d'une prière. Ainsi tu es appelée. Marie. Ainsi tu es prié. Père. Ainsi tu es aimé. Fils. Ainsi ta présence est attendue. Esprit Saint. Quelques mots qui traversent ses lèvres. Tes lèvres. Teresa Ibarra. Depuis quand es-tu devenue croyante ? Peut-être l'as-tu toujours caché. À eux. Ceux qui t'entourent. Ceux qui pensent te connaître. Ceux qui veulent te connaître. Car, comme toute personne de ton milieu, tu n'as confiance en personne. À raison. Sans doute. Ne le cache plus. C'est ce que tu es. Et ils ont tous et toutes fini par le comprendre. Tu es là. Dans cette cellule. Que veux-tu donc cacher à ce point … ? Faiblesse ? Ils savent. Force. Ils savent. Émotion ? Ils savent. Ils savent. Il sait. Surtout. Le Jaguar sait. Tout. Jusqu'à où tu es. Ainsi est la raison qui te pousse à prier.

Detras de la cruz esta el Diablo Madame10

Ainsi est ce qui pousse quelqu'un comme Teresa Ibarra à prier. Il n'y a parfois rien d'autre à faire. Que de prier. Pour attendre. Cet inévitable. Preuve d'une quelconque peur ? Non. Madame Ibarra n'a jamais eu peur. Jamais eu peur de faire les choix. Les pires. Représentante de la loi. Représentante de l'ordre. Femme de caractère. De poigne. De puissance. D'autorité. Alors qu'elles sont les faiblesses de Teresa Ibarra ? Exister. Exister. Est sa seule faiblesse. Ainsi parle le goût du sang du Jaguar. Exister et savoir. Car ceux qui savent. Sont ceux qui ont quelque chose à vendre. Ceux qui savent, s'ils n'ont rien à perdre. Peuvent être capable de dire. Ce qu'ils savent.
Et le sang n'aime pas chanter. Le sang coulé doit rester un souvenir. Quelque chose qui ne chante pas. Quelque chose qui ne parle pas. Quelque chose qui ne danse pas. Quelque chose qui abreuve le sol. Pour disparaître. Dans le sable. Ruisseler jusqu'à atteindre des profondeurs. Pour être oublié. Dans ces sanctuaires.

Pourtant. Madame Ibarra ne parlerait pas. Et pourtant. Elle sait. Non pas ce qui fait peur.
Mais qu'elle finira comme si elle voulait parler. Car le Jaguar veille.

Voix. Des voix qui résonnent. Dans les couloirs de cette prison. Des femmes dont les voix se font entendre. Des rires. Des insultes. Santa Maria n'est pas agréable. Santa Maria, parfois, regarde ailleurs. Surtout quand des démons habitent entre les murs. Santa Maria. Ainsi a-t-elle fini ici. Hier. Elle est arrivée hier. Et ce jour. Elle a compris. Que très vite. Elle entendrait ces voix. Pour elle. Qu'un jour. Elle viendrait. Murmurant à sa nuque. Sa froide respiration. Elle entend déjà la danse des Calaveras. Le chant de leurs mâchoires qui claquent les unes contre les autres. Au moins, se dit-elle. Elle n'a jamais eu à imaginer de faux espoirs. Même si. Peut-être. Elle aurait pu payer. Non. Pas elle. Pas une représentante du gouvernement. Du moins, ancienne.

Les voix sont plus fortes. Des ordres. Des injonctions. Elles veulent sa mort. Et elles demandent à quelqu'un de le faire. Ses yeux se ferment. À nouveau. Elle vient faire un signe de croix contre ses lèvres. Embrasser un pendentif. Précieux bijoux. Qu'elle a caché et conservé. Symbole qu'elle n'a jamais quitté. Qui n'a rien de sacré. Juste une émotion. Toujours présente. Pas. Qui approchent. Qui finissent par arriver face à sa porte. Son corps recouvert des vêtements de la prison se redresse. La porte s'ouvre.
Pendant un instant. Elle entend distinctement les voix. Les mots. Ferme les yeux. Incline légèrement la tête. Sans faiblesse. Sans honte. Elle ne regrette pas. Mais. Face à la voix des prisonnières. Un instant de respect. Quelques mots latins. Nouvelle prière. Voix, alors. Qui résonne doucement. Douce. « Tu es devenue croyante … ? » La femme redresse les yeux. Ouvre les paupières. Regarde cette hispanique à la brûlure qui décore son œil gauche. Les boucles tombent sur son visage. Une certaine insouciance. Une surprise. Sur le visage de Teresa. Même en le sachant. La voir. L'observer.

« Un an de prison. Et tu n'es pas encore partie ? » Sourire de la part de Teresa Ibarra. Qui reprend. Doucement. « Tu ne m'as pas attendue, au moins ? » Une négation de la tête. Oui. Bien entendu. Le démon face à lui avait autre chose à faire. Bien d'autres choses. Même ici. Elle pouvait agir. Voyant que son interlocutrice reste silencieuse – semblant attendre une réponse –, Madame Ibarra s'installe doucement sur son lit. Assise. Pour le moment. « Non. Je ne suis pas croyante. » Je ne l'ai jamais été. Elle aurait pu prononcer ces mots pour finir. Ses yeux se ferment.

Beaucoup de questions. Tout de même. Le fait que le Jaguar lui demande à elle. Elle. A-t-il si peur que cela qu'il demande à une femme capable de tout ? Qu'il demande à ce démon une intervention ? Serait-ce … Un échange de bon procédé ? Un investissement – un service contre une dette ? Ou alors. Elle … Aurait-elle une dette envers le Jaguar ?
Non. Elle n'a jamais de dette. Diablo Rojo n'a jamais de dette. Depuis qu'elle est apparue, au Chili, remontant les différents pays d'Amérique du Sud pour tisser un réseau des cartels. Diablo Rojo n'a jamais contracté de dettes. Pourtant. Elle ne refuse pas d'en avoir – car tel est le jeu des affaires. Mais elle a toujours quelque chose. Une carte. Diablo Rojo est ainsi. Et le Jaguar lui-même ne peut la vaincre à ce jeu …

L'histoire de leur rencontre ? Trop longue à raconter. Mais elle mélange drogue colombienne. Cartels mexicains.
Une villa. Celle de Diablo Rojo. Un invité. Aux cheveux d'or et aux yeux d'automnes. Face auquel elle pouvait parler de son problème. Une affaire de trafic. Qui a été résolue.

Que tu as résolu. Teresa Ibarra.

« Pourras-tu faire cela sans douleur … ? » Celle marquée par le feu hoche alors doucement la tête. Alors que la femme s'allonge doucement sur son lit. Doucement. Sa main se pose sur un tissu. Le remontant doucement. « Bien entendu. Rapide et sans douleur. Je te dois bien cela. » Madame Ibarra cache un sourire derrière le tissu. Le dernier. De sa vie. Oui. Diablo Rojo ne contracte jamais de dettes. Mais elle est suffisamment respectueuses. Pour ne pas oublier les affaires et les ententes. Alors.
Une lame. Un surin. Préparé pour l'occasion. Morceau de métal. Peut-être est-ce une lame de rasoir ? Elle l'imagine. Assez bien. Entre les doigts de la main gauche de Diablo Rojo. Car elle sent la droite. Se poser sur ses yeux. Qu'elle ferme. Avant de ne plus entendre. De ne plus voir … De ne plus vivre.

La foule fini par être calmée. Alors qu'une équipe pénitentiaire entre. Armée. Les calibres sont pointés dans sa direction. Diablo Rojo a les mains levées. Laisse tomber la lame. Une main vient l'attraper pour la poser brutalement contre un mur. Quelques mots sont échangés alors que le chef d'équipe confirme la mort de Teresa Ibarra. Une pression supplémentaire. Pour lui attacher les mains dans le dos. Pour l'emmener hors de la cellule. Direction le quartier de haute sécurité.

Dans le bureau de la direction. Un téléphone qui est posé. Un dossier qui est ouvert sur un écran. Celui de Catarina Alegría.
Diablo Rojo a tué dans cette prison. Dit-on dans les couloirs. Lui. Ne sait pas quoi en penser. À part une chose.
La paperasse allait s'amonceler.
Revenir en haut Aller en bas
Rune Campbell
Rune Campbell
Rune Campbell
Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
Londres |:| Gérant de cabaret
Genre : Homme/Garçon
Sexe : Masculin
Age : 29
Date de naissance : 20/03/1995
Taille / Poids : 1m82 | 82 kg
Orientation sexuelle : Pansexuel.
Situation amoureuse : Surprenante liberté. Tu as de nombreux visages.
Famille : Une quoi ?
Pays d'origine : Norvège.
Nationalité : Anglo-norvégien.
Messages : 229
Date d'inscription : 28/08/2022
https://indare.forumactif.com/t300-rune-campbell-presentation

02.11.22 12:56
Rp terminé
Étranger |:| Criminelle

Prison de Santa-Marta,
Cellule d'isolement A – Prisonnière actuelle : Catarina Alegría.
01/11/22


Les morts accueillent Madame Ibarra. Et aujourd'hui, dans les rues, sont fêtés ceux-ci. Ces défunts. Ces souvenirs. Reflets de silhouettes. Représentants d'un passé, qui ne peut maintenant exister que dans les cœurs des survivants. La fête des morts résonne. Dans toute les villes. Et même dans la prison, certains regardent ce jour avec un certain respect. Voire, pour certains, une véritable dévotion.
Bâillement. Allongée sur le lit. La belle Catarina ne semble pas plus que cela concerné par cette réalité temporelle et cette pensée croyante. Croyante ? Elle ne l'est pas. Elle n'a aucune raison de l'être. L'idée même d'inviter une quelconque divinité dans sa vie est en fait, à ses yeux, la pire chose qui pourrait lui arriver. Entre les murs de cette prison, une grande partie des faits et gestes sont déjà épiés. Si en plus il faut garder une quelconque piétée et que celle-ci soit surveillée … Non. Cela se répète bien trop souvent. Même dans cette prison.

Pourtant, la mythologie ne la désintéresse pas totalement.

Les mythes sont les représentations des peurs et des désirs de ceux qui les rédigent et les lisent. En somme. Chaque monstre. Chaque créature. Chaque héros. Chaque championne. Chaque divinité. Représentent un idéal ou une crainte de l'humanité. Une part de leur psychologie qui prend forme. Cela leur permet de mieux fuir la réalité. Voient-ils les véritables monstres ainsi ? Non. Pour les anciens égyptiens, il était impossible que quelque chose surpasse Apophis. Et pourtant … Pour les chrétiens, il est impossible que quelque chose ne s'explique pas sans la présence du Diable. Et pourtant …
Ah ! C'était ce qu'on lui avait appris, plus jeune. Ou plutôt partagé. Et elle n'avait jamais pu trouver quelque chose à redire. La mythologie est une inspiration. Comprendre ce qui fait rêver et cauchemarder les autres. Mais cela n'a jamais été véritablement son domaine. Alors. À ses yeux. Cela reste quelques petites histoires. Dont elle s'inspire. Pour créer une tension. Même ici.

Diablo Rojo. Le Diable Rouge dont les griffes peuvent couper ou tirer les ficelles des trafics et des opérations illégales dans toute l'Amérique Centrale et méridionale. Un nouveau croque-mitaine. Une silhouette qui arrache un sentiment. De peur. Cette goutte, qui contre la nuque, glisse. Jusqu'à ce perdre dans le dos. Arrachant ce frisson. Désagréable. D'être épié. D'être connu. D'être entre les serres du Diable. Oui. La mythologie inspire cette manière de travailler. Et dans son métier, cela ne lui déplaît pas. De créer ainsi sa réputation. Elle en a besoin. Pour réussir certaines choses. Ainsi est Catarina. Un Diable Rouge qui ne doit pas oublier une vérité. Non. Une réalité. Chaque réussite doit être pensée. L'échec n'est pas accepté.
Alors. Pourquoi te trouves-tu dans cette prison ? Pour réussir. Bien entendu. Et la vérité est que l'Amérique du Sud n'est pas reconnue pour ses prisons les plus ordonnées. Quelques souris peuvent facilement s'échapper. Portant quelques vérités aux oreilles des bonnes personnes. Ou au contraire, revenir. Autres vérités, qui viennent jusqu'au cerveau d'un Diable enfermé. Mais toujours capable de diriger son Enfer.

Bruits de pas. Avant même de l'entendre s'arrêter devant la porte de sa cellule, elle savait. Que c'était pour elle. Sa main glisse contre sa tenue. Cachant un petit pendentif entre deux parties décousues d'un tissu. Elle se redresse. Se retourne. Pose les mains sur l'arrière de sa tête. Première règle en prison, ma chère, ne joue jamais les bêtes sauvages si cela n'est pas utile. La deuxième règle implique bien entendu les cas où l'utilité de jouer les bêtes se fait ressentir. Mais, force est de constatée que cette situation ne se déroule pas actuellement. Fort heureusement. Catarina Alegría n'aurait pas souhaité en faire trop. Ce n'est pas ainsi qu'elle fonctionne. Malgré tout. Sont-ils obligés de devoir, à chaque fois, la cogner contre un mur. Fait mal. Elle s'empêche ce petit murmure, proche de la menace. Quelque chose qui, dans sa tête, ressemble à : je ne sais pas si tu serais mieux encastré ou coulé dans le mur. Ah. Vaste question.
Emmenée avec une certaine violence. Elle s'attend à aller dans les salles habituelles. Mais les pas la guident vers les salles d'interrogatoires particulières. Oh. Pas de caméra. Pas de micro. Il en existe peu. Mais il en existe. Vont-ils sincèrement jouer à ce jeu-là ? Elle l'entend. Son cœur. Qui bat un peu plus fort. Parce que ça l'amuse. Qu'ils tentent ça. Encore. Ont-ils compris ? Non. Ils ne comprennent pas.

Porte qui s'ouvre. Groupe qui entre. La fait s'asseoir. L'enchaîner. Avant de quitter les lieux. Juste. Elle. Seule. Avec les entraves. Tiens. L a dernière fois, il y avait déjà quelqu'un. Peut-être que … Non. Aucunes caméras. Mise en scène différente, alors. Rien de bien choquant à ce niveau-là. Pas. Qui approche. Elle entend. Écoute. Plisse un peu les yeux. Une porte qui s'ouvre. Un pas. Qui continue de résonner. Elle est dos à ce nouveau venu. Ne tourne même pas la tête. Mais. Avant même que l'individu ne commence à parler. Un frisson. Qui perle et glisse contre sa nuque. Se perd dans son dos. Un léger tremblement de la main. Un spasme. Très léger. Elle n'a pas besoin d'entendre sa voix. Le savez-vous ? Changer sa façon de marcher n'est pas simple. Elle. C'est son travail. Mais naturellement, cela ne se fait pas. Tout comme l'attitude en ouvrant une porte. Colère. Joie. Tranquillité. Fatigue. D'une émotion à l'autre, l'attitude changera. Mais vous ne pouvez changer facilement cette attitude. Une présence est une présence. Et seuls les fantômes peuvent changer celle-ci.

Silence. De la part de la prisonnière. Qui appuie légèrement sur sa main. Il est là. Derrière elle. « Je me disais bien que le Jaguar ne me contacterait pas sans la certitude que j'accepte. » Des mots lancés dans la langue maternelle de ce pays.
Elle avait accepté. Justement parce que le Jaguar était un client qui avait certaines choses qui l'intéressaient. Mais aussi pour avoir ce qu'elle continue, sans cesse, de rechercher. Des preuves. Des toiles d'informations. Tissées avec des rumeurs, des opérations bancaires, des demandes administratives. Elle connaissait suffisamment Ibarra. Pour savoir que même si elle ne voulait rien dire. Elle avait quelque chose. Un souvenir. De tout. Un souvenir qu'elle gardait précieusement. Mais, le Jaguar lui-même a peur de Diablo Rojo. Alors qu'il ne sait rien. Non. C'est justement pour cette raison. Qu'il a peur. Car il ne sait rien de Diablo Rojo.

Voix. Donc. Qui résonne. En réponse à cela. « Quel taudis. N'est-ce pas ? » Une main. Qui se pose sur son épaule. La porte est close. Ils sont seuls. Elle tourne à peine les yeux. Il fait le tour de la table. S'installe face à elle. Sans doute son avocat, pour les geôliers. Mais dans leur monde. Elle est celle qui joue le rôle de personne employée. Et lui joue le rôle du client – ou plutôt, du représentant du client. Factuellement, les choses ne sont pas aussi simples. Mais c'est une partie de cette vérité. Un visage qu'elle connaît. Bien. Très bien. Des yeux clairs. Perçant comme l'acier. Des cheveux courts. Bien coiffés. Clairs. Très clairs. Quelques marques du temps. Il vieilli. Mais il est toujours aussi présent. Un bouc, qui décore le bas de son visage. Ah. Et c'est elle le Diable Rouge.

Elle sait. Qu'il parlera ouvertement. Ne serait-ce parce que de l'autre côté de la porte se trouve sans doute un ou deux de ses gardes. Que le Jaguar a fait ce qu'il faut. Aussi. Pour qu'ils soient tranquilles. Et enfin. Même si un micro est caché ici. Elle sait. Qu'il est déjà parasité. Comme toute potentielle caméra cachée.

« Bien. Upsilon. Il est temps pour toi de retrouver ton Enfer. » Diablo Rojo doit quitter cette prison. Maintenant qu'elle n'a plus rien à y faire. Une année. C'est un temps qu'il a fallu pour gérer certaines affaires. Madame Ibarra ne devait pas en faire partie. Elle est arrivée il y a trois mois sur sa liste de choses à faire. Mais, maintenant. Cette liste n'a plus rien. Et lui. Lui détiens la clé de sortie. Elle ne dit rien. Un sourire de la part de son interlocuteur. « Eh bien alors, n'est-ce pas une bonne nouvelle ? » Si. Bien entendu. Une bonne nouvelle. Elle lève, juste, ses mains. Peu, car les chaînes sont là. Mains entravées, entre elles, d'ailleurs. « Oh, ça. Ne t'inquiète pas. Tu n'en auras pas besoin, là où tu vas. Au fait … te rappelles-tu du Comte de Monte-Cristo ? » Tête qui se hoche. Oui. Elle s'en souvient. « Alpha a été le premier à le lire. Il nous le racontait. Parfois. » Oui. C'est vrai. Et puis. Elle l'a lu. Aussi. Il la pointe alors du doigt. Elle regarde. Puis comprend. Ferme les yeux. Petit rire.

« Espérons que cette prison a un cimetière. Elle. »
Ou au moins une morgue par laquelle sortir. Car c'est bien ce qui est proposé par cet homme. Qui pousse alors un petit sachet. Chimie pharmacologique de base. Il leur a appris cela. Aussi. Après tout. Un Père attend le meilleur de ses enfants.

Ou du moins, de ses armes.
Revenir en haut Aller en bas
Rune Campbell
Rune Campbell
Rune Campbell
Rune Campbell Londres |:| Gérant de cabaret
Londres |:| Gérant de cabaret
Genre : Homme/Garçon
Sexe : Masculin
Age : 29
Date de naissance : 20/03/1995
Taille / Poids : 1m82 | 82 kg
Orientation sexuelle : Pansexuel.
Situation amoureuse : Surprenante liberté. Tu as de nombreux visages.
Famille : Une quoi ?
Pays d'origine : Norvège.
Nationalité : Anglo-norvégien.
Messages : 229
Date d'inscription : 28/08/2022
https://indare.forumactif.com/t300-rune-campbell-presentation

03.11.22 8:16
Rp terminé
Étranger |:| Criminelle

Prison de Santa-Marta,
Cellule d'isolement A – Prisonnière actuelle : Catarina Alegría.
Nuit du 01/11/22 au 02/11/22


Elle a été fouillée. Ils n'ont rien trouvé. La véritable question était-elle si Catarina  Alegría possédait réellement quelque chose sur elle … ou combien ils allaient recevoir pour que la recherche ne soit pas fructueuse ? Pourtant, à bien observer, aucune erreur dans la fouille. Non. Leur travail avait été réalisé avec un certain professionnalisme – chose suffisamment rare dans cet établissement pour le souligner. Il ne voulait prendre aucun risque. Elle le savait. Il. Cela pouvait être de nombreuses personnes. Déjà. L’Oeil. Le Père qui n'en est pas un. Il ne prendrait pas le risque que les choses soient aussi simples. Le risque ? Cet homme n'aime pas ça. Tout est calculé. Pour que le résultat soit selon ses attentes. Le risque ? S'il existe, il doit être calculé. Et être la donnée d'une équation précise. C'est là son travail. Et c'est là aussi sa manière de faire. Pour tout. Jusqu'à ce projet. Il n'est pas inconnu pour les Enfants qu'ils auraient normalement dû être plus nombreux. Que leur façon de faire. D'exister. De se mêler avec tout. D'être à la fois Lumière et Ombre. Cette réalité, donc. Ils savent que c'est risque calculé. Car ce n'est pas la même chose que les autres – qu'importe ce qui est défini par autres.

Il. Cela peut aussi être le Jaguar. Si Diablo Rojo sortait, cela serait aussi intéressant que préjudiciable. Le Jaguar préfère une alliée en prison qu'une alliée libre et sans entraves. Oui. Il aurait pu agir. Lui aussi. Il aurait pu agir pour éviter qu'un problème n'apparaisse après la mort de Madame Ibarra. Cela ne serait sans doute pas compliqué. Pour lui. De l'acheter. Lui. L'autre Il qui aurait pu agir. Le directeur de la prison. Le genre d'homme qu'elle n'apprécie guère fréquenter. Parce qu'ils pensent souvent avec autre chose que ce qu'il y a derrière leurs yeux. Oui. Qui ne pensent rien. Pas même leur perversité. Un peu de pouvoir les fait bander. Un peu de pouvoir les fait frissonner. Gémir. Omicron avait toujours une petite formule les concernant. Ce n'est pas le cordon qu'il fallait couper à la naissance.

Elle a raison.
Et sans doute qu'aucune prisonnière ici ne serait contre cette idée. Cette pensée.

Mais le temps n'est pas à cela. Cette intervention – cette inconnue – ne la dérange pas tant que ça. Il aurait été dommage de devoir … louper la porte de sortie à cause d'une erreur. Qu'ils soient professionnels. Cela ne la dérange pas. Plus ils regardent. Moins ils voient. Même minutieux. Ils loupent. Ils perdent la vue – et leurs sens, eux, ne s'éveillent pas.
Ainsi. Ils n'ont pas observé. Que le sachet a été laissé dans un coin. Qu'une autre prisonnière l'a récupéré. Quand celle-ci sortira, Diablo Rojo sera la première à la contacter. Par son père. Par sa sœur. Diablo Rojo sera la première. C'est une promesse qu'elle tient toujours. Diablo Rojo a toujours besoin d'éléments efficaces. Et cette prisonnière. Elle. Sait l'être. Sachet absent, donc. Sachet présent dans les mains d'une alliée. Qui accepte le cadeau : quelques petits diamants. Et un outil. Une petite fiole. Qu'elle saura cacher jusqu'à son arrivée. Cette alliée ? Lupita Alcaraz. Qui a déjà eu de nombreuses « difficultés » avec Catarina Alegría. Un dossier. Un mauvais dossier.

Qui peut l'obliger à avoir quelques années supplémentaires – jusqu'à ce qu'une erreur ne surgisse et ne vienne briser la condamnation. Cette erreur …

Prison de Santa-Marta,
Quartier de haute sécurité – cours intérieure
02/11/2022


Catarina Alegría reçoit un coup. Son corps remonte légèrement sous l'impact. La pression est violente. Le mur derrière elle l'empêche d'avoir une bonne prise. Elle se défend. Tout de même. Elle sait se défendre. Veut se défendre. Un cri traverse ses lèvres, alors qu'elle donne un coup. Répond à la violence par la violence. Frappe. À nouveau. Les encouragements résonnent autour. Diablo Rojo n'attend jamais ! Elle est toujours là pour répondre ! T'es morte, Alcaraz, hurlent-elles. Morte. Car personne ne fait de l'ombre à Diablo Rojo.

Mais … Lupita est coriace. Lupita est résistante. Et Lupita ne veut pas perdre. Ne doit pas perdre. Un crochet lui permet de se libérer de la prise de son adversaire. Elle essuie le sang qui coule de sa bouche. Lueur folle dans le regard. Sentir ainsi le corps de son ennemie. Sous ses poings. Cela lui donne une nouvelle assurance. Force. Un nouvel instinct. Une nouvelle ruse. Qui s'applique à agir. Diablo Rojo se défend. Comme une tigresse. Et pourtant … Pourtant … Les coups commencent à être à son avantage. À elle. Lupita. Nouvelle frappe. Puis une nouvelle. Encore. Un bras attrapé. Pour lui donner un dernier coup. Dans les côtes.

Diablo Rojo recule.
Diablo Rojo tombe.

Encore en retard. L'intervention. Trop tard. L'intervention. Un cri. Puis un autre. Une émeute. Diablo Rojo est morte. Diablo Rojo est morte ! Les plus croyantes ont peur. Car il est dit qu'elle sait revenir d'entre les morts. Qu'elle sait se venger. Et qu'elle se vengera. Car tout, dans ce monde, n'est que ça. Une histoire de vengeance. Brutale. Violente. Sanglante.
Elles n'ont pas peur pour Lupita Alcaraz. Elles savent – pensent savoir – qu'elle est déjà morte. Elle est en tout cas maîtrisée. Elle ne tente même pas de fuir. Elle lance une insulte en direction du corps de Catarina. Avant d'être emmenée. Dans la cellule d'isolement que sa victime occupait. Avant. Elle y sera attachée. On l'emmènera ensuite. Pour un interrogatoire. Puis. Après quelque temps. Elle retrouvera sa cellule. Simplement. Comme toujours.

Elle y restera. Seule.
Avec la fiole. Munie d'une petite aiguille. Vide de tout poison.
Oui. Catarina Alegría est morte.

Prison de Santa-Marta,
Morgue
02/11/2022


Un corps s'écroule. L'alarme ne s'est pas fait entendre. Pas de blessure. Pas de coups. Un simple café. L'assistant du médecin légiste – ou plutôt, du surveillant légiste – hausse légèrement les épaules. Le portant à son bureau. Imitant sa signature. Signant. Deux formulaires. Puis. Retournant dans la salle. Rechercher un tiroir. En ouvrir un. Puis un deuxième. Commencer à déballer le premier corps. Celui d'une femme. Madame Ibarra. Même morte. Quelle belle femme. Oui. Une belle femme. Qui a encore une chose à faire. Une dernière chose. Portée. Elle est déposée sur une table froide – elle ne se plaindra pas. Personne ne se plaint, ici. Un coup d’œil. Les caméras diffusent de simples mensonges. Après tout. C'est pour cela qu'il est payé, aussi. Un service de qualité. Oui. Personne ne se plaint ici. Personne n'a jamais eu à se plaindre. Et personne ne le fera. À part, peut-être. Lui. Là. Qui aura une grosse migraine au réveil.

Nouveau sac ouvert. Ainsi c'est elle. Diablo Rojo. Documents récupérés. Inter-changés sur les sacs. Madame Ibarra. Acceptez de devenir le Diable. Ce rôle ne vous convient-il pas ? Bien entendu. Aucune réponse à cette idée. Après tout. Les morts ne reviennent pas à la vie. Sacs refermés. Rangés dans leurs nouveaux tiroirs.
Aiguille. Plantée dans le bras du surveillant en chef. Produit injecté. Il devrait bientôt se réveiller. Comme un bébé terminant sa sieste – moins bruyant, bien entendu. Sur son bureau, une dernière signature à faire : celle qui mènera Diablo Rojo à l'institut médico-légale. Cette réalité ? Elle ne concerne pas l'autre. Qui doit simplement emmener Madame Ibarra. Là bas. Là où le feu dévore les corps.

Légalement. Bien entendu.
Madame Ibarra n'est pas connue pour avoir de la famille.

Sac poussé sur un brancard. Glissé dans un véhicule. C'est à eux de le faire, aussi. Employé qui va au volant. Démarre. Puis quitte l'enceinte de la prison. Sifflotant un petit air entraînant. Un coup d'oeil sur sa montre. Rouler. Vingt minutes. Puis atteindre un endroit. Signer un formulaire. Sortir un sac mortuaire. Emmené en direction d'une pièce. Son travail est terminé. Là. Pourtant, deuxième sac. Il grimpe. À nouveau. Reprend la route vers la prison. Un petit arrêt. Une voiture qui attend sur le bord d'une route sans surveillance.
Une porte. Qui s'ouvre à l'arrière. Un sac qui s'ouvre, de l'intérieur. Diablo Rojo. Qui se redresse. Comme un enfant sortie de sa sieste. Quelques mots. Comme quoi elle ne l'a pas loupé. Cela lui arrache un rire. Alors qu'elle sort. En remerciant l'autre. Qui lui tend ses affaires.

« Eh bien. J'espère ne pas vous revoir tout de suite. Diablo Rojo. » Sourire. Alors qu'elle penche la tête. Récupère sa casquette. Qu'elle met sur sa tignasse. Reprend ses autres affaires. Quelque, derrière, récupère le sac mortuaire. Le range dans le coffre. Supprime les preuves. Les ultimes preuves. Sauf lui. Bien entendu. Payé. Pour son silence. S'il ne se tait pas ? Il veut se taire. « Je saurai m'en souvenir. » Elle s'enfonce dans la voiture. Qui fini par partir. Elle pose ses pieds sur le dossier du siège avant. Bâille. Un peu.

Avant de composer un numéro de téléphone avec un nouveau téléphone. Tandis qu'elle brise l'ancien. Une voix. De l'autre côté. Un sourire. Le sien. Celui de l'homme, de l'autre côté. « Devine quel petit diable est sorti de sa boîte. » Rire. De sa part.

« Alicanto. Mon petit diable adoré. Bon retour à l'air libre. ~ »
« Merci. Sköll. Ta planque est disponible ? »
« Pour toi ? Bien sûr. Tu connais l'adresse. Ne m'attends pas. J'ai une autre affaire aviaire sur le feu ! Mais. Sinon. Raconte moi. Comment as-tu fait cette fois ? »

Une petite histoire. Officialisant son retour.
Alicanto marche à nouveau sur les terres Méridionale de l'Amérique.
Et elle a du travail. Comme tout bonne poupée.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé

Rp terminé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Accéder à la section :