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Epreuve 3 || Dea Kademeia (Apollon - Arès)

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Date d'inscription : 16/03/2022

14.08.23 20:14
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Petite note de contexte pour les non-mythos:

Miroir de l'âme - Interforum XVII



Olympus était une ville relativement calme, quand les Tamarisc ne faisaient pas n'importe quoi. Et les Helyantos. Deux sanctuaires sur cinq dont la présence causait le chaos, ça allait encore - dommage que ce soit beaucoup de chaos. Mais en l'occurrence, ce qui agitait la ville, ce n'était pas un combat ou une fête, c'était le futur concert des Ipomea. C'était compréhensible. Entre les muses et Apollon, déjà, il y avait de quoi attirer la moitié de l'école. Les muses faisaient leur concert dans l'après-midi, et Apollon était censé conclure la soirée tout seul. Et même s'il ne l'avait jamais dit ouvertement et qu'il n'était pas près de le faire, Arès avait quand même envie de l'entendre. Il appréciait sa musique depuis la garderie, et s'il évitait les bals juste parce que le principe lui hérissait le poil, ce n'était pas le cas des concerts. Dans un concert, on pouvait se mettre dans un coin et n'entrer en contact avec personne, c'était nettement plus tolérable. En espérant que personne ne viendrait l'emmerder.

Le plan était très simple - en partie parce qu'il n'avait jamais été très doué en stratégie. C'était simplement venir, assister au concert sans être trop remarqué, et partir avant qu'Apollon ait le temps de le repérer et de faire encore une des remarques dont il avait le secret. Arès n'avait aucune envie de devoir justifier sa présence, ni de rentrer dans une explication de la différence entre le bal où Apollon et Artémis avaient dû le traîner de force, et ce concert. Il voulait juste écouter la musique, essayer de ne pas trop attarder son regard sur le musicien en question, et retourner s'entraîner dans son panthéon pour reconcentrer ses pensées sur autre chose.
Peut-être que ça aurait été plus simple de juste éviter le concert, finalement.

C'était trop tard pour y réfléchir, cependant, vu qu'il était déjà à plus que mi-chemin. Autant aller jusqu'au bout. De toute façon, depuis la scène, entre la lumière et la foule, il y avait peu de chances que leurs regards se croisent, quand même, et il aurait tout le temps d'aller subitement faire autre chose si ça arrivait. Apollon aimait trop la musique pour descendre de scène en plein concert, surtout juste pour taquiner quelqu'un. C'était peut-être même un grand mot. Oui, Arès n'arrivait pas à se défaire de l'idée que tout ça n'était qu'un jeu pour le dieu des arts, et celui-ci n'avait pas franchement agi de façon à le démentir. Il changerait bien de cible à un moment ou un autre, et tout pourrait redevenir normal.

Peu importe, il s'était promis de ne pas se prendre la tête avec ça ce soir. Ça ne servait à rien, et réfléchir n'était pas son fort. Il entra dans la salle où était organisée le concert et se trouva un endroit assez à l'écart pour n'attirer l'attention ni depuis la pièce, ni depuis la scène, tout en restant assez près de la porte. Puis il s'adossa contre un mur et croisa les bras, achevant d'éloigner les gens qui auraient pu avoir l'idée absurde de l'approcher. Ou peut-être que c'était juste l'expression générale de son visage qui laissait une grande zone vide autour de lui. Il avait l'air de mauvaise humeur - comme d'habitude. Il ne l'était pas tant que ça mais si ça pouvait tenir les boulets à distance, c'était tout aussi bien.

Les lumières de la salle s'éteignirent peu à peu, annonçant l'approche du concert. Quelqu'un manqua de le bousculer dans l'obscurité et y gagna d'être poussé en arrière. Il ne tomba pas, e qui tenait du miracle, mais il pesta un moment jusqu'à ce qu'Arès sente une légère douleur dans sa paume, la main qu'il avait utilisée pour le pousser.

- Qu'est-ce que tu as... foutu...


Il était passé où ? Bah, peu importe. S'énerver ne servait à rien, de toute façon. La douleur était déjà partie, et il ne voyait pas l'intérêt de se battre. Ça n'avait jamais rien résolu et ça n'avait rien d'intéressant, de toute façon. Il avait mille fois mieux à faire de son temps, comme passer du temps avec Apollon. Parlant de ça... Il n'était toujours pas monté sur scène. Ce n'était pas son genre de se faire attendre, pourtant, il sautait toujours sur la plus petite occasion de jouer de la musique. Arès fronça les sourcils, légèrement inquiet. Finalement, il décida d'aller jeter un oeil du côté des loges pour être sûr qu'il n'était rien arrivé.

Il entra discrètement dans la pièce.

- Apollon ? Tout va bien ?


#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès 




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Apollon
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15.08.23 12:40
Rp terminé
S’il y a bien quelque chose que l’on peut dire sur la Dea Kademeia, c’est qu’on ne s’y ennuie jamais ! Certains diront que c’est une bonne chose. D’autres, au contraire, considèreront qu’un peu de repos de temps de temps ne nous ferait pas de mal. Personnellement, je pense que les deux parties ont un peu raison. Quand on se retrouve face à une nouvelle situation catastrophique tous les trois mois, on pourrait se dire qu’un peu de repos n’a jamais fait de mal à personne. Mais, d’un autre côté, qui suis-je pour refuser tous ces évènements qui peuvent me mettre en lumière ! Même si les grottes non, je refuse, j’ai donné.

Bref, aujourd’hui a lieu l’un de ces fameux évènements ! Rien de dangereux, je vous rassure. En tout cas, pour moi. Je ne me prononcerai pas pour toute la foule. La fosse peut-être un lieu assez effrayant quand on ne connait pas. Surtout à l’un de mes concerts !

Il est 17h. Ça signifie que les neuf muses ont encore une heure de concert devant elles. Le temps parfait pour que je me prépare ! Une fois installé dans ma loge, devant un grand miroir qu’utilise une amie Sollerys pour me coiffer, je me mets à penser aux personnes que j’ai invité.

Artémis, évidemment. Disons que je l’ai invité pour la forme. Je suis presque sûr à 100% qu’elle ne va pas venir. La foule, ce n’est pas trop son délire. Elle aime ma musique mais si elle a le choix, elle préfère les petits concerts privés que les gros évènements. Je comprends son point de vue, bien sûr. Je ne l’ai pas obligé à venir, ce n’était qu’une invitation.

Hermès. Il m’a dit qu’il y penserait mais étant donné qu’il peut aller et venir sans que personne ne le sache, je ne suis pas sûr de le voir. Mais il passera, c’est certain. Si ce n’est pour la musique, au moins pour récolter quelques ragots. Ce genre de rassemblement en est truffé.

Enfin, j’ai invité beaucoup de monde. Ça, plus toutes les affiches collées un peu partout ne peuvent que permettre la réussite de cette soirée. Mais je dois bien avouer qu’il y a une personne que j’aimerai bien voir. Un invité de marque dirons-nous. Je sais bien que, s’il vient, il restera bien au chaud dans un coin pour que je ne le remarque pas. Mais je demanderai à mes amies les muses d’aller vérifier sa présence. En plus de me faire extrêmement plaisir, je pourrais le charrier avec ça durant les prochains jours. J’attends le moment où il va enfin avouer qu’il apprécie ma musique. Et qu’il m’apprécie moi. Enfin, on peut toujours rêver, pas vrai ?

Ça y est, je suis prêt. Coiffé, maquillé et habillé. Les filles descendent de scène. Le concert d’après-midi est terminé. Elles me font signe en passant devant ma loge pour se rendre à la leur.

– Wow, Apollon, j’adore ta tenue. Tu vas faire fureur, me dit Calliope.
– Merci ma belle. Vous avez fait du bon travail.

Les neuf consœurs peuvent maintenant profiter d’un repos bien mérité. De mon côté, ça va bientôt être à mon tour de monter sur scène. Je bois d’un coup le verre d’eau posé à côté de moi pour me booster et on y va !

Ou pas… finalement. Et si je restais un peu plus longtemps dans les coulisses hein ? Et si je n’allais pas du tout sur scène ? Oh non. Heureusement que les filles viennent de partir. Je ne veux pas qu’elles me voient. Je ne veux pas aller sur scène. Ça fait trop peur. Pourquoi est-ce que je suis ici, moi ? Pourquoi est-ce que je suis le dieu des arts ? Je n’ai pas envie. Je vais aller peindre tout seul dans un garage, c’est mieux. Ou alors demander à devenir mortel. Oui, moins de responsabilité, moins de regards sur moi.

C’est alors que la porte de la loge s’ouvre doucement, et qu’une voix que je connais bien me parle calmement.

– Apollon ? Tout va bien ?

Assis sur le sol, la tête entre les genoux, les larmes qui commencent à couler, je relève la tête vers Arès. Oh non, pourquoi lui ? Je n’arrive jamais à lui parler correctement. Il est si beau. Si impressionnant. Pourquoi faut-il qu’il me voie dans cet état ?

– Je… j’ai peur.

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16.08.23 11:29
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Miroir de l'âme - Interforum XVII



Comment aurait-il pu ne pas s'inquiéter ? Apollon n'était pas le genre de personne qui se faisait attendre sur scène – une preuve, si besoin était, qu'il était là plus pour la musique que pour la gloire, même s'il appréciait très clairement les deux. Alors rater le départ ? Non, ce n'était pas normal. C'est avec cette pointe d'inquiétude à l'esprit qu'Arès entra dans les loges, et la vision qui s'offrit à lui lui noua l'estomac, d'autant plus quand Apollon se mit à parler.
Il avait... peur ? De quoi, de monter sur scène ? Ça n'avait aucun sens. Prudemment pour éviter de le brusquer vu qu'il semblait être dans un état de fragilité rare, Arès s'approcha du dieu et s'accroupit près de lui, posant une main sur son épaule.

- Peur ? Toi ?


Il sourit doucement. Il n'avait aucune raison d'avoir peur, mais s'il était dans cette état, c'était qu'il lui était arrivé quelque chose. Arès ne pouvait pas juste le laisser comme ça. Il tenait trop à lui pour que le voir pleurer ne lui fende pas le cœur. Alors il s'assit, passa un bras autour de ses épaules pour l'attirer contre lui et le laisser se réfugier dans ses bras un moment. Il avait besoin de soutien ; et quel meilleur moyen de le réconforter qu'un câlin ?

Finalement, après quelques instants, Arès vint poser une main sur la joue de son ami pour relever doucement son visage, essuyer ses larmes du bout du pouce.

- De quoi tu as peur, enfin ? Tu es le dieu le plus talentueux de tout Olympus... Personne ne t'arrive à la cheville. Tu es beau, doué, gentil. Toute personne qui a un minimum de jugeote sait très bien ce que tu vaux.


C'était si facile de lui faire des compliments. Il suffisait simplement de dire ce qu'il pensait et les mots venaient tous seuls, sans prise de tête ni réflexion. Il savait très bien ce qu'il ressentait, après tout, il était juste surpris de ne l'avoir jamais dit plus tôt. Ça n'avait pourtant rien de compliqué. Sans doute que l'occasion ne s'était jamais présentée. Alors il en profitait maintenant. Si en plus ça pouvait le sortir de ses angoisses, pourquoi s'en priver ? Arès écarta une mèche blonde de son visage avec un sourire attendri.

- Moi je le sais. Et je sais que si tu montes sur scène tu charmeras tout le monde comme tu l'as fait pour moi.


Il avait déjà charmé tout le monde, avec son sourire, sa voix, sa personnalité. La moitié de la ville était probablement amoureuse de lui et si ce n'était pas le cas et bien... ils n'avaient pas les yeux en face des trous, tout simplement. Sans retirer la main de sa joue, Arès approcha son visage, venant murmurer à quelques centimètres de ses lèvres.

- Tu n'as rien à leur prouver, aucune raison d'avoir peur. Tu es parfait.


Il posa délicatement ses lèvres sur les siennes, le cœur battant. Il était venu pour le réconforter, mais il n'avait pas pu résister. Il était si proche, et il avait toujours tellement envie de l'embrasser, de pouvoir le tenir contre lui... Il ferma les yeux.
Le picotement dans sa main s'estompa sans qu'il n'en prenne vraiment conscience. Puis quelque chose tiqua dans sa tête.
Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Qu'est-ce qu'il venait de faire ? Était-il vraiment en train de l'embrasser ? Son cœur s'accéléra, soudainement paniqué comme il l'était toujours lorsqu'il devait faire face à des émotions autres que la colère. Il ne comprenait pas ce qui venait de se passer. Le visage brûlant, il eut un mouvement de recul, par réflexe, pour retrouver la distance qu'il avait d'ordinaire face au contact ; mais il sentit Apollon le retenir. Sans forcer, juste pour que leur baiser ne s'arrête pas...

Même le déni a ses limites. Là, contre lui, enveloppé dans ses bras, son parfum et le goût de ses lèvres, celui d'Arès céda, incapable d'opposer une résistance solide aux sentiments qu'il avait exprimé presque malgré lui. Il se laissa emporter, embrasser. De toute façon, même s'il ne comprenait pas comment ni pourquoi, il avait dit toutes ces choses, c'était trop tard pour les retirer... Y repenser accentua la sensation de chaleur qui avait envahi son visage. Il devait être aussi rouge que ses cheveux et il croisa les doigts pour qu'Apollon garde les yeux fermés. Comment avait-il pu dire des choses pareilles sans ciller ?
Peu importe, finalement, non ? Si ça avait pu lui permettre de l'embrasser, de dénouer le nœud de ses pensées. Le tourbillon d'émotions avait enfin un sens...
Mais si la moitié de la ville était vraiment amoureuse d'Apollon, il aurait quelques regards noirs à distribuer après le concert.
Au minimum.

#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès 




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Apollon
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16.08.23 13:59
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Pourquoi ? Pourquoi entre toutes les personnes possibles et imaginables qui auraient pu entrer dans cette pièce, il a fallu que ce soit lui ? Le seul dieu face à qui je ne veux pas paraître aussi craintif et dénué de confiance en moi que je le suis habituellement. Peu importe si Artémis me voit pleurer, elle a l’habitude. Mais pas lui. Non, pas Arès. En même temps, pourquoi mon cœur a-t-il eu l’idiote idée de tomber amoureux d’un dieu si incroyable. Si hors de ma portée. Moi je ne suis que… moi.

J’ai tout le mal du monde à ne pas replonger ma tête dans mes genoux. Je ne veux pas qu’il me voit comme ça. Mais quand il enroula un de ses bras autour de mes épaules pour me rapprocher de lui, je ne pu résister à mon envie de me pelotonner contre lui. Oui, je suis un dieu timide et incompétent. Mais je suis quand même si bien dans ses bras. Si bien.

Mais mon cœur n’était pas prêt à ce qui allait suivre. Quand le dieu de la guerre mit une main sur ma joue pour me redresser, j’ai senti mon visage devenir rouge tomate. Je voulais m’enfuir. Me cacher dans un trou de souris. Et, en même temps, c’est tellement agréable de rester contre lui et de le fixer dans les yeux. Ses magnifiques yeux rouges.

À chaque nouveau mot qu’il prononce, je rougis de plus belle. Je dois être plus rouge que ses cheveux à l’heure actuelle. Comment peut-il dire si simplement des choses pareilles ? Comment peut-il me complimenter avec autant de facilité ? Tout ça est faux.

– Non euh… Tu te trompes, je…

Je n’arrive même pas à faire une phrase correcte. Comment pourrais-je être celui qu’il décrit ? Mais… Il pense vraiment ça de moi ? Lui ? Arès ? Et moi qui pensais qu’il ne faisait pas attention à moi. Que je n’étais que le frère de son amie.  Mais non, je dois me calmer. Il dit sûrement ça uniquement pour me remonter le moral. Ça ne peut pas être vrai.

Mais comment ne pas le croire ? Comment ne pas croire à cette idée loufoque qu’Arès puisse s’intéresser à moi ? Comment ne pas le croire quand il me regarde comme ça. Quand il me sourit comme ça. Quand il me dit ces mots. Je l’aurais charmé ? Je ne comprends pas comment mais, si c’est vraiment le cas, si je peux espérer ce miracle alors, peut-être...

Je suis toujours aussi rouge mais je crois que ses mots réussissent à me calmer. Je ferme les yeux au moment où ses lèvres viennent rencontrer les miennes. Un moment que j’attends depuis si longtemps. Que j’espérais. Dont je rêvais.

Attendez. Je suis en train d’embrasser Arès ? Et il m’a fait une sorte de… déclaration ? Mais qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Pourquoi je pleurais ? Enfin, peu importe. Je sens que mon cher et tendre essai de reculer, mais je passe mais bras autour de son cou pour le retenir. Non mon petit. Tu es à moi. Je ne sais pas par quel miracle cette situation a eu lieu mais je compte en profiter un maximum. Je ne te laisserai pas filer.

Au boût d’un moment, nous n’avons plus le choix et nous séparons par manque d’air. Je regarde Arès, aussi surpris qu’heureux. Je ne peux pas m’empêcher de sourire. Un sourire de vainqueur. Enfin !

– Pour être franc, je ne sais pas trop ce qu’il vient de se passer mais considérons que c’est le destin veux tu. Qu’est-ce que tu as dit déjà ? Que j’étais talentueux, beau, doué et gentil ? Ah et parfait aussi !

Je ne peux m’empêcher de rire alors que je lâche le cou du dieu de la guerre. Je sens que si je continue de le tenir comme ça, il va tomber dans les pommes. C’est alors que Melpomène ouvre violement la porte de la loge.

– Apollon ! Mais qu’est-ce que tu fais assis par terre ici ? Le concert aurait déjà dû commencer ! Dépêche-toi !
– J’arrive, désolé. J’ai eu un petit contre temps.

La muse part en courant. Sûrement pour prévenir les autres que je suis bel et bien vivant. Elle est choupie. Bref, je me retourne vers Arès tout en me relevant.

– Je dois y aller mais je t’interdis de t’enfuir. Toi et moi allons avoir une longue conversation, je te préviens. Je crois que je suis déjà accroc à tes lèvres.

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