Famille : Mère de Zack et Scarlett (05/2011) & Aydan Raykin (09/2014)
Pays d'origine : Allemagne
Nationalité : Britannique
Messages : 621
Date d'inscription : 15/03/2022
Couleur(s) de parole : #339966
10.08.23 20:54
Épreuve 4 - Qui se ressemble, s'assemble Dea Kademeia - SNK Rebirth
Les foules, on n'aime ou on aime pas, mais parfois il n'y a pas moyen d'y échapper. Sortie scolaire, voyage, file d'attente, bousculade, sport, quelle que soit la raison, votre peau est entrée en contact avec celle d'un inconnu et quelque chose ne s'est pas tout à fait passé comme prévu.
Un contact, un coup de jus, une seconde, et quand vous rouvrez les yeux, le monde vous paraît différent. À moins que ce ne soit vous. Car la main que vous levez devant votre visage n'est pas du tout la vôtre. La personne qui vous fait face, par contre, vous ressemble comme deux gouttes d'eaux. Il ne vous faut pas longtemps pour comprendre que le contact a entraîné quelque chose que vous n'auriez jamais pu imaginer : vous avez échangé vos corps.
Et bien évidemment, entrer à nouveau en contact ne change rien, sinon ça ne serait pas drôle.
Règles du Duo Miroir : Chaque joueur doit rédiger un unique post de 1500 mots maximum. Les textes ont la contrainte de devoir se répondre et doivent s’avérer être l’opposé l’un de l’autre, comme des reflets à travers un miroir.
Conditions de l'épreuve : L'échange de corps doit se faire au cours d'un contact physique entre les deux personnages. Ils doivent donc se trouver au même endroit.
Deadline et commentaires : L'épreuve dure 48 heures et prendra fin le 13 août à 23h59. Si vous ne voulez pas que votre participation soit commentée, indiquez-le directement sur votre premier post - si vous changez d'avis, vous êtes libres de l'indiquer sur le discord ou dans le flood de l'interforum.
IF 2023 Épreuve 4 - Qui se ressemble, s'assemble Dea Kademeia - SNK Rebirth
Aujourd'hui, il y a une pièce de théâtre jouée en plein air. Le soleil est à son zénith et la cour est bondée d'étudiants, de professeurs et d'autres personnes venues assister à la pièce. Je pensais ne pas m'arrêter pour regarder, mais je pensais que peut-être en parler avec Mégara pourrait l'intéresser. Alors sans trop y faire attention, je me suis mélangé à la foule qui est bien grande. De ce que je vois, ils ont l'air de jouer une scène d'exécution avec quelqu'un qui parle fort avec un accent que je saurais pas identifier. Je crois avoir entendu un « Frauleiiiiiiiin » prononcé avec une telle conviction qu'on se croirait dans un autre univers. Un homme met son poing sur sa poitrine et son autre bras dans le dos, comme s'il saluait le public. Je croise les miens, un peu blasé. C'est ça, du théâtre ? C'est d'un ennui... Mais l'acteur déguisé en bourreau a l'air de prendre son rôle de figurant très à cœur puisqu'il prépare sa hache comme s'il jouait le rôle de sa vie. Enfin, moi aussi, je serais capable de faire ça ! Celui qui joue le rôle du condamné à mort, en revanche, joue très bien la peur, on pourrait presque croire la scène réelle. C'est quand le bourreau lève son arme que je ressens de l'agitation dans le public. Les gens semblent se bousculer jusqu'à ce qu'il y en ait un qui arrive directement pour heurter mon épaule. Pas aujourd'hui... Mais pour une raison qui m'échappe, je me retrouve propulsé vers la gauche, de la direction d'où venait l'abruti qui m'est rentré dedans... Le choc est tel qu'il me fait frapper le sol, la tête en arrière. Mais qu'est-ce qu'il vient de m'arriver ?!
Eh ! Tu peux pas faire gaffe ?!
Puis en me relevant, j'ouvre les yeux avant de croiser le regard de... Moi ? Je me vois, les bras croisés à regarder dans ma propre direction. Qu'est-ce que c'est que cette magie ?! Qui s'amuse à m'imiter ? On veut se prendre pour Torse d'Acier ? Mais c'est quand même bizarre qu'il soit dans la même position que moi... Au même endroit... Comme si jamais j'avais bougé d'un centimètre.. ? Je regarde ma main et mes vêtements. Des couleurs criardes, un pantalon dans lequel je ne suis pas à l'aise... Mais j'étouffe dans cette veste ! Mais j'ai pas mis de veste... Je ne suis plus dans mon corps. Voilà pourquoi je ne me reconnais plus, comme si j'étais quelqu'un d'autre.
C'est quoi ce bordel ?
C'est là que je vois qu'entre mon corps et celui que j'occupe actuellement, il y a une espèce de voile d'eau qui ondule, comme si on était chacun d'un côté d'un rideau transparent. On se regarde sans que je comprenne vraiment et on se retrouve submergés par la foule qui refait une vague et qui bouscule tout le monde. C'est là que mon instinct guerrier se réveille. Je sens la présence de quelqu'un dans mon dos. Je me retourne d'un coup avant de voir arriver son coup de couteau. On essaie de tuer des gens sans pression, aujourd'hui ? Il fallait me le dire plus tôt !
Vous allez mourir en même temps que lui, Lord Phantom ! T'essaies d'faire quoi, là ? Prends ça dans ta gueule !
Ma main gauche le tient par la gorge alors que mon poing droit vient se fracasser contre son nez dans un craquement sec. C'est là que la lame vient toucher le haut de mon torse et qu'au lieu de se briser dessus, elle arrive à le pénétrer superficiellement. Je sens ma peau se déchirer en même temps que mon vêtement suite à cette attaque avec le tranchant glacé et foudroyant du poignard. Je le pousse en arrière brutalement avant de porter la main sur la plaie, la tâtant du bout des doigts. Je sens comme quelque chose de chaud avant de regarder mes doigts trempés d'un liquide écarlate. Ce ne serait pas.. ?
Du... Sang ?!
J'écarquille les yeux, choqué, abasourdi par ce que je viens de voir. Mon invulnérabilité n'a pas fonctionné... Mes bras tremblent, comme s'ils étaient tétanisés à cause de ce que j'ai fait. Je n'ai pourtant donné qu'un seul coup de poing... Alors pourquoi est-ce que mes phalanges sont rouges elles aussi ? J'inspecte mes doigts et constate avec horreur qu'ils sont éraflés, sur lesquels se trouve le même liquide rouge. Du sang... Mais ce n'est pas celui du mec que j'ai cogné, sinon, il ne coulerait pas... Mais qu'est-ce qui m'arrive ?! Je me sens soudainement faible, impuissant. Où est l'Invincible ?! Où est toute ma force ? Où est mon invulnérabilité ? Surtout... Qu'est-ce que je fais dans un corps qui n'est pas le mien ?! Vite. Un miroir. Je croise mon regard dans la lame que j'ai l'air d'emprunter au vrai propriétaire de ce corps. Il faut vraiment que je me retrouve. Mais autour de moi, rien, personne n'est moi, Je scrute le moindre élément susceptible de me mettre sur ma propre voie, mais mon cœur s'emballe, paniqué, faible, vulnérable comme si j'avais tout perdu. Comme si j'étais perdu. Je ne sais même pas qui je suis et j'ai peur. Peur pour moi. Quelqu'un d'autre arrive derrière moi pour m'attaquer. Je l'entends arriver. Je le vois. Je le sens. Le mettre au tapis sera facile... Je prends de l'élan avant de lever la jambe et de frapper. Mais là où mon talon était supposé fracasser sa mâchoire, il n'atteint même pas sa cible et frappe par inadvertance quelqu'un qui passait par là, faisant s'abattre mon pied à terre, sans avoir touché celui qui me voulait du mal. Je sens la froideur de sa lame me toucher et déchirer ma veste, me laissant entrevoir un poignard dans la poche. Je l'empoigne sans plus attendre et le plante dans la poitrine de mon adversaire. Je transpire. Ce n'est pas normal... Je suis déjà essoufflé alors qu'avec mon corps, je ne considère même pas ça comme un échauffement... C'est là que je le vois. Mon corps qui me regarde. Je le pointe du doigt en lui hurlant dessus.
Eh, reviens ici, toi ! Rends-moi mon corps !!
Je me lance dans une course poursuite pour essayer de réduire la distance entre nous. Mais je suis trop rapide. Je n'arrive pas à me rattraper. Il est trop lent. Il est trop peu endurant. Et surtout, lui, il n'a pas de pouvoir... Il court tellement vite que je n'arrive plus à le voir et je finis par perdre totalement sa trace, seul dans la foule, le souffle saccadé et la peur au ventre. Je suis perdu... Pourquoi est-ce que je me sens aussi faible ? Comment est-ce que c'est arrivé ? Et qu'est-ce que c'était que ce voile d'eau qui ne mouillait personne ? J'essaie de le retrouver. De ce côté du public, tout le monde semble vouloir m'attaquer. Serait-ce une plaisanterie, une animation du spectacle ? Si c'est le cas, je n'en ris pas. Je suis amer, furieux... Tout autour de moi, c'est hostile, rien ne me semble amical. Entre ceux qui essaient de m'attaquer avec des armes et ceux qui me regardent de travers comme s'ils avaient peur de moi, je sens que je ne suis pas moi-même. Ni moi, Achille l'Invincible, ni même Achille tout court... Je sens le sang de mes plaies couler le long de ma veste et la salir, les gouttes écarlates pleuvent sur le sol de la cour. Cette douleur vive me foudroie là où la lame m'a touché. J'ai mal. J'ai si mal ! Il faut que je retrouve mon corps. La dernière fois que je l'ai aperçu, il était de ce côté de la cour. J'ose à peine imaginer ce qu'il fera avec mes capacités, qui que ce soit... Je sens les larmes monter à mes yeux et couler, abattu par l'avalanche d'événements qui viennent de m'arriver. J'ai perdu mon corps. J'ai perdu mon pouvoir. Je me suis perdu. J'ai l'impression de ne plus être personne, silencieux au milieu des cris, seul parmi la foule. Avant, j'étais fort, puissant, invulnérable, invincible. Maintenant, je suis faible, blessé et à genoux, comme si mon monde venait de s'écrouler tout entier sur moi en m'ensevelissant sous des tonnes de terre. L'Invincible n'est plus. Il n'y a plus qu'un fantôme à sa place.
Nombre de mots sans mise en forme : 1505
@Indarë
Interforum 12/08/2023
J'ai des goûts très particuliers. Vous ne pourriez pas comprendre.
Ziggy Aldermann était un honnête homme. Quel dommage qu’il finisse sur l’échafaud, condamné à mort pour des crimes qu’il n’avait pas commis. La sentence était la décapitation, simplement. Une mort rapide et peu douloureuse. Il avait au moins ça pour lui, pauvre homme. Renard glissait dans la foule d’un pas lent, se frayant un chemin à travers le petit peuple assemblé pour satisfaire une curiosité morbide et l’appel d’une justice sociale cristallisée dans l’exécution de ce noble gentleman. Jouant avec le sceau de son association, tâché d’un sang qui n’était pas le sien, pas plus qu’il n’était celui de Ziggy, il se remémorait une après-midi chaude d’il y avait quelques jours déjà. Assassiné sa femme avait été simple, et lui faire porter le chapeau tout autant, finalement. Un homme bon qui tournait à la folie, pour quelques histoires de coucheries. Quelque chose de plus grand s’effectuait en coulisses : Aldermann, à force de coller à ses valeurs –bonnes à n’en point douter- avait fini par gêner. Le malheureux.
Leur regard se croisèrent un instant et il lut sur le visage de cet homme la peur, l’incompréhension et la colère à son égard. Peu lui importait : il allait mourir ici, bientôt. Que Ziggy le maudisse aux noms des trois saints murs pour le reste de sa vie et plus encore, peu lui importait, vraiment. Phantom le salua d’un hochement de tête et d’un fin sourire, faisait miroiter un instant le sceau tâché du sang de la défunte épouse devant les yeux du condamné. Deux vies pour une bourse pleine d’or, cela en valait-il la peine ? Voilà le genre de pensée qui devait avoir traversé l’esprit de Ziggy en l’attente de son exécution. Honnête homme ne voyait que simplement les choses. Renard savait qu’il y avait de l’argent oui, mais il y avait surtout du pouvoir. L’influence était un fin met dans la noblesse de Sina. Ici, entre ces trois murs, entre les titans et les hommes, se jouait sans cesse un huis-clos où il était Fou.
Le bourreau leva son arme terrible et la foule s’empressa, frissonnante d’une fascination horrible. On le bouscula, une fois, deux fois. Il se laissait porter par marée, les vagues. Le courant de cette masse humaine. Mortelle. Parfois, il se disait qu’il aurait tout donné pour être à la place de Ziggy, et être enfin libéré de sa vie. Mais il n’avait plus rien à offrir, il n’avait même pas assez de courage pour s’ôter lui-même la vie.
Shadock fut bousculé de nouveau, du moins sentit-il le choc sans le sentir vraiment. D’instinct, son regard se dirigea vers cette personne. Lui-même. Il se regarda reprendre son équilibre, et se parler d’une façon peu noble. Depuis quand parlait-il ainsi… ? Renard croisa les bras, et pencha la tête sur le côté, s’examinant. Même en se tenant si mal, et en parlant si mal, il était beau. Il sourit. La foule hurlait, la tête était tombée.
Une mèche blonde tomba devant son regard alors qu’il le portait vers l’échafaud. On nettoyait déjà, le corps de Ziggy avait été emporté. Il y avait quelque chose d’irréel dans ses sensations et pourtant le monde le happait comme la foule, ambiance tendue, soutenue. Quelque chose de sombre et de terriblement irrémédiable. Ici pourtant, la foule semblait délirée, autrement. Les acclamations étaient joyeuses, frémissantes de la même façon, mais plus empruntes de cette curiosité abominable de voir un homme mourir. Aussi… Quelles affreuses façons de s’habiller. Il retint une grimace de dégoût.
La foule bougea encore, et Shadock traversa le filet ondulant, étrange et chimérique. De l’autre côté, la cacophonie de la colère longuement retenue du peuple lui accrocha les tympans. Il plongeait de nouveau en terre connue, en terrain conquis. Devant lui, toujours, il se voyait agir lourdement. On l’attaqua et il se défendit pauvrement. Shadock assista calmement à son propre assassinat. Et on attaqua encore, dans la panique, la foule se meurtrit elle-même. Colère éclata. Danger aussi. Il fallait partir.
Renard vit jaillir sur lui une lame d’un pleutre lambda. Oh… Serait-ce enfin son heure ? Mais d’instinct, il releva le bras pour parer le coup : au moins ne perdrait-il pas sa tête comme Ziggy. Ce corps n’avait pas d’arme si ce n’était lui-même. Il se prépara à la douleur de voir sa chair tranchée, et à la contre-attaque qu’il allait mener, sourire sur son visage. Elle ne vint jamais. La lame éclata sur sa peau, après avoir traversé le vêtement. Choc de son adversaire, électrochoc dans son esprit. Alors, c’était ainsi.
Shadock empoigna son assaillant à la gorge et serra simplement aussi fort qu’il le put, écrasant chair et os. Il laissa tomber le corps sans vie sur le sol, son cerveau digérant les multiples informations nouvelles de ce que tout cela signifiait. Si on le bousculait, il ne le sentait pas. Renard lança un regard à son corps qui se battait dans la foule, blessé. Mortel. Il glissa dans la masse humaine. Mortelle.
L’ironie du sort l’avait voulu invincible, finalement. Comme le dernier jugement sur lui du ciel, pour tous les crimes qu’il avait commis. Tu vivras, encore. Longtemps. Douloureusement. Car s’il avait gagné un corps invulnérable, rien n’effaçait les lancinantes plaies de son âme. Et à quoi bon, du coup ? A quoi bon continuer ? Que pouvait-il faire maintenant qu’il avait l’éternité devant lui ? La pensée folle de sortir des trois murs traversa son esprit. Et ici, que laisserait il ?
Cendres et sang. Que cela satisfasse sa haine d’être en vie, ou non, peu lui importait. Il était tout puissant. Un dieu vivant. Que font les dieux quand ils s’ennuient ?
Renard s’entendit s’appeler au loin, mais il ne prit même pas la peine de se retourner. Tout au contraire avançait-il, droit, tout droit. Vers l’éternité. Le monde flottait tout autour de lui, alors qu’il expérimentait sa force sur la foule. Bain de sang, lorsqu’il écrasa deux têtes entre elles. Ils étaient si légers. L’acier qui se frottait à lui éclatait comme du verre. Il étincelait, sous des confettis pourpres et de fer. C’était trop pour son esprit humain et il ne put qu’exulter sa joie nouvelle, sa folie, dans un rire et dans les larmes.
Oh oui, il vivrait l’éternité et bâtirait un culte à son nom. Peut-être le pardonnerait-elle alors, s’il devenait pour elle la perfection. Si pour elle il atteignait l’impossible. Si pour elle, il décrochait un rêve. Peut-être alors trouverait-il la paix dans cette existence d’éternel.
Il tenait l’équilibre du monde dans ses paumes. L’équilibre de l’humanité ici, et quelle humanité ? La liberté des hommes lui appartenait. Et s’il décidait de briser les murs ? Et s’il décidait de renverser le pouvoir en place ? Frisson d’excitation face à l’infinité de possibilités qui s’offrait à lui. Terrible Renard prit place sur l’estrade, divin et baignant dans le soleil. Là, en bas, la foule délirait. Hurlait-on son nom ? Non. Il ne se ressemblait plus. Là, en bas, il mourrait. Shadock le lord Phantom subissait les foudres de la colère du petit peuple contre la noblesse.
Et lui alors, lui. Il était bien au-dessus maintenant. Tout au-dessus. Sourire victorieux, sourire d’exaltation. Expression de folie, l’esprit qui se craquelait sous la pression de cette sensation de toute puissance. Tout ce qu’il avait toujours rêvé d’être, et tout ce qu’il avait toujours craint de devenir. Tout en même temps. Vivre éternellement et invulnérablement.
Alors ce sera ainsi. Dernier regard à son ancien corps, à cet inconnu prisonnier de sa nouvelle mortalité. Geste d’au revoir, salut théâtrale à la façon de la haute noblesse. Remerciements gracieux et silencieux, dans son grand sourire éclatant. Alors ce sera ainsi.
Renard descendit de l’estrade et attrapa un manteau abandonné qu’il jeta sur ses épaules pour camoufler ses pauvres vêtements venus d’ailleurs. Peu lui importait : bientôt, il serait de nouveau le lord Phantom. Pas le même, pas de Shadock. Toujours Renard, pourtant. Invincible, indicible.
Sans un regard en arrière, il abandonna son ancien corps à la foule meurtrière. Il avait devant lui l’éternité autant pour se satisfaire de sa puissance que pour pleurer sur son sort de ne point savoir mourir.
Que l’humanité tremble et tout autant les titans, car il avait pour lui une infinité du trésor le plus recherché parmi les hommes et de tout temps : le pouvoir.