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Épreuve 3 || The Otherlands - Kobe High School

Martel Raykin
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Martel Raykin PNJ |:| Directrice
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Genre : Femme/Fille
Sexe : Féminin
Age : 42
Date de naissance : 12/09/1981
Taille / Poids : 1m73 / 68kg
Orientation sexuelle : Pansexuelle
Situation amoureuse : Mariée à Nate Raykin
Famille : Mère de Zack et Scarlett (05/2011) & Aydan Raykin (09/2014)
Pays d'origine : Allemagne
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10.08.23 20:50
Rp terminé
Épreuve 3 - Miroir de l'âme
The Otherlands - Kobe High School
C'était un jour très important. Essentiel, certains diraient même vital - il paraît que l'hyperbole fait toujours du bien quand on angoisse.

Tout aurait dû bien se passer, pourtant au beau milieu de cet événement qui comptait énormément pour vous, vous avez été atteint par... quelque chose. Une piqûre, une lumière, une boisson : quoi que ce soit, votre personnalité à commencé à changer jusqu'à devenir l'inverse totale de ce que vous êtes en temps normal. De timide, vous devenez exubérant. De courageux, lâche.

Reste à voir les conséquences qu'aura ce changement radical.


Règles du Duo Ciseaux : Contrairement aux rps duo classiques qui consistent en un post de 1500 mots pour chaque participants, le duo ciseaux demande à chaque joueurs de poster chacun deux messages de 750 mots maximum, chacun à la suite de l'autre.

Conditions de l'épreuve : Votre premier post de 750 mots devra être écrit avec votre personnalité normale, et le second avec la personnalité inversée. L'inversion peut avoir lieu en fin de premier post ou en début du deuxième. Vos personnages ne sont pas forcés de se trouver au même endroit ou d'interagir, mais cela changera les règles de l'épreuve.
• Conditions si les personnages se trouvent au même endroit : vos personnages devront interagir au moins une fois avec leur personnalité d'origine et une fois avec leur personnalité inversée
• Conditions si les personnages ne se rencontrent pas : vos posts devront être liés (par un thème, par une émotion, etc) et se répondre, soit en étant complémentaires, soit en étant opposés.

Deadline et commentaires : L'épreuve dure 48 heures et prendra fin le 13 août à 23h59. Si vous ne voulez pas que votre participation soit commentée, indiquez-le directement sur votre premier post - si vous changez d'avis, vous êtes libres de l'indiquer sur le discord ou dans le flood de l'interforum.
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Ryuji Yamashiro
Ryuji Yamashiro
Ryuji Yamashiro
Anonymous
Invité

13.08.23 22:05
Rp terminé
Ryuji Yamashiro


Interforum XVII - Epreuve 3
Contexte de KHS:

Présentation de Ryuji:

C’était la fin de matinée. Ryuji Yamashiro, toujours trentenaire, toujours professeur de design mais à nouveau célibataire, était encore étendu à moitié nu dans son canapé-lit encore trop grand pour lui. S’il avait passé la nuit là, c'est qu’elle avait été courte ou du moins mouvementée, une théorie qui se vérifiait assez facilement en comptant les cadavres de paquets de cigarette sur sa table basse et les bordel général dans son salon. Dieu seul sait ce qu’il a bien pu faire jusqu’aux petites heures de la nuit. Rien de bien exaltant, au final, comme la plupart des nuits de ces dernières semaines.

Il se leva enfin, prit une courte douche glacée pour se rafraîchir les idées et regarda ce qu’il pouvait faire du reste de sa journée, en attendant que sa tignasse sèche. Les options étaient minces à cette période de l’année. Il n’avait pas le coeur à aller s’enterrer au cinéma ou dans une exposition, alors il finit par choisir de se rendre à un petit festival où les participants pouvaient venir costumés, ça le changerait et c’était l’occasion pour lui de mettre à contribution les tenues glanées ça et là durant les dernières années.

Mais quelle tenue sortir ? Général d’armée ? Non, trop formel, trop violent aussi. Policier intergalactique ? Non, trop futuriste ! En cowboy alors ? Non, sa veste à franges devait être rapiécée et il manquait clairement de motivation pour le faire, surtout pour une sortie sur un coup de tête. Il retourna de fond en comble le capharnaüm que représentait la chambre d’ami de son appartement pour finalement tomber sur la tenue parfaite.

Affublé d’une petite couronne en métal d’une tenue traditionnelle et d’une fausse queue, il embarqua son bâton et sortit de l’appartement sans même s’attarder sur l’étage inférieur au sien. Tel en Sun Wukong le Roi Singe il prit la direction de l’Ouest. Si sa mission ne consistait pas à se rendre en Inde chercher des textes du Bouddha, il partait avec le même entrain que ce personnage mythique en direction de ce fameux festival.

Arrivée sur place. Dieu merci : il n’était pas le seul à s’être déguisé pour l’occasion. C’eût été dommage et clairement ridicule si d’autres visiteurs n’avaient pas suivi le mouvement. Entraîné par la foule, il papillonna de stand en stand, de spécialité culinaire à une autre ; il se serait cru dans la rue des restaurants de Kobe en pleine Golden Week ! Parfois, quelques badauds le reconnaissaient, ou du moins son personnage, et le complimentaient sur la qualité de son costume. Eh, il n’était pas devenu professeur de design pour rien ! Si ce n’était pas sa grande spécialité, il n’était pas moins doué, quand même.

A force, il avait fini par faire le tour d’une grande partie de ce festival qui semblait parfois irréel à bien des abords, tant et si bien qu’il se demandait s’il ne lui restait pas quelques grammes d’alcool de la veille dans le sang. Ou bien s’agissait-il juste de cosplayers particulièrement doués dans leur art ? Quoi qu’il en soit, c’était vraiment impressionnant et la sortie en elle-même était une bonne idée, il avait repris l’espace d’un après-midi un vrai goût à la vie et n’avait pas pensé ni au travail, ni à son ex ; une première !

Tandis que la foule l’emportait dans une sorte de valse péruvienne, il remarqua que cette dernière avait dévoilé en son sein une créature qui ne manqua pas d’attirer l'œil du trentenaire. Alors qu’il était traîné et entraîné, que les visiteurs s'écrasaient l’un contre l’autre et contre lui surtout, elle était là, comme une miraculée dans un maelstrom, plantée sur ses deux pieds, entourée de visiteurs disciplinés qui la contournaient méticuleusement sans la calculer. Elle avait vraiment l’air irréelle.

Ryuji ne la quittait pas des yeux, toujours emporté par cette foule qui les rapprochait et les éloignait comme deux flotteurs soumis au sac et au ressac d’une marée, humaine, des plus agitée. Alors qu’il partait de nouveau dans une farandole il se retrouva face à elle, dans cette bulle de calme, piégés tous les deux dans l'œil du cyclone. Il se regarda d’abord, non, sa tenue n’avait pas souffert de cette étude approfondie des mouvements de foule en lieux publics, dieu merci !

Il étaient tous deux intacts, se faisant désormais face, comme si cet instant n’appartenait qu’à eux, alors qu’ils ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam. Ryuji prit alors le peu de courage lui restant entre les mains et l’aborda, prononçant un “bonjour” à peine intelligible.
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@Indarë
744 mots

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Cire
Cire
Cire
Anonymous
Invité

13.08.23 22:12
Rp terminé


Miroir de l’âme avec Ryuji
La houle dans l’âme, les yeux dans le vague, perdus au-delà des flammes dansantes et crépitantes de l’âtre, le terme « penser » serait bien faible pour désigner ton état d’absorption. Noyée dans des souvenirs qui peinent à faire surface, il te faut plusieurs longues inspirations pour te rendre compte que l’air a changé, que ta bulle a éclaté, que tu n’es plus aussi isolée que tu ne le pensais. Le vacarme autour de toi aurait dû pourtant t’alerter.

Es-tu restée si longtemps figée que le toit s’est envolé ? Que les murs se sont affaissés et les cloisons entre les gens, désintégrées ? Où que tu tournes le regard, tu ne vois que des Alices. Des grandes, des petites, des féminines, des masculines. Presque toutes vêtues de costumes aux couleurs chatoyantes, certaines portant des masques étranges qui te rappellent des êtres des Otherlands, parfois beaux, parfois difformes. Et perdue au milieu de cette foule bigarrée, tu passes presque inaperçue. D’abord bousculée, percutée, on finit par t’éviter. Plus étonnée qu’apeurée au centre de la marée humaine, ta curiosité s’éveille, tes sens s’animent et sous cette effervescence ne pas sourire serait un crime. Après tout, ce n’est pas la première fois qu’avec les facéties du Père Castor tu te retrouves dans un nouvel endroit !

Attrapant tes jupons, tu te laisses aller à la liesse générale, imitant, d’abord quelques pas de cette nouvelle danse, vite échauffée, tu t’enflammes, ris et virevoltes avec les autres. La fièvre te gagne, mais elle est de courte durée. S'infiltrant, perçant le rempart humain, envahissant agréablement ta nouvelle bulle, un étranger.

Sa chevelure flamboyante dans le déclin de l’astre du jour pourrait bien ravager tes mains que tu aurais quand même envie d’y glisser les doigts. Son regard, qui étincelle, attise les braises dans ton cœur. Son effet t’en rappelle un autre, oublié depuis trop longtemps. Tes prunelles glissent, caressantes, des siennes à ses lèvres sur lesquelles tu lis plus que tu n’entends son aimable salutation. Qu’il serait tentant de te laisser aller à une étreinte chaleureuse. Qu’il te semblerait doux d’être à ses côtés. T’abandonner. Confuse, en proie au plus grand des doutes, le rougeoiement de ton visage laisse peu de place au soupçon, quant à la raison de ton tourment. Le souffle court, du bout des lèvres, tu lui réponds :

« Bonjour… »

Que l’on te mette au bûcher si les passions que déchaîne cet homme ne sont pas la réponse que tu cherches et attends depuis déjà si longtemps. Les ombres du passé s'éclipsent, l’avenir se clarifie. Et loin de s’imaginer l’émoi qu’il provoque en toi, il reste là. Lumineuse, tu souris. Face à sa réserve, oubliant un moment, les tourments qui tourbillonnent inlassablement dans ton esprit, tu entames, fébrile, le second pas.

« D-Danserez-vous avec moi ? »

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@Indarë

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Ryuji Yamashiro
Ryuji Yamashiro
Ryuji Yamashiro
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Invité

13.08.23 22:15
Rp terminé
Ryuji Yamashiro


Interforum XVII - Epreuve 3
La voix de l’inconnue résonna de façon claire dans le brouhaha environnant, cette rencontre était vraiment des plus étranges. Comment Ryuji, qui avait certes une bonne ouïe, put l’entendre lui répondre de façon si intelligible alors qu’ils étaient au beau milieu d’un charivari ? Il n’en avait aucune traître idée et, pour être franc, s’en fichait un peu du comment. Ce qui l’avait plus perturbé que ses capacités auditives dignes d’un bon chien de chasse, c’était le sentiment qu’il s’était mis à ressentir une fois ces mots prononcés.

Jusqu’alors il avait senti son corps se rabougrir et se dessécher, comme en manque constant d’eau et de nutriments, comme s’il lui manquait quelque chose de vital pour ne pas qu’il finisse en poussière. Cette proposition à danser eut l’effet d’une goutte de pluie dans une préparation lyophilisée. Il se sentit soudainement vivant, plein de vie en fait, capable de soulever des montagnes ou d’autres métaphores du genre.

C’était comme si ce simple échange avait révélé en lui une personnalité à part, enfouie en lui depuis des lustres et maintenant libérée. Comme si la voix de cette inconnue avait mis au ban ses peurs et sa noirceur en allumant la mèche de son feu intérieur. Brûlé par cette nouvelle chaleur, il ne se fit pas prier et se permit de prendre la belle par la main pour la faire tournoyer. S’ils avaient été dans un film, il aurait probablement décroché fleur quelque part pour la glisser entre ses lèvres, le tout avec un regard de séducteur comme on en voit plus de nos jours. On pourrait d’ailleurs déplorer qu’il se transforme en cliché ambulant mais il ne pouvait s’empêcher d’agir de la sorte, c’était comme s’il était possédé, tout à coup.

La foule autour d’eux ne s’était pas calmée pour un sou, mais faisait toujours comme s’ils n’existaient pas. Ils étaient seuls à valser dans leur bulle de tranquillité au beau milieu de la marée montante de festivaliers. Chaque ensemble vivait sa vie sans se soucier de celle de l’autre, c’était à la fois grisant et terrifiant, de s’imaginer invisible aux yeux de tous alors qu’on se voyait aussi incandescent que le foyer d’un feu nourri.

Ryuji menait la danse, chose qu’il ne faisait que rarement, chose qu’il ne faisait plus vraiment, en fait. Pour changer d’air il avait bien changé d’air, le professeur de design, il avait l’air rayonnant en compagnie de cette belle au teint diaphane. Elle avait l’air si pâle et si fragile qu’il pourrait craindre de la faire disparaître rien qu’en la touchant.

Il mit fin au mouvement de leurs corps jusqu’alors séparés par une respectueuse distance pour s’approcher d’elle une fois leurs pieds à l’arrêt. Ils étaient si proches qu’on aurait pu croire qu’une force inconnue les poussait l’un contre l’autre ; bien qu’il restait pourtant quelques mètres autour d’eux. Jamais il n’aurait osé se comporter comme tel avec quiconque, surtout pas avec une illustre inconnue, aussi belle et envoûtante soit-elle.

« Je m’appelle Ryuji. Vous reverrai-je ? », demanda-t-il à l’inconnue avec une voix assurée, comme si la question était rhétorique. Ils étaient maintenant si proches qu’on aurait pu les confondre. Plus que quelques centimètres et leurs lèvres se rejoignaient, Ryuji le savait, il se doutait qu’elle aussi. Il en brûlait d’envie, s’était retenu tout le temps de leur danse et là encore, faisait de son mieux pour ne pas le faire, comme s’empêcher de goûter au fruit défendu.
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@Indarë
570 mots

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Cire
Cire
Cire
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Invité

13.08.23 22:21
Rp terminé


Miroir de l’âme avec Ryuji
Elle est chaude, sa main, lorsqu’il prend la tienne sans un mot pour te faire virevolter. La surprise d’un soudain étourdissement libère ton rire et l’espace d’un instant, tu te sens aussi libre que tes éclats. Feu follet sur la piste, tu n’as d’yeux pour lui. Les autres, tu les oublies. Ils ne sont que secondaire dans l’attribution des rôles de votre scène. Ils ne comptent pas, comme le temps qui glisse, mais s’écoule, inexorablement vers la fin de votre danse. Essoufflée entre ses bras, les mains posées sur son torse, si près du cœur que tu le sens s’emballer à l’unisson du tien, tu es sa prisonnière. Il finit par t’offrir son nom : Ryuji, qui t’évoque la chaleur d’un brasier, la douceur d’un foyer, une réponse toute trouvée.

« Cire. »

Ton prénom soufflé du bout des lèvres, l’échange aurait pu s’arrêter là, vous laissant goûter à un bout d’éternité. Mais dans l’espace infime entre vos deux visages, tu passes tes doigts aériens. De ta pulpe, tu effleures ses lèvres et frissonnes à ce contact. Ta peau, ta chair, ton cœur brûlent et frémissent, d’un désir inassouvi. Mais le doute a émergé, soufflant sur ta flamme et ta passion. Plongée dans son regard, retenue et noyée par la ferveur que tu lis, tu peines à retrouver pieds. Le vortex bouillonnant de tes sentiments ne t’y aidant pas non plus.

Comment une simple question qui n’admet aucune négation pourrait-elle te troubler autant ? Tu brûles de lui donner une réponse positive, mais la raison te pousse à lui dire non. Après tout, tu n’as jamais été maîtresse de ton destin. Et quand tu viens à le penser, l’univers s’arrange pour calciner chacun de tes espoirs et te faire accepter le fait que tu ne seras toujours qu’une étincelle ballottée par les vents de la vie. Et ce n’est pas dit qu’avec les facéties du Père Castor, tu puisses te retrouver une fois encore à cet endroit. Alors, lui aussi disparaitra, laissant une nouvelle blessure. Un fossé. Un gouffre. Un trou. Et tu refuses de passer quarante nouvelles années à tenter de te réparer alors que le premier n’est même pas tout à fait comblé.

Tu es maudite, Cire, condamnée à aimer un être immatériel ou condamnée à t’amouracher d’êtres qui ne pourront jamais partager ta vie. À tant vouloir l’Amour, comme Icare, le soleil, tu t’es brûlée comme jamais auparavant. L’injustice de ta situation t’abat. Même en étant chez les Alices et avec la possibilité de l’emporter, tu refuses de l’arracher à son monde. Et si de retour là-bas on te l’enlève ? Et si l’oubli s’en mêle ? A force des années, tu t’y es fait à l’Univers bancal dans lequel tu es née. Lui n’y survivrait pas, encore moins sans la chaleur de ceux qui lui sont chers. Refroidie et plus brisée que tu ne l’as jamais été, tu prends conscience que tu n’es pas la seule dont l’âme et le cœur sont meurtris.

« Je ne peux le promettre… »

La mort dans l’âme, tu ne peux qu’éloigner de toi l’évidence, écarter cette foule sur ton passage, sans égard pour les danseurs qui t’assassinent de leurs regards réprobateurs. Tu n’as jamais eu autant envie de rentrer chez toi.

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@Indarë
Merci pour ce rp 💕

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