Cybelle avait accepté de rejoindre cet institut, mais elle ne voyait pas en quoi cela pouvait l’aider. Elle avait pu s’installer dans sa chambre… ou plutôt, on l’avait aidé à le faire, veillant qu’il n’y avait dans ses affaires rien avec quoi elle puisse se faire vraiment mal. La jeune femme était simplement rester assise sur une chaise alors qu’on avait étalé ses affaires une par une sur le lit. Puis, on l’avait laissé et la Germano-Irlandaise avait alors soupiré, puis, elle avait ensuite rangé ses affaires avant de prendre son sac en bandoulière dans lequel elle remis son porte-feuille, ainsi qu’une bouteille d’eau. Ell-ce avait un lot de crayon à papier parfaitement tailler, ainsi que son calepin pour pouvoir dessiner. Elle récupéra son MP3, espérant qu’elle aurait suffisamment de batterie. Elle ne voulait pas rester dans sa chambre où elle ne se sentait pas chez elle.
Serrant son sac contre elle, Cybelle remis son bonnet à oreille de chat, son bracelet de force en mousse rose et sa longue mitaine noire et blanc. Elle glissa un écouteur dans l’une de ses oreilles avant d’activer la lecture de la musique qu’il contenait. Elle allait donc doucement commencer à explorer son nouveau milieu de vie. Un soupire lui échappa. Tant qu’elle restait sur le campus, ça devrait aller n’est-ce pas ? La voilà donc qui se retrouva dans la cours. Un peu plus loin, il y avait un groupe d’élève et elle sentit leur regard se poser sur elle… Parce qu’elle était nouvelle ? Ou bien est-ce qu’ils étaient en train de la juger ? Cela n’allait pas se reproduire ici non plus, n’est-ce pas ? Ses épaules se ressemèrent vers l’avant, comme si elle essayait de se faire le plus petite et le plus discrète possible, tentant de se créer comme une bulle protectrice.
Alors que le chemin qu’elle suivait la faisait se rapprocher d’eux, elle tentait de se faire de plus en plus petite, son coeur battant à tout rompre au creux de sa poitrine. Elle avança, se demandant si elle ne devait pas juste partir en courant. Elle sentait l’anxiété qui montait vivement et son coeur battait à tout rompre au creux de sa poitrine. Puis, elle entendit une exclamation et, sans même savoir si c’était à elle qu’on s’adressait, elle paniqua et parti en courant. Non, elle n’était pas prête à de nouvelle critique ! Ce n’était peut-être pas ce qui se serait passé, mais pour elle, si. Elle avait alors commencer à courir, se laissant complètement envahir par l’anxiété, elle ne regardait même pas vraiment où elle allait.
Elle courait. Elle courait avec les larmes qui coulaient sur ses joues à cause de l’angoisse. Elle courait. Elle courait jusqu’à ce qu’elle ne finisse par percuter quelque chose. Le choc la fit rebondir et, comme elle était une simple brindille, elle se retrouva presque propulsée au sol avant de se retrouver pour ainsi dire assise sur le sol. Les yeux encore plein des larmes de l’angoisse, elle releva les yeux pour voir que le quelque chose qu’elle avait percuté était plutôt quelqu’un. Merde. Ce mot résonna violemment dans son esprit et elle se recroquevilla en grande partie sur elle-même.
« Désolée… Je… J’ai pas fais… exprès… désolée... »
Son angoisse transperçait beaucoup plus de sa voix qu’elle ne l’aurait penser. Elle tremblait un peu, récupérant malgré elle son sac contre elle, le serrant contre elle comme si il pouvait la protéger. Elle paniquait, alors elle ne savait même pas encore à qui elle avait à faire, n’ayant vu qu’une silhouette à travers les larmes de l’angoisse.
Chris Raven
Chris Raven
Chris Raven
M1 |:| Musique
Genre :
Sexe :
Age : 24
Date de naissance : 04/04/2000
Taille / Poids : 179cm / 72kg
Orientation sexuelle : hétérosexuel
Situation amoureuse : Compliquée... (pour changer un peu... )
Pays d'origine : USA
Nationalité : Américano Britannique
Messages : 685
Date d'inscription : 28/04/2022
Couleur(s) de parole : [color=#009999]
04.09.23 4:49
Angoissse Illogique
ft Cybelle
22/07/23. Campus de l'IRS. 15:47.
Satisfait de sa petite course, le Corbeau entra en trottinant tranquillement sur le campus de l'IRS, comme il l'avait déjà fait des milliers de fois par le passé. Le mois de juillet tapait fort en cette journée, ce qui ne simplifiait pas son exercice d'endurance. Tout autour de lui, dans la cour, les élèves vivaient leur vie sans faire attention à la présence d'un jeune adulte de plus au sein du campus.
Il s'avança jusqu'à sa fontaine habituelle, et se pencha pour y boire avant de remplir sa bouteille qu'il remit dans son petit sac à dos.
Et c'est alors, au moment où il s'apprêtait à repartir, qu'une fusée lui fonça littéralement dans le ventre, avant de rebondir et de s'effondrer au sol. Maigre. Trop maigre, en fait... La première chose à laquelle il pensa en la voyant fut Damen, et ses problèmes récurrents de poids. Pas surprenant, alors, qu'elle ait rebondi sur lui pour retomber sur le sol, dans ces conditions... Il lui tendit aussitôt la main dans le but de l'aider à se relever et constata alors qu'elle était en pleurs, et dans un état épouvantable... - Désolée… Je… J’ai pas fais… exprès… désolée... - Attends ! Héla Chris en la voyant s'enfuir. Trop tard...
Il aperçut alors un groupe d'élèves lui courant après, et son instinct lui murmura que ce n'était pas un hasard s'il l'avait surprise en train de fuir en pleurant. Il se mit à courir dans la même direction que le groupe et les retrouva derrière un bâtiment, bien à l'abri des regards indiscrets. Sans surprise, la jeune brune avait été coincée par une demi douzaine d'élèves bien décidés à lui faire vivre le pire moment de sa vie. - Je vois qu'on s'amuse bien, à l'IRS... lança-t-il d'une voix traînante, dans le dos des éleves en question qui firent aussitôt volteface. - Passe ton chemin, grande perche ! C'est entre elle et nous !
Chris s'immobilisa en entendant ces mots, un sourire mauvais ourlant ses lèvres: - J'ai plutôt une autre idée: je vais balancer vos noms à l'administration et leur raconter comment vous comblez votre temps libre... J'en connais qui vont se retrouver en heures de colle avant même que l'année n'ait commencé... Aussitôt, trois des garçons s'approchèrent du Corbeau et l'entourèrent. Pourtant, ce dernier ne bougea pas... - On pourrait aussi te casser les dents, si tu fais chier trop longtemps... - Non, vous n'avez pas envie de faire ça... rétorqua le brun d'un ton menaçant. - Mais qu'est ce que t'en sais, toi, putain ?!
A ces mots, le lycéen s'énerva et chargea sur Chris qui l'esquiva sans difficulté. - Pour la dernière fois: partez, ou payez ! Menaça-t-il d'un ton glacial en levant les poings. - Ok grande gueule... J'vais te faire ta fête... marmonna l'adolescent en ramassant un bout de bois à terre.
L'instant d'après, il chargea sur Chris, mais sa course fut coupée en plein milieu lorsque le brun lui décocha un jab tranchant en plein visage, qu'il ne vit même pas venir. La seconde suivante, il s'effondrait à terre, tout sonné. - Y'a d'autres amateurs ? Demanda le musicien avant que le groupe d'élèves ne s'enfuie en courant.
Lorsqu'il se retrouva seul face à la jeune inconnue, Chris s'avança vers elle tout en maintenant une certaine distance pour ne pas l'effrayer, puis: - Ca va ? Ils ne t'ont pas fait de mal ?
La panique habitait son esprit, illogique, mais elle n’y pouvait rien. Elle avait fuit de potentielles critiques, n’étaient pas complètement consciente de ce qui se passait véritablement. Elle était parti en courant. Dans sa fuite, elle avait donc heurté quelqu’un se retrouvant rapidement au sol avec une nouvelle dose de panique. Les larmes roulaient sur ses joues et elle s’excusa avec des balbutiements avant de reprendre sa fuite, encore une fois. Elle avait donc rapidement rapidement rassembler ses affaires contre elle avant de reprendre la fuite sans qu’elle ne puisse s’en empêcher. Katell savait qu’elle s’épuisait vite et elle était d’ailleurs sacrément en train de se fatiguer. Elle trébucha et s’étala encore une fois, gardant cependant son sac contre elle cette fois. Enfin, le temps qu’elle se relève, elle n’était déjà plus seule et la brune n’avait pas de chemin pour s’enfuir cette fois. Pourquoi est-ce qu’elle ne pouvait pas juste être un peu tranquille ? Elle commençait à se dire qu’elle n’aurait pas dû quitter sa chambre et simplement se rouler en boule dans un coin de la pièce en attendant que le temps passe. Elle ne leur avait rien fait, alors pourquoi est-ce qu’ils voulaient tellement s’en prendre à elle.
La brune avait juste envie de s’enfuir, mais elle ne le pouvait tout simplement rien faire. Elle entendit une phrase ‘entre elle et nous’, mais elle n’avait rien demander de tout ça, elle voulait juste pendre un peu l’air, rien de plus. Elle n’avait rien fait… Voilà maintenant qu’elle commençait à avoir un peu de mal à respirer à cause de la panique qui se répandait toujours plus profondément en elle et la seule chose qui l’empêchait de hurler, c’était que son cri restait bloquer dans sa gorge. Pour autant, il semblait que quelqu’un voulait la défendre… Elle ne comprenait pas plus pourquoi que pourquoi les autres voulaient autant s’en prendre à elle… Du calme, il fallait qu’elle se le répète et elle le fit à plusieurs reprises, même si elle cela ne fut pas vraiment des plus efficace. Recroqueviller sur elle-même, la demoiselle au bonnet à oreille de chat profita de la distraction pour essuyer ses larmes d’un revers de la main, même si l’eau continuait à flouter son regard malgré ses efforts.
Il était maintenant le centre d’attention… elle pourrait peut-être en profiter pour prendre le large… Non… Ce ne serait pas forcément la meilleure idée qui soit alors qu’il avait fait ça pour lui venir en aide… Et le voilà qu était en train de se battre… enfin, si on pouvait appeler ça comme ça, puisque cela avait tout de même été vraiment rapide. Katell restait encore recroqueviller sur elle-même, se cachant derrière son sac comme elle le pouvait. La frêle demoiselle restait immobile, peinant à respirer autant qu’à se ramener à un état d’esprit plus calme. Plus ou moins consciente de ce qui se passait autour d’elle, elle ne pouvait qu’en être témoin. Spectatrice tremblante de l’intervention du jeune homme qu’elle avait percuté un peu plus tôt. De tous, il était probablement le seul à avoir une raison valable de lui en vouloir, mais il ne le faisait pas pour autant.
Finalement, ses poursuivants se dispersèrent, la laissant seul avec celui qui lui était venu en aide et qui se rapprochait et lui demandait si ça allait et si ils ne lui avaient pas fait mal. Le regard de la brune se fit fuyant et elle baissa un peu la tête. Puis, serrant toujours vivement son sac contre elle, au point que ses jointures commençaient à blanchir, elle inspira profondément et pris la parole :
« Ils n’ont pas eut le temps… Ça va… pas… »
Elle avait voulu mentir, mais qui l’aurait cru alors qu’elle tremblait, que ses joues étaient maintenant trempées de larmes et que son souffle était encore difficile. Elle avait une sainte horreur de ce genre de situation. La jeune fille se cramponnait toujours à son sac comme à une bouée de sauvetage, elle avait l’impression d’être un lapin pris dans les phare d’une voiture.
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
