Rencontre atypique, duo chaotique

Deux mois. Il restait deux mois à profiter un temps soit peu de sa liberté, de ses bons vieux potes, de ses soirées, et Asher comptait bien en profiter.  Après ça, il allait devoir passer toutes ses semaines dans cette nouvelle école, Indarë, comme convenu avec son cher paternel. Tout du moins, il avait encore de travers cette menace posée sur la tête de sa petite Epona en cas de refus, seule et unique créature de ce monde qui méritait sa pleine affection.  Heureusement tout de même que notre jeune homme savait défendre ses positions, avec un discours parfaitement exécuté, lui évitant de devoir participer à d’inutiles cours d’été.

L’heure de sortie approchait, prévue initialement la veille avec sa bande, finissant tranquillement de se préparer. Il ne lui restait plus qu’à se vêtir, poussant la porte de sa grande salle de bain pour se rendre vers son dressing tout en étant suivi de près par l’adorable lapine. Il enfilait premièrement un caleçon avant de fouiller dans ses affaires, cherchant une tenue légère au vu du soleil et du ciel bleu de ce jour. Il attrapait alors un t-shirt blanc, un pantalon cargo noir, et une chemise pour combler la tenue, chaque élément étant évidemment de grandes marques et de qualité. D’un coup d’œil expert, il s’assurait que tout aille parfaitement ensemble, avant de se rajouter une casquette, blanche également, sur le crâne.

-Bon, je pense que c’est tout bon. Mon sac est dans la chambre, je n’ai plus qu’à te mettre tes légumes et y aller.

Tout en disant ces paroles, il prenait Epona dans ses bras, passait par sa chambre jointe au dressing et à la salle de bain pour attraper son sac, et finalement descendre. Il jetait celui-ci dans l’entrée au bas des escaliers, avant de se rendre à la cuisine et déposer le rongeur blanc sur le plan de travail, sortant divers boites du frigo contenant légumes, fruits et même quelques fleurs, le tout soigneusement découpé à l’avance.

-Aujourd’hui, très chère, carotte  en rondelles avec ses feuilles de salade et d’endive, une poignée de mûres et de framboises, ainsi que quelques fleurs de pissenlit.

Remplissant l’écuelle attitrée de la lapine, il lui donnait une framboise afin de patienter le temps qu’il termine.  Un sourire béat à la voir se régaler de son fruit, il n’était pas peu fier de la garder en si bonne santé avec tous ces efforts. Évidemment, elle avait droit à une visite chez le vétérinaire régulière, et tous les tests étaient toujours parfaits. Il se faciliterait également la vie à demander à aux servants de se charger de sa nourriture, mais n’avait aucunement confiance, même avec des consignes.

-Retire moi cette bête du plan de travail.

La voix Cahir O’Neill, le patriarche de cette demeure et cette famille, résonnait dans la cuisine à en faire sursauter Epona. Le fils s’exécutait donc avec un soupir, déposant délicatement la dite bête sur le sol, avant de mettre la touche finale à la gamelle, accélérant la cadence dans l’espoir d’éviter de quelconques reproches. En vain.

-Tu vas où comme ça ? Tu vas encore voir tes soit disant amis ?

-Oui, je sors les voir, je serais au plus tard dans la nuit, répondait alors Asher en levant les yeux vers son père, tout en refermant les boites.

-Tu ferais mieux de prendre de l’avance comme ton frère l’a fait, bien que ce n’est pas comme si j’allais attendre quelque chose venant de toi. Tu peux aussi passer la nuit dehors si ça te chante, en septembre ce ne sera pas la même histoire.

-Hmm.

Il rangeait le tout au frigo avant d’attraper la gamelle et reprendre la lapine dans ses bras, retournant à l’étage sans un mot de plus. Il la déposait ensuite dans son parc mit en place dans un coin de sa chambre,  lui caressa la tête tout en lui plaçant le bol de nourriture, avant de redescendre tout aussi hâtivement, attraper son sac, enfiler ses chaussures et sortir.

-Quel sale con…

Il marmonnait tout en avançant vers le véhicule noir stationné devant la résidence, ayant prévenu son chauffeur de sa sortie. Une fois installé, il indiqua le centre ville avant de prévenir ses amis qu’il était en route, retrouvant le sourire en lisant les divers conneries écrites dans leur conversation groupée. Évidemment, il ne tarda pas à surenchérir, accompagné de rires solitaires que le conducteur se gardait de commenter.

Une fois la destination atteinte, Asher sortait de la voiture sans attendre, continuant de rire tout en restant penché sur son téléphone, si bien qu’il percutait quelqu’un. Sans une excuse ni même un regard vers cette entité heurtée, il fila droit en direction de ses chers camarades et les salua un par un, changeant radicalement du jeune homme bien élevé préoccupé par le bien être de son animal, à un véritable petit con.

La nuée de jeunes hommes avançait vers les boutiques en ne passant pas inaperçue, tous parlant bien fort, s’insultant, se poussant… bref, des « mâles » entre eux. Notre protagoniste avait toujours facilement été influencé par l’effet de groupe, mais était aussi le premier à rendre les choses intéressantes, tout du moins pour eux. Les plans pour la soirée commençaient d’ailleurs à émerger, faisant une liste de course sur son téléphone en prenant en compte les idées de chacun.

-Donc on a de la bière, du Gin, de la vodka, du whisky, du coca, redbull, des chips,… quoi d’autre ?

-On a noté le plus important, après c’est la bouffe mais on pourra encore voir sur place, nan ?

-Ouais, pas faux. Henry, t’a bien prit le cannabis ?

-Évidemment, tout frais de ce matin, une pure merveille. Tu m’en diras des nouvelles.

-T’a intérêt à ce que ce soit du bon.

Tout en se dirigeant vers le supermarché le plus proche, Asher discutait et riait avec son groupe tout en rangeant son téléphone dans sa poche arrière le temps du trajet. Une belle journée et une belle soirée en prévision, et rien pour gâcher le programme. Ou presque.

Codage par Libella sur Graphiorum

Rencontre atypique, duo chaotique

Les bonnes rigolades et divers sujets partagés n'empêchaient pas l'œil vif d'Asher de remarquer cette drôle de tête blonde qui les suivait depuis un certain temps. Au début il s'était dit que c'était par pur hasard, mais au bout de plus de cinq bonnes minutes dans l'exacte même direction, en faisant même un petit détour inutile, ça commence à faire beaucoup. Surtout qu'aucune nana ne veut vraiment rester aux alentours d'un tel groupe de mecs, encore moins lorsqu'ils beuglent comme des ânes. Ce comportement illogique laissait donc le jeune homme perplexe, mais faisait mine de rien, étant à la fois curieux de voir ce qu'elle voulait vraiment.  

-Qu'est ce que tu zieute du coin de l'œil, Asher ?

-Oh rien, la nana qui est passée y'a deux minutes.

-Tu perds pas l'Nord, pervers. Mais t'a raison, elle était sacrément bonne.

Ils rigolaient ensemble, même si notre cher comédien faisait bien semblant. Pourquoi il ne disait rien ? Car il savait que ses idiots de camarades prendraient tout de suite ça sur le plan de la romance ou la sexualité, du genre qu'elle les suit car elle a flashé sur l'un d'enre eux, et il espérait au fond de lui que ce ne soit pas le cas. Ce serait beaucoup trop ennuyeux comme raison, voir il trouverait ça vraiment détestable. Il se créait donc du suspens tout seul en s'obligeant de ne pas se retourner, ayant hâte qu'elle daigne faire quelque chose de sa pseudo filature pour enfin voir à quoi elle ressemble vraiment, et le but de toute cette scène.

-Bon on fait quoi du coup, on se sépare pour la bouffe et la boisson ou on fait tout en même temps ?

-Autant faire tout en même temps, car si on prend pas tout ce qu'il faut ou un truc que quelqu'un voulait, faudra y retourner.

-Ouais c'est vrai, t'a bien la liste Ash...?

Alors qu'ils marchaient tranquillement dans l'entrée du centre commercial, Asher s'était placé à l'arrière comme si on lui avait chuchoté qu'il était la personne visée. Il faisait donc mine de suivre la conversation animée par ses amis, le nez levé dans leur direction, les mains dans les poches. Une parade visiblement efficace, car il sentait une présence approcher aussitôt dans son dos, et ce n'était clairement pas un fantôme. Il se retenait de rire face à une telle situation, avant de capter peu à peu ce qu'elle était entrain de commettre. Cette garce était en train de lui piquer ses affaires ! Sans crier garde, il faisait volte-face et se mit à poursuivre la criminelle, encore plus décidé à savoir qui c'était, et lui faire regretter sa connerie.

-C'est ça, court petite gazelle, le lion va te bouffer !

Il criait ses paroles dans l'entrée sous l'air dubitatif de gens alentours, comblant l'écart entre lui et cette voleuse sans mal, étant donné qu'il était en spé athlétisme dans son ancien lycée. D'ailleurs, ne rigolait plus, aucun ton ironique dans la voix, il voulait vraiment la massacrer, peu importe que ce soit une fille. Il n'avait pas de pitié pour les êtres humains de manière général, tous valent mille moins que son lapin,  et ce n'est clairement pas un vagin qui changerait ça. Il traitait lui même sa propre mère de salope, car en soit elle en était une dés qu'elle en avait la possibilité, et rare sont les filles qui valent vraiment quelque chose dans sa vie. Menteuses, profiteuses, et avides de richesse quitte à sucer un millionnaire sexagénaire.

La course effrénée continuait à l'extérieur du centre commercial, et alors qu'il lui suffisait d'accélérer pour l'attraper il changea de direction en sprintant, sauta par dessus un haut grillage adjacent à la rue qu'elle venait d'emprunter, et surgissait par sa gauche dans son angle mort, la soulevant du sol d'un bras pour venir la plaquer contre le mur d'en face, jubilant du simple fait de lui foutre la frousse de sa vie, mais aussi car il y avait moins de regards ici. N'importe qui pourrait croire qu'il était en train de l'agresser... quoique, c'était un peu le cas, n'ayant franchement pas été de main morte.

-Donne moi une bonne raison de pas t'en coller une, espèce d'attardée mentale. Pourquoi tu m'a piqué mes affaires ?

Il lui arrachait son téléphone et son porte monnaie des mains, tout en gardant une main appuyée sur le mur près de la tête de cette pimbêche, étant près à la rattraper par les cheveux s'il le fallait. D'un point de vu extérieur ça permettait aussi de laisser croire au fait qu'il allait l'embrasser, alors que la réalité en était très loin. Il se faisait violence pour  ne pas lui faire bouffer le mur, qu'importe le minois qu'elle pouvait avoir, il savait combien un visage ne faisait pas la personne.

Codage par Libella sur Graphiorum

Rencontre atypique, duo chaotique

La colère faisait paraître des veines sur le front d’Asher, tant cette idiote avait pu l’énerver. Ce que l’on peut appeler d’humain et en plus de sexe féminin avait, de toute manière, tendance à très vite l’irriter, et c’est dans doute pour ça que ses relations n’allaient jamais bien loin. Elles étaient toutes naïves à souhait, ou faisaient les saintes ni touche alors que la plupart jonglaient entre plusieurs queues, littéralement.  Évidemment, la plupart des mecs qu’il connaissait en faisait autant avec les filles, mais avaient au moins le mérite de l’assumer pleinement. Ce dégoût de cette façon de se comporter venait du plus lointain souvenir qu’il avait de sa mère, quitte à se demander parfois s’il était bien le fils de son père.  Il y avait tout de même de la mauvaise foi dans tout ça car lui aussi avait profiter de quelques plaisirs, mais l’intérêt retombait bien vite une fois l’affaire conclue. Les sentiments, l’amour porté à quelqu’un ou même une amitié soudée étaient des choses inconnues pour lui, tant son monde n’était fait que de faux semblant. Il osait parfois se dire que l’être anthropoïde n’était pas si pourri que ça, voulant se laisser impressionner par des personnes intéressantes… mais comme là, il en était bien déçu. Juste une voleuse complètement folle.


Il lui fallu quelques secondes de réflexion pour se calmer et comprendre de quoi elle parlait, cherchant cette fameuse bousculade dans ses souvenirs. C’est là qu’il se souvenait avoir percuter quelque chose en arrivant au centre-ville, mais n’avait même pas capter si c’était une personne ou un poteau, tant il en avait rien eu à faire. Mais ça voulait dire qu’elle était stupide et rancunière au point de le suivre tout le long et lui piquer ses affaires ? Le jeune homme ne pu s’empêcher de la dévisager avec un mépris profond, tant il la trouvait conne de faire autant chier son monde pour si peu. Réclamer des excuses sur le moment aurait largement suffit, mais il fallait forcément qu’elle soit complètement barjo. Dans d’autre cas il en aurait rit, mais l’agacement de perdre autant de temps avec elle l’en empêchait grandement.

Cependant, il ne comptait pas lui faire regretter plus que ça son crime, étant même prêt à s’excuser histoire qu’elle lui lâche les baskets pour de bon… mais c’était sans compter sur le fait qu’elle soit vraiment abrutie, une fois de plus. En effet, cela lui paraissait être une merveilleuse idée que d’envoyer son genou dans les bijoux de famille de notre protagoniste, et ensuite de clamer qu’elle n’était pas sans défense. Evidemment, Asher avait mal, très mal, et c’était une limite qu’il ne fallait pas dépasser. Il oubliait immédiatement toute sa bonne intention d’en finir gentiment,  laissant passer la douleur un bref instant avant de venir lui décocher son propre genou au même endroit. Ce n’était certainement car c’était une fille que ça ne lui ferait rien, c’était un endroit sensible pour n’importe quel fichu être vivant.

-Sache que t’es très mal tombée, espèce de débile mentale ! J’en ai rien à foutre de te cogner, quitte à t’en faire cracher ton sang !

Vu le trouble mental de la fille lui faisant face, il se préparait tout de même à éventuellement se battre, les poings déjà serrés, ayant presque hâte de qu’elle tente de lui mettre un autre coup pour se faire un malin plaisir de les lui rendre.  Au fond de lui naissait tout de même une joie infime, même si ça paraissait complètement paradoxal par rapport à la situation. Bah oui, lui trouvait ça marrant qu’une fille se comporte de cette façon, on va le dire comme une petite racaille. Son entourage féminin était de la haute, donc jamais elles ne se permettraient un tel langage ou de tels gestes, et encore moins en public.

-On va voir si t’es vraiment aussi féroce que tu l’insinue, la minus, ramène toi.

Codage par Libella sur Graphiorum

Rencontre atypique, duo chaotique

L’énervement d’Asher se transformait peu à peu en amusement à voir cet être s’agiter dans tous les sens en hurlant qu’elle allait lui mettre une raclée. Pas qu’il ne croyait pas qu’une femme était incapable de le battre, avec l’assurance misogyne de gagner car il avait le bonus d’avoir un pénis et donc la force masculine à son avantage, mais bien parce qu’il n’avait encore jamais vu une fille se comporter comme un vrai ratel. Oui, un ratel. Cet animal si agressif et assuré qu’il est craint par les lions. Mais bon, Asher ne se comparait en rien à un lion, et n’était pas plus net que cette fille donc ne pouvait pas en avoir peur. Non, ça lui faisait même décroché un sourire.

Peut-être un peu maso sur les bords aussi, il tendait presque la joue lorsque celle-ci se décidait enfin à cogner, étant tout même étonné par sa témérité, et sa folie, d’oser se battre contre un parfait inconnu. Mais bon, c’était pour tester sa force qu’il lui avait laissé une ouverture aussi grossière, et n’était pas déçu. Elle savait cogner la p’tite ratel. Bon, ça ne lui décrochait pas la mâchoire pour autant, mais c’était pas mal pour pouvoir vraiment se battre. Car oui, même s’il trouvait le moyen de rire de la situation, il voulait quand même la cogner un peu . Elle le méritait clairement.

-Tu aime beugler apparemment, avec une répartie de folie. Moi c’que j’dis plus c’est petit, plus c’est abruti. Attention tu vas avoir le tournis.

Sans la moindre hésitation, il venait lui rendre une droite bien placée, et sans non plus ménager sa force. Après tout, le droit des femmes tout ça… elles veulent être égales aux hommes, nan ? Bah voilà une droite digne de ce nom. C’était aussi pour voir sa réaction qu’il n’y allait pas de main morte, pour être honnête. Il voulait voir si tout ça n’était que de la gueule ou si elle en avait vraiment dans le ventre. Il ne comptait pas non plus la tabasser à sang… enfin, même si c’était son idée initiale quand il avait remarqué qu’elle l’avait volé, il faut l’avouer.

-Ça va ? Ou tu veux allé pleurer à ta maman qu’un vilain garçon a frappé sa petite fille chérie ?

Tout en la provoquant verbalement, il lui donnait des coups là où il avait l’ouverture, tandis qu’elle les lui rendait sans faillir en vociférant une fois de plus. Les poings frappaient de plus en plus aléatoirement, voir parfois Asher s’amusait à lui mettre des gifles humiliantes, jusqu’à ce que le karma lui retombe dessus et qu’il se prenne un beau poing bien placé en plein nez. La douleur le fit râler, mais il marqua un temps de pause pour l’applaudir, laissant là une situation qui n’avait aucun sens. Il saignait un peu du nez mais la félicitait pour son coup.

-C’était bien placé, tu as mon respect. Tu veux pas qu’on devienne potes ? Ce sera drôle de traîner avec toi. J’t’aime bien finalement.

Lunaire, mais voilà comment fonctionnait Asher. A l’instant présent, à l’instinct, pouvant passer du coq à l’âne en une seconde. Il était un gros con égocentrique, égoïste, avec une nonchalance à s’en arracher les cheveux, mais au moins il était honnête. Pour lui c’était une évidence, ils étaient fait pour s’entendre, et faire une multitude de conneries ensemble.

Codage par Libella sur Graphiorum

Rencontre atypique, duo chaotique

Couverts de bleus l’un comme l’autre, la scène n’avait aucun sens, et encore moins la proposition d’Asher, ce qui permettait évidemment le doute chez l’étrange demoiselle. Car bien que déroutant, le jeune homme était réellement sérieux dans ses propos, ce qui avait aussitôt calmé celle qui avait été son opposante à peine une minute plus tôt. Pas rancunier pour un sous, il n’avait aucun mal à passer à autre chose en admettant qu’il trouvait cette fille plus amusante et intéressante que bien cette peuplade qu’il a pu croiser jusqu’à aujourd’hui. D’autres emploieraient plus les termes folle, tarée, inconsciente… mais bon, il était un mélange de tous ces termes également. Enfin, en une version plus masculine.

Il s’amusait d’ailleurs de la voir si perturbée par sa proposition, passant le revers de sa main sous son nez pour essuyer le sang qui en coulait, du fameux coup qui lui avait fait changer d’avis. Désormais calme, il se laissait gentiment toucher le front lorsqu’elle approcha afin de vérifier si le coup ou une quelconque température ne lui avait pas grillé quelque chose, pouffant par la même occasion à ses questions. Il savait qu’il n’était pas forcément le mec le plus évident à suivre, mais ses réactions étaient encore plus incroyables car au lieu de dire non et qu’il pouvait toujours rêvé, elle lui demandait s’il allait bien.

-Je vais très bien, et nan je me fou pas de toi. C’est juste que c’est pas tous les jours qu’on tombe sur une nana qui a une plus grosse paire de couilles que les trois quart de ses potes.

Suite à quoi il regardait autour de lui pour voir où ils s’étaient arrêtés exactement, avant de réfléchir à ce qu’ils pourraient faire, ayant complètement abandonné l’idée d’aider ses amis à préparer la fête. Et juste à la préparer. Car évidemment qu’il comptait y aller quand même, mais voulait d’abord faire plus ample connaissance avec sa nouvelle amie, voir la soudoyer pour qu’elle accepte d’être son acolyte pour faire un tas de trucs bien marrants ensemble. Mais bon, quelque chose au fond de lui disait que ça n’allait pas être très compliqué de la convaincre. C’était une connexion évidente pour lui, mais pas en mode coup de foudre. ‘Fin, sauf si ça existe pour les duos chaotiques.

-J’ai une idée. T’es plutôt laser game ou  paintball ? Comme ça on peut se battre une dernière fois de façon moins… virulente, et ce sera plus marrant. Puis après je t’offre aussi c’que tu veux à manger ou à boire. Ah, et plus tard on ira à une soirée.

Sans lui demander si ça lui convenait, il prenait le chemin des jeux de tirs qui étaient assez proche l’un de l’autre tout en lui laissant le choix duquel ils feraient. En revanche, les cris durant leur dite bagarre avait inquiété des gens qui étaient à la sortie de la ruelle et les dévisageaient de manière perplexe à les voir sortir presque bras dessus bras dessous à papoter comme si de rien n’était. L’incohérence était telle que personne n’osait approcher pour savoir s’ils allaient bien, car les deux semblaient être la victime au vu des bleus qui commençaient à se dessiner sur leurs trognes, mais qui ne semblaient pas non plus les gêner plus que ça.

Codage par Libella sur Graphiorum