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L'impureté de la race [Cordelia]

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13.05.23 23:53
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Londres |:|
Âge : 54 ans
Date de naissance : 18/03/1969
Taille/Poids : 1m72

Lorsque le contrôle semble nous échapper, la meilleure tactique de défense reste l'attaque. Et ça, Barbara de Sèze l'avait bien compris depuis longtemps. C'est pour cette raison qu'elle a convié Cordelia Calvelli, la professeure d'italien de son fils, Jun, afin de faire le point sur ce qui lui semble être comme étant un affront direct à sa personne et si elle veut éviter toute tentative de rébellion, quoi de mieux que de se faire une alliée ? Etant donné que son enfant passe majoritairement son temps au sein de son établissement scolaire, étant inscrit comme "semainier", elle ne détient plus la possibilité de surveiller le moindre de ses faits et gestes et cela fait plusieurs semaines, maintenant, qu'à son retour à la maison lors des week-ends, une sensation dérangeante de changement se fait ressentir. Tout semble avoir commencé avec le voyage scolaire auquel il a tant désiré participer. Encore aujourd'hui, elle ne parvient pas à comprendre les raisons qui ont poussé la prunelle de ses yeux, son bijou le plus précieux, à s'envoler vers la Grèce en compagnie de cette bande de sauvages traumatisés, mal éduqués, dépourvu de style ou d'élégance et, pour une trop grande majorité, dangereux pour la sécurité de son fils.

Puisque l'école n'est pas capable de mieux scinder en groupes les malades, les banals et les génies, il est temps pour la chanteuse lyrique de passer à l'action. Son plan ? Faire en sorte que Jun se rende compte de l'écart naturel le séparant des autres, non pas par sa différence évidente avec le reste des petites têtes peuplant ce bahut, puisque cela saute clairement aux yeux qu'il n'a rien à voir avec ce genre d'énergumènes, mais en lui rappelant que des chiens ne font pas des chats. Risquer d'entacher la réputation de la famille de Sèze simplement à cause d'un adolescent un peu trop naïf et hors de contrôle est quelque chose à éviter à n'importe quel prix. Ça tombe bien, puisqu'il peut monter suffisamment haut jusqu'à en donner le vertige aux plus démunis.

Prête à tout et à n'importe quoi pour arriver à ses fins, la jeune et gentille professeure d'italien -sur qui elle s'est évidemment renseignée en amont- pourrait être la pièce maîtresse d'une machination visant à écarter définitivement les mauvaises fréquentations abondantes dans cette école de son propre fils. Cependant, afin d'éviter le moindre soupçon, elle s'est assurée de demander un entretien entre femmes afin qu'elles puissent faire plus amples connaissances. Cependant, étant une femme occupée, elle n'avait point la possibilité d'attendre une réunion parents-élèves ou ne serait-ce que de se déplacer jusqu'à elle. Ajoutez à cela la notoriété de son mari ainsi que la sienne, en tant que couple célèbre dans le monde et vous vous retrouvez rapidement avec une impossibilité de déplacement. De toute façon, cela l'arrange puisqu'il lui semblait difficile de considérer ne serait-ce qu'un mélange avec les autres parents, possiblement miséreux, dans la même pièce ou dans les couloirs.

Une lettre joliment manuscrite a donc personnellement été adressée à la jeune italienne, lui indiquant l'adresse de sa demeure ainsi que l'heure à laquelle elle l'attendait fermement, avec une certaine impatience. Une belle occasion afin de prendre le thé et les biscuits. Qui pourrait refuser une telle offre, pensait elle. Après tout, c'est vrai, ça n'est pas tous les jours que l'on a la possibilité de prétendre être invité à la maison de Sèze, qui plus est de la part de la maîtresse des lieux elle-même. Un ticket d'entrée pour le monde du luxe et de la haute société, un privilège que peu peuvent se vanter d'avoir vécu.

Elle savait que cette jeune femme allait venir. Ce rêve était trop beau pour être évité. Avec un peu de chance, au vu de ses origines, peut-être qu'elle l'avait toujours admirée sous l'influence de ses parents, étant donné les récitals italiens qu'elle avait eu le plaisir de chanter depuis le début de sa carrière. A moins que cela ne soit la réputation qui la précède, faisant alors naître une sorte d'émerveillement face à tant de fortune. Il faut dire que les réceptions organisées par leurs soins ne passaient jamais inaperçues et bon nombre de personnalités en tous genres non invitées espéraient faire partie de la prochaine sélection. Or ici, elle lui servait de bon cœur un accès unique à ce qui se cachait entre ces murs sur un plateau d'or.

Parfaitement coiffée d'un chignon blond droit sur l'arrière de la tête, enveloppée dans une robe bordeaux mi-longue faite de velours, perchée sur des escarpins noirs et décorée de multiples bijoux, dont sa bague de fiançailles en diamant de 30 carats ainsi que d'une parure faite de perles, elle patiente dans le salon dans lequel elle a l'habitude de recevoir ses invités tandis que les membres du personnel se relayent afin de garnir la table d'un certain nombre de pâtisseries et amuses bouches en tous genres. Salé ou sucré, confitures, petits morceaux de tartelettes, thé, café et autres boissons potentiellement désirées, argenterie de luxe, une sorte de galât version miniature initialement prévue pour deux personnes, mais qui en réalité détient de quoi nourrir une bonne dizaine de convives. Le but ? Être intimidant tout en parvenant à mettre à l'aise. Deux opposés qui auront peut-être de quoi tranquillement mener la discussion vers le sujet sensible de cette entrevue et qui sait... parvenir à ses fins tout en demeurant subtil. De toute façon, si cela ne fonctionne pas, elle connaît d'autres méthodes lui permettant d'y parvenir.

Tout à coup, la sonnerie du portail de sécurité se fait entendre, engendrant un mouvement de foule de la part des domestiques. Certains fignolent les détails de la table située un peu plus loin dans la pièce, là où d'autres s'attèlent à faire entrer la personne tant attendue pour ainsi l'amener jusqu'à l'hôte du jour. Cette dernière installée dans le canapé, elle n'attend que l'introduction de son invitée pour se lever, se diriger vers celle-ci et tendrement lui serrer la main, la bise n'étant pas de mises entre deux femmes de rangs si différents. Sourire trompeur accroché au visage, elle lance la conversation tout en dirigeant la marche vers la table apprêtée pour l'occasion, l'invitant à s'installer en face d'elle.

- Bonjour madame Calvelli, c'est un véritable plaisir ainsi qu'un immense honneur de vous recevoir ici ! J'espère que la route n'a pas été longue et que vous avez su vous repérer parmi toutes ces maisons quasiment identiques. Je vous en prie, venez, venez, installez vous.

En imitation à sa convive, elle prend place à table tout en ne perdant pas un seul instant pour directement proposer à celle qui fait face l'une ou l'autre infusion, cherchant à la servir de sa main, ce qui est chose rare dans le quotidien de cette femme qui apporte une attention si particulière à ce que l'on la serve, elle ainsi que sa famille. Enfin, elle ne s'amusera à jouer les servantes que pour cette introduction si particulière, le reste étant géré par celles et ceux sélectionnés pour l'occasion, du moins pour les tâches nécessitant plus que la débrouillardise de l'enseignante.  

Toujours portée par ses sentiments de fausse bienfaitrice, elle s'assure que rien ne manque et que ce qui est proposé est à son goût, sans quoi elle ferait appel à l'une ou l'autre personne disposée à répondre aux moindres désirs de la jeune femme.

- Alors, si je vous ai fait venir ici, c'est pour enfin pouvoir mettre un visage sur le nom de madame Calvelli, puisqu'il s'avère que vous êtes le professeur d'italien de mon fils, Jun de Sèze. Et puisque j'ai peu de créneaux me permettant d'intervenir à l'école lors des rencontres prévues à cet effet, j'ai pensé qu'il était primordial que l'on se rencontre afin que l'on puisse discuter de l'implication de mon enfant au sein de votre cours, de ses notes ainsi que de son comportement. C'est toujours plus agréable de pouvoir le faire en chair et en os plutôt qu'à travers des écrits, quelles que soient leurs formes, n'est-ce pas ?

Lentement, mais sûrement le sujet est mis sur la table. Après tout, elle l'a fait venir pour ça et non pas pour dévaliser les stocks de nourriture. Ceci n'étant que le prétexte servant de décoration à la cruelle réalité.
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Cordelia Calvelli
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Cordelia Calvelli Prof |:| Italien
Prof |:| Italien
Genre : Femme/Fille
Sexe : Féminin
Age : 27
Date de naissance : 14/05/1996
Taille / Poids : 1m76 // Environ 65kg
Orientation sexuelle : Hétéro
Famille : Serafina & Luciano Calvelli (parents) - Mia (Fille)
Pays d'origine : Italie
Nationalité : Italienne
Messages : 234
Date d'inscription : 30/04/2022
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22.05.23 2:47
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En règle générale on voit les parents d’élèves durant une réunion organisée à l’institution. Cette fois les rôles s’inversent. Ce ne sont pas les parents qui sont convoqués mais les profs. Moi en l’occurrence. J’ai été convoquée à la demeure de Sèze. Ca me rappellerait presque des souvenirs, tiens. Je me suis donc apprêtée convenablement – ce qui ne me change pas de mes habitudes – et me suis rendue à l’adresse indiquée sur la lettre. Le plus drôle est que la maison se situe juste à côté des Irridval. Je me demande comment réagit la famille de Sèze quand une fête est organisée chez leur voisin. Je ne parle pas de ces galas ennuyeux à mourir où seuls les riches sont conviés pour parler argent, mariage forcé, contrats divers, et tous les trucs propres aux personnes avec beaucoup trop d’argent pour leur bien. Je parle bien de ces fêtes où la musique bat son plein, que les jeunes sont ivres et bruyants et où la police est régulièrement appelée à intervenir.

Arrivée devant la maison, je fais savoir ma venue en sonnant au portail. Ce sont des domestiques qui m’accueillent et me guident tout droit vers la maîtresse de maison. Dès que les domestiques m’ont présentée, celle-ci se lève et vient me saluer. Le genre de salutations trop polies qui puent l’hypocrisie à plein nez. C’est pour ça aussi que j’ai du mal avec les gens de la haute société. Oui bon j’en fais partie mais je me comprends. Je serre la main de la femme puis la suis vers la table où elle m’invite à m’installer.

- Bonjour madame de Sèze. Ne vous en faites pas, la route n’a pas été très longue et disons que c’est difficile de rater une demeure comme la vôtre.

Elle veut jouer à l’hypocrite, je vais y jouer. Pas longtemps parce que me connaissant, je ne tiendrai jamais sur la longueur. Le père d’Ian en a eu un aperçu même si lui, il n’a pas joué du tout l’hypocrite.

Je m’assieds à table et puisqu’elle me propose une infusion, j’en prends volontiers une, remerciant l’hôte. Je remercie aussi ses domestiques qui font en sorte de nous apporter tout ce dont on a besoin. Ca m’arrangerait qu’elle ne fasse pas appel à eux mais allez dire ça à une personne qui ne lève sûrement pas le petit doigt ne serait-ce que pour faire un repas. Rhâ l’ambiance de faux-cul m’exaspère déjà !

- Sur ce point, je ne peux qu’être d’accord avec vous. C’est très désagréable de parler de ce genre de sujet en passant passant par les voies écrites ou téléphoniques.

Je grignote un peu avant de boire une gorgée de mon infusion et de poursuite la conversation. Puisque je suis présente pour parler de Jun, parlons de lui.

- Concernant Jun vous pouvez être fière de lui. Bien qu’il ait parfois des jours sans comme tous les ados de son âge, c’est un très bon élève. Ses notes dans son bulletin parlent d’elles-même d’ailleurs. Il a de bons résultats globalement partout et mes collègues sont aussi contents de lui.

Sourire sincère aux lèvres, je n’hésite pas à faire un peu l’éloge de son fils. Bien sûr qu’il a des jours où son comportement peut légèrement laisser à désirer mais tous les adolescents ont des jours avec et des jours sans. C’est normal. Même Damen est ainsi les quelques fois où il daigne venir en cours. Moi aussi j’ai été dans ce genre de phase par moment. Et même maintenant j’en ai encore. Ca prouve juste qu’il est humain. Riche mais humain quand même.

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27.05.23 0:56
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Âge : 54 ans
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Faire tout ce qui est en son pouvoir pour arriver à ses fins. Telle est sa devise, tel est son devoir. En tant que mère, certes, mais surtout en tant que femme possédant une fortune inestimable à préserver, une réputation à protéger ainsi qu’un patrimoine à conserver. Les erreurs sont faites pour être corrigées avec la fermeté que tout parent se doit de détenir. Laisser un fou dans la nature et il n’est pas difficile d’espérer qu’un incident se produise incessamment sous peu. Une fois que le mal est fait, une fois que la gangrène s’est propagée, il est trop tard. Non, pour cela il faut prendre le problème à la racine, à sa source, et ce à bras-le-corps, afin d’éradiquer le mal qui ronge ce qui est censé être chéri et écarté du danger présent au moindre coin de rue.

En l’occurrence, l’attitude de son fils -enfin, le changement de cette dernière- se veut préoccupante, presque alarmiste. Elle constitue à elle seule une menace à l’encontre de la famille de Sèze elle-même. Une famille qui s’est illustrée depuis des générations entières et qui se veut presque aussi emblématique que la couronne britannique, par le biais de ses exploits, de son histoire, des têtes qui décorent l’arbre généalogique, de la pureté de son sang, de sa race. Peu peuvent réellement prétendre faire partie de la souche principale, ce qui rend sa structure on ne peut plus fragile.

Se laisser aller et donner libre court à ceux qui le souhaitent de faire ce qu’ils désirent et on perd alors toute dignité, tout sens de la hiérarchie. Il n’y a qu’à observer ce qui se produit dans le monde actuel. On prône des valeurs qui n’en sont pas et on préfère effacer le passé pour reconstruire par-dessus des déchets laissés par un trop plein de décadence, de déshonneur ainsi qu’une absence totale d’éducation, de savoir-vivre, de manières ou d’amour-propre. Et la source principale de ce mal qui ronge la terre, selon Barbara, se trouve être le monde de l’éducation. N’ayant point la possibilité de dompter ce qu’il se produit à domicile, l’école se trouve être alors l’unique opportunité de peser dans la balance et d’ainsi contrebalancer les erreurs commises chez tout un chacun. Et si retirer Jun de l’Institution Indarë demeure une option, elle ne serait que le synonyme d’une courbette faite à un mendiant. Et ça, il en est tout bonnement hors de question. Ce n’est pas à la noblesse de courber l’échine face aux petites gens, aux misérables et aux invalides en tous genres, mais l’inverse. Dans la société, chacun possède sa place et il impensable pour la jeune aristocrate qu’il en soit autrement. Et des exemples de tentatives d’inverser les rôles ou d’en offrir de nouveaux à celles et ceux qui ne pouvaient naturellement y prétendre se soldant par des échecs cuisants, elle en a à la pelle !

Il est donc naturel qu’elle ait fait appel à cette jeune enseignante afin de lui faire part de ses inquiétudes concernant son fils, la prunelle de ses yeux. Jeune maman, elle n’est en outre que la cible parfaite susceptible de partager ses idées. Après tout, que ne ferait pas une mère pour son enfant ?

Observant son invitée avec une certaine intensité, un sourire à la fois sincère et trompeur habille son visage sophistiquement maquillé. Elle patiente et s’assure que rien ne manque dans l’optique de combler les envies de sa potentielle future alliée, tout en se servant elle-même un thé au lait avant d’entamer la discussion. D’ailleurs, la jeune femme lui emboîte le pas et met tout de suite les choses au clair concernant Jun, à sa plus grande surprise. Peu de réactions se font entendre ou apercevoir de sa part. Du moins, pas avant que cette dernière n’ait terminé sa tirade. Une fois chose faite, et ce après avoir également pris une gorgée de sa tasse gracieusement portée à ses lèvres, elle se permet d’intervenir sur ce qui a été dit avec un calme aussi naturel qu’inquiétant.

- J’en serais fière si ses résultats étaient plus que « bons » et si son comportement était irréprochable. Ce qui, vous venez de me le dire, n’est pas le cas.

Aucune animosité, ni aucune aigreur ne sont retranscrites dans ses paroles. Pas un ton au-dessus ou en-dessous de l’autre. Chaque syllabe est maîtrisée à un tel degré qu’il est dès lors difficile de déterminer la réelle motivation se cachant derrière un sourire ainsi qu’un contrôle parfait de ses émotions. Pourtant, cette apparente quiétude n’est rien de plus que le rideau cachant de sombres desseins. Pas besoin de férocité pour être un monstre. Les plus vicieux étant ceux parvenant à tromper la foule. Jouer avec les apparences est un don cruel pour ceux qui en sont victimes dès l’instant où les personnes qui le possèdent l’utilisent à mauvais escient. C’est son cas. Elle ne s’en est jamais caché. Seulement, peu ont détenu la possibilité d’en prendre conscience avant qu’il ne soit trop tard. C’est un peu l’insecte qui se prend dans la toile d’une araignée. Elle est tellement collante qu’il est presque impossible de s’en défaire. Le savait-il avant d’y être placardé ? Evidemment que non.

- Je… Je savais que quelque chose n’allait pas. Vous savez, nous les mères, nous sentons ça. Cela fait quelques temps maintenant que je sens cette détresse à propos de mon fils. Cette attitude ne lui ressemble pas...

Prétendre une impuissance pour mieux rallier les personnes ciblées à sa cause, un tour de passe-passe pour cette femme imbue de sa personne et dont les idées ne manquent pas afin de tromper ses interlocuteurs les plus précieux. Jouer à la riche désespérée face au chemin que son fils est en train de prendre, ça marche à tous les coups et c’est s’assurer l’empathie, la compassion de celle s’étant déplacée pour l’occasion. Peu de personnes resteraient indifférentes face à ça. Elle, le ferait. Sauf qu’en l’occurrence, c’est d’elle dont il est question.
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Cordelia Calvelli Prof |:| Italien
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07.06.23 23:31
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L’avantage quand on vient d’une famille fortunée, c’est qu’on côtoie régulièrement ce monde depuis l’enfance et il devient en général facile de repérer les hypocrites. Ou alors on devient parano et on en voit absolument partout même lorsque les personnes sont sincères. En fait il y a ces deux options possibles dans ce milieu. Bon en réalité il y a la troisième possibilité qui est que les personnes ne sont ni paranos, ni fortes pour repérer l’hypocrisie. Bref là n’est pas la question. Celle que je me pose plutôt, c’est qu’est-ce qui se trame dans la tête de madame De Sèze pour convoquer un professeur chez elle ? Parler de son fils est une chose mais proposer de la nourriture, de la boisson et avoir un sourire plus faux que la poitrine de Pamela Anderson, c’en est une autre. Enfin je suis une personne polie – et une putain de gourmande – alors je ne refuse ni le thé, ni la bouffe. Ce serait dommage de ne pas profiter d’un truc qui est si gentiment mis sous le nez.

Contrairement à beaucoup de monde qui tourneraient sans doute autour du pot pour profiter des lieux, de la bouffe qui vient sûrement d’un traiteur de luxe et de tout le mobilier qu’ils ne pourront jamais se payer, moi je préfère aller directement au sujet qui nous intéresse. Jun. Elle m’a convoquée pour parler de lui alors je ne vais pas y passer des heures avant d’aborder ce pour quoi elle m’a faite venir. Mes paroles sont sincères. Je pense absolument tout ce que je lui dis. Le problème c’est que de bons résultats ne suffisent pas à la femme qui semble plus autoritaire que je ne l’aurais pensé.

- En effet mais comme je vous l’ai dit, c’est commun à tous les adolescents de son âge.

Si Jun était irréprochable, là ce serait inquiétant. Je pourrais me dire que c’est un robot ou une personne sans vie. Quelqu’un qui aurait été conditionné pour agir de telle ou telle manière sans faire un pas de travers. Et si ça avait été le cas, ça aurait voulu dire que son éducation a été plus que stricte. Et allez savoir, peut-être qu’il y aurait une maltraitance dans le lot. D?un autre côté, c’est peut-être déjà le cas. Pas besoin de frapper un enfant pour lui faire subir de la maltraitance.

- S’il n’a jamais été ainsi alors il fait sans doute une petite crise d’adolescence. Il n’y a rien d’alarmant, c’est une période temporaire.

Cependant je ne suis pas totalement convaincue par ses jérémiades. Je ne pense pas que Jun soit seulement dans une période provisoire. Je pense plutôt qu’il se lâche enfin et qu’il commence à être lui-même. Être une personne parfaite est épuisant et au bout d’un certain temps, il faut que ça cesse. Il faut arrêter de jouer un rôle.

- Je ne vais pas prétendre connaître comment Jun fonctionne. Ce serait totalement égocentrique et faux qui plus est. Cependant, que ce soit ou non une période temporaire, je pense qu’il est en train d’évoluer et de trouver peu à peu une personnalité qui lui convient mieux.

Peut-être que jouer l’adolescent parfait ne lui plaît tout simplement pas. Peut-être qu’il en est fatigué et qu’il a besoin de voir et d’essayer autre chose. Peut-être qu’il se cherche encore comme beaucoup de jeunes de son âge et que son comportement actuel est une simple phase. Beaucoup de théories dont seul le concerné a la réponse. Même les parents ne peuvent savoir par coeur comment fonctionnent leurs enfants.

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