Première rencontre

Alexandre avait été éduqué avec les mêmes règles de l'étiquette que nous, cela se voyait. Mais cela semblait si naturel chez lui, si élégant. Alors que pour moi... Enfin, j'avais mon propre avis sur ces règles ridicules et je pense que tout le monde l'a très bien compris. Même si ma mère a aussi compris que Diablo était un très bon moyen de pression pour me contrôler. Ce que je déteste quand elle fait ça ! J'ai l'impression d'être un pion dans son échiquier de pouvoir. Enfin, j'imagine que c'est ce que je suis censée être à la base. Mais autant pour Cassandra, il est très facile de la manipuler et de l'envoyer où elle veut, comme la reine. Autant moi, je suis plutôt le cavalier qui n'a pas un tracé très simple.

Malgré tout ça, nous étions bien obligés de retourner à ce repas de rencontre afin de terminer sur de bonnes bases. Mais avant tout ça, je devais me changer. Et éviter de croiser quelqu'un qui nous ramènerait de force à table. Autant être à nouveau présentable avant cette épreuve. Alexandre m'annonça être prêt à y aller, mais son regard disait le contraire. Comme je le comprenais... Nous nous mîmes en route, d'abord en silence. Un retour aux règles en avance ? Peut-être, ou alors j'étais tout simplement redevenue plus timide en sa présence. Lorsqu'il m'avait rejointe, j'avais laissé parler mes émotions. Je ne me contrôlais plus vraiment. Le colère et la tristesse s'étaient emparées de moi. Mais là, j'étais plus calme, et je me rendais compte de tout ce que j'avais dit. Ce n'était pas forcément très correct... Mais je ne pus m'empêcher de sourire et rougir à son compliment.

"Ce plaisir est partagé, Alexandre... Votre compliment m'honore grandement, je ne pensais pas... Avoir été à la hauteur de cette rencontre, à vrai dire..."

Je baissais un instant le regard, n'osant croiser le sien. Je ne pouvais pas qualifier mon comportement d'exemplaire, c'était certain. Je ne comptais plus le nombre de fois où ma mère avait prononcé mon prénom, où j'ai manqué au respect des règles de base. J'ai même rectifié ma sœur ainée devant nos invités. Même si je dois bien avouer que ça, je ne le regrette aucunement. On ne dit pas n'importe quoi sur la littérature française en ma présence.

Pour éviter au maximum ma famille, je me plonge dans les livres et j'apprends beaucoup de mes lectures. Pour mon jeune âge, il y a des choses que je n'aurai même pas encore dû aborder, mais personne ne me dit rien quand je lis. J'imagine que c'est bien le seul moment où ils n'ont pas à me surveiller, vérifier que je ne fais pas de bêtises ou que sais je. Alors ils ne se préoccupent pas vraiment de ce que je lis ou apprends. Je ris un instant à sa dernière phrase. S'il savait ce que moi je pense de ma propre famille...

"Ne vous inquiétez pas, personne ne vous a entendu..."

Je replongeais mon regard dans le sien et lui souris chaleureusement. Il n'avait pas à s'inquiéter. Ce n'est pas moi qui lui jetterais la pierre pour des paroles si... vraies, en fait. Il ne les connaissait pas encore comme je les connaissais, enfin surtout ma mère et ma sœur. Je ne pouvais rien reprocher à mon père, mise à part d'être totalement aveugle face aux décisions et actions de ma mère. Quant à Edouard... Il est bien le seul qui se préoccupe un minimum de mon bonheur et mon bien être... Même les personnes au service des Du Barrois semblent me détester. Il n'y a qu'à voir ce qu'elles ont fait avec ma robe. Vivement que je sois plus âgée et que je puisse être un peu plus libre de mes mouvements et de mes choix.

Mais voilà que l'on arrivait près de la demeure. Je m'arrêtais en la regardant. Non pas qu'elle m'impressionnait, même si, je dois bien l'avouer, elle était très grande. Non, mais je sentais déjà que l'ambiance qui se dégageait de l'intérieur de la maison, et du repas que nous allions devoir rejoindre, allait m'oppresser. Et cette fois, ce ne serait pas à cause de ma robe. Je passais rapidement aux écuries pour déposer Diablo dans son box, lui enlevant son filet au passage. Un dernier baiser avant de partir en chuchotant mes derniers mots à son égard.

"Je viendrai m'occuper de toi plus tard, je te le promets..."

Je ressortis ensuite, puis me dirigeais vers la fameuse porte qui donnait directement dans le hall. A peine entrés que nous pouvions déjà entendre les éclats de voix qui résonnaient dans la salle à manger. Je m'arrêtais en regardant dans cette direction. Décidément, je n'avais vraiment pas envie d'y retourner. Je me dépêchais de monter les escaliers, le plus silencieusement possible, en direction de ma chambre. Je regardais un instant en arrière, pour voir si Alexandre me suivait, ou s'il avait préféré m'attendre en bas des escaliers.

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Première rencontre

Je n'étais pas un exemple de bonne éducation. Enfin, la définition de la bonne éducation selon Madame Du Barrois plutôt. Je suis certaine que dans d'autres familles, on apprécierait mon goût prononcé pour la littérature française ainsi que mes aptitudes à jouer différents instruments de musique ou à monter à cheval pour mon si jeune âge. A croire que j'étais née dans la mauvaise famille. Mais si j'étais née ailleurs, je n'aurai pas eu tant de ressources à ma disposition, ni la possibilité de rencontrer la famille De Chatelet. Je dirais que c'était un mal pour un bien.

"Les relations ne seront pas entachées, je vous le promets. Quant à ma mère et ma sœur, je ne suis même pas certaine qu'elles connaissent ces mots alors les utiliser à votre égard... Je me mordis la lèvre un instant. Je suis désolée, mes paroles sont dures, je ne devrais pas parler ainsi, encore moins en la présence d'un invité qui sera bientôt lié à ma famille..."

Il commençait à avoir des aperçus de l'Olivia en colère, et je ne le voulais pas. Je ne voulais pas qu'il ait une mauvaise image de moi. Il était bien le seul pour lequel l'avis à mon égard m'intéressait réellement. Je me fichais de ce que pouvait penser ma famille ou la sienne de moi. Mais son regard sur moi avait son importance. Alors je respirais profondément avant de lui sourire.

"N'en parlons plus, si vous le voulez bien ?"

Lui comme moi regrettions nos paroles. Plus lui que moi, d'ailleurs. Moi, je regrettais simplement de les avoir dites en sa présence. Nous arrivâmes finalement dans la demeure de ma famille, nous éclipsant bien vite vers ma chambre pour que je puisse changer de robe. Les bribes de discussion qui étaient parvenues jusqu'à mes oreilles ne m'avaient guère plu. Mettre ainsi Cassandra sur un piédestal alors qu'elle n'avait pas du tout les talents qu'on lui accordait dans ces discussions. A croire que l'on essayait de la vendre au plus offrant. Enfin, c'était en quelque sorte cela. Gonfler les mensonges pour attirer et en tirer un certain profit. C'était répugnant. Mais j'étais certaine que, quand j'aurai l'âge, ma chère mère tenterait de me revendre à une autre famille de la même manière. Nous n'étions que des objets de la haute société, après tout.

"Je vais essayer de faire vite."

Alexandre resta devant la porte de ma chambre alors que j'entrais pour me changer. Je pris la première robe à fermeture éclair et assez correcte pour un repas de ce type. Je jetais la robe déchirée dans un coin, je m'en occuperai plus tard. Puis, j'enfilais le seconde robe et tentais, en vain, de remonter la fermeture éclair. Zut ! Je n'arrivais pas à l'atteindre. Je n'allais décemment pas descendre ainsi... Je rougis en me rendant compte de la seule chose que je pouvais faire. Je sortis, tête baissée, me raclant la gorge.

"Je suis désolée de vous demander cela, c'est assez embarrassant... Accepteriez vous de m'aider à... remonter la fermeture de ma robe ?"

Je le regardais un instant avant me mettre dos à lui, ramenant mes cheveux devant moi. Mon dos n'était pas vraiment visible, caché sous le corset que je portais sous ma première robe et qui, lui, n'a pas été abîmé lorsque j'ai déchiré ma robe. Mais la situation restait gênante et je m'en voulais grandement d'avoir à lui demander cela...

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Première rencontre

Je ne voulais pas l'embarrasser mais je savais très bien que la situation le mettrait mal à l'aise. Mais je ne pouvais demander à personne d'autre que lui. Malgré sa voix hésitante, il accepta. Je crois que c'était dans notre intérêt à tous les deux. Et en même temps, il fallait espérer que personne ne soit dans les couloirs à ce moment là et ne nous voit. Je pense que je signerai mon arrêt de mort officiellement. Que dirait ma mère si elle voyait celui qu'elle considère comme le prétendant de ma sœur entrer dans ma chambre pour m'aider à fermer ma robe ? Je frissonais rien que d'y penser.

"Merci..."

J'avais chuchoté mon remerciement, autant par gêne que par l'envie de ne pas nous faire remarquer. Je rentrais à nouveau dans ma chambre, suivie d'Alexandre qui referma la porte derrière lui. Il y avait un garçon dans ma chambre... Je secouais la tête pour me remettre les idées en place. Nous devions faire vite. Je sursautais légèrement en sentant ses doigts qui saisissaient la fermeture pour la remonter.

"Ne vous en faites pas, il suffit de remonter la fermeture jusqu'en haut, vous ne risquez pas de me faire mal..."

Je retins ma respiration le temps qu'il termine de fermer ma robe, pour éviter de bouger. Je n'imaginais que trop bien les tremblements qui pouvaient l'agiter à cause de cette situation et de ce qu'elle impliquait. Je ne voulais pas lui ajouter un stress supplémentaire. Une fois fait, je me tournais vers lui et le regardais à nouveau dans les yeux.

"Merci... pour tout. Allons-y, il nous faut y retourner à présent..."

J'inspirais une dernière fois avant de sortir de ma chambre pour me diriger vers les escaliers. Je les descendis, tentant de garder la tête haute et le dos droit. J'allais devoir affronter des regards inquisiteurs qui allaient me scruter jusqu'à ce que je m'excuse et que je leur fournisse une excuse digne de ce nom.

Comme je l'imaginais, les discussions se stoppèrent à mon entrée dans la salle à manger. Edouard était revenu, je me demandais bien ce qu'il leur avait dit. Mais à présent, c'était à moi de m'exprimer. Je m'inclinais un instant avant de prendre la parole.

"Je vous présente mes excuses pour mon comportement de tout à l'heure. Je ne me sentais pas très bien, ma robe m'empêchait de respirer convenablement et j'ai eu peur de ... m'évanouir. J'ai préféré sortir afin de résoudre le problème par moi-même... Cela ne se reproduira plus..."

Je n'osais lever le regard vers quelqu'un en particulier. J'attendais juste que l'on me donne l'autorisation de m'asseoir à nouveau, ou que l'un des adultes ne me reprennent pour je ne sais quelle raison. Mais le temps me parut très long. Je croisais un instant le regard d'Alexandre mais je préférais ne pas prolonger ce contact visuel, pour le moment, et baissais à nouveau la tête.

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Première rencontre

Je me doutais que c'était la première fois qu'il avait à fermer la robe d'une jeune fille. Je tentais de le rassurer comme je le pouvais mais ça devait être déstabilisant. Je serais sûrement dans le même état s'il me demandait de refermer sa chemise par exemple. Je lui rendis également sa veste, je pense qu'il serait malvenu que je la porte encore en arrivant en bas. Une dernière respiration et je pris mon courage à deux mains. Je devais être forte, pour Diablo, et pour que les efforts d'Alexandre ne soient pas en vain. Je n'avais pas peur de ma famille, juste de ce dont ces membres pourraient être capable, surtout les femmes. J'étais une forte tête, c'était indéniable mais elles savaient l'être également.

Je fus surprise qu'Alexandre prenne ma défense devant tout le monde. Je ne pensais pas qu'il le ferait ainsi mais il avait promis qu'il ferait tout pour sauver Diablo. Un petit sourire apparut sur mon visage, toujours baissé. Il venait d'honorer sa promesse et j'en étais très touchée. Ma mère n'ajouta rien lorsqu'il demanda à assumer seul les conséquences. A ce moment, j'avais relevé la tête. Je ne voulais pas qu'il soit puni à cause de mes paroles. Mais elle n'en fit rien et je fus soulagée. Je sursautais aux paroles sèches de Madame De Chatelet. Il semblerait que l'intervention d'Alexandre à mon égard n'était pas au goût de tout le monde. Que ce soit sa mère ou ma sœur, qui semblait mécontente de son intervention pour me défendre.

Je regagnais également ma place, après un regard de ma mère. J'avais également compris que je devais me tenir à carreau jusqu'au départ des De Chatelet. Une discussion allait probablement avoir lieu juste après entre elle et moi. Le verdict de cette journée... J'avais l'appétit coupé à présent alors je refusais poliment les fromages proposés, me contentant d'écouter les différentes conversations, sans y prendre part si l'on ne m'y invitait pas. Cassandra se pencha vers moi à un moment où tout le monde était occupé.

"J'espère que tu as bien profité de ton escapade... C'est la dernière fois que tu seras aussi proche de lui."

Son sourire satisfait sur le visage, elle se releva pour apprécier son morceau de fromage, me laissant interdite. Comment osait elle ? Je serrais les poings sous la table mais gardais un semblant de calme. C'est ce qu'elle attendait, que je m'énerve. Que je montre cette partie de moi à tout le monde. Je ne lui laisserai pas ce plaisir. Et ce n'est pas non plus elle qui m'empêchera de discuter avec Alexandre.

Le dessert arriva ensuite et enchanta beaucoup de monde. Mais pas moi. J'avais juste envie que ce repas se termine. Je n'avais plus le droit de parler, encore moins durant les conversations désastreuses de Cassandra avec Alexandre. Alors malgré certains regards me demandant de me tenir droite et convenablement, je n'arrivais pas à sourire. J'avais simplement cet air sombre et triste que j'ai après une aussi mauvaise journée que celle ci. Je ne sais pas faire semblant et je déteste cela. Etre faux face aux autres, c'est une spécialité de ma sœur, pas de moi.

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Première rencontre

J'avais l'impression que l'incident semblait clôt. Tout le monde parlait et riait comme si rien ne s'était passé. Etait-ce une façade ou tout cela était vraiment derrière eux ? Je le saurai après le repas, j'imagine. Pour l'heure, je me contentais de faire profil bas, ne parlant pas, restant le plus discrète possible et ne répondant qu'aux questions qui m'étaient posées. Donc très peu, et ça m'allait très bien. Alors que Cassandra me disait encore une de ces phrases méchantes de sa spécialité pour me faire sortir de mes gonds, j'entendis Alexandre qui lui parlait à nouveau. Faisait-il cela pour m'éviter ses commentaires ? Je ne savais pas, un petit sourire apparut et disparut tout aussi vite sur mon visage.

Le temps me parut affreusement long jusqu'à la fin du repas. Et en même temps, je n'étais pas spécialement pressée d'y être. Une fois la porte refermée sur les De Chatelet, qu'allait il se passer pour moi ? Je frissonnais rien que d'y penser. Et cela voulait aussi dire que la seule personne que je trouvais intéressante, autre que mon frère, allait partir. Et je n'en avais pas envie. Il était vraiment très poli, courtois. Tout ce qu'il faut pour être un véritable gentleman. Mais il avait un petit quelque chose en plus sur lequel je n'arrivais pas encore à mettre un mot.

Je suivis mécaniquement le mouvement pour accompagner nos invités jusqu'à la porte. Me courbant machinalement devant les parents De Chatelet, je restais tout de même relativement absente. Je ne souhaitais que fuir le plus vite possible d'ici. Je n'avais pas besoin de le voir pour entendre le sourire de Cassandra. A vrai dire, elle laissa même échapper ce petit rire des femmes de la haute très peu sincère qui m'insupportait. Ce fut mon tour, alors je levais ma main, n'osant pas regarder Alexandre dans les yeux.

Mais lorsqu'il saisit ma main avec une douceur incomparable, mon visage se releva vers lui de lui-même. Il me souriait et je lui rendis sincèrement, comme à son arrivée.

"Ce fut un plaisir de vous rencontrer, Alexandre."

Je me gardais d'ajouter que j'avais hâte de partager de nouvelles conversations avec lui, mais je n'en pensais pas moins. Je rougis lorsqu'il s'attarda sur chacun de mes doigts, je ne m'attendais pas à tant d'attention. Mais je sentis le regard noir lancé par Cassandra sur moi. On allait avoir des choses à se dire elle et moi... Je regardais Alexandre et sa famille quitter notre demeure. Il connaissait la Olivia gentille, celle amoureuse de son cheval mais aussi la Olivia un peu maladroite. J'espérais qu'il ne verrait jamais la Olivia en colère.

"Olivia, je pense que tu devrais aller réfléchir dans ta chambre. Je suis de bien trop bonne humeur suite à cette rencontre, ne gâche pas tout.

- Bien, Mère."

Je tournais les talons et montais en direction de ma chambre. J'entendis que l'on me suivait, mais je ne me retournais pas. Je savais très bien qu'il s'agissait de Cassandra. Elle voulait régler ses comptes. J'étais certaine que la manière dont Alexandre m'avait dit au revoir ne lui avait pas plu. Elle ne devait pas avoir eu le même traitement... Etonnant...

Je n'eus pas la possibilité de refermer la porte de ma chambre qu'elle glissait son pied pour s'infiltrer en refermant derrière elle. Je levais un sourcil face à son expression. Croyait elle vraiment qu'elle allait me faire peur ?

"Que lui as tu dit ? Il était distrait pendant nos conversations et je suis sûre que c'est de ta faute petite peste !

- Ce n'est pas de ma faute si tu as la capacité intellectuelle d'une petite cuillère."

J'avais dit cela d'un ton neutre. Elle me cria dessus de fureur. Quoi ? C'est tout ? Quel manque cruel d'arguments... Elle s'avança vers moi, en colère, mais je ne reculais pas. Elle leva sa main, prête à me gifler. Elle n'eut pas le temps de terminer son geste que je stoppais sa main avec la mienne. Je la regardais droit dans les yeux, le regard sombre et je lui dis, d'un ton menaçant :

"Ne t'avise plus jamais de lever la main sur moi..."

Je serrais légèrement mes doigts, lui arrachant un couinement de douleur très satisfaisant.

"Et ne t'avise pas non plus d'aller voir Mère, je te rappelle qu'elle est de bonne humeur..."

Un sourire mauvais et satisfait, je la relâchais.

"Maintenant, dégage de ma chambre."

Et je me retournais pour aller m'installer sur mon lit. J'entendis la porte claquer. Je m'allongeais sur le dos, fixant mon plafond et repassant quelques passages de cette journée dans ma tête. Qui était donc Alexandre ? Ce garçon m'intriguait. J'avais hâte de le revoir...

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