Ariana Heathcliff

Ancien membre

Genre : Fille

Âge : 13 ans

Taille / Poids : 1m42 / 35kg

Classe : SA

Ariana

Heathcliff

12 ans

Né.e le 09/08/2010

Sexe F

Femme/Fille

Lion & Tigre

P. Permanent

Origine : Angleterre

Nat. : Britannique

Forge

Incarcéré.e pour incendie volontaire

Junior

Depuis Février 2023

Gauchère

Pyromane

CaractèreAriana n'est pas, techniquement, quelqu'un de méchant. C'est une fille sociable et souriante qui ne demande qu'à participer à des clubs et rencontrer du monde. Enjouée, enthousiaste, elle n'a pas encore quitté les rivages de l'enfance et n'a pas les barrières que la plupart s'imposent en début d'adolescence pour "grandir". Elle joue encore à la poupée dans son temps libre et a ramené sa valise de polly pockets dans sa chambre d'Indarë. Elle joue après les cours et parfois, pendant ses heures de perm. Depuis qu'on lui a confisqué son coffret Aventures du koala, elle ne joue plus en classe. Mais elle dessine.

Dire qu'elle gribouille serait plus juste. Elle n'a ni la fibre artistique ni l'expérience pour créer quoi que ce soit de qualité. La plupart de ses dessins représentent divers types de fleurs - ou en tout cas beaucoup de marguerites de plein de couleurs différentes. Elle aime énormément les fleurs, mais elle les dessine toutes un peu pareil. Par contre, elle s'arrange toujours pour en ramasser, ça lui arrive aussi d'en acheter avec son argent de poche juste pour les exposer sur son bureau.

Contrairement à beaucoup de filles de son âge, Ariana ne collectionne pas les peluches. Elle a cependant gardé son lapin, son doudou d'enfance, qui trône sur son lit et avec lequel elle dort quand elle se sent mal. Sa seule constante en terme de sommeil, c'est la couverture rose, le plaid dans lequel elle s'enroule sous sa couette et qu'elle garde autour de ses épaules dès qu'elle a froid.

Ariana n'est pas spécialement frileuse, mais elle est très très sensible aux variations de température. Un changement de quelques degrés lui paraît très vite radical alors elle a toujours de quoi s'y adapter : pulls, manteaux, écharpes, bonnets, mitaines en tout genre dans son sac, et manches courtes sous tous ses vêtements. Elle a même déjà envisagé d'acheter des pantalons de voyage qui se transforment en shorts, mais ça aurait juré avec son style.

Elle a un fort sens de l'esthétique, des couleurs et des assortiments qui pourrait lui ouvrir une voie dans la mode ou la décoration s'il n'était pas accompagné d'une fascination nettement plus dangereuse que les fleurs et les polly pockets : le feu. Elle l'a découvert à l'époque où elle s'était mis en tête de collectionner les bougies. Bien sûr, personne ne lui laissait de flamme à portée de main pour les allumer. Ça n'a rien changé. Elle trouve que le feu dégage un charme inimitable, une beauté inégalable, et elle peut passer de longues heures à l'admirer. Malheureusement pour son obsession, elle n'a pas le droit de s'approcher d'une flamme. il n'y a probablement qu'elle pour penser que c'est une mauvaise nouvelle.

Ça ne l'empêchera pas d'essayer, cela dit. De traîner près des fumeurs juste pour la demi-seconde où ils allument leur briquer, de chercher à regarder par les fenêtres de la cafétéria, de frotter des cailloux l'un contre l'autre en espérant allumer une étincelle. Tout est bon pour avoir une image, une seconde dans le confort de sa fascination. C'est l'aspect le plus dangereux de sa personnalité, couplé à un manque d'empathie embryonnaire mais parfois terrifiant.

Toute sociable qu'elle soit, Ariana peine à se mettre à la place des autres. Elle a une très bonne tolérance à la douleur et, par extension, s'imagine que c'est le cas de tout le monde. Autant dire que si quelqu'un se blesse devant elle, elle ne comprendra pas pourquoi il en fait "tout un plat". Ça vaut pour beaucoup d'autres émotions. Positive à toute heure du jour et de la nuit, elle peine à comprendre les autres sentiments et se retrouvera facilement démunie face à la tristesse ou la colère. Sa première réaction sera de trouver une raison pour justifier que ce n'est "pas si grave", autant dire que malgré sa bouille innocente, elle a une certaine facilité à se faire des ennemis.

PhysiqueYeux : Noisette
Cheveux : Bruns
Couleur de peau : Blanche
Taille : 1m42
Poids/Morphologie : 35kg, petite et fine
Traits du visage : Visage encore enfantin, grands yeux innocents
Marques visibles : Une petite brûlure sous la pointe de l'index droit
Vêtements/style : Vêtements larges, grands pulls ou manteaux longs, pantalons et shorts taille haute, jupes à volants, bottines
 

Histoire

Ariana n'a jamais rencontré ses parents biologiques. Confiée assez jeune à un orphelinat, elle a été adoptée peu après son troisième anniversaire et ne conserve de ces années qu'un souvenir flou. Elle a gagné des parents et un frère, Neil, de quatre ans plus vieux qu'elle.

Très proches, ils ont développé une fraternité indéfectible. Petits artistes en devenir, ils faisaient de leurs peluches et de leurs jouets de véritables acteurs dans un jeu de théâtre improvisé qui ravissait autant qu'ils surprenaient leurs parents. Clips de musique joués par des pokémons, aventures au bout du monde, combats de chevaliers, replay d'émissions télés ou de dessins animés : tout était bon pour une nouvelle histoire et un nouveau jeu.

L'admiration que ressentait Ariana pour son frère s'est ternie quand il a cessé de jouer. Jeune adolescent qui voulait grandir trop vite, il a délaissé leur petit théâtre pour une attitude plus sérieuse, un comportement de "grand" que la fillette n'a vraiment pas aimé. En entrant au collège, Neil était devenu quelqu'un d'autre. Elle s'est isolée dans sa bulle, ses jeux et ses jouets. Elle a développé ses propres passions, ses propres goûts, n'écoutant plus son frère et ne lui adressant la parole que pour l'imiter avec une voix narquoise et désagréable. Elle s'est fait des amis dans son école primaire et elle a longtemps continué de bouder.

Sa vie était à peu près normale jusqu'à ce que sa lubie de collectionneuse se porte sur les bougies. Personne ne la laissait s'approcher d'une flamme d'elle-même - trop jeune pour manier un briquet ou une allumette. Peu importe, elle trouverait d'autre moyen. Ses yeux brillaient plus que jamais aux anniversaires, devant toutes les petites flammes qui dansaient sur le gâteau. Les sources de son obsession sont encore floues, mais la fascination était là, bien réelle. Elle n'est pas allée en s'améliorant.

En entrant au collège, Ariana s'est rapprochée d'un groupe d'élèves de son âge qui fumaient entre les cours. Pas pour fumer elle-même, ça ne l'intéresse pas, simplement pour avoir accès à des flammes. Finalement, l'un d'eux finit par lui donner son briquet, un zippo qu'elle s'empressa de customiser avec de la peinture pour lui donner un aspect plus proche de ses passions. En gros, des fleurs et des motifs abstraits qui avaient sûrement un sens mais que son talent en dessin ne permettait pas de comprendre.

Elle-même ne sait pas vraiment ce qui s'est passé. Elle s'ennuyait, c'est à peu près la seule réponse qu'elle donne quand on lui pose la question. Elle s'ennuyait entre deux cours, et elle s'est demandé à quoi ressemblerait une vraie flamme, une qui pourrait monter plus haut, brûler plus fort que celle d'un petit briquet. Alors elle a décidé de mettre le feu à la branche basse d'un arbre dans la cour de son collège. Elle avait largement sous-estimé la vitesse à laquelle le feu pouvait se répandre. Les flammes ont pris, et quand elle a cessé de les admirer et compris qu'elle ne s'arrêteraient pas avant d'avoir dévoré tout l'arbre, quelqu'un l'avait déjà saisi par le bras pour rejoindre le groupe d'élèves en manœuvre d'évacuation. Il n'y eut pas de blessés, simplement des dégâts matériels.

Sa culpabilité ne fut pas bien difficile à prouver. On l'avait trouvée sous l'arbre, les yeux brillants, un briquet à la main, toutes les preuves suffisantes étaient là. Elle passa devant la justice et son procès fut vite expédié. La condamnation en elle-même ne fut pas bien lourde, bien que réelle. Au vu de son âge, on se contenta de l'envoyer à Indarë avec un suivi psychologique pour trouver les causes de sa fascination pour le feu et essayer de l'enrayer avant qu'elle grandisse et que ça ne devienne trop grave. Ses parents, eux, durent payer des dommages et intérêt au collège pour les biens détruits par leur fille ; c'était le cadet de leurs soucis. Avoir une enfant condamnée par la justice leur paraissait nettement plus grave que quelques dettes qu'ils s'efforceraient d'éponger au fil des années.

Elle est à Indarë depuis janvier. Les psys n'ont pour l'instant pas beaucoup avancé dans leurs analyses, car dès qu'elle se trouve avec eux, elle se perd en discussions qui reviennent parfois sur le sujet du feu mais leur font majoritairement perdre leur temps. Elle n'a pas envie de "guérir". Au fond, elle ne s'estime pas malade. Elle considère simplement sa présence à l'IRS comme la punition pour l'incendie - pour s'être fait prendre - mais prend la partie judiciaire bien plus au sérieux que le reste. Elle compte les jours avant la fin de sa condamnation. Trois ans. Trois ans, ça passe vite, non ?

Ariana Heathcliff a écrit:

Commentaires/précisions : Oui bon j'ai été corrompue en cb on dit rien