J'ai une minuscule peluche Pikachu elle me sert de doudou. Je la serre contre moi. Je ne veux pas me faire remarquer. Alors je la mets dans mon sac. Je vais à la bibliothèque, j'ai un devoir à faire « Racontez un souvenir qui vous est précieux et ses conséquences sur votre futur. » une rédaction pour le cours d'anglais. J'ouvre mon cahier. Un crayon et c'est parti !
« Mon plus beau souvenir est.. » Je cherche mes mots en mâchouillant mon crayon. « Mon plus beau souvenir est quand j'ai appris que Maman était une fée. J'avais trois ans Maman me racontait un conte avec des selkies, des jeunes filles magiques qui revêtent une peau de phoque, dans le but de se changer en cet animal et de plonger dans la mer. Maman a la peau tachée de bleu comme la mer mais à trois ans je ne savais pas encore qu'elle en venait. Si la robe de phoque de selkies est trouvée par un garçon la fée devra lui obéir jusqu'à la récupérer. Maman a une robe toute blanche et Papa la garde avec lui en disant que c'est la preuve, en même temps Papa est un loup- garou mais c'est un autre souvenir. Du coup quand j'ai compris que la robe était à Maman j'ai saisi que Maman était magique. Elle était liée au loup à cause de sa peau de phoque magique volée. Le lendemain soir j'ai dit à ma Maman : ''Maman est ce que tu es magique ? Une fée ?'' Elle a hoché la tête en riant de son rire si doux et disant : ''Oui et toi tu es mon petit sorcier ! » Elle est magique ma Maman et je l'ai appris ce jour là en même temps que ma propre magie. Maman est une selkie, Maman est une merveilleuse fée. »
Je tourne le crayon dans ma main réfléchissant avant d'écrire : « Apprendre que Maman est magique a été important pour moi car j'ai compris que les ''Il était une fois'' c'était pour de vrai et j'ai commencé à comprendre la magie du monde à l'apprendre. Je le devais en tant qu'enfant sorcier, je l'apprends encore aujourd'hui. Parfois on me dit de redescendre sur terre mais je ne sais pas voler dans le ciel, un jour peut-être, peut-être que ces personnes croient que je le peux. Je vais apprendre la magie à une école un jour mais pour le moment ma lettre n’arrive pas. Mais elle arrivera j'ai confiance autant qu'en la promesse de magie de ce jour là de ma Maman. »
Je m'étire et range mon cahier, devoir fait ! Je décide de lire un peu. Je parcourais les étagères du regard et allais dans le rayon « Contes et légendes » je souris en lisant : « Le korrigan est un esprit imaginaire prenant l'apparence d'un nain petit, noir et velu, coiffé de chapeaux plats pour les garçons, d'un bonnet violet pour les filles. » Le mot imaginaire m'amusait car moi je sais que c'est vrai. « L'histoire que je vais vous conter est un soir de 31 octobre, un jeune garçon Elian se promène dans un sous-bois quand il voit une étrange ronde : Des korrigans dansaient en cercle chantant une chanson profonde et rauque, bien rauque pour leur taille minuscule. Surpris Elian les interpella. Dérangés les Korrigans lui saisirent la main et les pieds par groupes, ils étaient forts en leur magie et pour venger les morts de la main des humains en ce soir de la fête des morts ils entraînèrent l'importun humain dans les souterrains. Il ne revit plus jamais la lumière du jour. »
Je frissonnais, je n'aime pas avoir peur, je déteste les films qui sont trop horreur mais les légendes me fascinent alors je continuais de lire le livre. Au point où quand des camarades arrivent à ma table je ne les remarque pas de suite.
Puis quand je m'aperçois de leur présence je fuis à une autre table vide mais alors que je reprends mon souffle je vois une fille non loin avec une peluche lapin. Peut-être que c'est Alice qui s'est perdue, il y a bien des fées, des loups-garous, des sorciers alors pourquoi pas en élève, ici, une jeune fille qui a visité le pays des merveilles ?
Ma curiosité piquée au vif je vais la voir et demande avec candeur : « C'est Monsieur Lapin ? Il a perdu sa montre ? Je peux t'aider à la retrouver ? » Tout autre élève aurait pu paraître moqueur mais je ne me moquais pas, j'étais des plus sérieux en mon interrogation.
Cela se voyait à mon ton sérieux et à mes traits inquiets pour Monsieur Lapin.
Tu aimes bien lire. Ca n’a pas l’air, mais tu es plus du genre a lire des romans alors que ton apparence habituelle montre plutôt le contraire. Ton caractère aussi, avec ton manque de patience. Mais ce set ton petit loisir (relativement) calme, ou tu te poses, loin de tout avec monsieur Lapin, et tu profites d’un autre univers. Et non, tu ne prends pas ds livres violents non plus ! Toute façon tue ne penses pas que tu as le droit d’en emprunter... Et once qui lise un peu a haute voix, ils t’embêtent un peu. Ça n’est pas interdit, c’est juste... voilà. Tu ne sais pas qui c’est, tu ne t’en occupes pas. C’est mieux pour ton le monde.
Mais on vient quand même te déranger. Un gosse. C’set vrai qu’il y a un tout petit ici. Bon tu dois avoir cinq ans de plus que lui maximum, mais voilà.
"Sa montre ? Monsieur Lapin n’a pas de montre."
Tu n’es pas en colère, mais pourquoi le petit pense qu’il a une montre ? Il n’en a pas besoin, tu as l’heure toi !
"Tout va bien pour lui, ne t’inquiètes pas !"
À vrai dire, c’est même l’inverse, c’est la peluche qui te rassure plus qu’autre chose !
« Monsieur Lapin est ce qu'il parle ? Ou alors il préfère se taire ? » Je demande en une petite moue. Je m'assois un peu mieux sur la chaise et je mets mes mains sous mon menton. Je me mords la lèvres réfléchissant.
« Moi d'habitude je préfère me taire mais toi tu viens du pays des merveilles. » finis je par dire « Alors tu m'oublieras quand tu vas rentrer là bas ! » Je soupire : « C'est mieux que les gens m'oublient comme ça il ne leur arrive pas malheur. » Je fais silence quelques secondes un peu triste. « En plus après on me laisse tomber à chaque fois. » Je rougis un peu : « C'est peut-être car les gens sont prudents. »
« Monsieur lapin il veille sur toi ! » réalisais je avant de sourire à la plus âgée.
Je montre ses cheveux de la main. « Ils sont beaux tes cheveux ils viennent du pays des merveilles ? » demandai-je avant de conclure : « Ils sont tout arc-en-ciel et tout soleil. »
Je sors mes crayons de mon sac et une feuille et j'y dessine un arc-en-ciel avec des nuages et des étoiles colorées, enfin je fais Monsieur lapin et sa petite robe noire, j'y ajoute une couronne sur sa tête. Puis je montre mon dessin à la plus âgée : « J'ai dessiné Monsieur Lapin le roi de ton cœur ! L'arc-en-ciel de tes cheveux aussi. » Je montre le tout avec fierté, il faut dire qu'on dit que je dessine bien. Enfin c'est ce que beaucoup de ma classe disent.
Je souris à la plus âgée et sors mon pikachu en peluche de mon sac d'école jaune : « Lui c'est Pikachu c'est mon doudou à moi je l'ai depuis que je suis bébé ! Je l'aime bien car il ne dit jamais que je suis bizarre ou inatteignable lui ! Il ne parle pas avec des mots mais une peluche n'a pas besoin de mots pour parler ! Il lui suffit d'être avec moi. »
Je serre fort le doudou pikachu contre mon cœur. Il est un peu vieux mon Pikachu, le jaune se délave un peu et sa queue s'effiloche légèrement. Mais je suis content de l'avoir avec moi. Je souris à la fille du pays des merveilles, ça me rend un peu triste qu'elle m'oublie, elle a l'air gentille, c'est normal à part quand on est une méchante reine des cartes on est gentil au pays des merveilles !
« Moi c'est Henrik et le dessin c'est pour toi ! Mais je ne le signe pas. » Je souffle tristement : « Car sinon tu ne m'oublieras pas, les noms ont un pouvoir magique, après les gens oublient parfois même en se rappelant du nom mais c'est car ils ne voient plus la magie du nom et ce ne sera pas ton cas ! » Je lui souris : « Après tout tu viens du pays des merveilles ! »
Monsieur Lapin sait parler oui, mais il ne parle pas aux inconnus. Même si ce sont des petits mignons qui ne semblent pas pouvoir faire du mal à grand monde. Mais bon, la n’est pas la question.
"Il n’a pas trop envie de parler tout de suite."
Voilà, c’est plus simple comme ca. Et puis c’est ta peluche, nan mais oh !
"Pas sûr que je vienne du pays des merveilles."
Même si tu as un peu été enfermée dans la grande lignée des princesses Disney... oui mais non. Tu n’es pas vraiment merveilleuse. Sinon tu ne serais pas ici. Oui, monsieur Lapin veuille sur toi, mais...
"Merci."
Tu fais attention à tes cheveux, c’est quelque chose d’important pour toi, donc... voilà. Les compliments, ca fait toujours plaisir.
"C’est un très joli dessin."
Mais tu ne sais pas si tu vas le garder... Au moins un petit temps, par respect. Après oui tu gardes tous tes dessins. Il y a des priorités.
"Je vois. Tu as bien raison, les peluches ce sont des bons amis."
Ils ne trahissent pas, ils ne râlent pas, ils ne se moquent pas... normalement.
"C’est Mino mon nom."
Simple et efficace.
"Pourquoi ca serait un problème de ne pas t’oublier ?"
C’est le genre de question qu’il ne faut pas trop poser ici. Tant pis.
Mino, je trouvais que c'était un joli prénom mais je croyais que c’était Alice moi. Ce ne serait pas Alice ? Impossible le lapin et les cheveux tout y était ! Peut-être que c'était un nom de code pour se protéger de la méchante reine des cartes. Oui cela ne pouvait être que ça. Alice et Monsieur lapin devaient avoir peur de la méchante reine ! Il faut dire ce n'est jamais agreable de se faire couper la tête.
« Mino, il ne faut pas t'inquiéter moi je veillerai à ce que la méchante reine ne vienne pas te faire du mal ! » Je triturai mes mains avec timidité. « Ni à toi ni à ton Monsieur Lapin ! »
Je serrai fort Pikachu contre mon cœur à sa question.
« Il était une fois l'enfant d'une fée qui avait le corps plein de taches bleus c'est une fée bleue et d'un homme qui en buvant une potion qui sent mauvais mais dont il ne pouvait pas se passer se transformait en loup féroce. Cet enfant était magique, c'était un enfant sorcier. Mais ses pouvoirs étaient en pannes car il était tout seul lui venait de la terre ses camarades de classe étaient des aliens et puis il y avait le Papa loup-garou qui était vilain quand il buvait sa potion. La Maman fée tentait d'éveiller la magie de l'enfant sorcier en lui apprenant plein de il était une fois et les il était une fois sont toujours véridiques ! Mais la magie de l'enfant se cachait elle était en lui mais elle avait peur peut-être du loup-garou. Puis un jour l'enfant fit une grosse bêtise il a caché la vilaine potion du loup-garou dans une benne qui avale tout et n'a pas voulu lui dire où, le loup-garou est devenu loup-garou sans potion à cause de ça et il a envoyé valser le petit sorcier. Et la fée qui s'était mise devant s'est endormie et a été mise dans une boite mais ça je ne sais pas pourquoi.. Ça posera problème si je trouve un gentil prince pour la réveiller faudra déterrer la boite ! »
Je me mordis la lèvre ennuyé avant d'expliquer : « Le petit sorcier de l'histoire c'est moi mais je n'ai pas encore de lettre d'école de magie. » Je haussais les épaules : « Mais ça viendra j'ai confiance ! »
Je secouais la tête. « C'est à cause de moi si la fée dort alors je ne veux pas que tu aies mal et dormes toi aussi ! C'est pour ça que tu dois m'oublier ! » Je grimaçais : « Déjà que la méchante reine t'embête assez avec ses cartes ! » Je serrais encore plus fort mon Pikachu en peluche et demandais : « Dis Princesse du pays des merveilles je dirais pas à la reine que tu es là alors pas besoin de dire que tu n'y viens pas ne t'en fais pas ! » Je souris un peu tristement : « Mais si tu trouves un prince tu voudras bien lui demander d'aller voir ma maman Fée ? »
« Ce serait bien qu'elle se réveille ! » dis-je de ma toute petite voix d'enfant.
Il sonne niai. Pur. Innocent. Tu n’as pas envie de le contredire ou de briser son image. Ça ne se fait pas. Il est chou. Et sa peluche pokemon est mignonne. Pas autant que Monsieur Lapin, c’est sur ! C’est lui le plus classe et le plus mignon !
Par contre, le reste, pour ta question... c’est difficile à suivre. Tu n’es pas forcément Torres imaginative, les métaphores, ce n’est pas ton truc. Son père était surement violent ? Drogué, alcoolique, ou les deux ? Ça doit être ça, avec cette histoire de potion. Ce n’est pas simple. Et la fée, c’est sa mère ? Bizarre. Mais qui es-tu pour juger, vraiment ? Ce n’est pas comme si tu as failli tuer quelqu’un dans nua Cte aussi violent que désespéré.
"Je vois. Elles arrivèrent certainement un jour."
Mensonge. Mais il se ment déjà à lui même. Bref...
"Oh, je doute que ce soit réellement de ta faute."
Ça a l’air de le travailler, plus que tu le penses.
"Ca n’est pas ça qui va réellement m’embêter."
Autant jouer au jeu "d’Alice".
"Je ne suis pas forcément fan des princes."
Toi et les mecs... ça va et ça vient. Ça va surtout dans leur gueule.
"Mais je demanderai oui."
Boite. Se réveiller. Non ? Non. Ca te passe a coté. Tu es innocente à ta propre manière.
« Mais il faut bien un prince si je veux réveiller ma Maman ! » je m'exclamai. Je ne comprends pas bien pourquoi Alice n'était pas fan des princes. C'était bien pratique pour réveiller les mamans ! Encore fallait-il en trouver et cela c’était le plus dur !
« Maman pleurait en cachette parfois mais elle n'a jamais fait de mer de larmes. Toi tu en as déjà fait Alice alors tu sais bien que c'est dangereux de trop pleurer. Cependant moi parfois je pleure car je suis triste car je ne trouve pas comment réveiller ma maman, car Papa est un loup-garou dont la lune est toujours pleine... »
Je me frottais le bras, ma voix tremblotait à présent.
« Je croyais que le foyer serait là pour toujours mais ils ne veulent plus de moi, ils m'ont envoyés ici et à présent je suis tout perdu comme toi dans la forêt du pays des merveilles tu étais perdue ! »
Soudain un éclair d'espoir passa dans mon regard enfantin : « Mais tu as réussi à sortir du pays enchanté toi Alice et c'était super dur ! » J'étais heureux peut-être qu'Alice pourrait m’aider ! « Tu crois que je pourrais sortir d'ici et trouver un prince pour rejoindre ma Maman ? » dis je plein d'espoir.
Je me rembrunis : « Ici ce n'est pas ma maison, ma maison, ma vraie maison c'est près de ma maman ! Et avec un prince et une pelle on pourra vivre de nouveau ensemble et Papa loup-garou dans sa cage ne nous fera plus de mal, jamais ! »
J'observais la porte de la bibliothèque pensif.
« Mais même si je suis dehors je ne sais pas comment rejoindre maman et est-ce-qu'on me laissera creuser pas sûr ? »
Découragé d'abord je finis par regarder Alice dans un : « Il nous faut un plan ! »
La bibliothécaire fit ''chut'' avec son doigt et son regard noir, je faisais trop de bruit alors je dis plus bas : « Il nous faut un plan ! »
Oui il fallait trouver un moyen que je retrouve ma Maman et alors alors tout le monde sera heureux et même si c'était compliqué j'allais y arriver ! Après tout j'avais Alice la reine de l'évasion avec moi et qui sait Monsieur Lapin aura peut-être une idée brillante s'il devient d'humeur à parler !
Un prince, un prince… Tu as vraiment ton propre avis sur la question. Ils ne sont pas tous super, et de loin. La plupart sont des incompétents qui ont juste de la chance. C'est juste insupportable. Le reste de son récit dte met vraiment mal à l'aise. Et tu énerves, également. Il y a vraiment des pères qui sont des connards partout.
"C'était… dur, oui."
Tu te crispes. Il touche un sujet sensible, très sensible. Trop sensible. Trop de souvenir, tu ne te sens pas très bien. Mais tu fais un effort, tu souris. Ta manière de "sortir" a été… terriblement violente. Ton père a survécu, c'est toujours ça pour ta conscience. Même si tu ne regrettes pas vraiment non plus. C'est compliqué.
"Tente peut être de trouver une princesse ? Elle saura mieux qu'un prince ou est ta maman."
Mais difficile pour toi d'être cette princesse. Ou personne dans le campus, en réalité. Quant à creuser… très mauvaise idée. Mais lui expliquer est une mauvaise idée.
"Il faut attention un peu pour ceci, je pense."
Tu es certaine en fait.
"Je ne sais pas trop comment t'aider pour ton plan."
Pas du tout en fait. Parce qu'il n'y a rien à faire. À part inventer une machine pour remonter le temps. Ou alors une bonne amnésie pour le petit. Pas sûr que ça fonctionne. Quant à monsieur Lapin… il n'est pas de très bon conseil non plus pour l'instant.
Je réfléchis : « C'est une bonne idée une princesse c'est magique ! Et la magie ça pourrait faire que Maman elle se réveille et revienne près de moi ! Et si un prince magique peut réveiller Maman d'un bisou alors pourquoi pas une princesse magique ? »
Mon enthousiasme part bien vite : « Mais je ne sais pas où trouver de princesse magique... »
Et Alice ne sait pas quoi faire pour mon super plan aller retrouver Maman en sortant d'ici en creusant et en trouvant un prince ou une princesse pour aider. Je m'affaisse quelques minutes sur ma chaise découragé. Puis j'ai une idée ! « Alice il nous faut une carte de l'école et du chemin vers là où est maman on retrouve toujours son chemin avec une carte ! » Je me lève et commence à chercher mais aucun livre ne cartographie l'école. La bibliothécaire s'approche de moi et me demande : « Besoin d'aide jeune homme ? » Je ne me détourne pas de ma recherche et dis : « Je cherche des cartes. » « Vous devriez aller voir les atlas en ce cas. » dit la bibliothécaire.
Je vais voir les atlas donc et en ramène une grosse pile dans mes bras jusqu'à la table où est Alice. Dans les atlas il y a plein de cartes de la terre et même des pays mais pas de chemin vers Maman. Pas de carte magique pour me guider. Je soupire : « Je ne trouve rien Alice ! Il y a plein de noms, des points, des dessins mais pas tous les lieux ! »
Je montre une carte de l’Angleterre à Alice : « Par exemple il n'y a pas marqué Poudlard ou le chemin de traverse dessus ni si c'est trop petit « Royaume magique » et il n'y a même pas Indare sur les cartes ! Le cartographe a oublié plein de trucs ! » Je grimace : « Et il n'est pas le seul ! »
Je montre le tas de livres « atlas » d'un air dépité. La bibliothécaire s'approche : « Et bien vous trouvez jeune homme ? » « Non... » dis je déçu. « Il y a plein de trucs sur ces cartes mais aucune ne me dit comment sortir et le chemin vers ma Maman ! » J'ai envie de pleurer. Je regarde Alice je regarde Monsieur Lapin , je sors et serre mon Pikachu en peluche.
La bibliothécaire me sourit elle dit : « Tu essayes de décrocher la lune mon garçon pour ça il ne faut pas chercher dans les atlas mais dans les livres ! » Elle ouvrit le livre à un conte sur la lune des frères Grimm et dit à Alice près de moi : « Peut-être pourrais-tu lui lire ? Je suis sûre que cela sera bénéfique à tous les deux ! » Elle regarda Mino Masaki c'est à dire Alice avec un sourire et lui posa le conte près d'elle en repartant à son travail.
Une princesse, c'est magique, oui, mais surtout, SURTOUT, ça n'est pas un mec. Ils sont horribles, ils sont insupportables. Ils sont méchants. Et certains te font peur. Mauvais souvenir. Donc bon. Autant éviter. Même si tu n'es pas certaine de vouloir aider le petit. Par contre tu ne serais pas contre être embrassé par une jolie princesse. Enfin, tu crois ? Tu ne sais pas trop. Là n'est pas le sujet.
"Hum, oui, une carte c'est une bonne idée."
Il est assez malin, le petit. Plus organisé que toi, en tout cas. Alors bon, il se fait apporter des cartes, et tu regardes au-dessus de son épaule. Pour une fois que quelqu'un est plus petit que toi.
"Comment ça, pas tous les lieux ?"
Et il t'explique. Et même si tu t'y attendais, ça te surprend quand même. Bien sûr qu'il parle d'endroit imaginaire.
"Alors, c'est qu'ils ne sont pas sur toutes les cartes."
Un gros mensonge. Est-ce que c'est une bonne idée ? Ça ira pour l'instant. Pour éviter le drame. Quand tu sens qu'il ne va pas super bien, monsieur Lapin lui fait coucou et le patpat un peu. Il est chou, le petit. Peut-être que tu aimerais te prendre pour une grande sœur.
Tu fais un appel à l'aide silencieux à la bibliothécaire. Elle est maligne. Elle le voit, et y répond. D'une manière que tu trouves… étrange. Les frères Grimm ne sont pas vraiment… doux dans leur récit. Mais tu lui fais confiance.
Alors tu commences à lire. Avec une jolie voix. Une voix claire et douce, pour une fois. Et le conte n'est pas si déprimant que ça. Ça pourrait être pire. C'est même… positif, d'une certaine manière ? Qu'il y a une vie après la mort. Peut-être. Tu… n'as pas envie de tester ça. Tu as failli, à un moment, mais tu es assez contente que toutes ces pensées soient globalement derrière toi.
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