Leeann R. Gray

Ancien membre

Genre : Femme

Âge : 27 ans

Taille / Poids : 1m76 / 70kg

Métier : Prof d'anglais

Leeann

Gray

25 ans

Né.e le 17/03/1997

Sexe F

Femme/Fille

A pour nom d'auteur «Nobody»

59 Downham Rd

Origine : Angleterre

Nat. : Britannique

Castel

Professeure d'anglais

À Indarë (tous)

Depuis 09/2021

Gauchère.

Écrit principalement des romans.

CaractèreLeeann s’est toujours perçue comme une personne telle qu’on en trouve à tous les coins de rue. De prime à bord, du moins. Elle est cette jeune femme qui se balade tranquillement dans les allées, qui tend à se fondre dans la masse en optant de manière autonome pour un comportement teint d’une supposée sobriété et de discrétion. Pourtant, avec un peu d’attention et de patience, il n’est pas impossible de lui découvrir tout plein de petits éléments qui dégagent à grands coups de pied sa simplicité simulée.

La première chose qui avait marqué son entourage est sa capacité à se déconnecter de la réalité. En pleine discussion ou non. Son regard divague, cherche on-ne-sait quoi, mais quelque chose d’assez préoccupant pour qu’elle concentre le moindre de ses sens sur l’objet de ses spéculations, se plongeant alors dans une bulle que l’on peine à éclater sans parvenir à l’irriter. Oh oui, Leeann aime méditer et réfléchir sur ce qui l’entoure. Se questionner sur les gens, les rides qui sillonnent leur front ou encore sur les bordures d’un dessous qui dépasserait dangereusement d’un pantalon. « Sympa ces motifs » « pourquoi est-ce qu’il fait ça ? C’est une mode ou bien ? » « Tiens il lui manque une incisive ». De jolies méditations donnant droit à d’adorables ou pas réflexions ce qui n’est pas forcément du goût de tout le monde. Mais voilà, Leeann s’en brosse le nombril avec le pinceau de l’indifférence. Elle est comme ça et ne changera certainement que lorsque les poules auront des dents.

Toutefois, Leeann est ce que l’on peut dire une personne supportable, voire sympathique. Saluant les gens qu’elle connaît -en ayant au préalable retenu leur identité- et rendant service quand elle juge en avoir envie. Parce que lorsqu’elle en a l’opportunité, cette dernière agit selon ses aises, ce qui fait généralement d’elle une collègue à demi-parfaite. Une moitié de perdue pour avoir parfois la courtoisie d’oublier les noms de ses collègues ou encore pour ne pas se priver de leur dire qu’ils l’exaspèrent. Bien sûr avec une pincée de délicatesse -à tout de même retravailler- de ce fait, dans son lieu de travail, on l’aime ou on la déteste bien que l’on opte généralement pour l’appréciation, son espèce d’ouverture d’esprit lui accordant des points en plus. Une tolérance qui lui est toutefois nécessaire pour se supporter elle-même. C’est une chose de sûr : elle n’apprécie pas se prendre la tête. Encore moins une fois qu’elle juge que cela ne la concerne pas. Une raison pour laquelle sa nonchalance lui vaut souvent le droit de siroter un thé tout en observant des connaissances se disputer. Parfois, elle ne comprend pas et ne réagit donc pas. D’autres fois, c’est qu’elle n’en a tout simplement pas envie, ne s’implique pas et s’en va donc sans demander son reste. On ne compte donc généralement pas sur elle pour faire halte aux querelles, mais plutôt pour les commenter. À s’en demander pourquoi elle n’avait jamais songé à se lancer une carrière de commentateur sportif.

Pourtant, semblant de calme après la tempête, il s’avère que l’on s’en va souvent la voir pour récupérer d’un peu de quiétude, celle-ci qui pratique le yoga et la méditation offre parfois des cours gratuits à qui semble en avoir besoin. Ainsi, il arrive que le plus grand des coléreux, perde toute son irritation, forcée de se concentrer sur les parties douloureuses de son corps qu’elle le contraint à travailler.

En fin de compte, même avec toute la volonté du monde, Leeann ne peut prétendre à l’austérité à temps pleins, étant née comme un spécimen indéfinissable. Qui sait mêler douceur et indélicatesse avec dextérité. Une demoiselle qui ne prévoit pas toujours son avenir, à qui il arrive d’agir dans l’instant présent. Qui n'a parfois pas le moindre mal à tout envoyer  valdinguer après avoir tout ordonné. Que l’on prend parfois pour une folle à lier et qui pour autant, fait preuve d’un raisonnement notable au service de sa tranquillité.

PhysiqueYeux : De couleur fauve.
Cheveux : Bruns, généralement coupés courts.
Couleur de peau : Claire.
Taille : 176 centimètres.
Poids/Morphologie : Aux alentours de 70 kilos, active.
Marques visibles : Oreilles percées.
Vêtements/style : Généralement sobres et décontractés.

Histoire

Leann Riverlyn Gray avait toujours eu une vie on ne peut plus comique.

Par comique, j’entends douée d’une ironie risible pour les spectateurs et non pour l’actrice.
Une existence à l’évidence décernée par une entité malicieuse.

L’humour douteux du destin s’est amorcé dès la naissance de cette dernière, et même bien avant, en commençant par lui conférer une famille quelque peu singulière.

Molly-Kate Gray était une conseillère pénitentiaire irréprochable, apportant à chaque nouvelle arrivée dans le quartier un petit panier de pancakes fraîchement préparés, qui rendait service à ses semblables tout en ayant une particularité : toujours faire les choses avec le sourire. Un sourire rayonnant, d’un éclat à faire pâlir de jalousie le soleil et à faire fondre tous les petits cœurs fragiles du secteur. C’est pourquoi Molly-Kate était amie avec tout le monde et ce même monde ne la voyait autrement que comme un ange tombé du ciel. Alors, lorsque l’on apprit qu’à la suite d’une surfécondation hétéropaternelle, ses jumeaux n’avaient pas le même père, on se méfia de tout le monde, puisque si un ange pouvait le faire, le reste le pouvait aussi.

Gerald Henry Gray était un chirurgien général aimé de tout son quartier. Détenteur d’une apparence peu distingué, il avait su pallier son manque de joliesse par ses propres facultés instructives. Des femmes qu’il avait soignées sans la moindre difficulté, il avait ravi le cœur. Pour les hommes qu’il avait aidés, il avait le sens de l’honneur. Un mari que l’on estimait idyllique. C’est pourquoi lorsqu’il fut surpris dans un établissement quelque peu «musclé», où l’on quémande très certainement des papouilles on ne peut plus fiévreuse, on supposa que le monde avait une face bien laide et bien trompeuse.

C’est ainsi que ses premières années débutèrent. Née aux côtés d’un frère dont le père biologique était un habitué de l’établissement pénitencier. Reconnu par Gerald, on ne comprit jamais pourquoi ce dernier l’avait fait. Certains supposaient qu’il avait aimé l’enfant malgré tout, d’autre affirmait qu’il l’avait fait par culpabilité, lui aussi n’étant pas tout à fait claire. Ce qui reste sûr, c’est qu’il participe à l’éducation du garçon, comme sa progéniture quand bien même subsistent les tensions. Mais le couple semble s’être mis en accord, puisqu'ils spéculent sur un mode de vie beaucoup plus libertin et leur mariage se maintient. Leeann, elle, elle le vit bien, se concentrant dans ses propres activités, dont l’écriture qu’elle pratique très souvent, partout où elle va : chambre, voiture, jardin. Elle écrit sur ce qui l’entoure, sur sa famille, sur ce qu’elle décrit comme « le Rien ». Élève disciplinée quoiqu’ayant des résultats irréguliers, la demoiselle maintient tout le long de sa scolarité une attitude « satisfaisante » pour ses professeurs, qui regrette néanmoins ses absences d’efforts. Du moins jusqu’à ce qu’elle postule pour Indarë, l’année où ses parents décident d’emménager dans l’Hampshire, là où ils pourront tout recommencer.

L’année de ses 14 ans, tandis qu’elle ouvre un blog où elle y dépose ses écrits, l’adolescente entre à Indarë pour parfaire son talent dans l’écriture. Elle s’y plaît bien et se fait de nouveaux amis en gardant un contact régulier avec sa famille qu’elle ne rejoint qu’en fin de semaine. Mais ce qui l’intéresse le plus c’est Neil, un lycéen pour qui elle avait le béguin depuis qu’il lui avait signalé que son nez était en train de couler et lui avait dessiné sur la main. La seule chose qui coince, c’est qu’il fait partie du programme de réinsertion après avoir fait quelques petits délits. Mais à l'âge où une partie des adolescents aime les mauvais garçons, c’est derrière les poubelles puantes et pleines, qu’elle officialise plus tard sa première relation amoureuse à l’aide d’un baiser passionné et pour le moins aqueux. Sur un petit nuage, Leeann doit toutefois supporter le mécontentement de ses parents et se retrouve partagé entre un Neil qui s’avère plutôt encombrant, des parents sceptiques et sa scolarité mais c’est la bague au doigt qu’ils quittent Indarë pour emménager ensemble à Hereford avec leur économie gagnés grâce à leur boulots respectifs. Oui Leeann s’est fiancée, sûre et certaine de s’être lancée dans un véritable conte de fée. Elle se risque  dans un double cursus d’Anglais et de Lettres tout en travaillant en tant que vacataire dans sa faculté. Mais pour Neil, les études sont finies.

Après avoir postulé pour un jeu télévisé, Neil se lance dans la télé, son physique lui offrant bien des opportunités. Au fur et à mesure, les conflits commencent. Leeann lui reproche de la négliger et de s’enorgueillir tandis qu’il lui reproche de ne pas le soutenir. Les tensions montent, elle n’écrit plus autant qu’avant et ne parle pas de ses soucis à ses parents. Ni même de son départ temporaire de leur studio pour préserver ses études. Mais après trois années de vie commune, Leeann décide de rompre après avoir découvert par le biais des journaux qu’elle n’était très certainement pas la seule copine de son compagnon. La coupe est pleine, Leeann s’en va  sans un mot, après avoir revendu la bague à un bon prix et bloqué le numéro de son ex petit ami. Elle méprise désormais la notoriété. Quittant son job à temps partiel sans dire au revoir à personne, elle quitte Hereford et emménage de nouveau chez ses parents le temps de ressortir de l’université avec ses diplômes de Bachelor et son PhD. Désormais, elle est officiellement docteure et décide de postuler à Indarë l’école qui lui avait permis de réussir cette destinée.

Aujourd’hui elle a emménagé à Londres et continue d’écrire sur son blog, en tout anonymat. Son mépris pour la renommée reste inchangé. Pourtant, cette opinion, il faudrait peut-être la changer.

Pseudo : Seagull

Âge : Toujours le même

Lecture 18+ : ui

Commentaires/précisions : Après d'innombrables indécisions, j'opte pour un choux à la crème pas si chou que ça mais qualifié, j'estime qu'Indarë en a besoin